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2 décembre 2008

L´Occident face à la plus grande crise culturelle de son histoire

Ce n´est pas seulement une crise économique, financière ou une crise tout court comme une autre ; cette crise qui aura bientôt largement ouvert ses portes et son catalogue d´horreur et de privations, c´est la crise la plus meurtrière que l´occident ait jamais connue parce qu´elle se qualifie aussi par une crise d´orientation de valeurs éthiques, morales, culturelles et industrielles. Et de son issue dépendra beaucoup du doigté politique et de l´intelligence d´un seul homme : le récent président élu des Etats-Unis Barack Obama. De lui dépendra beaucoup de combien de temps durera la crise, et surtout, dans quel état structurel en sortira l´économie la plus puissante du monde.

 

Le lourd destin d´un tribun noir nommé Barack Obama

 

« Aux âmes bien nées, la valeur n´attend point le nombre des années »

Pierre Corneille. barak_obama_2

 

La faiblesse morale, éthique ou la désorientation économique actuelle de l´occident n´est pas seulement due à la crise économique, mais bien aussi au fait que cet occident, sans le leadership économique américain, est bien bien faible face aux japonais, aux chinois, aux indiens et même face aux russes. Tout en ayant trempé dans tous les abus et les crimes envers les droits et les libertés humaines pour s´enrichir et établir son hégémonie économique, financière et politique sur le monde entier ; cet occident n´est plus en mesure aujourd´hui ni de garantir son avenir pour lui-même, ni de répondre aux exigences des hautes valeurs (pensez ici à la révolution française de 1789, au fameux humanisme humboldien, à la francafrique ou au « Rêve américain » des années ´50 ´60, ´70, ´80 et bien avant cela durant de sombres et interminables décennies où tous, tout en se réclamant d´un haut idéal humain, s´abaissèrent cependant à entretenir, cimenter ou légitimer des inégalités sociales, raciales, économiques au sein de leurs principes sociaux et culturels de réalisation existentielle) dont se réclamaient, malgré toutes ces iniquités et injustices flagrantes, les idéaux réfléchis de leur propre civilisation. Il s´ensuit un désagrément général dans le monde entier : les uns se sentant trompés, les autres abusés, d´autres simplement menés en bateau ou simplement escroqués vilement dans leurs espoirs. Mais peut-on vraiment reprocher à l´occident son opportunisme et ses mensonges sous lesquels, comme on le voit aujourd´hui avec l´écroulement du néolibéralisme, cette culture ne cacha que trop savamment des intérêts égoïstes et orientés de ses habitants et de son hégémonie ?

 

Bien sûr que oui. Il ne s´agit pas dans l´existence humaine – et surtout si on se proclame ou on s´impose comme valeur modèle ou norme culturelle internationale de l´organisation, du jugement et même de règles du Droit des Gens, de tromper ou d´escroquer des gens tout en prétendant leur faire l´humanisme ou défendre leurs droits. On colonisa, on traça des frontières abusivement souvent en séparant des peuples entiers de leur homogénéité culturelle comme au Cameroun, en Guinée, au Moyen Orient…entre Hongkong et la Chine ; et à d´autres peuples comme celui des palestiniens, on refusa avec un douloureux étirement le droit et la reconnaissance étatique ouvrant sur le respect de leurs droits et leurs libertés. Tout cela, le monde entier et les victimes l´ont plus ou moins supporté parce qu´on leur avait fait croire que tous leurs conflits allaient être réglés prochainement. Or, aujourd´hui tout le monde se rend compte que l´occident ne jouait volontairement, et non moins sciemment, il faut bien le dire, que sa carte géopolitique d´influence et ses intérêts économiques en premier. Alors, quoi ; et ces grands propos de liberté et de droits humains, étaient-ils vrais ou faux ?

