Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Forum Réalisance
Forum Réalisance
Publicité
Archives
Newsletter
30 mars 2006

Avilis, trompés, disqualifiés: les noirs français en déroute

Citoyens à part entière ou citoyens entièrement à part ?

Faiblesse, désunion, opportunisme d´aliéné

"Là où était du ça, doit advenir du moiSigmund Freud

Excellent constat que cet article sur le Cran. Et hélas encore une fois la preuve que désemparée, la race noire est des plus désarçonnée, car cette incertitude de manque d´assurance crée de curieux comportements désaccordés ; ce qui donne aux occidentaux en général et particulièrement en France, la partie belle. N´est-ce pas étonnant que même Ribbe dont on espérait qu´il avait saisi la portée et le contenu exact de la situation, pliait, comme Aimé Césaire, les genoux. Incroyable, n´est-ce pas ? Voilà pour tous ceux qui parlent d´unité sans savoir ce que c´est ou percevoir même en approche éloignée, les principes de l´Union ; ou encore parlaient de liberté sans avoir jamais pris la peine de définir ou d´éclairer cette riche et puissante valeur existentielle. Tous étaient, en fin de compte philosophes, écrivains de renommée ou parvenus en mal de reconnaissance ou de popularité : des pions faciles pour le maître car il suffisait pour lui de leur dire : « Mais chers amis, vous êtes français ! ». Ce qui voulait dire : pour vous la liberté française est valable, mais vous comprendrez que ce ne soit pas le cas pour tous, n´est-ce pas ? Ou encore plus clairement : si nous entretenons la francafrique, c´est aussi dans votre intérêt ; ou comme l´avait sermonné Baroso à Jacques Chirac lorsque celui-ci accusa la commission européenne de ne rien entreprendre contre le chômage : voulez-vous scier la branche sur laquelle vous êtes assis ? Et du coup Christiane Taubira découvrit qu´elle n´était qu´un produit secondaire : ni blanc, ni noir. Et s´en allait joyeusement prêcher en Afrique de cette heureuse métamorphose. Ce qu´elle n´avait pas vu ou se refusait à voir : on lui préférait Bernard Tapie, un escroc et faussaire notoire ; selon le principe bien connu : un blanc même criminel ou faussaire, est toujours mieux qu´un noir. Que Claude Ribbe et Aimé Césaire acclament à pleine gorge, cela étonne tout de même ; mais cela ne change rien à la visible déconfiture avec laquelle on se débarrasse de noirs trop ambitieux en France. Sacré Sarkozy, c´est décidément un maître de jeu le plus démoniaque qui soit ; il ne joue pas seulement au poker menteur, il disqualifie les candidats indésirables à l´entrée de ville.

Dieudonné avait, lui aussi reçu son coup de massue : il avait été finalement condamné pour propos racistes, ce qui, à l´avenir, et s´il ne gagne pas le recours en justice, le disqualifie aussi pour quelque candidature à n´importe quelle fonction publique que ce soit. Mort subite, et combien amer de toute ambition politique. On le voit, les noirs ne sont pas de bons stratèges ; ils se sont fait exclure sournoisement du jeu avant même qu´il n´aie commencé. Préliminaires hexagonales signées Sarkozy.

Les français noirs de France s´en rendent-ils compte ? Ont-ils vus et compris ce qui s´est déroulé devant leurs yeux ? Mais une question tout de même : si ces noirs qui s´en vantaient et s´en réclamaient étaient si français, pourquoi les empêchait-on de briguer à la présidence de la république ? Réservé aux blancs ? Ou était-ce que les noirs n´étaient, contrairement à ce qu´on peut penser, pas assez français français ? Bon pour les coulisses, mais pas assez présentable pour la table de gala ? Si vous voulez mon avis, les français blancs conservateurs au pouvoir ont une frousse bleue que des noirs décident un jour sur toutes les horreurs et les cochonneries que la France fait supporter aux autres, et notamment aux africains avec la sanglante et criminelle francafrique. Et s´ils décidaient de s´en débarrasser ? Adieu France de suprématie et d´ambition mondiale ; quelle déchéance !

