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27 janvier 2007

La disparition d´un géant d´humanité : l´abbé Pierre

Sa mort laisse le monde bien orphelin, et pose des questions sur l´avenir de notre sens humain, sur la foi, sur l´amour et la valeur du bien en société.

Au firmament des immortels

"Les blasphèmes qui montent en multitude de la terre ne sont pas lancés contre Dieu vrai, contre Dieu Amour. Ils sont lancés à la face des faux dieux, façonnés par les égoïsmes, les hypocrisies, les intérêts politiques. Le seul blasphème, c'est le blasphème contre l'amour"   (Mémoires d'un croyant / 1997)

Chers et honorés lecteurs de réalisance, dès que j´ai appris la mort de l´Abbé Pierre, je suis allé fouiller dans sa vie, comme il se doit pour un homme dont tout le monde parle, dont les bienfaits et l´idéal humain sont reconnus et apprécié dans plus de 40 pays de notre monde. Et je dois vous avouer que j´ai été émerveillé par l´humilité, la grandeur éthique et morale de ce grand homme, ainsi que par la ténacité et la foi avec laquelle il avait pris le sceptre de son ministère. C´est donc non sans joie que sur la page de Réalisance nous saluons et honorons la vie de cet homme exceptionnel, mais aussi regrettons qu´un tel joyau de vie nous soit enlevé.

Beaucoup de ses admirateurs, de ceux qui croient en la générosité humaine, et même ceux qui l´ont critiqué ou combattu dans son œuvre parce qu´ils n´arrivaient pas à s´élever à sa hauteur éthique et morale doivent aujourd´hui reconnaître que l´homme était grand, et sa foi en l´acte du bien encore plus grande. Mais au delà de sa vie, de son œuvre, du discours de sa foi, cet homme nous laisse cependant d´épineuses questions ouvertes, par exemple :

-          allons-nous continuer ainsi à nous tromper nous-mêmes, à procréer le crime, la vilenie, la pauvreté quitte á ce que quelqu´un d´autre vienne les réparer ? Cette attitude ne cachait-elle pas celle du croyant qui allait à l´église faire confession de ses pêcher et quêter absolution, mais à la sortie de celle-ci se remettait à jurer, à commettre les mêmes crimes qu´hier ?

-          Si même nous partons du fait que nul n´est parfait, que errare humanum est, ne devons-nous pas limiter énergiquement l´injustice sociale, la pauvreté et les exclusions structurelles de nos systèmes sociaux, parce que le bien, et ce faisant la justice sociale sont des biens sociaux d´une valeur irremplaçable pour toute société civilisée ?

-          Nous ne sommes, pour la plus grande partie des êtres humains, que le produit de notre société, de notre culture, de notre milieu de développement et de ses attributs ; et tenant compte de la pauvreté dans le monde et même dans les sociétés industrielles riches, ne doit-on pas veiller à ce que des hommes de bonne foi, de la carrure de l´abbé Pierre foisonnent et se distinguent afin que la recherche de l´harmonie, de la justice et de la paix sociale aient, eux aussi leurs tribuns légitimes ?

Abbe_pierre

Bien de questions, en effet. Sur la page de l´Athéisme, l´homme debout, j´ai découvert une biographie simple, austère, mais riche en vérités sur ce grand homme. Je vous l´offre, parce qu´en de telles circonstances, un aperçu étayé de sa vie donne une meilleure idée de son œuvre autant qu´il éclaire sa pensée, les motivations de ses convictions, mais aussi le contexte dans lequel cet homme a vécu. Voici :

Biographie de l'abbé Pierre :

Henri Grouès, sous le nom de l'abbé Pierre, s'engage dans la résistance où il aide des juifs à se cacher. Recherché par la Gestapo, il rencontre le général De Gaulle en 1943 à Alger. Après la guerre, il est élu député de Meurthe-et-Moselle de 1945 à 1951. En 1949, il fonde "Emmaüs" communauté de chiffonniers construisant des logements provisoires pour les "sans domicile".

