Les bases et fondements de solide et réelle réalisation sociale ne sont ni posés, ni éprouvés dans leurs capacités à répondre aux exigences accrues du développement en tant que tel. Les africains se complaisent plutôt dans l´imitation et le suivisme des exemples occidentaux, sans en adopter de la méthodique ou des efforts intellectuels et techniques qu´ils ont dû commettre pour arriver à leurs fins. Ce dilettantisme opportuniste et faussement arriviste ne mène qu´à des résultats cosmétiques que le temps et les épreuves du modernisme écroulent inévitablement. Si on construit des villes sans canalisations, des écoles sans livres appropriés, ou si les instruits et hauts techniciens ne trouvaient pas emplois; est-ce une discussion qui va réparer cela ou est-ce le vice président du PS belge qui doit venir y mettre <br /> fin par coup de bâton magique ?<br /> L´Africain, et le congolais veulent aller au paradis, mais apparemment personne ne veut se donner la peine de mériter ce paradis par ses propres efforts ! Ne pas créer l´emploi, dépenser inutilement ses accumulations ou ne pas former des techniciens et des ingénieurs adéquats à donner à l´avenir un meilleur visage que celui de la mendicité et du manque...de quel paradis se condamne-t-on donc sinon à celui qui, trompeur et faussé, ne se révèle n´être rien d´autre qu´un cuisant enfer. Combien de temps encore les africains, et toute la race noire continueront-ils à tromper leur monde et se tromper eux-mêmes en prétendant qu´ils sont sur la bonne voie ? N´est-il pas temps que certaines vérités soient dites et qu´une nouvelle génération d´africains plus diligents viennent mettre fin à cette scandaleuse médiocrité collective ? Je le pense bien; sinon trop d´innocents, de femmes et d´enfants doués et impatients continueront injustement à subir les erreurs et les manquements de quelques incapables illuminés. Et cela, je le trouve absolument scandaleux et inhumain. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> Forum Réalisance

Et revenir à une conception existentielle soucieuse et consciente qu´on ne peut pas bâtir de maison solide sans une fondation résistante et à l´épreuve des intempéries.<br /> Moi je me méfie de ces africains arrivistes et parvenus qui, lorsqu´on leur demande de définir leur liberté, leur culture ou leurs propres valeurs africaines ne savent pas quoi dire, bégaillent horriblement ou ne savent ni par où commencer, ni comment décrire ce qu´ils n´avaient appris ni à définir, ni à éclairer rationnellement et pratiquement le contenu fondamental; mais ils sont les premiers à vouloir se précipiter au pouvoir ! Cette illumination, n´est-ce pas...! Ne pas savoir comment une voiture fonctionne ou ce qu´il faut faire pour produire par soi-même ce moyen technique de locomotion, mais s´accrocher honteusement à n´importe quelle carrosserie...aussi polluante soit-elle. Ce sont les premiers qui vont puiser illégalement dans les accumulations de leurs peuples innocents pour s´offrir le luxe occidental. Or, justement, l´économie, ce n´est pas agir ainsi. Discuter, n´est-ce pas...mais bien sûr ! Mais discuter s.v.p avec des gens qui savent ce que c´est que l´industrie, l´économie et leurs sévères exigences, sur l´organisation sociale efficace, par exemple; ou ceux qui savent ou se sont donnés la peine de se renseigner ou s´informer sur l´énergie, sur comment former au mieux et rapidement des ingénieurs, des professeurs d´universités et des ouvriers qualifiés de haut rendement afin que ceux-ci viennent relever le niveau socioéconomique de leurs pays respectifs. Et ne végètent pas au chômage comme c´est le cas aujourd´hui pratiquement dans toute l´Afrique. C´est autre chose que d´aller boire le café avec le représentant d´un parti politique belge et lui poser des question qu´il n´était pas habileté ni à traiter, ni à répondre ! Ou espérait-on que les belges se substitueraient aux congolais fénéants et sans talent de promotion de leur propre pays en faisant le travail des congolais à leur place ?<br /> Attention à ce genre d´idée, car on est plus vite esclave qu´on ne se le souhaite. On connait les belges...