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13 avril 2008

Aux amateurs de l´afrocentricité, de la renaissance africaine et autres…

A mes amis de la renaissance et de l´afrocentricité. Depuis quelques temps, ces théories sont mises en exergue et avancées dans tous les salons des noirs. Que cachent réellement ces mouvements ou théories collectivistes ?

Renaissance et Afrocentricité pour quoi faire, que diable ?

A la fin, je me demande comment la rationalité africaine fonctionne. Nos femmes et nos enfants meurent de faim et d´apathie face à un appauvrissement qui devenait chaque jour cruel et insultant, et en lieu de chercher les solutions aux problèmes réels et quotidiens qui perdurent dans nos contrées depuis plus de 600 ans, quelques intellectuels ne trouvent mieux que de nous nourrir de vagues théories de rassemblement. Renaissance africaine, afrocentricité ! Belles paroles que tout cela, mais quand les africains se rendront-ils compte que toute théorie quelle qu´elle soit, se doit de répondre ou d´apporter des solutions directes et palpables aux questions immédiates des temps ?

Parce que sinon : afrocentricité et renaissance ; tout cela n´est que verbiage d´intellectuel en mal de réalisme. Car ne pas voir ce qu´il faut changer rapidement en Afrique, en Haïti, en Guadeloupe, aux Etats-Unis pour rapprocher la race noire de ses sources sociohistoriques culturelles…si tel est que ces africains ont encore quelque chose de commun à défendre ou à entretenir, c´est faire de la démagogie de la pire espèce : de celle qui apporte un nouveau problème, un nouveau champs de bataille ou de discussion alors que le principal, la solution à l´indépendance économique, politique et culturelle n´a été ni entreprise, ni même sérieusement discutée ! Or, il s´agit dans l´existence, de se réaliser librement et souverainement. Et sur ce point de vue, pas un mots de ces nouveaux gourous du rassemblement africain. On prétendait cependant que cet aveugle rassemblement allait résoudre tous les problèmes ! Tiens, moi je serai satisfait si on répondait à ma question : depuis quand la liberté africaine serait abandonnée à tiers ; depuis quand la liberté de quelqu´un, d´un peuple se ferait-elle par l´étranger ? Qu´y avait-il de commun entre un sénégalais et un burundais, par exemple ? La couleur de peau ? N´allait-on rapidement là à organiser un racisme noir ?

Tout ce beau prétexte, à mon avis, ne servirait qu´à se guérir d´un immense complexe d´infériorité en se cachant sous la masse. Ou alors ce serait, face à la relative cohésion culturelle et économique occidentale, un réflexe analogique faisant appel à une association ou un rassemblement d´opprimés incapables de se libérer de leurs chaînes, de ceux qui, à défaut de briller par l´innovation et la créativité, cherchaient à se réchauffer ou à se tranquilliser la conscience sous une nouvelle appellation contrôlée ? Le droit de dormir tranquillement en se disant : pendant que moi je disserterai sur ma petite renaissance ou mon afrocentricité, l´homme blanc, lui me construirait et me fabriquerait les moyens techniques et scientifiques avec lesquels je vais me réaliser ? Si ce n´est pas l´erreur que firent nos arrières parents en croyant que l´occident leur ferait un jour un joyeux transfert de technologie. Cette faiblesse intellectuelle, hein ! Où en sommes-nous aujourd´hui ? Pénible, ce genre d´erreur. Plutôt dangereux.

Personne n´avait vu que ce qui avait fait au passé la faiblesse des africains étaient leur manque de défense militaires et économiques appropriées face à leurs ennemis ? Fallait-il un instant croire qu´avec une pathétique théorie de rassemblement qui n´avait pas pris la peine de donner, même théoriquement, des solutions aux maux journaliers des africains ; qu´ainsi, on apaiserait ces malheureux en les convoyant vers une quelconque aveugle religion de l´union ? Mais mes amis, à votre avis à quoi sert donc la théorie, sinon à résoudre des problèmes immédiats et importants ?

A mon avis passer à côté de la pauvreté et des misères de l´Afrique, du monde noir en général pour venir concocter des théories de l´abondance à la grande table des illuminés et des attardés…j´ai hélas bien le sentiment que l´intellectuel africain qui se lançait dans cette gratuite occupation, ne souffre justement d´une maladie que nous ne connaissons que trop bien : le manque de réalisme conséquent et pratique. Et cette fièvre nous est bien connue, parce qu´elle a notamment été la cause de tous les déboires passés de l´Afrique qui, au lieu de résoudre ses contradictions et se donner les moyens imaginaires et réels de progresser et de s´épanouir, s´est complu dans des palabres et une expectative infructueuse et, comme on le verra aujourd´hui, sans issue. Ce qui l´a enfermé dans une faiblesse chronique, présentant par-là à ses ennemis une victime facile. Ne s´agit-il pas, dans une théorie de rassemblement ou même d´intérêt, de résoudre des problèmes et faciliter le traitement de communs projets ? Mais avec quels moyens, que diable, si on restait pauvre et soumis à la sangsue économique occidentale ?