Lors de l'hiver rigoureux de 1954, l'abbé Pierre lance à la radio un appel à "l'insurrection de la bonté" en faveur des sans-logis, déclenchant un vaste mouvement de solidarité. Il est également entendu par le Parlement qui, quelques semaines plus tard, décide de lancer un programme de 12000 logements d'urgence.

L'association d'Emmaüs s'internationalise et comprend de nombreuses communautés dans près de quarante pays. En 1988, il crée la "Fondation de l'abbé Pierre" pour le logement des défavorisés. Le Président de la République le fait Grand Officier de la Légion d'Honneur en 2001.

Le 1er février 2004, cinquante ans après son appel pour "l'insurrection de la bonté", il réitère son appel, et s'engage avec Emmaüs pour un nouveau "Manifeste contre la pauvreté" dans un pays où il y a cinq millions d'exclus, dont un million d'enfants.

Toute sa vie durant, avec son franc-parler qui tranche avec le langage policé des autorités catholiques, l'abbé Pierre mène une croisade pour défendre les plus pauvres. Aujourd'hui, il passe un mois sur deux dans la solitude austère et la prière dans un couvent de capucins en Normandie.

Dans son recueil de méditation, "Mon Dieu... pourquoi?" (Plon, 2005), l'abbé Pierre affiche des positions relatives au célibat des prêtres, à l'ordination des femmes et à l'homosexualité, à l'opposé de celles du pape Benoît XVI. Voir les articles de Libération (28/10/05), L'abbé Pierre lui aussi est monté au septième ciel et du Canard enchaîné (02/11/05), Copulons !... Pourquoi ?         

L'affaire Roger Garaudy ouvrit une péripétie qui fit entrevoir la fausseté de ceux qui l´entouraient. En effet ceux-ci, et c´est autant la puissante église catholique, que le pouvoir politique français, tout en profitant ouvertement et grandement de l´engagement de l´abbé Pierre et de sa réputation au sein de la société, sournoisement lui refusaient, curieusement un droit reconnu à tous : le jugement d´opinion. Mais, appréciez :

1996. Le très éclectique intellectuel français Roger Garaudy publie "Les mythes fondateurs de la politique israélienne" contenant des thèses négationnistes selon lesquelles la Shoah serait un mythe créé pour permettre le financement et la construction de l'Etat d'Israël.

Sans doute imprudemment, l'abbé Pierre qui ne connaît le livre que par ouï-dire, apporte son soutien à son ami Roger Garaudy. Dans Josué, un des livres de la Bible, il pense voir dans le massacre du peuple de Canaan par les Hébreux, le même geste génocide que celui de la fondation d'Israël envers les Palestiniens. Il pense que les Juifs ont rompu l'Alliance conclue avec Dieu et s'en prend à la politique d'Israël. "Je constate qu'après la constitution de leur Etat, les Juifs, de victimes, sont devenus bourreaux." En outre, dans le Corriere della Serra, il dénonce la presse inspirée par le "lobby sioniste international".

L'abbé Pierre est alors victime d'un véritable lynchage médiatique. Il est exclu de la Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme) (LICRA) dont il était membre du comité d'honneur. L'archevêque de Paris, le Cardinal Lustiger, lui demande de se retirer de la vie médiatique. Le fondateur d'Emmaüs apprend à ses dépens combien est floue la frontière entre antisémitisme, antijudaïsme et critique de la politique d'Israël.

Après quelques hésitations, L'abbé Pierre retire ses propos dans une courte déclaration au quotidien "La Croix", en laissant, non sans amertume : "Dieu seul juge des intentions de chacun".

Malgré cette affaire qui consterne l'opinion, l'abbé Pierre ne perd rien de sa popularité. On aurait pu croire au miracle. Cependant, l'abbé Pierre confie au journal Libération : "Il y a longtemps que je n'avais pas vu autant de personnes venir me dire : Merci, parce que vous avez eu le courage de mettre en cause un tabou". Cette histoire est cependant caractéristique de la dichotomie qui embrasait l´occident face à ses propres erreurs et face notamment à l´Afrique. Cet occident admettait l´Holocauste contre les juifs et les épaulait autant militairement que financièrement, mais se refusait depuis des décennies à accepter et réparer, ou du moins cesser d´entretenir celui qu´il avait commis envers l´Afrique, et cela 500 ans durant. On acceptait que les juifs se servent de leur Holocauste pour exiger et reconstruire leur Etat, mais on continuait, envers l´Afrique, à entretenir, à refuser aux africains des réparations, ou du moins des droits légitimes de réalisation indépendante et souveraine avec la scandaleuse et criminelle francafrique. N´est-ce pas cautionner un humanisme à deux poids, deux mesures ? Même à l´abbé Pierre il ne lui était pas passé inaperçu que l´église catholique, en bras droit du capitalisme occidental, fermait les yeux sciemment et accompagnait celui-ci dans ses débauches. Et cela tout en prétendant de liberté, de foi chrétienne, de démocratie. Et la question. Les africains, pourquoi étaient-ils exclus de la bonté de Dieu ; pourquoi devaient-ils accepter cette affabulation, ne semblait éveiller à aucun changement de considération. Alors, quoi ; prêcher un Dieu de tous et cependant entretenir une sombre discrimination envers les africains ? Un Dieu de tous ?          

Dans la lettre suivante on appréciera mieux du combat qui l´opposa à l´establishment social français : politique, religieux, idéologique.

Cher abbé Pierre,

Il y a cette affaire Garaudy que vous auriez pu traîner comme un boulet. Quelques années ont passé. Il semblerait que les Français et les médias, qui aiment que leurs héros soient sans reproche, vous aient pardonné ou aient oublié cet épisode.

Il reste que vous êtes le "Français préféré des Français", qui ne sont pas ingrats. Votre popularité, qui tient beaucoup plus à votre action en faveur des pauvres qu'à votre engagement religieux, est méritée. On dit que plus on donne, plus on est riche. Alors vous êtes sans doute l'un des hommes les plus riches du monde car vous avez toujours beaucoup donné, en payant de votre personne. Votre modestie vous ferait sans doute dire que c'est Dieu qui vous a donné cette générosité et ce courage. Cela, permettez-moi de le contester, ces qualités ne viennent que de vous, vous ne le devez à personne. Les croyants ne devraient-ils pas s'étonner qu'un Dieu Bon et Amour, tel que vous le concevez, ne produise un saint homme comme vous, qu'une fois par siècle et encore. Quelle pingrerie ! Mais peut-être est-ce suffisant pour donner bonne conscience à une partie des chrétiens.

L'Eglise, sans vous mettre trop des bâtons dans les roues (compte tenu de votre succès), ne vous a jamais vraiment soutenu. Votre franc-parler a fait de vous son poil à gratter, sa mauvaise conscience, à moins qu'elle n'ait senti dans les mots "communion", "communier", "communiant", "communauté" qui reviennent si souvent dans vos propos, un vague parfum de marxisme. Allez savoir !

Alors que vos chiffonniers sont les champions de la récupération, n'avez-vous jamais eu l'impression d'avoir été vous-même "récupéré, par les hommes politiques si prompts à s'afficher à vos côtés, par les médias ou par l'Eglise Catholique. Dès 1954, Morvan Lebesque, dans Le Canard Enchaîné, vous mettait en garde et concluait : "Vous aurez cru éveiller les consciences. Vous les aurez seulement rassurées. Vous deviendrez très vite un sujet de conversation, une occupation pour dames patronnesses, une institution d'utilité publique pour effacer les remords."