 

Apparemment, et selon toute vraisemblance, faux, bien entendu s´ils convoyaient autre chose que les intérêts dominants occidentaux. Objectivité ? Valeurs humaines de contenu et de portée universelles ? Respect des droits et libertés humaines valables pour tous ? Tout cela ne fut-il qu´une illusion ? Pas du tout, on en avait simplement déplacé les paramètres d´appréciation : tant que ces attentes ou exigences humaines légitimes touchaient ou enrichissaient d´une façon ou d´une autre le monde occidental et ou son influence, elles étaient tout à fait valables et furent défendues et entretenues avec des méthodes autant sournoises qu´ouvertement abusives. L´instrument arbitre de l´ONU fut à ce point orienté dans son organisation et son pouvoir réel exercé par le Conseil de sécurité (où ne siège que des puissances reconnues et naturellement attachées à leurs intérêts immédiats) qu´il ne fut qu´une projection de forces alliées ou concurrentes se servant des autres pays pour arriver à jouer leurs jeux d´influence et d´intérêts. Certes, on laissa une Assemblée Générale jouer à la couleur et à l´exotisme populaire d´un idéal planétaire démocratique donnant à tous le droit de cultiver leurs rêves et leurs idéaux ; mais cette assemblée restait un lieu de discours sans le moindre pouvoir ou autorité sur les décisions exécutives réelles de l´ONU.

 

Devant toutes ces inconvenances, face à la crise économique de saturation et surtout face á la crise financière occasionnée par l´administration Bush pour faire main basse sur les finances mondiale à vil prix et sortir ainsi riche comme Crésus face à toutes les autres nations concurrentes du monde contre lesquelles l´Amérique perdait sensiblement du pied, le monde occidental est bien en crise de valeurs et d´orientation. Avec la montée fulgurante de la Chine, de l´Inde, du Brésil…etc vers leur industrialisation, les recettes économiques et commerciales qui permirent á l´occident d´entretenir son éclat et son hégémonie s´amoindrissaient rapidement à vue d´œil. Et le 9/11 fit déborder un vase de suffisance et de fierté qui atteignit l´Amérique au cœur sanglant de son orgueil. La réponse, on le sait, ne sera que militaire ; et encore, elle prolongera le malaise américain en attaquant et en occupant illégalement l´Irak qui n´eut absolument rien à voir avec les talibans ou Al Qaida qui furent les véritables responsables de cet odieux et scandaleux attentat terroriste envers les Etats-Unis. Et même si aujourd´hui on comprenait et encourageait la démarche militaire américaine en Afghanistan ; c´est d´autant mieux qu´envers l´invasion irakienne, un amer goût d´opportunisme pétrolier et d´abus de droit nous révoltait tous. Surtout qu´on prit, sous une inoubliable intervention mensongère et intrigante de Colin Powell au conseil de sécurité de l´ONU, et malgré les réserves légitimes de toute la communauté internationale, à envahir militairement un pays indépendant et souverain sous de fallacieuses preuves d´armes nucléaires s´apprêtant à être larguées sur les Etats-Unis. Ce mensonge marque un trou béant autant dans la crédibilité politique américaine que dans sa prétention de leader occidental et mondial défendant au mieux les droits et les libertés du Droit des gens.

 

Le reste : la chasse aux sorcières du terrorisme islamique avec des méthodes dévoilant plus l´état d´âme revanchard de l´Etat américain que celui d´un leader mondial conscient et respectueux de valeurs démocratiques dont il se réclamait et qui étaient son fondement constitutionnel nous valut un curieux bris outrageant du droit allant de vols irréguliers et secrets sur les aéroports d´alliés européens confondus ou brusqués traînant de prisonniers non moins irrégulièrement et illégalement enlevés. Puis naquit, dans cette apothéose du non droit Guantanamo, Abu Grhaib tous témoins institués et lieux d´usage de la torture illégale comme moyen d´investigation. Tout cela, ajouté au pillage des objets d´art, aux précieux témoignages historiques de l´histoire irakienne ou même des avoirs irakien au portefeuille de sa banque nationale, mit une mauvaise lueur sur les qualités morales et éthiques d´un George Bush en tant que chef d´armée autant qu´en tant que chef d´état élu par un peuple américain qui, malgré tout, attendait de son plus grand représentant qu´il respecta, surtout dans les moments difficiles, ses valeurs les plus chères.

 

Tout ce malaise, à mon sens, a conduit à l´élection d´Obama lequel a fait montre, durant toute sa campagne, d´un sens exceptionnel de la saisie de la crise dans laquelle se trouvait son pays et tout l´occident. Son discours politique, sa philosophie du pouvoir, des contenus et portés de valeurs sociales a conquis non seulement les américains, mais le monde entier par sa richesse éthique et morale. On se demande bien pourquoi ? La réponse est tout aussi simple que logique, surtout qu´il est issu de la minorité noire qui, théoriquement, n´avait qu´une chance statistique de l´emporter. Ce fut pourtant le cas. A l´unanimité du monde entier. Un phénomène nouveau quand on sait que la cote d´amitié ou d´admiration dans le monde, grâce à George Bush, était au plus bas. La vérité est simple : le peuple américain et le monde entier se souhaitait vivement ce genre d´hommes à la tête de ses plus hautes fonctions. Un homme qui, par son discours, son intelligence, sa vision du monde, sa foi en des valeurs propres et ambitieuses, réincarnerait non seulement le changement et l´espoir nouveau que l´ère de Georges Bush avait, par ses gaffes et ses manquements, rendu si douloureusement urgent pour restaurer des valeurs économiques et culturelles mises profondément à mal.

 

Une chose est de vouloir, autre chose est de pouvoir, dit-on. L´homme est là et son élection a été emplie d´attentes lourdes d´espoir de fierté politique retrouvée, mais aussi, face à la violente crise économique qui s´abattait lentement aux Etats-Unis, de confiance en sa doigté à la résoudre au mieux. Du moins, sous son égide, de mieux supporter ces moments difficiles de récession accompagné de chômage, de banqueroutes indésirables et d´incroyable écroulement de valeurs boursières américaines. Le monde entier attendait, suspendu, au rapide succès de reprise de l économie et de l´industrie américaine parce que celle-ci était la plus grande économie du monde et son véritable moteur de marche. Quand l´économie américaine était prospère, le monde entier en profitait ; lorsque cette économie était grippée ou stagnait, les autres économies du monde avait bien du mal à s´en sortir. Aucune économie actuellement au monde n´avait de loin ni la capacité, ni le rendement ou la diversification de l´économie américaine. Cette économie était, malade ou pas, actuellement sans concurrence aucune.

 

Mais Obama saura-t-il, tout en rendant à l´économie américaine son éclat terni par la crise économique et financière : restructurer ce complexe instrument de productions de biens et de services pendant cette crise, le doter de nouveaux produits, d´une meilleure orientation plus productive, moins alourdie de dettes et plus adaptée aux nouvelles conditions de la concurrence internationale ? Arrivera-t-il, cet homme, à tenir ses promesses de mettre fin aux guerres, de régler ou pacifier le problème palestinien ? Arrivera-t-il à redorer le blason américain dans le monde et restaurer les valeurs corrompues si gratuitement par l´administration Bush ? Un travail de titan l´attend, et ce n´est malgré tout qu´un être humain ! Et cependant, il a de son côté le monde entier et c´est beaucoup ; surtout parce que, dans la vallée des larmes, des privations et des efforts dans laquelle le monde entier va être entrainé, du japon à l´Afrique en passant pas la Chine, l´Europe pour revenir aux Etats-Unis, il demandera à tout le monde de faire preuve d´effort et d´assiduité. Et même si ce qui nous attend exigera, pour en sortir, des efforts douloureux, de savoir que quelqu´un de sincère et de fiable comme il l´a promis de l´être nous accompagne ; cela rend confiant et réveille des énergies nouvelles. Car ne nous y trompons pas : cette crise a quelque chose d´incroyable en soi. Et bien de gens qui la sous estiment aujourd´hui vont demain la craindre et la haïr au plus haut point. Tant ses indésirables et non moins poignantes conséquences seront pleines de pénibles privations et même d´injustice sociale momentannée. Qu´à cela ne tienne, en Afrique, et surtout au Kénia de son père, Obama avait déjà gagné le rare droit de porter le titre d´Osungu Odimba : le grand seigneur noir.

