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29 janvier 2006

Abolition prochaine de la loi sur la colonisation positive ?

Commentaire sur grioo

Sur l´abolition projetée de l´article 4 de la loi sur le rôle positif de la colonisation française.

Je te remercie, Daniel Milan, pour ta contribution critique à l’avènement d’une meilleure liberté. La plupart des gens ne saisissent pas d’emblée de ce dont il s’agit, parce qu’ils ont été formatés et longuement moulés dans le conditionnement intéressé du maître.

Que cette loi du 23 février 2003 soit amputée de son quatrième article est une bonne chose. Et cependant, ce ne sera pas la fin de nos maux, parce que ce système violant, volant et assassinant à loisir doit disparaître pour faire place à une vision moderne et réellement humaine de la liberté, de la souveraineté, et du respect de la réalisation individuelle. Et j’émets le voeu que beaucoup d’hommes de bonne foi vont s’y mettre et rendre justice à la grande Patrie humaine. Sans cela, il ne nous restera qu’à nous battre. Et qu’on ne se fasse pas d’illusion ; nous y sommes déterminés. Car l’Afrique a trop souvent subi l’histoire plutôt que de la faire, et elle a amèrement attendu qu’on lui offre la liberté. Vainement. Et plus que jamais les rêves empêchés de nos enfants, leurs désirs brûlants trop souvent méprisés et piétinés, nous sont restés sur la gorge. Que cette loi soit abolie ou pas, que la Chine devienne la plus grande puissance du monde ou pas ; désormais, rien ne compte plus que l’avenir et le sourire de nos enfants. MK

Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu

munkodinkonko@aol.com

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Commentaires
D
C'est vrai que ce sujet des bombes atomiques françaises de reggan est resté comme un sujet tabou depuis l'indépendance.<br /> C'est vrai que ces bombes ont causées beaucoup de mal à la population locale mais ce qui serai vraiment interressant c'est d'instaurer une commission bilaterale afin d'évaluer les dégats et de réparer ce qui peut l'être<br /> JE ne peux parler à la place de ceux qui souffrent ou ceux qui ont disparues mais il n'est pas trop tard de faire quelque chose <br /> encore une fois bravo pour l'article
T
Nous savons que les autorités Algeriennes defendrons avec tout les moyens legaux Reggan et environnants .<br /> Mais vivement que la societé civile de façon generale et les Regganis allusions à toutes la populations de Reggan et même la Diaspora de l'exterieur originaire de reggan et toutes les bonne volontés de part le monde pour reparer cette Agression Barbare de la France que le monde entier reconnaissent et condamne la france ce serais Justice Sharko tu me dirais pas le contraire ne ce pas ?
A
J'ai parcouru ce document avec un interet tout particulier pour l'algerie et cette region le touatt et reggan en particulier. Pour les observateurs, cette question d'essai nucléaire à Reggan et dans le sud algerien de façon générale ne trouvera un échos favorable aux yeux de la communautés internationales seulement lorsque la nouvelle génération des ces Zones Sinistrée avec bien sur le soutien des plus hautes autorites Algeriennes et l'opinion national décideront de se donner la main et considérer que cette affaire mérite le qualificatif de crime contre l'humanité et que sais-je encore .<br /> <br /> Pour preuve, je suis natif de cette région mais le destin a voulu que je grandisse plus loin de cet espace mais toute ma famille en souffre les habitants des Kssour qui vivent essentiellement de Fougara, d’agriculture. Bref leur environnement est devenu invivable dépuis 46ans d’ailleurs dans les Kssour comme de Taarabt Timadanine, Taourirt , Zaoit Reggan et autres les sourds se comptent par dizaine <br /> <br /> C’est là ma petite contribution à ce drame qui mérite largement reconnaissance et réparation pour cela l'éveil de conscience la sensibilisation doivent être les maîtres mots de cette démarche.
M
Cher Kanzi, je me réjouis de ton témoignage qui a réveillé chez moi un intérêt particulier à cause du sujet de ton intervention, mais aussi du fait que tu es arabe, ou du moins d´origine arabe. Beaucoup de mes lecteurs m´ont repproché de ne pas aimer l´Islam ou de créer des discordes entre africains en culpabilisant l´islam pour les 7 siècles d´esclavage et de ravages exercés en Afrique. Non je n´ai rien contre l´islam; c´est une belle religion. Mais l´histoire a elle aussi son tribut, et son respect veut qu´on appelle chat un chat. Ce qui me dérange, c´est que l´Islam soit employée par des esprits tordus comme actuellement au Soudan où les milices arabes violent et massacrent sous les cris d´Allah Wakba, d´Al Qaida qui terrorise le monde entier et fait des victimes innocentes et gratuites, et par le passé, cette religion a fait l´esclavage des noirs, les a castré, les a vendu aux occidentaux pendant 7 siècles durant. mais nous ne pouvons pas refaire l´histoire, ce que cependant les hommes de bonne foi peuvent entreprendre, c´est, sur ce continent africain où nous sommes devenus frères, de veiller à l´avenir que les horreurs d´hier dont la responsabilité, comme tout homme intelligent le sait, incombe aux hommes et pas aux Dieux ou aux religions, de pratiquer la tolérance et le respect de tout autre que nous, pourvu qu´il respectent aussi nos droits et notre réalisation.<br /> Sur ces essais nucléaires honteuses, la décision des tribunaux francais de 2005 condamnant la France me satisfait, quoique, comme tu l´as dit, elle vient bien tard et n´a en rien épargné ni l´ignominie de ces essais, ni leurs victimes de douleurs et de morts atroces. Cela rappelle que ce fut Kwame Nkrumah Osangiefo qui, énergiquement fit mettre fin à ces essais du Sahara. Ceci montre encore à tous ceux qui croient que la France est une nation qui est née avec le don inné de liberté, d´égalité, de fraternité. Elle s´est jadis conduite comme une nation barbare et inconsciente. Et si aujourd´hui des noirs et des arabes sont francais, cela ne veut en aucun cas dire qu´elle devrait remettre son catalogue d´horreur à l´ordre du jour, mais apprendre, elle aussi, comme toute nation sur cette terre, comme tout peuple, comme tout individu que sa liberté et sa réalisation implique aussi le respect de la liberté et de la réalisation des autres. Je te remercie infiniment pour ton commentaire, et j´espère que tu garderas le courage de défendre tes opinions. Musengeshi Katata.<br /> Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu.
K
b] <br /> L’Algérie colonisée devait connaître depuis ce <br /> mois de février vingt explosions atomiques <br /> à Reggane d’abord et à In Eker avant 1967 qui <br /> a vu le départ de l’armée française de ces 2 <br /> bases mais aussi de Bechar et de Mers El-Kébir, <br /> consécutivement aux accords d’Evian. <br /> AU PETIT MATIN <br /> C’est à l’aube du vendredi 13 février 1960 <br /> que Gerboise Bleue a inauguré le premier <br /> essai d’explosion de bombe atomique française. <br /> C’était une bombe A (aérienne) dite à fission <br /> nucléaire. Cette bombe constituait l’arme <br /> de dissuasion voulue pour la France par le Général <br /> De Gaulle. <br /> La France devenait, ce matin-là, le quatrième <br /> pays à pouvoir pratiquer des explosions nucléaires, <br /> après les USA en 1945, l’URSS en 1949 et <br /> la Grande-Bretagne en 1952. Le point zéro de <br /> cette explosion s’appelait et s’appelle toujours <br /> Hamoudia. Il se situe à seulement une quarantaine <br /> de kilomètres, à vol d’oiseau, de l’agglomération <br /> de Reggane, à la limite sud de la Vallée <br /> du Touat. Ce site de Hamoudia se trouve <br /> distant d’Oran à 1.400 km au sud et à une distance <br /> légèrement supérieure pour Alger. <br /> LES CONDITIONS GÉNÉRALES <br /> Ce jour-là, le vent soufflait selon la dominance <br /> des lieux, en venant d’ouest. Sa vitesse <br /> était faible, bien inférieure à 6 mètres <br /> par seconde, c’est-à-dire sans être à l’origine <br /> d’un vent de sable qui pouvait compromettre <br /> l’explosion. L’imminence de cette explosion <br /> atomique a été un secret bien gardé et donc <br /> aucun avertissement, à prendre pour se prémunir <br /> des effets de la radioactivité, n’a été donné <br /> à la population locale. <br /> Aucun indigène des ksour environnants ne fut <br /> averti qu’il s’agisse de ceux de Tinoulef, de Taarabt, de Zaouiet Reggani, de Taourirt, de Timadanine <br /> ou même de Sali, et ses 11 ksour un <br /> peu plus loin. Même après l’explosion l’événement <br /> est resté plus comme une information, <br /> genre rumeur vérifiée, que comme un bruit ou <br /> un témoignage d’avoir vu se former un champignon <br /> qui montait dans le ciel en voie de se dissiper. <br /> Tous les éléments qui ont entouré cette <br /> explosion comme le choix du site et l’heure <br /> matinale ont participé à la rendre discrète. <br /> Pourtant la bombe atomique d’Hiroshima qui <br /> avait le 6 août 1945 fait 130.000 morts et laissé <br /> 177.000 sans abri et celle de Nagasaki le 9 août <br /> 1945 qui avait fait 80.000 victimes dont 20.000 <br /> morts auraient dû donner à l’armée quelques <br /> scrupules et ne pas laisser les autochtones dans <br /> une totale ignorance. Les risques et les traumatismes <br /> majeurs qu’ils faisaient courir à une <br /> population si proche de l’épicentre étaient connus <br /> du monde entier. <br /> C’est peut-être pour cela qu’ils n’ont rien fait <br /> comme s’ils voulaient avoir leur propre expérience <br /> grandeur nature. On dit même que ces <br /> militaires avaient poussé cette expérience jusqu’à <br /> mettre des prisonniers à une distance «utile <br /> » et qu’une collection d’animaux domestiques <br /> était à proximité de ces prisonniers au moment <br /> de la déflagration. Les personnes et les animaux <br /> ne devenaient que des tubes à essai d’un laboratoire <br /> où chaque chose a un rôle à remplir. <br /> En fait, si l’on en croit un documentaire sur <br /> les militaires qui ont participé au programme <br /> nucléaire en Algérie et dans le Pacifique, ils <br /> n’auraient pas bénéficié de beaucoup plus <br /> d’égards. Ce qui a conduit ces militaires à avoir <br /> des séquelles graves avec différentes formes <br /> de cancer avec des décès prématurés ou des <br /> handicaps sérieux. <br /> Ces militaires réunis dans une association <br /> nationale dont le siège est à Lyon se manifestent <br /> sous plusieurs formes, médiatique ou <br /> juridique, pour alerter l’opinion publique ou pour faire reconnaître leurs droits à des <br /> indemnités. <br /> Les tribunaux français qui pendant longtemps <br /> ont tergiversé sur la question pour ne pas responsabiliser <br /> l’armée viennent pour la première <br /> fois de condamner cette dernière en 2005. Cette <br /> condamnation pourrait faire jurisprudence et <br /> pourrait réparer quelques cas des militaires qui <br /> sont toujours en vie. Les autres, hélas, ce sera <br /> toujours trop tard. <br /> LES AUTRES EXPLOSIONS <br /> À REGGANE <br /> Les militaires auraient dû dire à cette population <br /> locale de rester chez elle, d’obstruer <br /> les portes et les fenêtres ou seulement <br /> de s’abriter le temps du souffle et de la <br /> dissipation du champignon nucléaire selon un <br /> protocole qu’il devait connaître. Mais rien n’a <br /> été fait ni pour cette première explosion ni pour <br /> les trois autres (aériennes) sur le site de Hamoudia. <br /> La gerboise était devenue blanche le <br /> premier avril 1960, rouge le 27 décembre 1960 <br /> et verte le 25 avril 1961. <br /> Si on en croit quelques militaires dans un documentaire <br /> sur le sujet même, les dosimètres <br /> (appareil servant à évaluer la quantité de rayonnements <br /> ionisants administrés ou reçus) qui <br /> furent distribués à tous les participants de l’opération, <br /> n’auraient pas été récupérés jusqu’à ce <br /> jour puisque l’un d’entre eux exhibe le sien. <br /> D’AUTRES EXPLOSIONS EN ALGÉRIE <br /> A partir du 7 novembre 1961, les explosions <br /> atomiques françaises devaient changer <br /> de lieux en quittant Reggane pour In <br /> Eker et de nature en optant pour des explosions <br /> souterraines. Agate fut le nom de la première <br /> bombe suivie de seize autres jusqu’à Grenade <br /> le 16 février 1966. Nous ignorons les dégâts <br /> occasionnés par cette série d’explosions subies <br /> par la population et les risques que représente le site de ces expériences. Celui de Hamoudia <br /> est relativement libre d’accès à des civils <br /> qui voudraient s’en approcher et il procure <br /> l’opportunité de ramasser des cailloux calcinés <br /> avec des formes originales qui a même conduit <br /> des lycéens de Reggane à en exposer dans <br /> leur établissement. <br /> Aujourd’hui il y a des difficultés à forer dans la <br /> «fameuse» nappe phréatique dite «albienne» <br /> ou du «continental intercalaire» pour donner de <br /> l’eau potable à Tamanrasset. Les tentatives sont <br /> en général faites au nord de cette ville et précisément <br /> à des distances égales ou supérieures <br /> à 150 km qui la séparent du site d’In Eker. On <br /> peut se demander si cette disparition de l’eau <br /> aurait quelques liens avec le site atomique, <br /> avant de pouvoir accuser ces explosions aux <br /> désordres hydrogéologiques constatés ? <br /> LES CONSÉQUENCE À REGGANE <br /> 45 ans après la fin des explosions atomiques <br /> sur ce site et en considérant que les <br /> trois dernières explosions sont presque <br /> passées inaperçues auprès des habitants <br /> (sans se protéger), il est difficile d’évaluer les <br /> conséquences sur cette population très proche <br /> de Hamoudia. Les victimes des radiations <br /> sont probablement mortes de «mort naturelle» <br /> ne serait-ce que par défaut d’un encadrement <br /> sanitaire jusqu’à la fin des années 1980 qui <br /> existait à Reggane. <br /> Par contre, à une centaine de kilomètres du <br /> site, dans l’axe ouest-est, la daïra d’Aoulef <br /> aurait enregistré un record absolu pour l’Algérie <br /> (décès/1.000 habitants) de cas de cancers <br /> dont l’origine de la maladie ne ferait aucun <br /> doute pour les notables et le milieu soignant. <br /> Une association (ONG) de défense aurait été <br /> créée dont la raison d’être est obtenir réparation <br /> pour ces dommages. Ce ne serait que justice, <br /> même tardive.
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