Si je puis me permettre une petite critique, mais rassurez-vous, elle ne peut venir que d'un mécréant, vous devenez ennuyeux lorsque vous parlez de Dieu, très ennuyeux. Je me suis donc permis, pour rendre vos messages compréhensibles à tous ceux qui parcourent ce site, un petit exercice de traduction en langage profane de quelques-unes de vos citations. Rien de très méchant, vous verrez. J'espère ne pas en avoir déformé le sens.

Mais, après tout, cela n'a pas d'importance que vous ne soyez pas l'athée, Pierre.

Cordialement

Tous se souhaitaient un instrument engagé, efficace pour réparer leurs erreurs et leurs abus, mais cet instrument ne devait en aucun cas émettre des critiques ou des jugements. Pourquoi parler de Dieu était-il dangereux, dérangeant, et pour qui ?

Naturellement pour tous ceux qui se cachaient derrière la religion et le nom de Dieu pour exercer leurs bassesses et leurs vices. Parce qu´il ne faut pas croire que le devoir du bien, la quête de perfection est seulement réservée aux pauvres ou aux machines ! Elle est un devoir pour tout le monde, et surtout pour tous ceux qui aimaient à se réclamer de Dieu et même de la représentation démocratique. Or, que voyait-on, tandis que les représentants se couvraient d´immunités pour cacher leurs vices et leurs abus (en politique comme dans l´église), leurs systèmes et leurs institution, en place de créer et concourir à la perfection de l´harmonie et de la justice sociale, ils procréait et entérinait par trop souvent…l´injustice ! Et le comble était que nantis de leurs pouvoirs et de leurs privilèges, ces gens se soustrayaient à la justice sociale, mais ils faisaient taire leurs critiques ! Mais alors, comment les choses changeraient-elles ? Telle était le dilemme de notre monde moderne, et l´abbé Pierre l´avait bien compris.

Ainsi, et pour tout cela, c´est avec fierté et honneur que nous faisons hommage à cet homme, à son combat, à ses opinions, à sa foi. Le monde entier le regrettera, surtout tous ceux qu´il a activement aidé et défendu. Et de son cœur saint et pur, nous retiendrons son message qui veut nous dire : Dieu n´est ni une illusion pour demeurés, ni une cache pour criminels ; c´est un acte d´amour réel et conséquent. Et à ce titre, repose en paix, grand homme, tu as mille fois mérité que l´humanité entière se recueille et se nourrisse de ton exemple de combat. La misère, la pauvreté et l´exploitation sournoise ou barbare n´ont, hélas pas disparu de notre monde.

Musengeshi Katata

Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu

munkodinkonko@aol.com

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Commentaires
C
First catch your hare.
S
Tout le monde a applaudi, et aura applaudi sur l´engagement de l´abbé Pierre, et pourtant, au plus tard lors de l´affaire Garaudy, il révéla ce qu´il savait sur l´ennemi invisible des pauvres, de la misère et de l´exploitation négative qui empêchait des millions d´être humains d´avoir accès à leur droits légitimes de réalisation. Non, détrompez-vous, ce n´est ni l´Etat juif, ni le sionisme ; mais notre système de capitalisme arriéré et primitivement conservateur de méthodes, de structures et d´idéal hérité du passé. Certes, les droits et les modes de vie s´étaient, dans le monde industrialisé et grâce à la richesse engrangée par le productivisme, améliorés. Ceci, comme on l´a vu au 19ième siècle, dans le but premier, bien entendu, d´étendre l´enrichissement du capital. Et en s´étalant sur une base populaire plus large, le capital, en effet devenait plus florissant et plus apte à générer le progrès social ainsi que le contrôle des masses, évidemment.<br /> <br /> Certains pays mirent, avec les gains des impôts des grosses fortunes, des revenus d´un nombre de plus en plus croissant d´imposants directs, et sur les recettes de la taxe sur la valeur ajoutée, leurs fortunes au service d´un idéal de société corrigeant les inégalités ou les combattant afin de mettre à la portée de chaque enfant, à chaque citoyen des moyens publics (éducation, universités, services sociaux…etc) leur permettant de jouir de chances respectables et équitables humanisant et harmonisant la société. Par ailleurs, l´accumulation ainsi faite par les riches servit, par des prêts d´intérêt à financer de fructueux projets venant à leur tour enrichir la société et l´emploi, ce qui, bien sûr enrichissait tout le monde : autant l´Etat, le capitaliste, le banquier, sans oublier les employés et la consommation. Un cercle bien connu et apprécié. Mais tout cela marche tant que la société n´est pas saturée. Et ceci n´est vrai que dans un cercle économique et politique homogène et motivé vers des buts socioéconomiques retombant sur tous.<br /> <br /> A l´extérieur, les exclus ou les étrangers de la colonisation, de la francafrique ou même des exportations par exemple, auxquels on faisait subir le produit ou la production sans leur faire jouir de leurs avantages horizontaux et verticaux, la pauvreté et la misère s´installait, entretenue par le bris ou l´absence du financement au bien être et au développement. C´est ce système que l´abbé Pierre avait perçu et mis en accusation. Car, il n´était ni aveugle, ni idiot ; pendant qu´il tentait des réparations de fortune avec ses dons et ses aumônes, en crocodiles insatiable et sans conscience humaine, le système avarié autant que les exploiteurs malfaisants détruisaient son œuvre insidieusement. Il le dira dans une phrase subtile : «"J'ai arrêté d'envoyer de vieux habits à l'abbé Pierre : il ne les met jamais." »<br /> (José Artur / Les pensées). <br /> <br /> Ce croyant se retrouva en guerre contre l´institution maléfique de l´exploitation irresponsable et méprisante, contre la pauvreté elle-même, et même contre ceux qui, tout en acceptant son aide, ne voyaient pas l´opportunité de lutter pour leurs droits et leurs avenirs. De sortir enfin de la dépendance à la pauvreté qui les détruisait, car, il le savait bien par expérience, l´aumône ne suffisait pas à guérir ce mal, loin de là ; ce n´était, à la rigueur, qu´un acte respectueux d´amour institutionnel. Le vrai amour lui, se faisait et se défendait par soi-même, par un réel et plein assouvissement existentiel. <br /> <br /> Ce grand homme, nous ne cesserons jamais de louer son œuvre, cependant que lui-même savait que la vérité n´était pas dans l´aide, mais bien dans le changement des mentalités et donc d´idéal existentiel, lequel devait accepter et organiser une meilleure humanité. Pas de l´égalitarisme comme le voulait le communisme, mais une chance valable et respectable pour chacun à participer et jouir autant des bienfaits de sa société que de sa créativité individuelle. Le chômage en occident, l´appauvrissement de l´Afrique ne lui donnèrent que bien raison. Ses admirateurs auront tendance à acclamer son œuvre, ses détracteurs à la minimiser, et cependant, le plus important n´est ni l´un ni l´autre de ces attitudes simplistes ; mais bien le fait que l´abbé Pierre aie découvert qu´il faut changer le système, ou du moins revoir ses paramètres et ses principes fondamentaux corrompant. Et cela veut tout simplement dire : remettre l´être humain au centre de l´intérêt social, car c´est son épanouissement, sa pleine réalisation qui est le vrai fondement de toute société, et même de la foi en Dieu. A ce propos, il dira : "Les blasphèmes qui montent en multitude de la terre ne sont pas lancés contre Dieu vrai, contre Dieu Amour. Ils sont lancés à la face des faux dieux, façonnés par les égoïsmes, les hypocrisies, les intérêts politiques. Le seul blasphème, c'est le blasphème contre l'amour" (Mémoires d'un croyant / 1997) Shaka Bantou. J´ai dit !
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