Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Forum Réalisance
Forum Réalisance
Publicité
Archives
Newsletter
22 octobre 2008

Sur La francophonie et la défense du français

Commentaire sur grioo.com sur l´article : http://www.grioo.com/avis,sommet_de_la_francophonie_le_francais_se_defend_,15431.html

 Faire du français une langue de liberté et de réalisation réelles

La langue n´est qu´un instrument
Au lieu de défendre la langue, il vaudrait mieux apprendre à défendre d´aborde celui qui parle cette langue, notamment l´être humain. On veut tous nous apprendre à parler français, mais on nous refuse notre liberté et nos droits légitimes à la réalisation. Et cela, c´est une belle escroquerie existentielle. Le français, comme langue et comme instrument d´expression, doit cesser d´ajourner ou de déjouer le plus important de la vie sociale: la réalisation individuelle et collective, mais bien la défendre. Si les français continuent à soutenir la francafrique, à corrompre et à exploiter vilement ce continent sous prétexte d´apprendre, comme pendant la colonisation, aux africains à parler français; cette langue n´est rien d´autre qu´un tonneau vide plus castrant qu´utile. A quoi servirait-il de l´employer ou de lui donner une importance quelconque en Afrique ? Aucune, à mon sens. Mais si cette langue devient la nôtre ou que nous lui faisons l´honneur de la parler, alors elle doit refléter nos combats, nos exigences et nos ambitions les plus profondes. Et non comme c´est le cas actuellement devenir ou être un cachet quelconque qui signe l´assimilation, l´aliénation ou la soumission à une domination culturelle française qui, elle, stipule que les africains sont leurs subalternes économiques, culturels et sociaux.

Musengeshi Katata
"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"


