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1 février 2008

Lettre ouverte aux chefs d´Etats africains

A l´occasion du 10 sommet d´Addis-Abeba

Cessez de participer à notre pillage et à nous engouffrer dans la misère et la perdition !

Chers chefs d´Etats de notre Afrique bien aimée,

Le 10 Sommet a été réuni sous le signe du développement et de l´industrialisation de notre continent. Il se déroule dans une atmosphère des plus pénible pour les peuples que vous prétendez représenter : la faim, la misère, le désordre civil et armé règne dans toute l´Afrique noire. Et lentement nous nous demandons si vous êtes réellement à la hauteur de votre tâche, et surtout de nos attentes ?

Des discours, nous en avons tellement entendu depuis notre indépendance que nos larmes ont tari ; des plans ont si souvent été énoncés depuis que vous vous rencontriez joyeusement que s´il ne tenait qu´à la parole et aux belles déclarations pour changer les choses, nous n´aurions plus aucun problème. Et l´industrialisation et le développement que vous prenez aujourd´hui en bouche ; ce développement ou cette industrialisation, il faut tout de même les préparer, en remplir les conditions techniques, financières, professionnelles…il faut les vouloir, les concevoir, les organiser tout de même ou tomberaient-ils du ciel ?

Or, soyons francs, vos efforts en la matière sont des plus dilettantes. Pire : certains d´entre vous sont de vrais destructeurs acharnés des deniers publics et des accumulations de leurs pauvres peuples tandis que d´autres se sont traîtreusement alliés à la francafrique pour piller et appauvrir sciemment les leurs. Une honte ! L´Afrique aujourd´hui est le continent le plus pauvre, celui qui, autant par la moyenne de revenu que par l´instruction, est le continent qui a fait le moins de progrès du monde ! Et vous croyez qu´on doit vous acclamer pour cela ?

Maintenant, lorsque vous prenez en bouche de parler de développement, d´industrialisation ; on se demande si vous savez de quoi vous parlez si vous n´avez ni commencé à assurer les sources d´énergie, ni à former les techniciens et les ingénieurs qui doivent la concevoir et la mettre sur pied. Et à propos de finances, vous dépensez toujours plus que vous ne possédez. Croyez-vous dans ces conditions que vous arriverez à bon port ?

Nous en avons marre de voir nos femmes et nos enfants mourir de faim et d´apathie,

Nous en avons marre de la pauvreté et de la misère que vous nous organisez,

Nous avons marre de vos dépenses irraisonnées et de votre incompétence hautement criminelle,

Nous avons marre que vous trichiez pour vous maintenir au pouvoir quand vous en êtes incapables.

Et surtout, nous en avons marre d´une élite du pouvoir qui s´allie, dans son amateurisme et sa stupidité, avec nos plus grands prédateurs pour saborder et ruiner notre existence. Maintenant, dites-nous, que pouvons-nous faire pour nous débarrasser de vous et de votre nuisance ? il est grand temps qu´une génération nouvelle d´africains avertis vienne prendre les choses en main en créant des emplois permettant à leurs populations de subvenir à leurs besoins, d´élever leurs enfants dignement et d´épargner pour permettre un véritable développement.

Voilà ce que les peuples africains ont à vous dire. Et si réellement vous les estimez et les respectez, faites vos bagages et quittez au plus tôt ces fonctions que vous exercez avec une médiocrité qui défraie la chronique de l´histoire humaine. Car nous, nous n´en pouvons plus.