 

Musengeshi Katata

« Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu »

 

Forum Réalisance

 

 

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Commentaires
S
Quand les américains et le monde entier verront ce qui leur arrive dès Janvier 2009, je doute que notre Georges Bush ne soit pas cité au Sénat et condamné sévèrement. Pour le moment aux Etats-Unis prévaut, malgré le choc de ces 533.000 pertes d´emploi en novembre, l´espoir que tout cela ne sera pas aussi terrible qu´on le croit. Avouons-le, même les européens se souhaitent aussi secrètement une petite récession bien gentille...même si tous les signes, tous les chiffres et même les causes annoncent un tout autre vent. La description la mieux adaptée a été donnée par Greenspan qui a parlé de Tsunami et pardon, il sait de quoi il parle. Mais tu connais l´occident: l´enfer, c´est toujours les autres...les nègres, les pauvres, les étrangers ou tous ceux qui ne voient pas les choses comme eux.<br /> <br /> Pour la presse américaine, elle n´a que les qualités et la mentalité de la société de laquelle elle provient. Elle avait bien joué le jeu du pouvoir lors de la fallacieuse guerre d´Irak; pourquoi serait-elle tout à coup objective et au dessus de la vérité, plutôt qu´en dessous ? Après tout, cette presse sert la société américaine dans ses intérêts, ses craintes, ses appréhensions...son arrogance néolibérale; l´Amérique, c´est elle qui la nourrit et lui donne sa raison d´être. Ou connais-tu un pays nommé objectivité qui offre aux gens les mêmes avantages économiques que les Etats-Unis ? Moi pas.<br /> <br /> Les européens sont beaucoup plus ennuyés que tu ne le pense, car cette crise va les sortir de leurs petites chaussures sournoises: cela marchait si bien avec la main au cou des africains et la fausseté et le mensonge plein la bouche. Or, cette crise va remettre biens de faux principes en cause (notamment celui de l´endettement comme instrument de rendement) tout en détruisant un nombre incroyable de valeurs financières pour assainir les finances internationales infectées. Il s´agit tout de même de réparer un déséquilibre volontairement détruit entre 44.000 milliards $ de valeurs réelles et 90.000 milliards $ de valeurs fictives et indues ! Et à force de s´accrocher à ce système malade ou à entretenir des valeurs vaccillantes comme celles de l´industrie automobile américaine ou de l´agriculture européenne, on va se faire plus mal que de bien en préparant volontairement aujourd´hui déjà les banqueroute de demain. Et à ce compte-là, la crise n´en finirait plus. Est-ce vraiment ce qu´on veut ?<br /> <br /> Nous avons tellement été abusés, pillés et honteusement préjudiciés, Katata, que ce système ne pouvait que s´effondrer de lui-même par ses propres exagérations et ses contradictions scandaleuses. On a élevé une monstruosité d´exploitation et d´exactions économique et financière envers nous d´une part, pour tromper les apparences avec des illusions infâmantes d´aides, d´assistance et de prêts bidons en tous genres. Dieu du ciel, devrait-on se demander: quel est l´être humain ou la culture qui ne vit et se développe que de l´aide, de l´assistance ou de l´emprunt truqué ? Cette simple logique si évidente pour l´occident, pour la Chine, pour le monde entier devait être fausse pour les africains ? Allons, donc; de qui se moque-t-on ?<br /> <br /> J´adresse un sévère avertissement ici aux satrapes africaines corrompues et incapables: il est temps de cesser d´assassiner les vôtres en participant à cette criminelle mystification. Si vous n´êtes pas capables d´exercer les fonctions que vous revêtez, allez cultiver le manioc ou les pommes de terre; on ne voit pas quelqu´un de bon sens se prétendre médecin lorsqu´il n´est que charcutier ! Il est grand temps que la race noire se profile dans l´existence autrement que comme quémandeur et assisté perpétuel du bénévolat international. Il est grand temps d´oraganiser les sociétés de pays noirs à remplir leur devoirs envers leurs avenir, les rêves de leurs enfants, ainsi que les obligations contemporaines écologiques, créatives et culturelles issues des exigences incontournables d´une vie moderne. A cette évidence il n´y a aucun compromis possible.