Forum Réalisance

Publicité
Publicité
Commentaires
S
Toute cette histoire d´avaler les langues des autres, de se laisser piller ou arracher le pain de la bouche par des rapaces étrangers se réclamant sournoisement de civilisation, de liberté ou de démocratie; toute cette faillibilité à se laisser faire vient d´un manque d´idéal assuré au sein des cultures et nations noires. Car si les gouvernements actuels avaient pris la peine d´élever et de professionaliser l´artisanat africain ainsi que la production industrielle à lui livrer des instruments et des moyens leur permettant de montrer l´exemple en consommant national, les populations ne seraient pas aujourd´hui en mal d´idéal et en désarroi économique. Tout est là. <br /> <br /> Aujourd´hui l´africain, et c´est même toute la race noire, donnent tous l´l´impression que sans adopter l´idéal industriel, instructif ou scientifique occidental, il ne sont capables de rien. Or, cette culture est au bord du gouffre et est elle-même surprise que les africains lui prête autant d´intérêt ! la Chine, L´inde, le Brésil, eux, vont à la recherche de leurs propres horizons...et réussissent ! Il n´y a que l´homme noir qui croit encore que seul en chantant des cantiques du christianisme, en portant des noms étrangers, en consommant étranger ou en empruntant les us et usages venus d´ailleurs, que la science et la technique leur tombera du ciel ou que le bien-être leur sera gratuitement réservé. Il suffit de voir dans quelle pauvreté l´Afrique se noie aujourd´hui pour se convaincre que cette maniére de voir les choses est complètement fausse. On les voit alors, sous les regards faussement gênés de leurs gouvernements, tenter d´envahir l´Europe en pirogue...! Il n´y a que la bêtise des élites africaines du pouvoir ou des intellectuels cabotins et sans talents pour vouloir faire croire aux leurs, et même au monde entier qu´ils étaient à la hauteur de leurs tâche. Faut pas prendre des vétilles pour des lanternes, tout de même ! <br /> <br /> Des gens qui n´arrivaient ni à assurer aux leurs la simple eau pure...que peut-on attendre d´eux, que diable ? <br /> Francophonie, anglophonie ou autre; ne voulait-on pas passer volontairement à côté de plus important ? Tonnerre, et si on commencait par l´eau...la langue de nos mères qui nous ont sonné vie ?<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
En fait, les africains essaient de s´affranchir de leurs maîtres douteux et sournois d´hier parce qu´ils se sont rendus compte qu´on les enc...aujourd´hui encore plus sournoisement qu´hier. Mais quitter la peste pour le choléra en adoptant un nouveau maître linguistique, cela ne résout rien au tourment identitaire de réalisation dont ces africains souffrent ouvertement. Loin de là, cela ne prouve que deux choses importantes et plutôt choquantes: l´élite africaine ne fait pas son travail ou l´assume mal, autant que les africains n´avaient pas encore compris que leurs tourments ne dépendaient pas d´une langue, mais d´un économisme culturel qu´ils peuvent acquérir avec la science, la technique et la créativité industrielle. Mais pour cela il faut rationnaliser la culture, ses instruments et moyens d´expression et d´exercice. <br /> <br /> Il est certes bien dommage que les africains ne s´échangent pas dans la connaissance des langues africaines; cela vient du fait que seul les cultures colonialistes semblaient présenter ou donner l´exemple de cultures capables de réaliser son homme. Du moins, de lui en donner les moyens. Or, avec la crise économique et financière actuelle, la culture anglosaxonne va prendre un sérieux coup, si pas perdre bien de plumes parce qu´elle est fondée, autant en Angleterre qu´aux Etats-Unis ou en Australie, sur un néoconservatisme néocapitaliste. Cette crise que nous vivons aujourd´hui n´est pas seulement une crise économique et financière, elle est aussi une crise culturelle, politique, industrielle, philosophique, morale et éthique.<br /> <br /> On comprendra pourquoi j´ai toujours condamné tous les faux champions africains de l´africanité, de l´afrocentrisme, du panafricanisme. Tous ces gens, sans faire le moindre effort pour rapprocher les africains par leurs langues, leurs échanges culturels, leurs rencontres comparatives d´échanges intellectuels; ces gens prétendaient cependant à gorge déployée défendre quelque gros mots afro-idéologiques! Si ce n´était pas mettre la poudre aux yeux des gens. <br /> <br /> Même l´actuelle guerre en RDCongo est le signe d´un manquement politique choquant dans l´art d´exercer le pouvoir et défendre la promotion et l´épanouissement de son peuple. Les intellectuels africains et les élites du pouvoir de notre continent sont actuellement tellement en dessous des attentes et des rendements moyens qu´on peut attendre d´eux, que cela blesse l´entendement. parfois je me demande si nous ne sommes pas d´une autre planète, nous qui voyons et condamnons tous ces manquements...il suffit