Alors je me demande : se rassembler pour sortir du piège de la misère et de la pauvreté, ou se rassembler pour lutter contre quelque chose, contre un monstre contre lequel on n´avait pas le courage de faire face intellectuellement et pratiquement ? Ou serait-il une façon comme une autre de vouloir entretenir un communisme tropical bon enfant encore plus illusoire que celui qui s´écroula dans l´Est européen ? Parce que si réellement on voulait sortir du piège actuel de la misère et celui de la mendicité ; il n´y a qu´une voie : celle qui produit les moyens et les instruments permettant d´atteindre ce but. Et naturellement se libérer de la francafrique et veiller à ce que les accumulations économiques, sociales africaines ne soient ni dilapidées à ses dépends, ni ouvertement escroquées par l´étranger.

Mais pour cela faut-il créer une nouvelle association de croyants délirants ? Je ne le pense pas. Par ailleurs, toutes ces théories qui passaient ouvertement devant les différences et les droits individuels de la diversité culturelle de la race noire, celles-ci me donnent toutes l´impression d´une énorme prison mentale collective dans laquelle on veut sournoisement noyer la vérité ou la cacher, en place et lieu de résoudre les problèmes économiques urgents et parvenir à libérer les africains de leurs complexes et de leurs manquements. Et chez moi, lentement, une colère me montait à la gorge, parce que j´avais la nette impression qu´encore une fois, quelques illuminés voulaient prendre les africains intelligents pour des bourriques. Car les problèmes avec lesquels nous sommes confrontés sont tellement complexes et graves qu´ils nécessitent rapidement des réponses précises et rapides. Ainsi par ailleurs qu´une stratégie sévère à suivre pour changer définitivement les choses. Pas une grotte préhistorique qui offrirait, certes une sécurité momentanée face aux intempéries naturelles, cependant que les vrais problèmes de l´émancipation rationnelle face à des traditions archaiques ou primitives, de l´instruction et ses valeurs critiques et objectives, ceux de l´alimentation, de la formation professionnelle et de la médecine adéquate eux, se devaient d´être résolus par de moyens et des instruments économiques et financiers conçus et produits dans un détail singulier, réaliste et exigeant.

Et à mon sens, ce communautarisme jacobin et faussement tranquillisant était plus trompeur et abrutissant qu´il n´était à la hauteur des nécessités culturelles africaines contemporaines. Notons que la meilleure des unions, dans toute l´histoire humaine, ne se fait pas par théorie ou par dictat ; mais bien instinctivement par rapprochement d´intérêts conjoints. Maintenant, il est possible que cet afrocentrisme serve plus à guérir la solitude culturelle de quelques intellectuels afrodescendants américains, haïtiens, jamaïcaine ou autre à bout de latin; mais s´ils ne savaient pas produire des solutions intelligentes à leurs problèmes, pourquoi ne se taisaient-ils pas, que diable ! Le problème de leur dépendance actuelle à l´économisme ou à la domination culturelle de leurs maîtres esclavagistes d´hier ; ce problème n´est pas pour autant résolu en ce qu´on se rapproche mentalement ou affectivement de l´Afrique. Il faut hélas lutter contre ce monstre négativiste en lui faisant accepter nos droits à la liberté et à la libre réalisation sensible. Sans cela, ce rassemblement communautariste de la race noire ne serait rien d´autre qu´une association d´incapables, de complexés aliénés à leurs chaînes, ou d´anciens esclaves cherchant asile dans une nouvelle illusion d´où ils ne sortiraient que bien plus aliénés qu´auparavant. Celui qui se sent lié à l´Afrique, celui-là sait où elle se trouve ; et s´il veut œuvrer à sa prospérité, nul ne l´y empêchera. Mais croire que pour boire un litre de lait on doit acheter toute une vache, c´est de la pure foutaise.

Ceci dit, et en conclusion, la race noire se doit, si elle a compris et bien assimilé les leçons de l´histoire qui est la sienne, de se libérer de ses propres contradictions et malfaçons intellectuelles, mentales, rationnelles. Et se défaire du joug occidental aliénant qui réduit sa liberté à une succursale hier méprisée, aujourd´hui autorisée parce qu´aliénée à la race blanche. Tout cela a une incidence et une portée économique,  financière, culturelle sur son avenir. Jouer à se trouver des associations sans buts lucratifs qui nous cacheraient de nos devoirs pressants actuels, c´est hélas faire la preuve qu´on n´a rien compris, qu´on ne sait pas où se trouve le principal et les importants facteurs dont toute culture aimée et défendue se nourrit. Car si les noirs – et apparemment cela semble le cas – se refusent à briser leurs chaînes et à lutter pour le bien être de leurs femmes et de leurs enfants, quitte à se rassembler ou à croire à une commune renommée ; toutes ces théories vides et affamantes ne lui rendent ni sa liberté, ni son pouvoir social déjoué, encore moins son espoir d´avenir ou guérissent ses blessures passées. Parce que la liberté, il faut la faire et la défendre individuellement, collectivement ; aucun rassemblement de belles théories vides et passives n´a rendu à ce jour un seul être humain heureux et libre. Seuls la production conséquente et appropriée de moyens de réalisation, ainsi qu´une lutte avertie et vigilante pour sa liberté et son indépendance sont génératrices de véritable liberté. 

