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20 octobre 2006

Sur l´échec des investissements étrangers en Afrique ?

Pourquoi les investissements étrangers ne sont-ils pas fructueux en Afrique ?

Un tien vaut mieux que deux tu l´auras.

Commentaire du 20 Octobre 2006 22H27 sur Afrikara

Les investissements étrangers ne sont pas efficaces ? Quoi d´étonnant; ils ont en eux-mêmes leurs propres buts et objectifs, et ne correspondent pas nécessairement à ceux du recevant. Et croire que l´étranger veut notre bonheur, c´est un peu enfantin. Ou aveugle, ou borné; en tout cas pas intelligent. Il suffit de regarder en Chine pour comprendre que le plus gros de l´effort de développement d´un peuple est son propre apport, ses efforts et sa conviction à atteindre ses buts. Les africains castrés ou désorientés ont avalé le mensonge selon lequel Dieu est blanc et que leur progrès leur sera un jour apporté par des investisseurs étrangers blancs, ce qui est de la pure foutaise. L´étranger, lui, veut gagner et faire profit; il ne vient ni pour structurer et encourager, ni promouvoir et spécialiser; et c´est logique: ce n´est pas á lui de définir les rêves des autres. Par ailleurs, l´histoire ou la finalité économique et sociale de son pays d´investissement ne l´intéresse que dans la mesure où son investissement est en sécurité. Encore une fois, c´est le devoir de l´élite africaine de préparer, de promouvoir et d´organiser le bonheur ou le bien-être de son peuple. Et le défendre, bien entendu ; pas l´étranger ! Ne renversons pas les rôles par facilité ou par incapacité. Mais, dites donc; on dirait que la colonisation, l´esclavage ou la francafrique n´ont jamais eu lieu en Afrique; ou avons-nous oublié d´ouvrir les yeux comme le dit le proverbe bantu affiché en haut de page? Ou de réfléchir, d´apprendre et de conclure...mais ça, ça ne tombe, hélas, pas du ciel !

Musengeshi Katata.

Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu.