Musengeshi Katata

Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu

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Commentaires
M
Eh oui, Shaka, nous n´avons pas tous le même amour et la même notion de liberté. <br /> Moi ce qui m´a choqué et plutôt surpris, c´est que dans les années ´70 les haïtiens vinrent en Afrique (et particulièrement au Congo Kinshasa) donner des cours d´histoire, d´éducation civique, de techniques appliquées quand ils n´eurent pas la prescience de défendre chez eux le plus important : leur liberté ! Ils ont crû, comme les africains de l´indépendance des années ´60, qu´il suffisait de fêter l´indépendance, et que le reste suivrait tout seul. Erreur grossière. <br /> Cette histoire en rappelle une autre : celle d´un Jacques Chirac catéchisant en plat pays africain sur « le développement économique et culturel durable » ! C´ est á peine si on ne peut pas se rouler de rire devant cette incongruité. J´aurai attendu de lui, comme il l´avait promis aux français de continuer à défendre leurs intérêts, qu´il arpenta les concessions des industriels et du patronat français pour l´inciter ou l´encourager à créer l´emploi en France. Afin de résorber l´un des problèmes parmi le plus douloureux de la société française parce que la jeunesse (30%) qui en souffre attend depuis 30 ans que les choses changent. Mais non, il s´en va jouer les prédicateurs en Afrique ! Si le ridicule pouvait tuer… ! A en mourir de rire. Au carnaval des escrocs et des faiseurs de vent, il va certainement briller et faire merveille.<br /> Tous les africains qui se laisseraient, encore une fois, tromper et abuser par cette supercherie, je les plains énormément. Il faut être bête, idiot et bassement aliéné pour s´y adonner encore une fois.<br /> A la longue, on doit bien se demander ce que les élites africaines ont dans leurs têtes à l´endroit des leurs. De quelle genre de liberté et de développement comptaient-ils nourrir l´Afrique s´ils négligeaient l´instruction, fermaient les universités ou se refusaient à les doter de moyens didactiques conséquents. Ou encore ces écoles supérieures techniques sans laboratoires, sans instruments adéquats de mesure et d´appréciation…Qu´en était-il du combat contre l´analphabétisme, contre les traditions primitives et rétrogrades, contre la corruption et la nonchalance ? Mais tous ils voulaient aller au développement ? Hem…faut pas nous prendre pour des aveugles, tout de même ! <br /> Musengeshi Katata<br /> Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu<br /> FR
S
Kadhafi devrait se méfier de ces crocodiles affameurs de leurs peuples et incapables notoires de progrès, ou ses investissements allaient servir à alimenter des comptes privés à l´étrangers plutôt que de remplir leurs buts en Afrique. Plus tard on verserait de grosses larmes d´impuissance et on laisserait, comme toujours, payer les intérêts et dividende aux pauvres peuples étirés et escroqués à loisir. On le voyait avec le coup de la Belgique et de son architecte Louis Michel qui avait sciemment organisé le nouvel endettement du Congo pour s´en servir pour enrichir ses pairs et ses amis. Aveuglement complice, Kanambé avait souscrit à cette cochonnerie qui permettait aux sociétés commerciales belges de s´installer au Congo en échange de la magistrature suprême de l´Etat congolais…en étant financés en perte et profit par les congolais eux-mêmes. Ces sociétés ne porteraient aucun risque ; bien au contraire, leurs risques seraient assumés et couverts par la dette. <br /> Avec ce genre de petit jeu mesquin on pillait à loisir les accumulations de ce pays. Lorsque les congolais se réveilleront, ils ne pourront plus que payer à la Banque Mondiale les intérêts et revenus d´une dette publique qui avait servi… à les appauvrir ! <br /> On est tout de même surpris de voir combien les africains se laissent éplucher. Les ignorants, passe encore ; mais les instruits et intellectuels…diable que se passe-t-il avec l´homme noir ? Est-il à ce point idiot ou croit-il qu´en ne veillant pas au grain, qu´en n´élevant pas la voix comme par le passé, les choses et ses intérêts lui seraient préservés par une logique naturelle de justice et d´équité économique ?<br /> Et tous ces exilés et immigrés qui croyaient que seuls l´occident était leur seul espoir, ne se trompaient-ils pas amèrement ? L´histoire, l´histoire de notre passé ne laissait cependant aucun doute sur la confiance qu´un africain ne peut placer dans un français, un belge, un anglais, un américain…ces peuples étaient trop gourmands et trop imbus de leurs intérêts pour qu´on ne s´en méfie pas. <br /> Quant à ceux qui, sous la maladie su sommeil ou quelque léthargie congénitales laissaient entendre, dans leur médiocrité, que les choses demandaient du temps, il suffisait de leur rappeler la cruelle expérience d´Haïti. Ce pays, en effet, même avec 200 ans d´indépendance n´était ni arrivé à se développer, ni même de sortir de la misère et de la précarité ! Comme quoi ce n´est pas l´âge qui rend sage ou talentueux, mais bien la manière et l´intelligence avec laquelle on entreprend ses buts. Voyez vous-mêmes la différence entre les Etats-Unis d´Amérique et Haïti ! Les uns sont super développés, les autres super pauvres ! Quand on pense que les intellectuels haïtiens se débattent encore aujourd´hui pour savoir où ils en sommes…Il leur suffit cependant d´aller dans leur propre histoire pour découvrir qu´ils furent les premiers auquel la France appliqua sa criminelle francafrique. Avec les résultats désastreux qu´on connaît aujourd´hui. En sont-ils aujourd´hui scandalisés ? Bien sûr, mais les erreurs d´hier ne peuvent plus les sauver ni de la pauvreté, ni de la tristesse économique et sociale. Leurs intellectuels dans tout cela ? Ils avaient tout simplement dormi et contrairement à Napoléon : « Il ne faut jamais sous estimer les forces d´un adversaire », ils avaient crû au père Noël. Conséquences ? Ils s´expatrient par centaines de milliers au Canada à la grande joie de ce pays qui manque de main d´œuvre pour assurer à sa population blanche un avenir opulent et aisé. Eh oui, le malheur des uns fait le bonheur des autres.<br /> Ceux qui croyaient donc que tout ira bien un jour en Afrique en ne se sonnant pas la peine aujourd´hui d´ouvrir les yeux et de lutter pour un avenir meilleur, ceux-là se retrouveraient demain comme en Haïti : pauvre, misérable et cultivant de faux cultes religieux pour tromper les apparences. Et pourtant, il n´aurait fallu, dans le passé, que de ne pas fermer les yeux et ne pas se laisser emprisonner dans une francafrique foncièrement criminelle. Ce n´est pas du vaudou ; c´est simplement l´art vigilant de s´aimer soi-même en défendant l´avenir et l´espoir des siens. <br /> Les africains avaient à se débattre avec le même fantôme occidental de la perdition. S´ils se laissaient faire, ils se retrouveraient aussi à pleurer des larmes de sang. Si ce n´est pas encore le cas aujourd´hui. C´est pourquoi il ne faut se faire aucune illusion, et surtout ne faire confiance à personne. Personnellement je soutiens l´initiative de Kadhafi, plus, je l´encourage à prendre plus d´influence dans les affaires africaines parce que c´est le seul moyen de réveiller les endormis et de se séparer l´Afrique d´autocrates incapables et sans ambition pour les leurs. <br /> Shaka Bantou, j´ai dit et je vous remercie !
M
Africains, réveillez-vous ; ceux qu´on affame et qu´on assassine sournoisement, ce sont les nôtres ! Longtemps nous nous sommes laissés déposséder de nos beaux enfants pendant l´esclavage qui dura 450 longues années. Puis les mêmes criminels historiques invétérés revinrent pour nous voler nos biens, nos matières premières et détruire notre culture en imposant la leur. En 1960 lorsque Nous réclamâmes enfin notre indépendance, ils s´empressèrent d´assassiner nos élites averties pour décapiter notre orientation politique et par là nous aiguiller à loisir sous l´obédience de leurs intérêts hégémoniques. Et de cette époque nous avons hérité d´une francafrique ignoble et criminelle qui ronge et détruit tous nos efforts de bien être et libre et souveraine réalisation. Il est temps de faire une révolution culturelle afin de changer les choses et remettre notre avenir sur les voies de l´espoir et de la liberté. <br /> Combien de temps avons-nous crû qu´en attendant, en faisant confiance aux autres, l´histoire nous serait clément ? Depuis trop longtemps. Et cependant, les choses ne font que s´empirer pour nos femmes et nos enfants, et pour notre avenir économique et culturel. <br /> Faut-il continuer à nous laisser faire, à laisser appauvrir les nôtres et ruiner nos finances et nos espoirs les plus légitimes ? Je ne pense pas. Il est donc grand temps que chacun lève la voix et dise : NON, CA SUFFIT! Et qu´ensemble, dans un élan nouveau nous rétablissions les droits et les devoirs d´un chacun afin que chacun aie sa chance et l´espoir qui lui revient de plein droit. Ce continent, c´est le nôtre ; il doit donc nous ouvrir à toutes nos plus belles attentes, et veiller à ce que justice et liberté ne nous soient jamais contestés. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu<br /> FR