<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Les journaux ont publié des chiffres officiels, mais les véritables chiffres-clés de cette Tsunami économique et financière, et surtout de son aspect financier, nous les avons cherché nous-mêmes. Et c´est un peu cela que je reproche aux médias américains: à cacher la responsabilité américaine flangrante de l´administration Bush dans cette affaire. Chiffres à l´appui. Quand il s´agit de l´Afrique, de bombarder des innocents irakiens illégalement, ils sont généreux avec des informations plus mensongères que vraies. Et lorsqu´il s´agit d´avouer ses propres bévues dont tout le monde entier va en pâtir, ils se mettent à faire de belles émissions sur l´étranger; á decouvrir l´écologie que Bush a refusé de reconnaître et de protéger à Kyoto. A la fin, leur activisme actuel, on se le demande, que vise-t-il ? A montrer combien, malgré tout l´Amérique est solidaire du monde ou à vouloir justifier leur leadership politique sur le monde pour faire taire la critique sourde qui était sur les lèvre du monde entier à propos de la culpabilité criminelle de la Wall Street ?<br /> <br /> Oui, oui, personne n´est aveugle ! Mais comment dit encore un proverbe: avant de faire des remontrances ou des critiques intempestives aux autres, il faut apprendre à balayer le pas de sa propre demeure. Cette crise, on ne pourra pas la cacher...pas du tout. Et à mon sens des gens qui recoivent le prix Nobel de l´économie et se prétendent chevalier de la veuve et de l´orphelin de la démocratie et de la liberté dans le monde, se doivent de plus de transparence...économique, même si ce sont leurs bévues qui ont causé le désastre qui nous arrivera demain. Car il est assez scandaleux pour qu´on s´en révolte légitimement.<br /> <br /> Afrique, Afrique...l´enfer est nôtre, pourra-t-on dire sur le continent les jours et mois qui vont suivre. Et ces guerres au Kivu, cette détresse au Darfour, autant que ce Mugabe qui voyait son peuple souffrir de choléra sans se rendre compte qu´il en était aussi responsable, si pas le responsable de ce drame ! Tout cela n´arrangera pas la situation en Afrique, loin de là. Et pourtant, c´est le moment ou jamais de vouloir en sortir...parce qu´alors, aprés, lorsque dans 3 ans au moins la relance aura repris partout, on aura facile à mieux croître et s´organiser á mieux produire et investir. Mais...lorsque je vois dans quelle obscurantisme économique les Etats africains nagent malgré le terrible danger qui les menace inévitablement...absolument irresponsable.<br /> <br /> Un mot saur le Zimbabwe pour finir: je crois qu´il est grandement temps à Mugabe de se rendre à l´évidence qu´il est devenu nocif pour son pays et de partir avant qu´on ne le déloge par la force. Mais je condamne tout aussi énergiquement la population zimbabwéenne pour la destruction de son propre existence en minant l´économie. Les gouvernements passent, l´économie reste pour remplir ses devoirs envers ceux qui la soigne et l´entretienne. Même si on n´aimait plus Mugabe, cela ne veut pas dire qu´on se désistait à remplir les devoirs d´aide et d´urgence envers soi-même et envers les siens !