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29 août 2006

Où nous conduit le terrorisme islamique actuel ?

Beaucoup de gratuite criminalité pour cacher la vérité ?

Stop à la violence criminelle ! Mais est-ce tout ?

Croire au beau, à la paix, prétendre être la plus belle religion du monde, et assassiner gratuitement des innocents… ? Combien de temps ce mensonge enfumerait-il encore ?

Le terrorisme islamique actuel qui a été déclanché par Bin Laden, l´élève assidu et assisté des Etats-Unis (Après tout l´Amérique l´avait soutenu avec un armement et un financement logistique de 6 milliards US $ lorsque celui-ci se débattait en Afghanistan contre l´invasion soviétique. Par ailleurs, Clinton qui courait aujourd´hui les rues et les conférences mondiales avait enjoint à son administration – CIA – de ne pas répondre à l´offre d´arrestation du gouvernement soudanais lorsque Bin Laden s´y trouvait. Pourquoi ? Nul ne le sait. Quant à parler aujourd´hui de chasse à l´homme le plus recherché du monde, on se demandait si ce n´était pas un canular ! A moins qu´on aie laissé filer l´homme, afin d´avoir prétexte pour entreprendre, le temps opportun, une géopolitique de chasse aux sorcières pour répondre au danger envahissant de l´islam.) n´est, en réalité qu´un vaste mouvement de contestation qui était arrivé aux conclusions que la domination économique et financière occidentale portait un préjudice étouffant aux islamistes.

Depuis les années 60, lors du plus grand boom après la 2ième guerre mondiale, les occidentaux firent venir les arabes musulmans sur leurs territoires parce que la main d´œuvre de basse qualification était recherchée, et parce que l´arabe était de teint moins choquant que le noir africain, il passait mieux dans un paysage qui n´était pas encore guéri de son racisme antérieur (l´est-il déjà aujourd´hui ?). Par ailleurs, le fait que ces arabes étaient assis sur les plus grandes réserves de pétrole du monde incitait à quelques égards afin de soulager les potentats arabes qu´on soutenait pour empêcher quelqu´indésirables révoltes qui pourraient endiguer le flux de l´or noir que  l´occident, avec son industrialisation frénétique, buvait à pleine gorge. Vingt années plus tard, les potentats des pays pétroliers s´étant confortées au pouvoir et afin de tranquilliser leurs imams et leurs mullahs voyant les jeunes arabes quitter leurs pays et l´islam elle-même confrontée de plus en plus devant son inefficience industrielle, ces potentats créèrent de nombreuses écoles islamiques et financèrent la constructions de nombreuses mosquées en occident. Ce qui, quelques temps, calma les fondamentalistes qui s´empressèrent de parsemer l´occident de minarets et de muezzins clamant à longueur de journée les sourates du Coran. Les mullahs et les imams avaient enfin l´impression que l´islam allait de l´avant et allait bientôt régner sur le monde entier.

Mais cette fois encore, la déception ne se fit pas attendre : autre chose est la prière, autre chose est l´industrialisation ; quelques belles soient les sourates du Coran, l´économie, et surtout l´industrialisation, ne se faisaient pas à coup de belles prières. Par ailleurs, les revenus des travailleurs immigrés commencèrent à s´affaiblir, le chômage en occident commença à se faire sentir et ceux qui en firent les premiers touchés, ce furent naturellement la main d´œuvre sans qualification. Et malgré que l´Arabie Saoudite, l´Iran et l´Irak avaient atteint un certain niveau de développement ; en y regardant de près, on se rendit compte que les usines et unités de production, les armes, tout  avaient été livrée clé sur porte, ce qui avait pour incidence que les ingénieurs arabes étaient au chômage (aujourd´hui 60% des académiciens), et la dépendance envers l´occident s´était accrue (pièces de rechanges, financement, know how), au lieu de décroître.

L´occident, cependant, resserra ses liens d´exploitation. Et ceux qui y firent contestation ou interruption, furent, comme Saddam Hussein, rendus à leur plus petite expression. Et cependant, trompé ou encouragé par la victoire sur l´union soviétique qui se retira la tête basse d´Afghanistan, Bin Laden se crut en devoir d´attaquer les Etats-Unis afin de s´assurer dans le monde arabe d´une notoriété de guide islamique en s´en prenant au nerf central du mal. Ce fut le 9/11 de 2001. Et avec ce coup de tonnerre, il réveilla, malgré la réaction américaine qui écrasa les talibans, un nombre accru de groupuscules toutes se revendiquant de lui. Et lorsque les américains, par une malheureuse (malheureuse ou tout simplement foncièrement opportuniste) géopolitique en attaquant et en envahissant l´Irak, c´est à peine si les abeilles fondamentalistes islamiques ne bombardaient pas à cœur joie, tous ayant enfin trouvé l´occupation criminelle nourrissant, à défaut de réussite sociale et industrielle, leur fondamentalisme piégé à l´échec. La dernière malheureuse intervention gratuite des israéliens au Liban n´a rien arrangé aux choses, bien au contraire. D´autant qu´elle n´a servi à rien du tout, son but et ses intentions ayant manqué, et d´à propos, et d´efficacité ; bien au contraire, Israël s´enfonçait, dans son désespoir, dans un vide engouffrant. Ni la Syrie, ni L´Iran ne mordirent à l´hameçon. Et le Hezbollah fit montre de capacités dangereuses qui auraient, dans une guerre d´extermination, donné lieu à une résistance des plus inattendue, et pour les soldats israéliens et les citoyens dans l´arrière pays, bien désagréables. Statut quo ridicule trompeur qui n´éparpillait que l´occident à travers le monde à des fronts vicieux, en attendant Godo.