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

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Commentaires
M
Et tu as bien vu le problème. Nous participons tous d´une manière ou d´une autre à une renaissance de la dialectique existentielle de l´homme noir. Mais ce qui est important, et particulièrement au vu de notre histoire, de nos déboires économique et sociaux actuels sans oublier les conditions antagonistes et opprimant dans lequel nous essayons de nous développer, une certaine « logique de renaissance » serait souhaitable si nous voulons atteindre nos buts. Or, tous ceux, comme par le passé qui ont sous estimé les dangers extérieurs qui nous menaçaient nous et les nôtres, ceux qui, aveuglé par des complexes d´infériorité ou d´aliénation se laissent aujourd´hui corrompre et livrent l´avenir des leurs à des fins douloureuses et cruelles ; ces gens-là, il faut avoir le courage de leur dire qu´ils ne sont ni des patriotes, ni des élites au sens restreint du terme. Sur le net on peut voir du tourment évident qu´éprouvent les noirs face à leur situation actuelle. Et même si la façon de réagir est diverse et dépendant des sentiments et même du niveau d´information ou d´instruction d´un chacun, les africains essaient de sortir ou du moins de trouver les moyens de sortir du gouffre actuel dans lequel ils sont plongés depuis bientôt 600 ans. <br /> On peut discuter des sentiments, Djé ; et même, au besoin, de nos manquements ou de nos erreurs. Mais là où j´estime qu´on ne peut pas se permettre de tergiversation ou d´optimisme gratuit, c´est dans l´analyse conséquente de notre réalité actuelle d´une part, et de l´autre, de la nécessité du changement qui doit s´opérer en Afrique si celle-ci veut réellement sortir de ses misères. Comme ils est absolument impératif d´arrêter ou de mettre fin aux illuminations d´idiots et de parvenus qui chez nous nous enferment par leur incompétence dans le sous développement éternel. Nous nous devons de réduire les erreurs (mais aussi des fauteurs impénitents d´erreurs), de mieux nous motiver et engranger les facteurs déterminants et logiques propices à nous mener à bon port. <br /> Le danger actuel, si je peux l´exprimer ainsi, est que, manque de réalisme et d´ambition pour nous-mêmes, nous ne nous laissions soit gouverner par les mêmes erreurs et la même naïveté qui nous a valu tous nos malheurs d´hier et d´aujourd´hui, soit, et parce que nous ne sommes pas assez averti, nous choisissions toujours de nous abandonner à de trompeuses apparences dont la plus grande qualité ne serait que celle de nous ruiner et nous éloigner de l´acquisition de moyens de notre « renaissance ». Et ici je vais être bien clair : ne pas créer l´emploi au pays pour les intellectuels et les hauts techniciens ; les laisser aller à l´étranger, ce n´est certainement pas le preuve que la renaissance a bien commencé. Par ailleurs, ne pas abattre la francafrique ruinerait nos efforts autant que nos accumulations économiques. Ainsi dis-je clairement que pour manger l´omelette, il faut hélas casser des œufs ; sans cela il n´y a pas d´omelette. Et mieux, pour avoir les œufs, il faut faire de l´élevage de poules. Et ainsi de suite.<br /> Cette histoire de dette est naturellement un piège vulgaire et humiliant. Mais alors, pourquoi diable fait-on ces dettes ? Je dirai bien plus : pourquoi fait-on des dettes pour les dilapider à financer des postes de paiement personnel, ou de financer des projets sans économisme éprouvé apportant des avantages socioéconomiques réels pour la société et la créativité des citoyens ? Voilà où nous en sommes. Ces dettes qui sont assorties de conditions douanières obligeantes nous créent un préjudice incroyablement lourd et ruineux au fondement de nos forces économiques primaires. Or, sans élevage, sans agriculture, sans formation professionnelle ambitieuse et avertie, comment pensons-nous que diable nous en sortir ? Avec l´aide internationale ? Faut pas rêver ! Il n´y a pas plus aliénant et abrutissant que l´aide internationale. Je ne dis pas plus, mais le secret de toute économie se trouve dans sa monnaie et son travail. <br /> Merci pour ton commentaire, il est brillant. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> « Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu »<br /> FR
D
Pour ma part, Renaissance OUI, car je suis persuadé que c'est un préalable à la réalisation personnelle et collective qui vous est cher à tous les deux. Renaissance pour se libérer de barrières mentales qui asservissent l'inconscient de la communauté noire. Vous en débattez souvent sur ce forum, je pense par exemple à la religion. Et par vos différentes analyses, je pense que (ça ne va pas vous faire plaisir)vous même participez à cette renaissance. J'entends donc par Renaissance , tout se qui contribue à élever la conscience de l'africain et participe à la prise de conscience de son potentiel créatif. Même si vous êtes sceptique quant à la portée de la réponse des intellectuels africains à Sarkozy, moi je dis qu'elle a le mérite d'exister.<br /> Effectivement la Renaissance ne nourrit pas son homme et les stratégies pour la réalisation pleine & entière peinent encore à se faire entendre.Vu l'urgence des défis à venir, il appartient donc à ces élites d'élaborer ces stratégies sous peine de voir se réaliser l'apocalypse que tu décris.là dessus on est d'accord <br /> <br /> Afrocentricité, NON, tout simplement avant d'être noir ou africain, je me définis comme un humain.<br /> <br /> Pour Haïti, je vous trouve extrèmement sévère, quand on sait que cet état pour se voir reconnaitre son indépendance vaillamment conquise, a du payer des décennies durant une compensation financière exorbitante à la France, faisant d'Haïti finalement le premier état surendetté.<br /> Ok il ne faut pas rejeter la faute systématiquement sur les occidentaux, mais admettez quand même que l'homme noir n'est vraiment pas aidé non plus.Je sais vous allez me répondre que l'aide ne viendra pas des occidentaux mais de nous même.Mais comment arriver à se réaliser quand la majeure partie de nos ressources servent à financer la dette?
M