<br /> <br /> Je condamne mêmement l´embargo occidental envers le Zimbabwe, parce que cet embargo a pris en compte l´appauvrissement et la catastrophe humanitaire dont souffre aujourd´hui tout le peuple zimbabwéen. Cela, autant les américains de George Bush, les anglais ou tous les européens en sont responsables. Leur buts de reétablir les blancs au commandes économiques du Zimbabwé est non seulemnent malveillant, il est raciste et méprisant. Personne d´eux ne peut plus nous convaincre qu´ils ont un sens quelconque élevé de la liberté ou de la démocratie s´ils sacrifient le bien-être et la santé de tout un peuple pour que les leurs gardent la mainmise sur cette économie. Il y a des choses qu´on ne fait pas, même si on est borné ou criminel par rapacité néolibérale. Et à propos, fera-t-on un embargo aux Etats-Unis parce que George Bush a infiltré les finances mondiales de fausses valeurs en essayant de faire main basse sur les finances mondiales afin que son pays continue à vivre grassement à la pompe et aux détriments du monde entier ? Cette crise financière, ne nous apprend-t-elle pas, entre autre, que ce que fait un blanc est toujours toléré malgré l´aspect fondamentalement criminel de cette fausseté financière autant que ses conséquences douloureuses pour des innocents pauvres et dénunis de par le monde ? <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> Forum Réalisance
S
Si en septembre ce chiffre était de 400.000, en octobre de 270.000; en novembre cependant la tendance s´est dégradée à 533.000, ce qui résume jusqu´ici les pertes d´emplois américains en 2008 à 1,9 millions! Tout cela ne trompe plus: la récession que l´Amérique va supporter est d´une nevergure exceptionnelle. Ackerman, le chef de la Deutsche Bank et enfant terrible de l´économie allemande, vient aujourd´hui de lancer au gouvernement allemand un avertissement qui le mettait en garde contre une détérioration du PIB allemand en 2009 de l´ordre de -4% ! Et personnellement je crois que cette estimation est plus près de la vérité que le 0,0 ou le -0,2 rêveur espéré vivement par les allemands.<br /> <br /> En Belgique on vendait déjà les voitures neuves à deux pour une: vous achetez une voiture neuve, vous en recevez deux. Et ce n´est pas une blague! Je dirai plutôt aux intéressés d´attendre la fin de la première quinzaine de janvier: ils vont recevoir pour une voiture achetée cash trois voitures neuves. Et on leur offrira même un voyage aux Bahamas gratuitement, frais d´hôtel y compris.<br /> <br /> Pauvre Belgique, elle ne se rend pas compte que cette crise et ses conséquences vont la faire disparaître de la carte économique. Cela apprendra à Louis Michel d´entretenir au RDCongo une politique criminelle de néolibéralisme primitif et prédateur. Seuls les grands pays européens producteurs pourront survivre cette crise avec des douleurs sociales et des pertes de capacités économiques énormes.<br /> <br /> Et nous prévenons ceux qui rêvent encore: au mieux, cette crise durera au moins 4 ans, au pire, 7 ans de malheur. Et si l´enfer de la récession engloutit les Etats-Unis et l´Europe, en Afrique ce sera encore plus dur, à la limite d´une insupportable et horrible dépression économique.<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Maintenant que le model occidental est ébranlé et chancelant, les africains qui aveuglement suivaient son sentier ne savent plus ce qu´il faut faire, les pauvres; ayant oublié de concevoir et d´affermir leurs propres models de société, ils n´ont plus de reférence. On se trouve en fait, en ce qui concerne l´occident et l´Afrique, entre le manque à être d´une par, et de l´autre, l´abus repoussant envers toute critique et raison d´équilibre. Tous les deux sont enfermés dans leurs complexes et leurs fausses prétentions ou se refusent à en sortir pour voir les choses autrement, avec plus de justesse. Et pourtant tous les deux gagneraient beaucoup à voir plus loin que leur nez. Si les uns doivent apprendre d´aller de l´avant pour se guérir de leurs passivité et de leurs traditionnalismes irrationnels et dépassés, les autres doivent apprendre que le monde ne leur appartient pas et qu´ils doivent aussi respecter le droit à la réalisation des autres.