Ce terrorisme islamique a révélé bien de choses : notamment que l´occident, malgré ses différences et ses particularités, avait, comme à l´époque de l´esclavage ou de la colonisation, bien une unité réelle d´action et de réaction. Autre vérité douloureuse et conséquente : cet occident était prêt à tout pour conserver son hégémonie et sa mainmise sur le monde entier. Et qu´en vérité, malgré que les islamistes s´écroulaient en actes primitifs de violence, leur revendications rejoignaient ceux des africains qui se débattaient contre la francafrique et un étouffement économique et financier méprisant. Les intellectuels africains croyaient que tout s´arrangerait avec le temps, ou qu´il y avait moyen de déjouer, par le jeu démocratique, les tentacules vampirisantes de l´occident. Et par là, ils se trompaient bien. L´occident avait pris la sournoiserie d´assassiner toutes leurs élites éclairées (Patrice Lumumba, Toussaint Louverture, Amilcar Cabral, Engelbert Mveng, Malcolm X, Simon Kimbangu, Martin Luther King…), par ailleurs, il employait les ONG pour endiguer les efforts de motivation et d´organisation à la production : les intellectuels croyaient fermement qu´il fallait défendre une liberté abstraite (née de principes importés et tombant vraisemblablement du ciel) plutôt que de la faire sur place en produisant et en donnant du travail au peuple. On les voyait parler de démocratie ; existe-t-il une démocratie de la faim ? Une façon comme une autre de détourner les esprits vers de grands moulins à vent. Parce qu´en vérité, si l´Afrique se mettait à produire et à employer ses propres techniciens, il se créerait un dynamisme qui risquait d´être préjudiciable aux intérêts industriels occidentaux. Que certains soit disant intellectuels africains se soient laissés beurré dans ce piège ne prouve qu´une chose : ce sont, comme le dit Georges Bush, des incapables. Plus d´activisme que d´intellect. Désolé, on ne peut pas le qualifier autrement, quand on voit que des milliers de femmes et d´enfants meurent de faim, que les écoles sont fermées ou manquantes, et que par milliers les intellectuels africains se larguaient en occident. Peut-on vraiment dire que ce sont là les prémisses du succès ?

Contrairement à ce que pense l´occident, ce terrorisme n´a pas seulement un effet néfaste et criminel de contestation sanglante, il a aussi un effet de dispersion à des fronts : Afghanistan, Irak, RD Congo, Liban, en Côte d´Ivoire, au Soudan… affaiblissant et coûteuses, autant qu´elle contaminait les libertés et frais de surveillance ; et malgré tout, à la fin, ces occidentaux devront répondre à la question : sommes-nous capable de faire le bonheur d´un peuple quelconque ? Pas du tout, celui-ci ne peut être fait que par les peuples concernés eux-mêmes. Et à moins qu´il ne s´agissent de retarder expressément le développement de ces peuples pour mieux les assujettir et les piller à loisir, ces sièges militaires et parades armées ne conduisaient à rien. Existait-il un seul pays au monde que les français, les américains, les allemands, les anglais…avaient développé malgré lui ? Pas un seul ; tout ce qu´ils laissaient derrière eux, ce n´étaient, comme le disait si bien Patrice Lumumba : que mulâtres et mulâtresses. Autant dire des fantômes aliénés et désorientés. Il serait donc honnête de cesser d´appeler cela démocratie, ou liberté.

La violence, messieurs les terroristes islamiques, ne mène pas nécessairement à quelques victoires de changement révolutionnaire. Seule la raison, la science,  l´organisation et l´approfondissement de la production mènent à ce but, et c´est un chemin ardu qui nécessite d´une volonté et d´un amour particulier du détail. La religion, en général, et particulièrement la religion islamique n´est pas une garantie aveugle pour le progrès. Il faut bien plus que de chaudes sourates pour parler d´industrialisation, de science, ou de développement. Il serait donc grand temps d´en revenir à défendre ses intérêts autrement qu´en assassinant des innocents. Cette gratuite criminalité ne rend ni hommage ni honneur à l´islam. La même remarque est faite à l´Afrique : cesser de tourner en rond et chercher de midi à quatorze heures en s´aliénant de plus en plus, pendant qu´à Paris nos sœurs se prostituent, que les femmes et les enfants innocents meurent de faim. Il est grand temps de comprendre que la liberté, il faut la construire et l´organiser, plutôt que de la subir ou la recevoir en version écourtée. Jouer le sous fifre, tout le monde sait le faire ; la liberté, cependant se construit et s´exerce tout autrement.