La race noire, Shaka, a été cuite et recuite à toutes les sauces vulgaires, criminelles, honteuses, sournoises, méprisantes, racistes et discriminantes…et selon toute vraisemblance, sa prétendue élite ne s´en rend pas compte. Est possible !?! Les haïtiens se révoltent aujourd´hui contre la hausse scandaleuse des prix alimentaire ; qu´est-ce qu´une quelconque union, une vague renaissance sans plan et sans moyens, ou encore une afrocentricité quelconque va alléger leurs tourments actuels, leur donner les emplois qui manquent ou nourrir leurs femmes et leurs enfants affamés ? Ne voit-on pas à quel point ces fameux intellectuels se laissent déjouer par les crocodiles occidentaux ; ne voit-on pas comment ces braves beaux parleurs n´arrivent pas à faire prospérer leurs cultures, leurs économies afin que les leurs puissent vivre mieux et être fiers de leurs intellectuels ? Décidément…!<br /> Quand j´entends ces élucubrations déplacées et irréalistes qui mettaient en danger les attentes et les espoirs d´une race qui, depuis 600 ans a été lourdement préjudiciée…dont les errements désorientés dans l´histoire a pavé ses sentiers de sang, de larmes interminables, de douleurs sans nom et d´humiliation de la pire espèce…je me demande si je dois me taire et pleurer en silence ou égorger le premier qui me parlerait de ces grotesques et inutiles associations d´incapables inconscients. C´est à en désespérer amèrement. <br /> Quand on voit dans quelle détresse matérielle, pratique et morale de beaux enfants et de belles jeunes femmes sont condamnés à souffrir dans les arrières pays noirs et africains ; on se demande si cette race sait ce que c´est que l´amour, ce que c´est que la liberté, ce que c´est que le droit d´être heureux en se réalisant au plus ambitieux de sa sensibilité. Abandonnés et trompés sont ceux qui attendaient vainement aujourd´hui que leurs techniciens, que leurs intellectuels viennent à leur secours. Ceux-ci cependant quittaient leurs pays aussitôt leurs études terminées pour aller travailler chez ceux qui veillaient jalousement depuis des siècles que la race noire leur soit assujettie et soumise. Puis ennuyé ou torturé par leurs propre traîtrise, ils se mettaient à vomir des théories qui les mettaient à l´abri de leur propre conscience : faites l´union, sonnez le rassemblement et tout ira mieux ! Vraiment ? L´économie se redressera par elle-même, les écoles et l´emploi poussera sous les cris de ralliement. Qui concevra et organisera donc la production et ses nécessités techniques et scientifiques ? Non, mes amis, si vous voulez cacher votre incapacité à l´étranger, personne ne vous en empêche ; de même si votre traîtrise est plus forte que l´amour des vôtres. Mais vouloir entraîner des générations de jeunes innocents à tourner en rond ou à jouer au rassemblement idiot et trompeur…je trouve cela perfide et bas. Mais regardez donc les autres cultures ; regardez donc ce que font les autres peuples du monde chez qui vous aimez trouver refuge, et demandez vous si vous chercheriez à trouver refuge chez eux s´ils étaient aussi pauvres et attardés comme en Afrique ? Alors, n´avez-vous pas encore compris ? Et vous pensez que vous êtes intellectuels ? J´en doute. J´en doute absolument. Et soit dit en passant, il ne s´agit pas de répondre à Sarkozy pour ses pieds plats en Afrique, ou rejeter la faute au passé ou à nos prédateurs actuels…pour croire qu´on avait fait des miracles. Il s´agit de remplir son devoir envers les siens, de lutter à leurs côtés pour les conseiller au mieux et les défendre contre leurs ennemis quels qu´ils soient. Je sais, ce n´est donné à tout le monde, mais de l´intellectuel on peut l´exiger car c´est sa vocation naturelle profonde. S´il l´est réellement. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> « Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu »<br /> FR
S
Oui, Katata, tu as bien raison. Il est choquant de voir á quel point de prétendus intellectuels fuient leurs véritable devoirs pour faire appel à des incongruités qui mettaient en doute leur qualification intellectuelle en tant que telle. Parce que pendant que le moloch occidental lui pillait l´Afrique de toutes ses matières premières, et par un commerce agressif et douteux s´accaparaient des accumulations des pauvres peuples africains avec l´aide bienveillante d´élites corrompues ; oui, pendant que l´Afrique attardée techniquement et économiquement végétait percluse d´analphabètes et de sans emploi, ces messieurs ne proposaient rien d´autre que…l´Union ! De quoi tomber des nues. Qu´est-ce que la race noire a bien fait au ciel pour mériter une telle médiocrité d´irréalistes se proclamant intellectuel ? Ce sont des instruits sans plus. Un intellectuel, c´est autre chose ; car son devoir et sa fonction dans toute société humaine, c´est de résoudre les problèmes imminents de la société, pas de s´en dérober avec des prétextes des plus aventuriers. <br /> Les occidentaux devaient en rire à s´en fendre l´âme, de ces demi portions bien instruits qui au lieu de résoudre les problèmes, en apportaient d´autres ! Typiquement africain : prétentieux, arrogant, mais même pas capable de découdre la réalité pour proposer des solutions pratiques et intelligentes aux leurs. La grande bouffe de l´illuminé. Ou était-ce les soubresauts de l´instruit aliéné se couronnant à tort d´intellectuel ?<br /> Sans dire ou proposer aux africains comment ils allaient parvenir à produire leurs propres moyens de locomotion, avec quelle source énergétique ils arriveraient au mieux à s´industrialiser, sans dire ouvertement aux leurs ce qu´il y a lieu de se débarrasser, et ce sur quoi la société doit absolument accorder une priorité accrue…ces messieurs rêvaient eux d´afrocentricité ? On le voit : certains instruits africains sont dangereux pour l´avenir et le bien être futur des leurs. Dieu du ciel, parler de renaissance alors qu´en Afrique tous les paramètres économiques et sociaux étaient au rouge…ne faudrait-il pas d´abord remettre de l´ordre sur ce continent et veiller á ce que les conditions d´une renaissance soient accomplies ?<br /> Mais, détendons-nous, je crois que ceux des africains qui ont bien compris ce qui se passe et savent que rien ne tombe du ciel ; ceux-là ne se laisseront pas mener en bateau aussi ridiculement par ces nouveaux parasites incapables. <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !
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