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2 juillet 2008

Dramatique: la vente automobile s´écroule aux Etas-Unis !

Un signal qui ne trompe pas: l´augmentation des prix du carburant conduit les consomateurs à réagir.

Sauve qui peut !

La fin d´une époque où le nectar noir était consommé abusivement comme s´il poussait sur les arbres vient d´entamer son dernier retranchement. Tous ceux qui prétendaient ou espéraient que le prix du pétrole allait descendre ou rester constant, se sont lourdement trompés. Il n´en sera rien de tout cela, bien au contraire. Nous le prédisions déjà, ce genre d´illogisme, même s´il est savamment attisé par des conférences tapageuses des grands producteurs rassemblés en toute hâte, ne peuvent plus rien changer à la fin prochaine de cette denrée industrielle.

Aux Etats-Unis aujourd´hui les chiffres annuels des producteurs automobiles ont choqué les plus pessimistes des critiques. Cela touche pratiquement toutes les marques, particulièrement les grosses cylindrées.

Ford, le deuxième grand constructeur américain a annoncé, par rapport à l´année passée, un recul des ventes de 28 % à 174.091 d´autos pour le mois de juin. Particulièrement touchée était sa section de véhicules sportifs tout terrain d´un recul de 54% ; mais aussi dans les ventes des Pick-up Truck de la série F, la série la plus vendue sur le marché américain où les ventes sont tombées de 40,5% à 38.789 autos. A cette nouvelle, le cours à la bourse des actions Ford est tombé de 6,5 % à 4,5 $.

Déjà lundi 30 juin, Chrysler, le plus grand producteur automobile des Etats-Unis avait annoncé, pour des raisons de difficultés de ventes dues à l´augmentation des prix du carburant, la fermeture de son usine aux confins de St. Louis, provoquant ainsi le licenciement de 2400 emplois au plus tard en fin octobre de cette année. Par ailleurs, dans certaines usines de Chrysler, selon le manager Tom LaSorda, il a été ordonné de réduire de moitié les heures de production. Chrysler a perdu cette année 20 % de ses ventes.

Les constructeurs allemands sont aussi touchés: Porsche a perdu le mois passé aux Etats-Unis comme au canada 19% de ses ventes à 2810 autos. Tandis que la série «Cayenne» ne perdait que 4%, le «911», lui perait 40% à 753 autos. Seuls VW et Daimler sont restés plus ou moins constants dans leurs ventes. VW a vendu 0,3% pls d´autos que l´année passée à la même époque, tandis que Daimler, et cela grâce à sa nouvelle marque de petite cylindrée, ses ventes ont augmenté de 12,9% à 22.121 autos, dont 2545 sur Smart.

Les gagnants sur le marché automobile américain sont, comme on s´y attendait, les voitures japonaises. Notons que les trois producteurs automobiles américains: Chrysler, Ford et General Motors sont en recul de ventes depuis quelques années sur leur propre marché. Selon leurs managements respectifs, elles vont se tourner vers la Chine, l´Inde et le Moyen orient pour compenser leurs reculs de ventes.

Reste à voir si le signal déclanché par la hausse des prix du pétrole ne sera pas repris ailleurs...aprés tout, on n´achète pas une automobile pour quelques jours ou quelques mois. Peut-être faudrait-il penser sincèrement à décrocher en fabriquant des autos à traction entièrement électrique...

Musengeshi Katata.                                                                                                                                   "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu".