Mais bien sûr là est le noir danger et pas ailleurs, et que les noirs en France ne se fassent surtout aucune illusion : tout tourne autour de la francafrique et tant qu´ils n´auront pas compris qu´ils sont menés en bateau, ils ne tourneront qu´en rond, convaincu cependant, et c´est le propre des illuminés, des aliénés et des incapables, qu´ils luttent frénétiquement pour quelque cause obscure, disparate et sans définition aucune. Parce que le racisme, ce n´est pas un argument honorable, il est dépassé et bien bas. Pour celui qui s´en réclame comme pour celui qui le défend. La liberté française ? Mais messieurs dames, cette liberté a commencé avec l´esclavage des noirs, l´a autorisé et s´y est prélassé ! C´est tout le dilemme français de ses citoyens d´origine ou de peau africaine : ceux qui sortent de la servitude et de l´esclavage veulent se libérer, mais on leur a déjà inculqué le poison névrosant de l´aliénation mentale qui porte dans la culture des noms tels que Napoléon, Montesquieu, Michel Debré, et tous ceux qui s´enrichirent dans l´esclavage, l´institutionnalisèrent et le défendirent jusque dans la promulgation de la première constitution française. Sans oublier tous ces criminels du pouvoir qui, déçus de perdre leurs rentables et fructueuses colonies, se rabattirent à la francafrique. C´était comme aux Etats-Unis : comment se défaire d´un mal lorsqu´on vous a inculqué que vous ne valiez que moins que rien et que tout ce qui vous a été fait en horreurs était pour votre bien.

Le coran et l´islam avaient une incroyable antinomie là-dessus : « Frappe ta femme chaque jour, si tu ne sais pas pourquoi tu le fais, elle, elle le sait » Brillante religion ! Celui qui dirait qu´elle est la meilleure religion du monde est un criminel né. Ou encore le prophète Mohammed recommanda l´excision des filles ; mais il se garda de soumettre ses propres filles à cette honteuse pratique.

Maintenant si Christiane Taubira allait représenter la France sans race en Ouganda, de quelle culture se réclamait-elle ? De celle qui avait fait subir à ses arrières parents pendant 400 ans l´esclavage ? De celle qui massacra, viola et vola en Afrique pendant la colonisation avant de lui léguer ce cadeau empoisonné nommé francafrique ? Désolé, mais elle est devenue tout simplement un pantin, un quid pro quo ou une ambiguïté vivante qui ne sait plus où elle réside culturellement. A moins de se meurtrir ou de se flageller l´âme continuellement. L´art de de bannir le christianisme criminel, mais de s´accrocher désespérément aux soutanes de ses curés pour s´entendre dire une prière qui ne menait nulle part, sinon dans le vide et la perdition. Et c´est là le drame qui n´est épargné ni aux immigrés africains : on ne peut pas échapper à son ombre ; les esclavagistes le savent bien car ils défendent leur racisme et leur abus avec une rage conservative peu commune. Malgré que tout le monde sait que toutes ces horreurs étaient non seulement illégales et inhumains, mais bas et primitifs. 

Nous cependant nous allons nous battre comme aucune race dans l´histoire ne l´a encore fait afin que ce monstre nommé francafrique lève son camp et ses tentacules sur nos femmes et nos enfants, sur notre avenir. Et pour être franc, tous ceux qui ont œuvré de près ou de loin, ou même profité des bienfaits de cette honteuse intrigue humanitaire, sont nos ennemis mortels ; qu´ils soient blancs ou noirs. Qu´on se le dise !

On le voit, même en voulant faire beaucoup de bruit, ou en se débattant dans toutes les rues de France, chez Cran ou ailleurs ; ce qui manque aux noirs, c´est l´esprit : le nerf de la guerre, parce qu´il définit ses objectifs, sa stratégie, et les moyens par lesquels il veut le mieux atteindre ses buts et défendre ses valeurs. Croire qu´on peut atteindre le paradis en monnayant son âme, c´est oublier que c´est justement la seule vertu qui distingue entre la porte qui conduit en enfer, et celle qui ouvre sur le bonheur et la réalisation. Et c´est là et là seulement que commence la vraie liberté. Et je convie tous les noirs de bonne foi où qu´ils soient, quels qu´ils soient à nourrir leurs cœurs de valeurs saines et fières, car le combat que nous menons est beau, grand, vertueux ; il ne peut donc être entaché de racisme, de médiocrité ou de traîtrise. Sinon nous ne sommes pas meilleurs que nos bourreaux d´hier, d´aujourd´hui, et ceux qui essaient de priver nos enfants d´avenir. Et surtout ne pas oublier le plus important : la liberté et la réalisation à laquelle nous aspirons est valable pour tous sans le moindre discrimination. Pour tous les hommes de bonne foi et de bonne volonté, pas pour les criminels.

Musengeshi Katata

Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu

munkodinkonko@aol.com    

 

                                                            

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité