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22 novembre 2007

Une nouvelle peau pour le journal Jeune Afrique ?

Communiqué de presse : Une nouvelle formule pour Jeune Afrique 

Paris, le 21 novembre 2007. 

L’hebdomadaire Jeune Afrique arrive dans les kiosques, lundi 26 novembre 2007, avec une nouvelle maquette.

Nouveau logo, plus grande place accordée à la photo, multiplication des niveaux de lecture : les changements ont pour ambition première de moderniser l’identité visuelle du titre.

«L’enjeu est bien entendu le développement de nos ventes à travers la conquête et la fidélisation d’un lectorat qui rajeunit et qui est de plus en plus intéressé par les enjeux politiques, économiques et sociaux du continent. Mais ces lecteurs sont demandeurs, sur la forme, du dynamisme et de la multiplicité de sujets auxquels les a habitué Internet » explique  Amir Ben Yahmed, vice-président du groupe Jeune Afrique.

Remanié sur la forme, le nouveau Jeune Afrique inaugure aussi des changements de fond. L’hebdomadaire souhaite ainsi accorder une place plus importante à l’information économique à travers un cahier dédié plus étoffé, de même qu’il développera une plus grande interactivité avec son lectorat grâce à un traitement plus approfondi des grands débats qui agitent le continent.

«Au moment où l’Afrique redevient incontournable sur la scène internationale, Jeune Afrique entend ainsi réaffirmer son statut de conscience du continent africain en prenant fortement position sur les grandes questions qui pèsent sur son développement. Nous continuerons à mettre en place de nouveaux éléments de cette nouvelle formule tout au long de l’année 2008 » ajoute François Soudan, directeur de la rédaction.

L’année 2008 sera également l’occasion de renforcer la position du Groupe sur Internet avec une nouvelle version de son site web.  Autre objectif, augmenter sa présence en Afrique anglophone à travers de nouveaux investissements sur The Africa Report, sa publication en langue anglaise lancée en 2006 et déjà consacrée à deux reprises en Grande-Bretagne (2006 & 2007) comme « meilleur business magazine régional ».

Le Groupe Jeune Afrique fêtera son 50ème anniversaire, en octobre 2010.

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A propos de Jeune Afrique 

Jeune Afrique est l’hebdomadaire de référence du continent. Distribué dans plus de 80 pays et lu chaque semaine par plus de 400 000 personnes, le magazine propose une couverture objective de l’actualité africaine et internationale ainsi que des pistes de réflexion originales sur les enjeux politiques et économiques du continent. Jeune Afrique est édité par CIDCOM Le Groupe Jeune Afrique. Premier groupe de presse spécialisé sur le continent africain, il réalise un chiffre d’affaire de 25 millions d’euros, avec 130 collaborateurs répartis dans 15 pays. 

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Cordialement,

Patrick Ifonge

Jeune Afrique Marketing et communication

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Patrick Ifonge | Responsable Marketing & Communication

Groupe Jeune Afrique | Presse. Internet. Edition. Multimédia. Conseil

57, bis rue d'Auteuil | Paris 75016 | France

Tél: +33140301904 | Port: +33662406780 | Fax: +33145200967

Web: http://www.jeuneafrique.com | Email: p.ifonge@jeuneafrique.com

Commentaire Réalisance

Cher Patrick, je me réjouis profondément que Jeune Afrique ait enfin fait le pas de se donner une nouvelle présentation axée sur une plus large saisie du contexte socioéconomique et culturel africain. L´Afrique a toujours été incontournable ; l´esclavage et la colonisation le prouvent bien. Et si aujourd´hui les incurables d´hier revenaient habillé d´une peau de mouton, c´est parce qu´ils se sont rendus compte que leurs destins futurs se décidaient en Afrique !

Quelle ne fut pas l´époque glorieuse où Jeune Afrique critiquait Mobutu, par exemple. Ce qui fit malheureusement fait saisir le numéro impliqué. Mais qu´importe, tout jeune intellectuel africain que j´étais à l´époque, j´ai aimé et approuvé le parti objectif pris par de journal pour informer ses lecteurs du monde entier sur des faits et des actes qui avaient une signification profonde sur le marasme dont souffrait le continent africain. La vérité, on le sait, n´est pas bonne à dire ; pire, elle apporte plus d´ennuis qu´elle ne nourrit son homme. Cependant que cette vérité est incessible à la construction d´une réalité sociale objective. Et l´Afrique en a un besoin énorme car tout a été mis en place pour la dérouter, pour l´empêcher à entretenir une personnalité sociohistorique de libre et indépendante volonté. Les raisons, on les connaît.

Mais que ce soit dans l´information, les science, la technique et l´éducation ; nous devons tous nous poser la question : si tous nous ne faisons que mentir, tromper, maquiller la vérité par opportunité ou faiblesse de caractère, à quelle objectivité, à quelle forme de liberté aspirons-nous ? A une histoire, un comportement sociohistorique qui mentait toujours, qui se défilait devant ses responsabilités quitte à en investir l´occident et ses intérêts ?

J´espère vivement que la nouvelle Formule de Jeune Afrique saura rendre largement justice à ses lecteurs sur ce point, car, ne l´oublions pas : nous sommes tout autant du passé que du présent et de l´avenir. Si hier encore nous nous refusions par pudeur à épuiser et étaler à nos enfants l´histoire de l´esclavage et de ses crimes scandaleux, ou celle non moins pavée de sang et d´injustices de la colonisation ; ces deux époques font cependant parties de notre subconscient sociohistorique indéniable. Et il est à mon avis grand temps que nous apprenions à nous défaire de complexes que nous nous sommes nous-mêmes alourdis parce que nous craignions de réveiller en nous d´autres complexes malheureux. Personne ne peut échapper á son histoire, quelle qu´elle soit. Pour l´occident et les autres cultures, il en est ainsi ; pourquoi en serait-il autrement pour l´Afrique noire ?

Si nous voulons faire l´histoire en respectant les attentes et les droits légitimes des nôtres, et si par surcroît cette histoire doit nous rendre le visage de ce que nous attendons d´elle, par opposition à ce que les autres attendent de nous, nous ne pourront échapper à l´objectivité, à l´autocritique objective et sincère quelque douloureuse qu´elle soit pour nous ou pour les autres. En fait, nous devons avoir le courage de dire ce que nous voulons et comment nous comptons y parvenir ; cela permet toujours de discuter et de trouver le meilleur chemin d´accomplissement.

J´espère très sincèrement, cher Patrick, que Jeune Afrique saura être à la hauteur de nos attentes et des défis que l´avenir nous réserve. Et en te souhaitant à toi et à tes confrères bonne main, je te prie de croire à tous mes encouragements.

Musengeshi Katata

Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu

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Commentaires
J
souverains et de son devenir, le pays et ses gouvernants peuvent s’engager dans le souci de juguler la crise multiforme qu’il traverse ? Enfin
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