<br /> Tout ceci pour dire que les congolais doivent mentalement, intellectuellement se mûrir par eux-mêmes; le travail à faire dans toute l´Afrique comme au Congo est énorme, ce qui nécessite des gens certes passionnés, mais d´un réalisme exceptionnel autant qu´ils auraient une vision remarquable de la projection de leur pays dans l´avenir. Et naturellement ce qu´il faut faire pour y arriver. Ceci demande bien de qualités et de doigté que n´en possèdent bien de prétentieux gratuit du pouvoir en Afrique et au Congo. C´est peut-être une question de sincérité et surtout d´humilité personnelle que de me pas prétendre à ce dont on n´est pas du tout capable ni doué. Gouverner un peuple en voie de développement est beaucoup plus compliqué et exigeant qu´un pays déjà industrialisé et riche. Parce que dans le cas de la pauvreté et du manque du sous développement, on doit tout harmoniser et organiser vers de rapides résultats positifs; cela demande un maginaire créatif, de riche conceptualité, flexible et assidu. Et le pire est qu´aucune université ou école quelconque dans le pays n´a instruit exprèssément dans ce sens. L´étranger non plus. Ce dont a pourtant besoin, c´est de multitalent exceptionnels. Pas de parasites ou d´écornifleurs apportunistes du pouvoir dont la médiocrité et l´infantilisme serait tellement flagrante que ces incapables ne ruineraient que d´autant scandaleusement l´avenir des leurs. Au Congo on a fait aussi l´expérience que les génies ne viennent pas du maquis de Tanzanie ou de ses forêts assonbries. Il faut, et les africains doivent lentement le comprendre, bien d´autres qualités et talents pour exiercer le pouvoir sur ce continent. C´est parce qu´on ne l´a pas compris notamment que l´Afrique entière se trouve à la traîne de tous les continents du monde. Ce n´est pas du pur hasard...pas du tout. N est-ce pas curieux que partout où la race noire vit et se gouverne d´elle-même, les mêmes erreurs, les mêmes manquements se perpétuent cruellement au détriment des peuples et Nations concernés ? Il suffit de voir Haiti aujourd´hui à mendier à coups de coudes le riz américain après 204 ans d´indépendance ! Il faut apprendre à la race noire à renier l´illusionnisme, l´irrationnalité et l´infantilisme économique et politique si on veut changer les choses. Et rendre justice à nos femmes et nos enfants, ainsi qu´à leur avenir. Autrement... <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance

Sur la consultation elle-même je n´ai aucune objection ; seulement, je persiste à dire que ces rencontres, toutes aussi fructueuses qu´elles puissent être, ne doivent pas éloigner les congolais du principal qui, lui, réside dans un énorme effort réel de mise à jour des instruments et moyens de développement. Ceci, et tenant compte des expériences politiques défaillantes du passé, met les congolais devant deux devoirs imminents : <br /> a) Celui de se défaire de leur naïveté intellectuelle et économique en approfondissant leurs connaissances sur la stratégie assidue à suivre pour se développer. <br /> b) A cesser de croire que sans investissements appropriés, sans créer l´emploi et l´industrie en Afrique, on peut arriver à des résultats satisfaisants. Et c´est dire ici que les questions telles que : avec quelle énergie allons-nous nous développer au mieux et rapidement ? Ou encore, en matière d´instrument, si les écoles supérieures techniques, les écoles professionnelles qualifiées ne sont pas créées ou élevées à un haut niveau ; comment veut-on alors produire ou se développer ?<br /> c) En matière des finances. Si les accumulations sociales servent á enrichir les étrangers par l´importation de leurs produits, comment arrivera-t-on à financer son propre développement ? Il faut donc mettre fin à cela en produisant sur place. <br /> d) L´Union Européenne, les Etats-Unis, la Chine, tout le monde vendait chez nous ; mais nous, nous sommes empêchés à vendre chez eux. Cela doit cesser. Il faut exclure nos exportations de matières premières dans la comptabilisation des échanges, on voit mieux alors que ce sont eux qui nous envahissent avec leurs produits tandis que nous leur vendons des matières premières réutilisables et incessibles à leurs industries. Avec des prix de dumping des produits alimentaires, les occidentaux détruisent notre agriculture et notre élevage. Ceci doit prendre fin. <br /> e) Sur l´endettement. Les africains devraient employer et élaborer le système d´endettement sur leurs propres marchés en émettant des obligations étatiques vendues aux riches et aisés africains pour des projets de nécessité nationale comme le train, la métallurgie…etc. Et si on doit s´endetter sur les places financières étrangères, employer ces financements strictement à financer des projets de grande