Musengeshi Katata

Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu

munkodinkonko@aol.com

        

                      

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Commentaires
M
J´ai beaucoup apprécié le mot « responsabilisation » parce qu´il contient deux choses : à la fois une motivation étatique, culturelle motivée de faire sien de la liberté des autres, et le respect d´une norme répondant au respect des intérêts de tous. L´occident a toujours confondu ce mot avec aliénation, inféodation ou mainmise dirigiste par ce qu´elle estimait les autres cultures, les autres états bien bas en dessous de la sienne. Ces temps sont révolus. Et cependant, plus que jamais nous nous trouvons devant la nécessité d´un meilleur consensus international. Un de ceux qui ne soit pas pourvu de bombardement volontaires et illégaux qu´on légitime après coup, ou ceux qui malgré le Droit des Gens, tendent à asseoir un géopolitisme rapace ou cannibale. Chacun doit y mettre du sien et respecter les autres, mêmes s´ils sont petits et pauvres. Tout cela suppose le bon sens et la bonne foi, mais comme je connais les occidentaux tricheurs, menteurs et rapaces, ils ne verront l´évidence de ce nouvel ordre de paix et des rapports internationaux qu´à la veille de la perte de leur hégémonie. Ce jour-là, la tête basse, ils voudront sauver les meubles. Nous avons fait l´expérience de la francafrique qui tout en faisant semblant de reconnaître l´indépendance africaine, n´en conspirait pas moins joyeusement avec des moyens des plus sournois à sa négation. La confiance, c´est mieux, disait Lénine ; le contrôle, c´est mieux. 600 ans de mal traitement, ça suffit ; chat échaudé craint le froid. Musengeshi Katata
S
Remarquons que tout en finançant et en concédant à la Chine communiste des privilèges économiques et commerciaux, l´Amérique qui avait fait assassiner Patrice Lumumba et Victor Allende soit disant qu´ils étaient communistes, participe curieusement à sa propre déchéance hégémonique. Une preuve que le prétexte de communisme n était qu´un vil mensonge qu´on employa pour noyer son chien en l´accusant de rage. Ou s´agissait-il tout simplement d´intolérance et de déni de liberté qui ne jouaient plus lorsqu´on était devenu fort et bien armé ? Alors nous vivons encore, malgré nos beaux slogans, en prédateurs humains et culturels, et tous les petits pays feraient mieux de s´armer d´atome rapidement et de se développer à toute vitesse, sinon on trouvera toujours des raisons pour les exploiter vilement ou leur infliger de désagréables soumissions.<br /> En ce qui concerne son déploiement militaire intempestif qui jalonne le monde, l´occident en est la première responsable : c´est elle qui a tiré des frontières volontaires de par le monde (Particulièrement les anglais, les français. Et ce sont les anciennes métropoles coloniales qui ont faussé les équilibres ethniques pour mieux exploiter et régner sur leurs victimes de jadis), pire, elle a instauré un système économique centralisé et totalitaire qui ne connaissait qu´un chemin et un but : l´enrichissement privilégié et exclusif de ses banques d´intérêts. Elle a beau prétendre aujourd´hui qu´elle défend la liberté et la démocratie, et cependant qu´elle réagissait et se comportait comme une culture d´esclavagisme économique, d´occupation et de totalitarisme militaire. Où est resté la liberté et la démocratie ? N´étaient-ils valables que lorsqu´ils défendaient et entretenaient les intérêts occidentaux exclusifs au détriment de tout autre ?<br /> Tout ceci ne confirme qu´une chose : dans le désarroi de la crise économique de maigre croissance, de dettes galopantes, de chômages et d´invendus, le capitalisme occidental baissait la culotte. Tout n´était plus que fausseté et centralisme désemparé. Et devant les revendications excédées des islamistes fondamentaux (cette honteuse criminalité, ce qu´elle en avait du toupet !), des guerres civiles en Afrique, et le danger non moins présent de la fin prochaine de l´hégémonisme occidental par la Chine, l´Inde, cet occident se trouve confronté à toutes ses contradictions conceptuelles, imaginaires, de contenus de valeurs autant interne qu´externe. Et faute lui est de reconnaître qu´elle a elle-même détruit bien de valeurs qui la soutiendraient aujourd´hui dans ses heures difficiles. Le train était parti, où allait ce train ? Vers une responsabilisation et une meilleure démocratisation des moyens économiques et financiers de réalisation ; vers une culture de tolérance et de respect culturel et religieux mutuel ? Je le pense bien. Ceux qui ont du mal à s´y faire, ce sont tous ceux qui croyaient que le crime, l´esclavage et l´intolérance ouvrait sur la liberté et la démocratie. En vérité, ce qu´ils vendaient au monde depuis des siècles, ce n´était rien d´autre que de preux mensonges. Il n´y a qu´eux qui ne s´en sont pas encore rendus compte. Les temps ont changé, il serait temps que ces bourreaux et menteurs d´hier se le disent, ou l´histoire les balayera. car tout le monde a bien compris que la réalisation sensible, personne ne peut la faire pour un autre, et qu´elle est incessible et irrévocable. Shaka Bantou
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