munkodinkonko@aol.com

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Commentaires
M
Je te remercie, ami Le Troll, d´avoir relevé les deux caractères les plus sacrés, les plus nobles de l´existence humaine : notamment la beauté et la grandeur d´âme. Et sans ceux-ci, nous ne sommes, à mon avis, que des animaux plus ou moins errants sur le temps et l´espace. Et quel goût, quelles valeurs ou prétentions auraient nos ambitions si il leur manquait ces deux atouts incessibles à la valeur et l´importance de la vie humaine ?<br /> Pour ce qui est des exigences auxquelles nous lient notre propre existence humaine dans le temps et l´espace, mais aussi par rapport à la fierté ou l´idée que nous nous faisons de nous-mêmes, la Réalisance est plutôt exigeante, parce qu´elle estime que l´être humain pouvant jouir des expériences et des acquis du passé, il doit aussi en être digne et s´en nourrir pour être à la hauteur d´un jugement de valeur toujours grandissant, parce que s´enrichissant de la pensée, de la rationalité et de la créativité enrichissante de tout les temps qui l´ont précédé. Ce qui veut en réalité dire qu´un enfant qui naît aujourd´hui, qui profite de l´énergie électrique ou atomique, de la mobilité automobile ou aéronautique, de la médecine des soins médicaux modernes, de la connaissance et des techniques qui se ont été chèrement acquises et développées avant lui, ne doit pas seulement se contenter de les consommer, d´en jouir ; il doit aussi y apporter sa participation intellectuelle, créative à hauteur de les apprécier, de les critiquer, de les parfaire au besoin. On assiste aujourd´hui à un trop rapide refus intellectuel critique de la part de beaucoup de gens, et même d´une partie de la nouvelle génération. Par commodité ou tout simplement par fausseté. Ils veulent profiter des avantages, mais se refusent à supporter les inconvénients ou les obligations sous jacentes à ces acquis. Or le monde dans lequel nous vivons tous n´est pas d´hier ; il est fait de souffrances, certes, et même d´injustices ; mais il a été aussi fait de courageux efforts, de luttes, de créativité, de foi en soi et en la beauté et la grandeur de valeurs telles que la justice, le respect de la liberté des autres, etc.<br /> C´est dire qu´au lieu de capituler ou de n´offrir à l´avenir qu´un maigre ou médiocre legs personnel ou collectif, chaque être humain, chaque société se doivent d´épanouir de mieux en mieux les qualités intellectuelles, morales et sociales qui nous rend de plus en plus capable non seulement d´être fier du passé, mais aussi, le besoin échéant, de l´améliorer dans nos choix de valeur. A ce titre nous n´auront pas à nous dégoûter du jugement que nous nous faisons nous-mêmes, ou de celui que les autres font de nous. Parce que nous aurions prouvé, ou du moins essayé d´être à la hauteur de notre condition humaine progressive et exigeante. Merci pour ton commentaire, et bien de choses à ta tendre femme, à tes enfants et à toi-même. Amitiés sincères, Musengeshi Katata. Muntu wa bantu, Bantu wa Muntu
L
Bonjour à vous deux,<br /> Un échange d'une grande valeur, merci.<br /> Je crois que ce qui fait question dans les combats que l'on peut mener pour la réalisance c'est qu'elle n'est pas à l'échelle humaine. Notre vanité voudrait que l'on voir les résultats de ces combats, que nous en profitions. <br /> Malheureusement l'Homme a quelques milliers d'années d'existences et dans ce laps de temps des milliers d'actes inhumains ce sont perpétrés. Ce n'est pas dans une vie que l'on pourra tout régler, cela est évident pour tout le monde. Ce qui pourrait nous faire abandonner ce serait que nos enfants ne reprennent pas le flambeau, car, à quoi bon pourraient-ils se dire, j'ai vu mon père se battre pour peu de résultats et de trop nombreux jours de colère, de faux espoirs, de rêves avortés et peut-être des jours meilleurs qu'il aurait pu nous offrir. Ce serait aussi que cela ne profite pas à nos enfants. <br /> Tout cela pose question pour quelqu'un de bien né et qui pourrait se laisser vivre, car la vie est courte et en jouir parait plus raisonnable que d'en souffrir. Quant à celui qui n'est pas né au bon endroit, la question ne se pose même pas, le combat s’impose de lui-même pour sa survie.<br /> Malgré cela des hommes sont égoïstes, d’autres partagent quelque soit leurs cieux sans véritables explications comme pousser par une entité hors d’eux même mais qui les fait agir.<br /> Ne réfléchissons pas à ce combat parce qu’il est noble, mais sachons que l’Homme à en lui l’ange et la bête, tachons que l’ange prenne le plus souvent le pas sur la bête. Même si nous devions jamais en voir la fin, laissons nous porter car ce combat pour la réalisance, parce qu’il est juste et rend les Hommes beaux.<br /> <br /> Amitiés, Le Troll.
M