base sociale et surtout rapidement rentables. Sinon ce sont les intérêts négatifs qui vont dévorer les finances publiques et, naturellement l´accumulation sociale. <br /> <br /> Voilà bien quelques points qui sont urgents à approfondir plutôt qu´à discuter du matin au soir sans autre résultat que l´exercice de la langue. Et à mon sens, les congolais, comme beaucoup d´africains, doivent cesser de jouer aux non concernés ou aux éternels quémandeurs d´aide. Aides-toi et le ciel t´aidera, dit la Bible de l´homme blanc. On ne peut pas se dire chrétien ou se prétendre de cette religion tout en négligeant les efforts qu´on est tenu de se rendre soi-même ! Cette escroquerie mentale est courante chez les africains dont beaucoup croient que parce qu´ils ont vu le métro belge ou dégusté au bien être et à la société de consommation, qu´ils sont devenus des génies du développement chez eux ou des donneurs de leçons aux africains du continent. Cet infantilisme intellectuel est gratuit et sans maturité utile quelconque. <br /> <br /> Une chose fondamentale, pour finir : sans élever le niveau rationnel, intellectuel technique et scientifique des sociétés africaines, aucun résultat durable ou efficace pour le développement ne pourra conforter ou asseoir cet inévitable but de toute société humaine en Afrique. Les africains feraient mieux d´en être conscient, et surtout de mettre sur pied les conditions éducatives et sociales concourrant à ce structuralisme premier parce que celui-ci ouvre à l´imaginaire et à la créativité des armes effectives de réalisation. Les africains semblent à mon sens ignorer ou sous estimer cette condition incessible et catégorique à leur développement futur. C´est une grave erreur qui prouve, entre autres, que beaucoup de gouvernements africains ne sont pas à la hauteur de leurs devoirs. <br /> <br /> Cela explique, par ailleurs, les petits pas de tortue que font les pays africains aujourd´hui face aux gigantesques exigences que leur imposent leur véritable développement dans un monde devenu bien antagoniste et concurrentiel exigeant. Manque de réalisme, infantilisme ou simplement superficialité issue d´une culture qui a toujours été dominée ? Qui le sait. Toujours est-il que rien ne tombe du ciel ; et que ce n´est ni avec la mendicité ou l´expectative et la facilité qu´on arrive à se développer !<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> « Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu »<br /> Forum Réalisance

Parce que j´avais l´impression, après que la Belgique eut mis tout en oeuvre pour soutenir et nous ingurgiter un Kabila qui s´avère être aujourd´hui le plus grand des incapable ; que les belges se moquaient de nous dans le genre : nous vous avons vendu de la vache enragée, maintenant débrouillez-vous ! A l´avenir, nous demanderions aux belges de se tenir à l´écart de nos choix politiques. Venant d´eux, tout conseil est blessant et ne rappelle que trop bien que ce pays avait organisé l´assassinat de Patrice Lumumba. Et si Kabila a été si bien soutenu par les milieux officiels belges, c´est parce qu´il était si bête et malhabile qu´il représentait l´idéal que les belges se font des pouvoirs africains : peu doués en politique, plus bornés qu´avertis en économie et malléable au possible pour être le jouet favori des occidentaux.<br /> <br /> Or, nous avons quitté cette époque primitive du paternalisme embusqué contenant et repoussant sournoisement les africains dans la dépendance et la mendicité. Il faut voir plus loin que son nez pour arriver à la conclusion logique que l´avenir – et cela veut dire le bon développement rapide des pays africains présente un intérêt économique et commercial remarquable pour tout l´occident – de nos relations futures serait dans l´intérêt de tous si les gouvernements congolais florissaient ce pays au lieu de le gérer comme une vulgaire province du Bengladesh.<br /> Venant d´un socialiste éclairé, cette invitation a discuter avec le pouvoir était des plus moqueuses. Le besoin de neutralité alors que Mr. Mourreau savait très bien combien la Belgique, avec les chèques ostentatoires d´un Louis Michel, avait manigancé l´opinion congolaise ? Discuter, n´est-ce pas ! Et si la Belgique avait pris la peine de discuter avec les congolais avant d´intervenir aussi grossièrement dans leurs affaires politiques ? Nous n´en serions pas là. C´est certain.