cependant de voir combien d´année en année, de décennie en décennie la pauvreté et le manque empoignait l´Afrique pour se rendre compte qu´il y décidément quelque chose qui ne tourne pas rond ! Eh oui, disons-le: rien ne marche, rien n´avance, tout est sale, médiocre, d´esthétique douteuse...d´efficience nulle. mais on voit partout les voitures importées ! <br /> <br /> L´agriculture, l´alimentation des africains était tout aussi primitive et pauvre dans sa diversité et son contenu calorique. Dieu du ciel, combien de temsp tout cela allit encore s´appeler aspiration au développement ? Pour moi il n´y a aucun doute: les africains sont de grands escrocs envers leurs propres enfants et leurs propres rêves. <br /> <br /> Je sais, certains croient que je suis trop exigent, et c´est peut-être vrai. Mais je continue à douter qu´avec la médiocrité actuelle ou un tel brutal tableau étriqués à tout point de vue, on puisse aller plus loin qu´à la catastrophe sûre et certaine. Est-ce vraiment ce à quoi tout enfant africain rêve ? Incroyable, dirai-je, et je me retiens encore beaucoup. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> Forum Réalisance
D
Bonjour Messieurs, <br /> <br /> Le français, dans tous les sens du terme, n'a plus la côte en Afrique.<br /> <br /> Je rentre d'un voyage en Côte d'Ivoire où j'ai appris dans les médias locaux que le Rwanda, dans sa logique de "défrancisation active" a décidé de se passer du français comme langue officielle, au profit de la langue de Shakespeare.<br /> <br /> En Côte d'Ivoire, les candidats à l'aventure regardent davantage vers les pays anglo-saxons que l'ex-puissance coloniale et les instituts de formation locaux font la part belle au système éducatif anglo-saxon.<br /> <br /> Que les pays africains francophones tournent "officieusement ou officiellement" le dos à la francophonie (dans sa forme actuelle) ne peut être que salutaire, ce sont les signes d'une certaine prise de conscience et lucidité.<br /> En revanche est ce opportun que cela se fasse au profit unique d'une autre culture occidentale dominante(en l'occurence l'anglais)?<br /> N'avons nous pas là l'occasion de nous recentrer sur nos propres langues, que nous devrions valoriser et partager entre nous.<br /> Pourquoi ne pas par exemple mettre en place des programmes d'échanges linguistiques entre pays africains, ainsi un wolof irait apprendre le lingala et réciproquement. Nous connaître nous mêmes avant d'absorber les cultures d'outre-Méditerranée me paraît indispensable pour notre<br /> réalisation existentielle. <br /> <br /> Prenez un africain lambda, à part sa langue maternelle d'origine et certaines de son pays (pour les plus zélés), combien d'autres langues africaines maîtrise t-il?<br /> à l'inverse, quand vous prenez un européen, système éducatif oblige, on est certain qu'il est en mesure de maîtriser au moins deux voir trois langues de son continent.<br /> <br /> Ma vision de la francophonie ici :<br /> http://y-voir-plus.ivoire-blog.com/archive/2008/07/17/franco-faux-nie.html<br /> <br /> @ Musengeshi, <br /> merci pour tes derniers mots chez moi, ce fut une belle surprise de te lire à mon retour du pays. J'en profite pour te dire que ce blog est désormais fermé et que j'en ai ouvert un nouveau, intitulé "case en construction" à l'adresse suivante : <br /> http://umuntu-ngumuntu-ngabantu.blogspot.com/<br /> <br /> Bien à toi.
M
Lorsqu´on en vient à vouloir rassembler la terre entière pour protéger une langue, il y a quelque chose qui ne va pas. Je sais, certains diront : qu´importe, pourvu que les résultats comptent…exactement ce certains criminels se disent pendant leurs méfaits. L´aveuglement d´un opportunisme momentané. A propos de ce français que le monde entier devait défendre, et particulièrement les africains puisqu´ils sont la plus grande communauté linguistique francophone en dehors de France ; on se demande bien que font, pendant ce temps, les propriétaires originels de cette langue ? Dorment-ils, ou sont-ils fatigués de défendre ou de parler leur propre langue ?<br /> <br /> Pour mieux répondre à cette question, il faut aller au-delà de la culture : dans les méandres de l´économie et de la démographie. Et là on voit que la cupidité et le désir malsain d´imposer aux autres ses instruments culturels et ses valeurs qui avait embrasé la prétendue grande nation de France connaît depuis quelques temps des fissures conduisant cette langue et cette culture à une disparition dans la refonte brouillonne européenne. Pourquoi brouillonne ? Mais parce qu´on ne sait pas en fait ce qui en sortirait de ces cultures et langues européennes lorsque tous les peuples d´Europe se seront emmêlés ! Peut-être une sorte d´espéranto, qui sait ?