Ce n´était pas nécessaire, mais venant de toi, ce compliment me flatte énormément. Je sais qui je suis et où dans quelle direction je vais ; Dieu merci, j´ai eu un père, une culture et une éducation qui m´a beaucoup appris. Et ne t´en fait pas sur l´estimation que j´ai du Net, je sais à quoi m´en tenir. Je dois cependant faire un compliment sourd à mes nombreux lecteurs d´être de plus en plus attachés à découvrir l´existentialisme de l´homme noir qui est le plus grand et le plus puissant existentialisme du monde, parce que dans sa texture, on y rencontre les parts existentielles des autres sociétés ou races : la France, les Etats-Unis, l´Allemagne, la Belgique, la Hollande, l´Italie, l´Espagne, le Portugal, le Canada, et bien sur tous les pays formés avec les esclaves déportés d´Afrique dans le Don Tom ou les îles du Pacifique. Et on remarquera que n´importe quelle race, pour se développer, est venue faire référence à l´Afrique, et dernièrement ce fut le cas de la Chine et de l´Inde. Et mêmes si ces références sont plutôt malfaisantes et méprisantes, elle établissent la position historique centrale de la valeur de l´Afrique et des africains. Seuls les africains, au lieu de prendre conscience de leur dimension culturelle universelle, par ignorance ou par aliénation dénaturante, se détournent de soigner et de protéger leurs propre développement, l´éclosion et l´épanouissement de leurs valeurs. Et au nom de toutes nos souffrances, de toutes nos larmes, de nos morts innocents restés sans sépulture, de ceux qui nous furent injustement enlevés, cette page Internet va à la recherche et la découverte du plus précieux de leurs cris : celui de la liberté. C´est autre chose que de verser des larmes sur des faits, des actes, des humiliations du passé ; c´est autre chose que de se lamenter simplement devant les effets négatifs de nos 600 ans de déviation, d´interdit, de violentement gratuit et immoral de la part des arabes ou des occidentaux au libre et souverain exercice de la liberté. C´est, en se nourrissant de l´histoire passée de l´homme noir, de ses déboires et de ses victoires aussi maigres fussent-elles, et du cri impétueux de ses enfants les plus passionnés tels Zumbi du Brésil, Kimpa Mvita, Toussaint Louverture, Ruben Um Nyobé, Simon Kimbangu, Patrice Lumumba, Steve Biko, Martin Luther King, Malcolm X, Amilcar Cabral, Marcus Mosiah Garvey, …et tant d´autres, aller sur les pas du plus beau nectar de l´existence humaine pour lequel ce continent, depuis la nuit des temps, et d´un feu sentimental brûlant, fête et célèbre le tourment engageant et ininterrompu. <br /> Nous n´avons pas tous la même conception ou définition de la liberté, parce qu´elle se définit non seulement historiquement, par le passé, que par les attentes, les possibilités, et par l´avenir et des combinaisons futures ou extérieures qui influent sur le contenu réel de notre réalisation. Et cependant, au delà de tous ces facteurs, nous avons des valeurs communes humaines qui, si elles sont lésées ou refusées à qui que ce soit, disqualifient celui qui se comportent ainsi en tant qu´être humain respectueux et honorable. Quant à celui auquel ces droits ont été illégalement refusé, il est de son devoir de lutter sans merci pour retrouver ses droits, parce que ceux-ci le définissent et le caractérisent en tant qu´être humain à part entière. <br /> Je suis très conscient de la complexité de ma page qui n´est pas toujours facile à lire ou à comprendre, et cependant, me dis-je, il ne s´agit que de la liberté : un débat somme toute humain et légitime. Pour tous. Quelque soit notre religion, la couleur de notre peau, notre instruction, nos attentes ou notre lieu de naissance ; ce qui nous met tous sur le même pied, c´est cette femme fatale nommée liberté. Certains naissent aveugles, doués, créatifs, sensibles, agressifs, brutaux, …etc, mais à tous elle ouvre les bras par la vie et nous offre ainsi sous son étreinte irrésistible et empressée un tourment dont le doux baiser infini ne nous quitte pas, même au moment de nous séparer d´elle, parce qu´elle est immortelle dans les temps et l´espace. A notre mort, c´est de savoir que du haut de sa tendre et dévorante beauté, comme une fée sans âge et sans port, qu´elle porte sa flamme inextinguible de génération en génération qui nous console et nous tranquillise dans notre propre désuétude. Et c´est d´entendre les pas des miens, ces pas frappant, en cadence épuisée la terre chaude et passionnée de nos ancêtres, l´âme inépuisable dans l´amour et le respect de ce que par trop souvent les étrangers leur en ont privé de la jouissance. Une célébration mystique, un corps à corps avec le passé, le présent, l´avenir dans une étreinte attendrie, pour retrouver la foi profonde notre âme. C´est ainsi qu´il faut comprendre ma page, et son tourment. Et si parfois la complexité de ses facettes surprend ou désarçonne, elle essaie seulement de rendre justice à une bien plus grande et complexe splendeur : celle incessible et inégalable de la liberté qui appartient à tous, si nous savons l´aimer, la comprendre et l´organiser au profit de tous. Musengeshi Katata. Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu.
S