<br /> <br /> Mais voyons de l´avant et disons-nous que les prochaines élections viendront sûrement, et que d´ici-là le peuple aurait fait largement l´expérience qu´il lui faut pour se garder à l´avenir de surprises. Ou des cadeaux empoisonnés belges. N´est-ce pas de l´humour noir si Kabila aujourd´hui se met à jouer les muscles avec la Belgique et ses protégés belges ? C´est bien la preuve qu´une petite lumière reste au pouvoir un danger évident d´incertitude. Et décidément, il est grand temps aux belges de cesser leurs pénibles choix malheureux envers le Congo. Ce qu´il faut à ce pays, ce ne sont pas des coucheurs ou des demi portions intellectuels ; ce qu´il lui faut, ce sont ses enfants les plus doués et les plus avertis à développer et épanouir dans ce grand pays les instruments et les moyens les meilleurs pour un meilleur avenir. Et sur ce point de vue, la Belgique est restée primitive : elle croit encore – et cela malgré que chez elle cela est grandement combattu – que l´Afrique doit être gouvernée par des idiots et des suivistes aveugles et bornés. Ou comment expliquer qu´ils assassinent toujours les vrais tribuns du Congo pour les remplacer par des fantoches les plus étroits ?<br /> <br /> Avant de terminer, un mot aux africains congolais : il est possible que notre histoire commune avec la Belgique ait laissé l´impression qu´il suffisait de s´adresser aux belges ou de se plaindre à eux pour que les choses changent au Congo ; ou que l´avenir politique de quelques empressés ou amoureux du pouvoir puissent se voir ouvrir les portes du pouvoir au Congo. Il faut hélas, sortir de cette logique dépassée. Le temps ou la saison des idiots et des farfelus simples d´esprits à la tête des Etats et des gouvernements africains est révolu. Ce dont l´Afrique a un besoin urgent aujourd´hui, ce sont des gens d´imaginaire inventif doués de sens résolus de l´organisation pour mieux commuer les efforts des africains et les mener à bonne fin. Il ne suffit donc plus de faire le beau, de parler beau français ou d´être soutenu par de nombreux amis belges pour que les portes du pouvoir au Congo leur soient ouvertes.<br /> <br /> La situation économique et politique mondiale se complique et devient complexe tous les jours. Et au delà de quelques bons conseils de discussion, Mr. Mourreau, il est plus que jamais clair que ceux qui ne produisent pas ou ceux qui croient qu´il vivront éternellement de l´aide internationale ; que ceux-la vont souffrir l´enfer de la pauvreté, s´ils persistent à négliger d´aiguiser et épanouir les moyens et les instruments adéquats requis pour le rapide développement de leurs pays. Il ne s´agit pas de dialogue ou même de discussion quelconque ; il s´agit d´évidences pressantes et logiques répondant aux exigences de nos temps. Aussi, soutenir ou même discuter avec des retardés mentaux, ne mène à rien. Il faut leur dire ce qu´il faut faire parce qu´apparemment ils n´y viennent pas d´eux-mêmes. Avec de petits dessins bien colorés au besoin.<br /> <br /> Si les africains ne cessent pas de mettre à la tête de leurs institutions des idiots et des demeurés l´avenir de ce continent ne changera pas de sitôt. Pis, il va s´enfoncer de plus belle dans les dettes et une pénible et chronique pauvreté. Il suffit de voir aujourd´hui ce que devient la riche Amérique du pauvre Bush pour se rendre compte de ce que la maladresse et le manque de talent peuvent engloutir un grand pays dans des crises douloureuses. Il est faux de croire qu´en Afrique tous les africains sont des génies du pouvoir, de l´économie, des finances ou de l´organisation sociale. Il est donc temps que les africains apprennent à devenir exigeant pour eux-mêmes ainsi qu´à l´égard de ceux qui prétendent épanouir et protéger l´avenir de leurs femmes et de leurs enfants. Parce que sinon, nous ne sortirons pas de la vallée du manque cruel, de la pauvreté scandaleuse et de la mendicité sans avenir tout en prétendant que nous sommes riches sans pour autant créer ou encourager le travail et la production chez nous. Ce défaut, nous devons nous en départir rapidement car il a assez fait de victimes sur un continent qui a tant besoin qu´on le mette sur le bon chemin afin qu´il offre au monde ce qu´il a de meilleur en lui. En rendant justice aux rêves et aux attentes de ses propres enfants. Ce n´est qu´ainsi que les africains arriveront à mériter le respect d´eux-mêmes, et partant, d´exiger des autres qu´ils les traitent avec recul. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance