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26 février 2006

L´homme noir s´aime-t-il

En correspondance dominicale

La liberté

"La liberté ne se confère pas aux faibles et aux timorés."
C'est à dire la liberté se gagne en se battant et non en criant, c'est le plus grand problème des Africains que nous sommes. Nous n'y arriverons jamais si nous ne nous aimons pas. Je pense d'ailleurs que la discipline et l'amour de soi nous sont inconnus, hélas.

Posté par Gaasch, 26 février 2006 à 11:27

La liberté et la réalisation sensible sont des droits légitimes.

La liberté est un droit légitime à tout être humain, à toute vie; elle ne se confère ni se mérite, mais elle se conçoit, s´organise, et se partage dans le respect des valeurs et de l´intégrité des être humains. Ne me dites pas que vous n´avez pas été aimés par la mère qui vous a donné le jour; je ne le pense pas, et vous non plus. Mais nous parlons certainement de l´amour existentiel. Et ce sentiment là se doit d´une plus grande organisation rationnelle. Depuis 600 ans l´occident a tenté de détruire en nous par son utilitarisme injurieux l´amour que nous avions de nous-mêmes, de notre sensibilité, de notre réalisation sensible. Et selon toute évidence, ce meurtre organisé de la conscience sensible a échoué. Il est temps maintenant de redonner à ce noble et grand sentiment qui habite nos coeurs la couleur brûlante de son sang. Il n´est jamais trop tard pour aimer, jamais trop tard pour chérir sa propre réalisation, de l´organiser et de la défendre efficacement. Vous êtes d´une race exceptionnelle, et je doute que vous ne compreniez pas ce dont je vous parle. C´est à vous de choisir: errer comme un mouton sans âme et sans port ou prouver que l´amour que vous avez reçu de votre mère, de votre histoire et le respect que vous éprouvez personnellement de votre propre personne est de toute beauté, et qu´il vous a légué la force et le courage de vous aimer vous mêmes et d´aimer la lumière que votre intelligence et votre nature revendique. Et à ce titre prendrez-vous la peine de vous défendre et de vous organiser afin que cet amour ne soit pas mis en danger. Cela ne dépend que de vous, et pas d´un autre que vous. Fraternellement, MK
Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu.

Posté par Musengeshi Kat, 26 février 2006 à 11:55

Commentaire après lecture

Voyez-vous, cher ami ; vous adoptez là un avis purement individualiste. La société, elle a un tout autre esprit. Le progrès comme vous le voyez et comme beaucoup d´africains peuvent en profiter à l´étranger mieux que chez eux, est non seulement le fruit de l´esclavage, de la colonisation, de la francafrique, de l´exploitation économique partiale et scandaleuse de l´occident envers l´Afrique, mais c´est aussi la conviction que la société est comme une mère, qu´elle protège ses enfants les plus faibles en mettant à leur portée des moyens qui leur permette aussi de se réaliser, de ne pas souffrir inégalement de leur état de faible et de timoré, comme vous dites. C´est donc que la preuve de culture et de civilisation est de protéger les faibles et les malades. C´est à eux que profite qualitativement et pour ma part de façon importante le progrès. Quiconque se refuse à respecter cette règle ignore qu´il a été enfant (faible), qu´il sera un jour malade (nécessiteux), et qu´un jour de vieillesse, il sera dépendant voué à l´aide, à l´amour et le respect humain des siens. Pensez-y.  Amicalement. MK

Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu

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