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Commentaires
S
salut je m'apl silver jsuis congolais vivant a londre j'aurais souhaiter avoir des renseignement ou plutot le prix approximatif pour l'expedition d'1 vehicule des etats-unis vers le congo brazzaville si cela est possible et merci pour la rubrique tres interressante .
M
Notamment avec la découverte du microbe „Clostridium carboxidivorans“ par le professeur américain Ralph Tanner de l´Université d´Oklahoma. Ce microbe se nourrit de résidus carboniques de la moisson pour rejeter de l´éthanol pur plus riche (7,7 fois) que celui obtenu à partir du maïs. Ce projet nommé Coskata prend actuellement corps et sera opératif à l´échelle industrielle en 2011 à Chicago.<br /> Toute cette histoire de remue-ménage pour trouver rapidement des substituants valables aux produits du pétrole prouve que cela a toujours été possible de ménager le pétrole qui, je le rappelle encore, est bien plus précieux qu´on ne le pense, notamment pour la production d´excellents engrais, de médicaments spécifiques, d´usages industriels…etc que l´absence du pétrole va rendre irréalisables. Ou il faudra trouver des palliatifs. <br /> Non, cette histoire de la disparition prochaine du pétrole n´est pas tellement grave, puisqu´on peut, avec l´aide de la science, y remédier prochainement. Cette histoire prouve cependant combien la science et la technologie sont importantes pour l´avenir de toute société moderne. La chine l´a bien compris : cette année qui vient de s´écouler, elle a investi 90 milliards $ dans l´éducation et la formation technique et universitaire. Plus que les Etats-Unis qui sont, comme on le sait, le pays le plus riche du monde. Par ailleurs, la Chine a investi 135 milliards $ dans la recherche : plus que tous les pays de l´Union Européenne rassemblés. On obseve déjá une montée fulgurantes du nombre de certificats d´inventions enregistrés par ce pays.<br /> Ceci pour rappeler á ceux qui prétendent que tout va bien en Afrique que ce continent investit toujours trop peu dans son avenir (éducation) et sa recherche. Et sans soigner et affûter ces deux fers de lance, croire qu´on peut faire le progrès ou assurer le développement technique et scientifique de ses sociétés est de la pure illusion. On peut toujours arguer de la pauvreté…du sous développement, etc ; mais sans produire et accumuler, comment veut-on que diable sortir de la pauvreté et financer ces postes incessibles au meilleur développement des africains ? Ou faut-il encore croire, comme des hérétiques de l´économie le prétendent, qu´avec la mendicité et l´aide étrangère bénévole ou orientée, on pouvait s´ouvrir les portes de la liberté et ceux de la souveraine et pleine réalisation ? Faut pas rêver, là dedans ; cela devient malsain et injurieux pour soi-même d´entretenir de telles absurdités !<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
S
Personne ne semble surpris, dans cette récession dans laquelle le pays le plus riche de la terre s´enfonce irrésistiblement ; et pourtant, il y a de quoi s´inquiéter. Pour plusieurs raisons : notamment parce que cette récession survient au moment où un changement de fondement de la technologie automobile est inévitable d´une part, et de l´autre, les nécessités écologiques deviennent, même pour le réfractaire Georges Bush et son Amérique volontaire et incontestable, une évidence incontournable. Certains croient que la dette américaine publique (avoisinant 9.000 milliards $) est un signe positif d´opulence…arrogance naïve, dirai-je. En période de récession les dettes publiques sont un poison paralysant pour la relève. Et n´oublions pas ce qui couve à l´extérieur : la montée fulgurante de la Chine, de l´inde et des pays tels que le Brésil vers leurs industrialisations respectives. Cela va faire mal à tous les anciens marchés industriels établis, pas à leurs industriels qui ont toujours le loisir de déménager…mais à la longue, le grand perdant c´est l´économie nationale car la perte d´emplois et l´augmentation du chômage va effondrer, ou du moins rétrécir la puissance économique d´un Etat. Ce scénario, pour peu effrayant soit-il, est en train de prendre forme devant nos yeux. Et on se demande si le pays le plus riche de la terre ne savait pas y pallier, que feraient donc les autres pays occidentaux industrialisés qui dépendaient de ce géant ? La différence est peut-être entre une fièvre de cheval et une lourde inflammation pulmonaire. Les antibiotiques seraient-ils efficaces et appliqués à temps ? Telle est la question.<br /> Moi ce qui me console dans la fin du pétrole, c´est qu´on ne verra plus de gros chars et des avions de guerre jouer aux guerres coûteuses et gratuites. L´aviation civile va être drôlement touchée, ainsi que le commerce maritime. Dites donc les amis, ne serait-il pas temps de trouver des solutions solides et rapides à la fin du pétrole ? Ou ne saisissait-on pas encore la portée exacte de cette raréfaction ?<br /> Pour les africains qui ont toujours été habitués à suivre et à imiter aveuglement, c´est l´occasion de se frayer une voie technologique d´industrialisation fondée sur l´énergie solaire…enfin plus sur des sources d´énergie naturelle inépuisables dans la nature, plutôt que de consommer à longueur de siècles des ressources nocives pour l´environnement humain et son écologie, sans tenir compte que ce carburant et ses dérivés s´épuiseraient bien un jour. Après tout ils ne poussaient pas sur les arbres! De s´être aveuglement adonné à un tel piège (et surtout de l´avoir imposé au monde entier comme principe irrécusable) ne couronne pas son maître d´un cartésianisme ni éloquent, ni assez diligent dans sa critique. Loin de là. Fonder la partie la plus importante de son évolution industrielle sur un facteur passible de disparition…faut avoir été aveuglé par le noir. Faut changer, rien à dire. Shaka Bantou, j´ai dit !
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