<br /> <br /> L´autre aspect des choses est le vieillissement de la race blanche, ainsi que sa lente mais perceptible infécondité, ce qui, à la longue, va provoquer sa disparition. Même si on fait des concessions aux arabes en leur octroyant le droit de se construire de hauts minarets de mosquées en Europe ; croire que ces arabes vont défendre ou adopter et défendre les valeurs culturelles occidentales…c´est peu connaître l´islam. Il en va de même pour les africains qui ont beau faire des enfants aux européens plus pour sortir de leur enfermement et détresse économique que par véritable épanouissement culturel ; chacun, comme on le sait et on le voit avec les autres cultures asiatiques, hindouiste, islamistes ou même américaines, défend sa propre culture, pas celle des autres. <br /> <br /> C´est donc curieux que, comme des conspirateurs culturels on se mette à table en grande conférence pour défendre…la francophonie. Serait-elle déjà à l´agonie ? Dans ce cas, à mon sens il n´y a plus rien à faire. Si cette langue – et ceci est valable autant pour les langues que pour les cultures dont elles sont issues – ne sait pas être défendue par ses propres enfants avec des valeurs incitant le respect et l´admiration dans le monde, a quoi donc servirait-il de défendre une langue sans idéal et sans vie ? Une culture ne peut pas indéfiniment mentir, s´imposer, tromper les autres et surtout elle-même…et recevoir indéfiniment l´amour et le respect de ses victimes. On doit bien se le dire…un jour vient où le borgne et le myope découvrent la vérité, et se détourne d´une source de mensonge et d´iniquités. Et ce jour-là, c´est bien fini. Et je me demande bien si le français parlé ou employé par des étrangers a la même consonance, la même ferveur sensible…que ne le fêterait un français de France. Et à mon sens, c´est cela la vérité. Ou la grande mystification de ces communautés linguistiques au grand but lucratif. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu<br /> Forum Réalisance
S
Je me le demande bien. Et comme on le voit dans la crise économique actuelle, l´Amérique s´est royalement invitée à vivre grassement aux détriments de l´emprunt et de l´escrquerie envers tous ceux qui ne prirent pas assez de peine à contrôler les valeurs (fausses) qu´on leur refilait moyennant leurs dernières économies. Tout cela finit aujourd´hui avec de grands cris de crise internationale alors que ce sont les banques et les financiers américains qui en sont les responsables. Avec la langue, la culture, l´économie ou les finances, c´est le même schéma qui pave le sens de l´histoire occidentale: on s´arrange toujours pour vivre aux dépends des autres (esclavage, colonisation, exportations et exploitations inégales) tout en prétextant faussement défendre la liberté ou la démocratie. Il est étonnant que cette fausseté vieille de 600 ans prenne encore...vraiment. <br /> <br /> Cette année, après le prix Nobel d´économie à un américain, on assistera peut-être au choix du Ruinator George Bush comme prix Nobel de la paix. Personnellement je le recommande vivement. Pour rester dans la logique dépravée du moment. Ou on pourrait faire comme toujours: les mémoires de ce chef d´Etat des plus médiocre et ruineux que les américains aient connu vont recevoir, comme ceux de Bill Clinton (10 millions $ pour les mensonges dans l´affaire Lewinsky) ou du pâle, suiviste et intrigant dans la non moins fausse guerre d´Irak aux côtés des américains dont les mémoires furent honorés à 15 millions €: Tony Blair. Décidément, pourrait-on dire, cette culture occidentale se fêtait elle-même avec...les yeux fermés!<br /> <br /> Puis on exigeait aux autres qu´ils viennent dans une quelconque communauté de langue, d´intérêts économiques, politiques ou mêmes financiers à venir jouer le rôle trompeur de la solidarité pendant qu´on leur volait leurs meubles et leurs droits. A ce petit jeu, ce n´est pas seulement les africains et tous les trompés de la terre qui y perdirent; c´est aussi l´occident qui se retrouve aujourd´hui devant un amas étouffant de contradictions irrésolues. A force de rejeter dans l´avenir la résolution d´important problèmes, ou d´en faire porter aux autres de la responsabilité, on a perdu de vue le sens de régler ses problèmes efficacement, autrement qu´en s´endettant à outrance. Culture d´excellence ? Je dirai plutôt culture d´exploitation honteuse et de falsification, si cela continue. Et la fin, on le sait pour tous les menteurs, est bien solitaire et atrocement criblée...de dettes ruineuses. Oui, on entend déjà les cris: "Au secours, les chinois et tous les autres asiatiques doivent nous aider à vaincre cette crise financière "mondiale" !" Et si on commencait par ne pas vouloir vivre grassement aux détriments des autres; et si on arrêtait de vouloir escroquer les autres en catimini ? Crise financière ? Oh non, il s´agissait plutôt d´une crise culturelle sanctionnant l´art répugnant à mettre le feu aux poutres pour vivre aux dépends des autres, puis à appeler les victimes en secours lorsque les dégâts menacent d´ensevelir le pyromane invétéré. Au secours, hein... <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
Publicité