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10 décembre 2007

Sur le sommet Europe-Afrique de 2007 à Lisbonne

Un théâtre désuet qui n´aboutissait nulle part, parce que les acteurs n´étaient ni francs, ni réellement disposés à changer leurs vue des choses pour aller de l´avant ?

Le grand sommet du vouloir qui s´empêche de pouvoir

Curieux sommet que celui qui s´est tenu le 7 et 8 décembre 2007 à Lisbonne entre l´Union Européenne et 53 pays de l´Afrique. Ce sommet succédait à celui de l´an 2000, et comme lui, n´a abouti qu´à un lapidaire renvoi à des commissions et à des vœux et des déclarations d´intention qui ne valait que le temps qu´on a pris à les écouter. Et à certains d´avouer pudiquement leur détresse en déclarant : « C´est déjà beaucoup qu´un dialogue aie lieu entre l´Afrique et l´Europe ». Mais, à part la possibilité de s´entretenir ou d´écouter les discours des uns ou des autres, quels étaient le but, les attentes réelles de cette rencontre ?

Mais d´abord, pour mieux comprendre la valeur réelle de cette rencontre, peut-être faut-il découvrir ce qui anime, ce qui pousse les deux parties respectives à chercher une quelconque plateforme de discussion. Puis on devra se demander, les acteurs sont-ils sincères et quels sont leurs buts réels et leurs motivations. Oui, combien de temps allait-on encore jouer aux rencontres aux sommets si les partis en présence, tout en prétendant régler leurs contentieux ou leurs différents n´étaient, soit incapables d´imposer leurs exigences pour le cas de l´Afrique, soit incapables de changer de politique envers l´Afrique pour le cas des européens. Dans ce cas, n´était-ce pas mettre en scène un théâtre embourbé à l´impasse du preux dialogue qui ne menait nulle part ? Pourquoi, pour faire bien et tromper les apparences, ou pour essayer, comme toujours de tromper son beau monde naïf ?

L´Europe est, de part la crise économique de surproduction et de saturation qui la secoue depuis 30 ans, incapable d´aider valablement qui que ce soit. Et particulièrement l´Afrique qui a un besoin incroyable d´investissements de structure. Par ailleurs, l´endettement public douloureux de ces pays européens actuellement les rend autant fragiles qu´avares de générosités financières. Si Sarkozy faisait le voyageur de commerce en Libye, en Algérie, en Chine pour vendre les produits français, ce n´était certainement pas parce qu´il était riche comme Crésus. Il était de même pour Angela Merkel. Les africains qui croyaient encore à l´avalanche d´investissements européens sur leurs territoires n´étaient-ils pas naïfs ? Je le pense bien. Lorsque l´Europe roulait dans l´or, elle prêta plus qu´elle n´investit en Afrique ; le fera-t-elle aujourd´hui où la crise économique avait engendré le chômage et l´endettement public chez elle ? Elle avait déjà engagé d´énormes efforts financiers pour l´intégration des pays européen de l´Est qui représentaient son espace économique naturel ; n´était-il pas irréaliste de croire qu´elle ouvrirait un autre front financier en Afrique ?

Si je suis franc, je dirai que pour un quelconque réel partenariat économique et financier entre l´Afrique et l´Europe, les africains au pouvoir actuellement devraient donner des résultats économiques encourageants, surtout dans leurs infrastructures, aux investisseurs étrangers et européens. Ne nous y trompons pas : les investissements sont d´ordre privés, pas publics ! Les gouvernements européens ont beau parler, ils n´ont aucun pouvoir là-dessus. Or, ne mâchons pas les mots, à part quelques exceptions près dont l´Afrique du Sud, les élites au pouvoir africain brillent par leurs résultats négatifs. Et on se demande si c´est parce qu´ils ne prennent pas leurs devoirs au sérieux, ou parce qu´ils ne sont ni réalistes, ni assez ambitieux pour leurs peuples. Pour l´Afrique noire ce jugement est encore réservé, car c´est partout le marasme et la désolation. Et qu´on ne s´y trompe pas, comme le font beaucoup trop d´africains, c´est à l´Afrique d´attirer les investisseurs en créant d´agréables climats d´investissement, pas aux investisseurs de venir réparer les manquements et les incapacités d´autochtones incapables et désorientés.

Et même si on part du postulat que l´Europe ne veut, dans cette mise en scène, que garder au chaud des possesseurs de matières premières dont elle avait un grand besoin, ce qui est vrai, et qu´elle n´a nullement, et cela depuis toujours, l´intention de changer sa politique qui consistait á rejeter l´Afrique dans le rôle de réservoir privilégié de matières premières et de main d´œuvre à vil prix. Le capital, cependant, investit toujours où son intérêt est le plus grand et le plus sûr. Le cas de la Chine l´a bien montré ; qui a oublié le vil traitement que l´occident fit subir à la Chine jusqu´à l´arrivée de Mao au pouvoir en 1948 – 49 ? L´occident entier y vendit l´opium en prétextant que c´était un médicament occidental ! Mais aujourd´hui, comme on le sait, ce même occident investit à n´en plus finir en Chine parce que ce pays a su créer par lui-même des conditions qui rendaient les investissements non seulement attractifs, mais aussi largement profitables. Et bien plus impressionnant : l´occident sait pertinemment bien qu´elle se trouve devant une puissance concurrente de premier ordre qu´il ne peut ni négliger, ni sous estimer à l´avenir. Bien au contraire.

A mon avis autant les africains que les européens, dans leurs rapports économiques et financiers, doivent encore apprendre à être francs. Les africains devraient cesser de tourner en rond et de ne pas accomplir leurs devoirs à domicile. Et parmi ceux-ci, et même sans le consentement des européens, ils doivent abattre la francafrique, mettre leurs peuples au travail et protéger leurs accumulations et leurs intérêts énergiquement. Car ce n´est qu´à ce prix que les investisseurs seront intéressés d´y investir. Quant aux européens, ils doivent cesser d´envahir l´Afrique avec leurs excédents plusieurs fois subventionnés tout en empêchant celle-ci de vendre sur le territoire de l´Union. On ne peut pas consommer abusivement toutes les matières premières d´un continent, et c´est dire lui ôter sa dernière chemise, sans le traiter en partenaire égal et respectable en lui mettant, par la corruption de ses élites ou par le vol organisé de ses accumulations, depuis des siècles les bâtons dans les roues.

Conclusions ? Ces sommets ne sont rien d´autres que des faux d´intention, parce que les interlocuteurs ne sont ni francs, ni réellement disposés à changer leurs paramètres de considération. Et tout en ne faisant pas l´effort d´entamer ensemble un meilleur avenir, ils restent embusqués derrières leurs erreurs, leurs manquements, leurs complexes. Ni l´un ni l´autre ne veulent comprendre qu´ils ne peuvent qu´œuvrer ensemble, et que chacun restera de la culture qui est la sienne. C´est autant en défendant les intérêts de sa culture respective qu´en l´ouvrant sur des compromis qui enrichissent et épanouissent ses valeurs et ses moyens qu´on arrivera à un véritable partenariat. Mais cela veut dire aussi que chacun doit faire l´effort de comprendre l´autre et de respecter ses intérêts et ceux de son avenir.

Musengeshi Katata

Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu

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Commentaires
M
L´ambiguïté de cette situation se fait sentir cruellement et dans la démarche des intellectuels africains autant que dans leurs identités. Et bien nombres parmi eux confondent joyeusement le savoir et la connaissance d´une part, et leur technicité et applications respectives d´autre part. Quant à l´organisation institutionnelle légitime de l´Etat civil et politique contemporain, il en oublie souvent du contenu réalisant de valeurs autant que de sa portée. En tout cas, que ce soit la connaissance, le savoir et la technique, et cela depuis l´ascension à l´indépendance, trop peu d´efforts ont été faits pour les adapter aux conditions et aux nécessités des africains. Admettons un instant que ceux qui devaient le faire étaient eux-mêmes « préfabriqués » ou influencés par la domination occidentale de laquelle ils venaient de se libérer…Cela fait cependant près de 50 ans que cette traîne à l´hybride et à l´imitation informe persiste ! Pas étonnant que les résultats soient toujours faux ou de douteuses qualités. Mentalement cette identité peu affirmée d´elle-même, cette faiblesse de l´idéal sociohistorique ancrée dans ses propres ambitions, ses propres besoins et les attentes converties de ses propres enfants ; tout cela ne mène qu´à des résultats brouillons, si pas au vivotement qu´on s´empresse par trop de cacher par une rage suicidaire à l´importation. Au paraître, en somme. <br /> Les cultures et sociétés qui se développent prouvent que le seul chemin de la réalisation sociale passe par la mise en valeur de ses propres possibilités intellectuelles, techniques, créatives. La Chine le prouve. L´Afrique commet donc un pêcher mortel à son avenir et à ses populations en n´organisant pas le travail, en n´intensifiant pas dans la société l´importance de la connaissance critique et du savoir appliqué et spéculatif. Du moins, les efforts qui sont faits actuellement sont insuffisants, plutôt bancals qu´efficaces. Il y a moyen d´aller plus vite et de faire mieux car le temps presse : lorsque les matières premières seront épuisées ou lorsque le peuple sera complètement aliéné et appauvri, croire qu´alors on pourra obtenir de meilleurs résultats est de la pure illusion. De l´infantilisme dangereux et pour le moins criminel.<br /> Maintenant, parlons-en de ces intellectuels africains. Il faut d´abord dire qu´ils sont rares, et cela beaucoup plus rares en Afrique qu´ailleurs parce que sortant de la mainmise et de l´utilitarisme occidental, ces sociétés n´ont pas eu le temps de former par eux-mêmes ceux qui devaient défendre et organiser l´épanouissement de leurs intérêts et de leurs attentes. Ceux qui reprirent de la colonisation le pouvoir à l´indépendance, lorsqu´ils étaient éclairés et intelligents, furent rapidement assassinés. Les autres pataugèrent dans l´essayisme et l´amateurisme courageux ou aliéné, selon les cas. Ce fut une aubaine pour la francafrique et son néocolonialisme incurable. Et maintenant, que faire pour sortir de ce piège infâme et cultiver une identité culturelle, sociohistorique réellement libre parce que fondée sur un développement économique et financier autonome axé sur les besoins et la réalisation des africains eux-mêmes ? On tournera beaucoup en rond, on argumentera à tort et on mentira vainement si on n´admet pas qu´aucune liberté ou réalisation sociale humaine ne passe par l´épanouissement et la réalisation individuelle des membres concernés d´une société. Aucune liberté ne peut venir de l´étranger ou être acquise tout en nuisant aux intérêts et aux besoins de ceux qui y aspirent. Voilà pourquoi je considère que tous ceux qui, sans mot dire, ou même sciemment assistent à l´appauvrissement et à l´avilissement de l´avenir des leurs ; que ceux-là ne sont pas des intellectuels. Ce sont, au plus des gens formés ou de simples techniciens du savoir immédiat. Etre intellectuel suppose qu´on soit conscient des problèmes de sa société, et qu´on s´attelle rigoureusement à y apporter des solutions efficaces, valables à sortir sa société de l´impasse quelle qu´elle soit. <br /> Les problèmes de l´Afrique actuelle nécessitent beaucoup d´intelligence autant analytique que critique, autant qu´elles exigent un imaginaire créatif et fructueux libéré de complexes ou d´à priori qui entacheraient son efficience. Par ailleurs, cet intellectuel doit aimer et chérir les idéaux sains et profonds de sa société et leur consacrer tout son engagement. Qui veut nous faire croire que l´occident nous a préparé de tels esprits ?<br /> Voilà pourquoi, tant que les élites en Afrique n´auront pas mis en œuvre la mise en valeur de leurs capitaux humains par l´instruction, la crique du savoir et de la connaissance ; tant qu ils ne donneront pas l´emploi aux leurs et ne défendront pas les économies et les finances de leurs propres sociétés contre les pirates de l´importation et ceux volant les accumulations sociales des leurs…ces pouvoirs et élites africaines auront une crédibilité de petite réputation. Car ils assistent á l´assassinat et au meurtre historique et sensible des leurs. Quelles sont alors leurs fonctions ? Surtout qu´ils ne viennent pas nous faire croire que ce sont des génies! La réalité et leurs résultats disent autre chose. <br /> Musengeshi Katata.<br /> Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu<br /> Forum Réalisance.
J
Hey na alles klar? <br /> Wie gehts dir ich sitze vor dem Pc in der schule und langweile mich na egal ich weiß noch nicht ob ich zur 6std oder zur 8std komme bye love <br /> joelle
S
En vérité, pour changer les choses, les africains devraient cesser de se tromper eux-mêmes, tandis que les européens devraient cesser de tromper leur monde. Les uns ont des devoirs à domicile énormes qu´ils n´entament pas, alors que c´est leur seul chance de salut. Et pour être plus précis, on devrait peut-être se tourner dans l´arrière pays africain ; le tableau qui y règne est pénible et désolant. Quant à la connaissance et à la technicité…c´est à peine si les pouvoirs publics ont compris qu´il y a lieu d´intensifier son avènement au sein des sociétés. A la fin, on se trouve en Afrique noire devant une motivation sociohistorique qui arrive à peine à satisfaire aux lourds devoirs que lui imposent les exigences contemporaines de la liberté. Faut-il continuer à se tromper soi-même quitte à rejeter aux occidentaux la faute de ce que soi-même on arrive pas à produire ou à mettre sur pied…pour épanouir et défendre sa propre liberté, son propre avenir ? A ce petit jeu sournois tout ce qu´on gagne, c´est une réputation de passivité et de médiocrité qui s´alimente chaque jour de preuves nouvelles. Alors, imiter, importer à l´en fendre l´âme…on connaît les résultats : ils sont appauvrissant et sans gloire. Alors, Afrique ; faut-il continuer sur ce pas de fausseté ? Je ne le pense pas, et cela dans l´intérêt de la véritable intelligence africaine autant que de sa créativité. Et elle est grande et assoiffée, mais elle est actuellement sous estimée, méprisée, mise au froid par une élite au pouvoir qui renie ses valeurs. Et pourtant, on l´exemple d´Emeagwali du Nigeria ou celui de Kafikiele du Congo. L´un est une sommité dans l´électronique aux Etats-Unis, l´autre dans la construction aéronautique au Canada. Tous ces grands cerveaux prouvent que le génie africain existe est qu´il est brillant. Ne serait-il pas temps de donner à l´enfant noir les moyens et les conditions d´épanouissement afin qu´il résolve avec son intelligence et son engagement les problèmes de son propre avenir, de sa technicité et de ses véritables attentes, au lieu de continuer à vivre d´une forme empruntée ou aliénée à l´occidentale de la conception de l´avenir ? C´est mon profond avis.<br /> Pour ce qui est des occidentaux, leurs abus et leurs excès nuisent, cela va de soi ; mais il est toujours facile de les condamner plutôt que d´élever les moyens de les arrêter ou de déjouer leurs douteuses machinations dont la francafrique. Attend-t-on d´eux peut-être qu´ils daignent bien travailler pour les africains ou leur élaborer les moyens et les instruments avec lesquels le pauvre africain devrait accomplir son avenir ? Est-ce que ce n´est pas un peu…gras et insultant ce qu´insinue ouvertement le pouvoir africain actuel à l´égard des siens ? L´histoire ne nous a-t-il pas appris que cet occident pouvait être bien criminel et inhumain ? Alors, qu´attend-t-on que diable de ces fausses conférences ? Le jugement et le bon sens africain, où est-il resté que diable ?<br /> Le système socioéconomique occidental est actuellement en plein remous : ses contradictions, ses inégalités et ses illusions n´arrivent plus à masquer ses faiblesses, et à moins d´une profonde et rapide réforme, il risque de ne plus remplir son rôle. Et produire, produire comme le font aveuglement les occidentaux ne sert qu´à celui qui peut vendre, et encore, cela ne résout en rien les disparités sociales qui rongent les assurances sociales, créent le chômage et engrangent les dettes publiques dangereusement. Courir à l´avant, vendre aux étrangers afin de cacher ses tourments à domicile comme le font Sarkozy et Merkel ne repousse que le mal inhérent au système ; mais il ne l´améliore ni ne le rend meilleur ou viable. La chine est à l´horizon, et avec elle bien d´autres peuples et nations. Le temps qu´on croit gagner aujourd´hui en ajournant les réformes du changement, c´est le temps qui manquera demain quand le déluge aura atteint le cœur de l´empire occidental. La crise des hypothèques actuelle aux Etats-Unis en est la preuve : en voulant prêter aux pauvres pour cacher ses déboires économiques et financiers en société, on s´enfonce dans un trou indésirable. Dieu merci on a revendu ces hypothèques salopes aux autres banques étrangères occidentales, mais ce n´est que partie remise ; le mal, lui fait son chemin et les conséquences vont se prolonger désagréablement dans le temps et l´espace. Un exemple type qui prouve aux africains que s´ils croient que l´occident est riche pour les aider gracieusement, ils se trompent bien. Ce système craque de partout, et nécessite tous ces moyens pour parer à l´imprévu que ses faiblesses actuelles occasionnent. Et l´occident se replie lentement derrière la formule : ne cautionner et n´entreprendre que ce qui rapporte immédiatement des ressources économiques et financières nouvelles. Gare au long terme, à moins qu´il ne garantisse les besoins urgents (le pétrole, par exemple) de l´occident. <br /> Pour tous ces raisons, cessons donc de rêver et d´arpenter des conférences tout aussi vides que trompeuses. Et ici un mot sur l´intellectuel africain. On se demande où est sa fierté, où est la légitimité théorique et pratique qui justifie son existence ?<br /> Pendant que des femmes, des enfants, des peuples entiers soufraient, se contorsionnait dans le manque et la pire des pauvretés, elle ne levait ni la voix, ni ne proposait des solutions à ces calamités. C´est à se demander : à quoi sert-elle donc, si elle ne résout aucun problème prouvant de son excellence et de ses capacités intellectuelles.<br /> Notons, en passant que la diaspora africaine est la seule au monde qui se réfugie chez son ennemi pour prétendre changer les choses chez elle ! N´est-ce pas une flagrante contradiction ? Tout cela serait encore supportable si elle levait la voix, se laissait entendre, et surtout, si elle s´adonnait effectivement et assidûment à ses devoirs…Est-ce le cas ? Mais alors les résultats devraient déjà se faire sentir…Ou tous ceux des africains qui avaient la prétention d´exercer cette sublime vocation n´étaient rien d´autre que des charlatans auxquels l´occident offrait des avantages dont ils n´étaient plus capables de se passer ? Qui sait. Je reviens de l´Ethiopie et ce que j´y ai vu est effrayant : l´Afrique est autant immense que sous employée à servir l´avenir de ses propres enfants. Peut-être devrions-nous d´abord cesser de nous tromper nous-mêmes afin de voir les choses telles qu´elles sont pour mieux les changer, pas tel qu´on s´imagine aveuglement qu´elle soient. Peut-être qu´alors nous verront que des solutions à la fois aussi simples que géniales, efficaces, durables sont possibles. Dans l´intérêt d´une Afrique qui veut faire son avenir de ses propres mains, plutôt que d´attendre qu´on la lui offre sous de douteuses ou d´inacceptables conditions. Shaka Bantou. J´ai dit et je vous remercie !
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