Je ne sais pas, Katata ; à la fin je me demande si dans l´Internet on ne fait pas expressément tourner les gens en rond, parce que les buts des fameux journaux d´information de l´Internet est tout autre que celui de discuter ou de soigner la vérité, mais bien, dans la bonne tradition du rôle attribué historiquement aux noirs par les occidentaux : de distraire, tout simplement en gagnant sur la publicité ou ses propres affaires. Sinon je m´explique mal que les mêmes questions dépassées de par la logique comme par l´évidente actualité, reviennent pour recevoir des réponses encore plus bêtes ou décousues. J´admets que tout le monde ne peut pas avoir la même saisie de l´importance ou de la valeur de la vérité, ni celle de vouloir appréhender du meilleur moyens de se réaliser ; mais de cela à vouloir tourner en rond à longueur de décennies en se couvrant de discours, de remarques, d´affirmations des plus infantiles…c´est parfois à désespérer ! Mais bon, il faut le reconnaître, tout le monde n´est pas né architecte, ou maçon ou charpentier. Tout cela s´apprend, j´en conviens. Cependant que pour ce qui est de tout ce qui touche à la critique, à l´esprit, et surtout à l´analyse historique ou à la critique sociohistorique, <br /> ces disciplines exigent de la part de ceux qui s´adonnent bien d´autres capacités rationnelles et dialectiques que le fait qu´il soit noir ou blanc, ou d´avoir le droit de dire son mot. Nous avons connu l´exploitation et la destruction sociohistorique la plus malveillante et la plus cruelle de l´histoire humaine, et cela depuis bientôt 600 ans, mais crois-tu que n´importe quel noir, n´importe quel africain est capable de le réaliser, d´en saisir l´entière portée ? Ou d´analyser profondément ce qui nous est arrivé et de tirer des conclusions utiles et transcendantes ? Il ne faut pas rêver ; ce n´est pas parce qu´on est en Europe ou aux Etats-Unis qu´on est devenu par bâton magique un génie du savoir, de l´analyse et de critique objective !<br /> Beaucoup de gens qui se croisent ou s´entrecroisent dans le Net, et même s´ils ont conscience de la problématique de l´existentialisme de l´homme noir, ils n´ont pas tous les moyens d´émettre un quelconque avis rationnel fondé, et pour cause : ils sont soit sous informé (le grand et pénible défaut des africains et des afrodescendants), soit ils n´ont pas le bagage pour s´offrir ce luxe rationnel ardu et discipliné. Comment disait encore ce blanc dédaigneux à l´égard des noirs ? Ils ne lisent pas, ils ne s´instruisent pas ; nous pouvons dormir en paix : nous les dominerons encore bien longtemps. C´est même en sachant combien l´esprit est difficile à domestiquer que les occidentaux se sont permis tous les méfaits possibles et imaginables sur notre race. Aujourd´hui ils sont eux-mêmes surpris sur leur propre immoralité qui, pendant que nous déroulons devant eux leurs crimes tapissant nos histoires nationales, va les torturer bien durement (on les entend déjà sangloter, les pauvres ; ces larmes de crocodile, hein !). Et toute leur consolation en ce moment est qu´ils sont aux commandes d´un système arrivé à son mur de lamentations et de vérités. Mais c´est tout, parce que ce qu´ils ont nié et plutôt repoussé par le mépris, le violentement, la haine de notre race, ils ne savent le contourner qu´en entretenant le vice culturel, le pillage économique et financier, la corruption et l´inversion des valeurs. Comment diable sortir de ce bourbier ? Il leur faut reconnaître aujourd´hui notre légitime droit à la réalisation, à la liberté et à la souveraineté sociohistorique, puisque logiquement elle est la condition sine qua non de leur propre survie ! Ils ont produit et produisent encore, mais ils ont oublié, comme au 19ième siècle, qu´ils leur faut des acheteurs (Cette illogique ; croyaient-ils qu´en affamant et appauvrissant leurs futurs clients, ceux-ci viendraient du ciel ? Dieu est blanc, hein... Et la Chine, l´Inde montent déjà au firmament de l´industrialisation ! Que faire ? Et si, en recouvrant notre liberté, nous nous détournions d´eux ; que deviendront-ils ? Ou si dans notre développement nous devenions, comme ils l´ont sciemment, et plutôt méchamment été pour nous, leurs concurrents les plus destructifs ? Après tout, ce n´est que la loi de la liberté sans loi qu´ils installèrent pour légitimer et cautionner tous leurs méfaits. Quand nous parlons de réalisance aujourd´hui, personne ne semble y prêter oreille, et même pas dans nos cris de réclamation d´un ordre existentiel international de véritable cohabitation et réalisation pacifique et partagée. Pourquoi ? Ils sont enfermés dans leurs logiques hégémoniques et exclusives, et perdraient beaucoup plus qu´ils ne gagneront dans le changement. Tant pis, ils avaient le choix. Ceci pour te dire, Katata, que même les occidentaux, les maîtres de la raison et du cartésianisme, comme ils aiment à se vanter, ne sont pas capables de quitter leurs aberrantes illuminations. Certaines personnes se prétendent ou se donnent faussement des allures humanitaires, civilisatrices, laissent croire qu´ils sont défendeurs de la liberté et de la démocratie ; et cependant, en y regardant de près, ce ne sont rien d´autres que des charlatans tricheurs, menteurs, et affameurs de femmes et d´enfants, s´ils ne les assassinaient pas en les bombardant vilement. Tu vois, tout n´est pas facile ; même pas pour ceux qui se croient les maîtres du monde. Nous sommes tous des passagers de la pluie ; celui qui l´a compris vit mieux parce qu´il est capable d´accepter que les autres sont tout autant mouillés que lui. Et que donc tolérance, liberté et réalisation appartiennent à tous. A toi, Katata, en toute amitié et exceptionnelle admiration, et surtout, continue, tu es sur la bonne voie. Shaka Bantou
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