<br /> <br /> J´ai bien ri en entendant les managers américains de l´automobile proposer au Sénat americain de travailler pour 1 $ par an d´honoraires. Cette génerosité, à vous en fendre le coeur ! Ils oubliaient seulement qu´ils avaient, pendant de longues années, ruiné les finances et les perspectives de leurs fabriques avec une rapacité et une royauté à la dépense toute charlatane. Aujourd´hui arrivés au bout du rouleau, ils jouent les Saints Martins ! Oui, cela nous a fait bien rire, tellement la situation était cocasse. Oncrorait se trouver devant un ancien marchand d´esclaves ou un criminels francafricain reconverti devant ses juges lui lisant son long casier judiciare...et lui prétendant, comme tout bon francais, qu´il avait été parmi les premiers européens à signer la convention des droits de l´homme en 1789. Et j´y crois encore fermement aurait ajouté notre homme. Le tribunal, devant la longue annotation du casier judiciare hésitat, doutait que cet homme était capable de changer...peut-être ne voulaient-ils qu´encaisser l´aide, ces Managers. Dès qu´ils seraient sauvés...chassé le naturel par la porte, il revient bien vite au galop par la fenêtre !<br /> <br /> Si Trichet de la Banque Européenne baisse le taux d´escompte dramatiquement de 3,25 % à 2,50 % au niveau le plus bas depuis plus de dix ans...il y a du feu sous la planche. La fumée du feu se fait déjà sentir...toutes les autres banques autonomes européennes ont suivi; la banque d´anbleterre est même allée jusqu´à 2 %. je l´avais dit: cela va craquer une bonne fois cette fois-ci. <br /> <br /> Cette crise, aurait-on pu l´éviter ? dans la somme des mensonges, des faussetés et des contradictions amassés depuis 30 ans par l´occident, je pense que non. Un jour ou l´autre tous ces mensonges et ces contradictions devaient être résolues; mais fallait-il que le crise soit si agravée par la bourde criminelle américaine aux finances internationales ? Non, ce n´était pas nécessaire; et vraisemblablement, c´est la petitesse d´esprit de George Bush et de son administration qui, devant le goulet d´étranglement de la crise, n´a trouvé dans son épuisement intellectuel que cette basse délinquance pour vouloir se tirer d´affaire. Et naturellement continuer ainsi à mentir, à tromper, à vivre aux dépends du monde entier au bas crédit et à la pompe. <br /> <br /> Je plains Obama qui aura à faire comprendre aux gens que la fiesta est terminée, comme le disait Nancy Pelosi au parlement: "The game is over". Faire accepter à toute une population gâtée depuis quinze ans et plus par la facilité, la luxure, le mépris de l´épargne...qu´il était sage et raisonnable de changer en faisant exactement le contraire...ce sera un coup de maître. dieu merci la crise est là pour l´épauler; après tout, ce n´est pas lui qui en est responsable. mais cette violence, hein, cela va faire cracher du venin à la société américaine. A tout point de vue. Et généralement, les gens n´aiment ni réfléchir, ni ceux qui leur imposent des sacrifices. Peut-être réclameront-ils du comité Nobel que celui-ci accorde un prix Nobel à George Bush...qui sait ? En ce moment en tout cas les américains essaient de tromper leurs angoisses en découvrant le monde entier...les terroristes de Mumbai, les cruautés au Kivu congolais, le choléra au Zimbabwe, et ces pauvres délaissés du Darfour...cela aide à oublier un bon moment l´épée de damoclès qui pèse sur sa propre tête. Aider les autres c´est s´aider aussi soi-même...à oublier ses propres défauts, ses propres douleurs. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu" <br /> Forum Réalisance
S
L´économie peut être bien cruelle. Voilà un occident ayant tous les moyens industriels, techniques, technologiques et même financiers pour faire ce qu´elle veut mais qui se trouve malgré tout dépendant des autres et de leurs marchés et évolutions. C´est un peu cela qui exaspère les occidentaux. Produire, produire...si le client n´est pas là pour acheter et consommer: c´est la banqueroute programmée. Avec ou sans monopoly trompeur.<br /> <br /> Toute cette histoire doit rappeler, disons-le encore une fois, à l´Afrique qu´elle doit cesser de loger à l´enseigne de la mendicité et du manquement. Pace qu´à la fin sa pauvreté nuit aux autres cultures. Et aute chose de bien plus important, malgré que l´occident ait veillé à ce que les africains voient les choses comme lui, il faut devenir créatif et se libérer du suivisme et de l aliénation imaginaire et mentale. Le monde a besoin de nouvelles solutions face à tous les problèmes de l´existence humaine. L´occident qui avait crû qu´il était la norme, le début et la fin de la connaissance et de la technologie est en train d´apprendre à ses dépends aujourd´hui qu´il avait tort d´exercer sur le monde son absolutisme idéologique. Si ce n´est pas un exemple évident que la liberté et la démocratie réelle sont des valeurs universelle incontournable, car nous sommes tous dépendants les uns des autres.<br /> <br /> La Chine qui fait de la piraterie industrielle à outrance en ce moment va bien s´en rendre compte si elle continue à croire qu´il suffit d´imiter et de copier les autres pour gagner sa gageure. Si elle continue à empester l´air et détruire l´écologie de son environnement, elle aura des pensionnaires tellement malades qu´ils lui coûteront, comme les petits enfants mis à mal, des yeux à la tête en soins médicaux à l´avenir. et dès que la voiture électrique sera sur le marché, ses voitures polluantes ne se vendront nulle part. Cette Chine pourrait cependant aussi renover et cesser de suivre des pas industriels sans avenir commercial. <br /> <br /> Mais je vois venir, comme on connait les occidentaux, leur mauvaise foi: ils vont aller en Afrique et se débarrasser, aussitôt que les voitures moins polluantes seront courantes en occident, de leurs vieux tacots fumant et polluants. Et c´est cela en fait le danger de la stagnation africaine: on avale et on consomme ce que les autres surproduisent ou ne veulent pas supporter. Ainsi, les africains pourraient bien payer de leur santé et avec leurs derniéres économies la reconversion technologique de l´occident à des productions automobiles écologiques et saines. On a beau le dire aux africains...ils sont ou en train de prier, ou désemparé dans le manquement et l´illumination à se débattreavec leurs propres ombres sans arriver à quoi que ce soit. Par manque d´à propos, d´organisation et de simple réalisme créatif. <br /> <br /> L´Afrique du Sud, le Nigeria ? Ces deux économies les plus avancées de l´Afrique noire ont ceci de particulier: elles ne se déploient pas comme moteur de développement sur leur continent. L´Afrique du Sud a une économie faussée parce que son capital est aux mains de blancs qui eux ne voient pas l´énorme marché africain qui se trouve devant eux. Quant au Nigeria, c´est un géant aux pieds d´argile qui n´arrive pas, comme bien de pays africains, à se guérir de ses contradictions religieuses, celles de l´ignorance, du tribalisme ou tout simplement des traditions culturelles primitives pour aller de l´avant. C´est le probléme en fait de toute l´Afrique: on le voit au Zimbabwe, au RDCongo, En côte d´Ivoire...etc. <br /> <br /> Les africains, à défaut de vaincre rapidement leurs contradictions sociales et même mentales et engager le développement par lequel ils gagneraient les moyens de mieux satisfaire aux attentes des leurs, ils subissent en retour toutes les différences et les inconvénients de la pauvreté comme des injures et des freins à leur avenir et leur bien-être. La pauvreté et l´ignorance ne sont, comme on le sait, de très mauvais maîtres brutaux, criminels et sans fierté. Et si on voyait les choses autrements, d´une manière active et positive plutôt que de se laisser aller ou croire que l´étrnger ferait notre avenir ? Il suffit de vouloir...et de sortir de son obscurantisme gratuit et autodestructeur. Aprés tout, il s´agit de notre liberté, de notre avenir, des rêves et des attentes de NOS enfants, n´est-ce pas ?<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
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