S
Oui la corde pour tous ces incapables et criminels qui assassinaient chaque jour sournoisement nos femmes et nos enfants tout en se remplissant les poches et en jouissant d´honneurs et de privilèges scandaleux. Certains avaient même des avions spéciaux…il faut le voir pour y croire ! Pendant que leurs peuples vivotaient dans des bicoques sombres et sans lumières, eux sablaient le champagne Cristal comme Sassou Nguesso et consorts. Qu´est-ce que nous avons bien fait au ciel pour mériter de tels ignorants et incapables comme chefs d´Etats ?<br /> A la fin, les africains eux-mêmes doivent se pincer les fesses : ce sont eux-mêmes qui se sont laissés abuser à les élire ! Et sans être sarcastique, je dirai qu´au plus un prétendant est idiot en Afrique, au plus il a des chances d´être élu. N´est-ce pas surprenant ? Mais alors, autant enterrer le changement en Afrique ou le progrès. <br /> J´ai lu, ô à mon grand étonnement que Konaré se mettait à faire de l´arithmétique existentielle à propos de matières premières ! Dieu du ciel, que s´est-il donc passé ?<br /> Il a été pendant 10 ans chef d´Etat de son pays et presque autant d´années à la tête de l´OUA. Pendant tout ce temps, il ne s´était pas donné la peine de changer les choses. Et tout à coup, il se met à réfléchir justement…comme Wade qui avait entériné après l´avoir critiqué, l´accord Sarkozy sur l´immigration. Ca sentait drôlement les menteurs pris au piège de leurs propres incompétences. Etait la célèbre et trompeuse fuite en avant ? Pas étonnant que Kadhafi menaçait de quitter l´organisation de l´Unité Africaine. Les africains aimaient bien parler de l´Unité, mais lorsqu´il fallait faire les efforts que cette unité exigeait, ils prenaient tous leurs jambes à leurs cous. Sauve qui peut, que l´unité se fasse toute seule… ?<br /> Pour voir à quel point les présidents africains étaient faux et sournois, il suffisait de voir la réaction qui a été faite aux déclarations du Secrétaire d´Etat français Jean Marie Bockel : pure débandade. Et pourtant, il ne voulait abonder que dans l´intérêt des africains. Et même si ce n´était qu´un ballon lancé pour voir la réaction des africains, ils furent pris au piège en se refusant catégoriquement à l´abattement de la francafrique. Alors, on se demandait : préférait-on la corruption, la fuite des capitaux africains, l´appauvrissement des masses dont on escroquait les accumulations plutôt qu´un changement qui remettrait de l´ordre en Afrique ? Mais oui, disait le Cameroun, le Gabon et la Côte d´ivoire. On avait compris. Les salauds et les fossoyeurs de leurs propres peuples voulaient aller au progrès, mais ils ne voulaient pas relâcher les mains sales et sanglantes avec lesquelles ils étranglaient et appauvrissaient les leurs ! Si cela persistait, il ne resterait plus que la violence pour se débarrasser de ces immondes sangsues. <br /> La France comme la Belgique, l´Allemagne ou les Etats-Unis, cependant, étaient arrivés à un point de non retour : si l´Afrique ne se développait pas rapidement pour présenter un avantage commercial solide et financièrement indépendant lorsque la crise économique des marchés aura atteint, avec le développement industriel monstrueux de la Chine, son apogée, ces pays vont crouler sous leurs invendus. <br /> Les africains, même ceux qui voulaient se cacher sous les jupons des chinois, vont bientôt se rendre compte qu´ils n´auront plus de choix. Car même les chinois auront un intérêt dans la stabilité et le progrès rapide du continent. Autant dire, c´est la fin des haricots pour les idiots et les illuminés. Pour les peuples pris en otages et secoués par des guerres et des soulèvements militaires sanguinaires et gratuits qui, périodiquement pavaient leurs rues du sang de leurs enfants, ce sera peut-être le début d´une meilleure ère de prospérité et de véritable développement pour l´Afrique. Espérons-le. Car l´Afrique en a marre de voir ses enfants mourir de faim et d´oisiveté pendant que ses soit disant représentants vivaient dans le luxe et la luxure. Scandaleux. Et profondément indécent. Shaka bantou, j´ai dit et je vous remercie !
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