Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Forum Réalisance
Forum Réalisance
Publicité
Archives
Newsletter
19 mars 2009

Grève générale en France: le monde du travail en colère.

Test social pour le gouvernement Sarkozy, titrent les journaux français. Avertissement, pensons-nous du début d´un long combat de revendications sociales face à une crise économique qui remet bien d´acquis sociaux en cause, ainsi qu´elle met les gouvernements des pays industrialisés dans l´embarras.

 

Face au diable insaisissable de la crise

 

 

« Ces monstres que nous réveillâmes…nous torturent l´âmes et la raison. »

 

Rien ne va plus, pourrait-on dire à la roulette sociale française. La semaine passée les ouvriers de Sony avaient retenu leur chef 24 heures pour exiger de plus hautes indemnités de licenciement. Chez Continental on jeta des œufs pourris et des choux au conseil d´administration venu annoncer la fermeture de l´usine. Chez Caterpilar…la liste allait s´allonger dans cette crise, inévitablement.

 

Cette fois le monde du travail exigeait de meilleurs salaires et une garantie d´emploi. Sarkozy, cependant n´était pas responsable de la crise, même s´il donnait faussement l´impression aux français qu´il était capable de la contrôler ou d´en venir à bout. Cette constatation, tout en ne satisfaisant personne, ne dit pas comment on va sortir de la crise. Or, comme nous l´avions dit à plusieurs reprises et contre l´avis de quelques rêveurs, elle sera longue et douloureuse.

 

Alors, que faire ? Faut-il croiser les bras et se laisser plumer en silence ? Non, surtout que la rationalisation que va entraîner cette crise est la plus méchante et la plus sévère que le monde industriel ait connu depuis 1929. Et comme on le sait, ce sont toujours les pauvres qui en pâtissent le plus. Encore une fois. A la longue, et si on sait que ce sont des banquiers malfaisants, des industriels et des gouvernements peu regardant de la réalité et surtout de l´incidence de la surproduction et l´appauvrissement des clients étrangers…ces clients étrangers n´allaient tout de même pas s´enrichir en deux ou trois ans de crise pour relancer, à la reprise, l´économie mondiale acculée au bouchon de la surproduction et du manque de nouveaux clients !

 

En vérité, c´est tout le système qu´il faut revoir. Il ne suffit pas d´énoncer ou de prescrire de nouvelles règles des finances ; cela n´est que le cadre de travail des banques et pour empêcher une titrisation spéculative cochonne ayant pour but de fausser la concurrence sournoisement et de piller sans réelle contrepartie les épargnes des entreprises et celles de pensionnés. A tout cela s´ajoutait la logique d´appauvrissement des pays sous développés auxquels on vendait des armes inutiles plutôt que des tracteurs, qu´on corrompait pour alimenter des oasis d´escroquerie fiscale…toute cette malveillance était parmi les raisons profondes de cette crise.

 

Le grand drame sera que, mû par l´habitude et l´amour aveugle de son propre système dépassé, l´occident n´arrive pas à changer de fusil d´épaule. Or, Il n´a pas le choix. Le fait que tous les pays industrialisés soient en crise, y compris la Chine, l´Inde, l´Union Russe, le Brésil…etc, rend cette crise extrêmement dangereuse. Il ne suffit plus de jouer à la cosmétique ; il faut changer substantiellement la logique et les instruments d´exercice et de but de l´économie mondiale, au lieu de l´abandonner à quelques crocodiles rapaces et irresponsables qui se refusaient non seulement à accepter leurs responsabilités sociales, mais aimaient bien, par contre, privatiser les gains et socialiser les pertes.

 

Obama se donne beaucoup de mal à faire passer le message du changement chez lui aux Etats-Unis devant une crise monstrueuse pour ce pays dont le Management suffisant et arrogant a été entretenu par les républicains tout aussi bornés ; un pays qui, dans sa surpuissance n´a pas compris que l´excellence exige aussi qu´on soit à la tête de tous les changements permettant aux pays pauvres de se développer rapidement afin de devenir solvables et participer activement et positivement au commerce mondial. Au lieu de cela, on s´est enfermé dans des grossièretés idéologiques autant illogiques que dépassées.

 

On bombarda, on isola, on intrigua et corrompit des gouvernements pour les empêcher de promouvoir leurs peuples. Et maintenant si on manquait d´acheteurs…surtout ne pas verser des larmes de crocodiles comme Gordon Brown qui s´excusait dernièrement si…sincèrement qu´on eut presque envie de croire à sa bonne foi. Or, bien avant de devenir premier ministre, il avait été durant 10 ans chancelier aux finances et à l´économie britannique un précurseur borné du néolibéralisme anglo-saxon. Et venant comme Tony Blair du parti travailliste ; cette attitude économique absolutiste et bornée était des plus étonnante. A court de véritable saine vision de la liberté et de la démocratie dans le monde, ce sont des soi disants socialistes qui ruinaient volontairement leurs travailleurs et l´avenir de leur propre économie ! Champagne, bravo, pourrait-on dire…avec sarcasme.

 

On a pris, en occident, tellement l´habitude de mentir, de fausser la réalité et même tout économisme sain et conscient du respect des équilibres qu´on est aujourd´hui bien empêtrés dans ses contradictions. Or, le changement économique et politique qui s´impose aujourd´hui est profond. Ne pas y adhérer sincèrement reviendrait à prolonger la crise et retomber sans un protectionnisme malsain et foncièrement négatifs pour les pays industrialisés qui, disons-le clairement, à la reprise, vont se livrer, avec les pays émergeants, une concurrence à couteaux tirés. Ni la France, ni les Etats-Unis, l´Allemagne, le Japon ou la Chine n´en seront épargnés. Il faut bien se le dire.

 

Musengeshi Katata

« Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu »

 

Forum Réalisance

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Et cependant, soyons justes: ce n´est pas Obama qui a engendré la crise ou qui l´a alimenté, bien au contraire, il fait tout pour protéger le peuple américain des effets néfastes de cette cruelle crise et le préparer au changement qui est inévitable...dans l´intérêt urgent des américains eux-mêmes. Mais on est tout de même surprenant que les américains se mettent en travers contre celui qui se prépare à les sauver de la noyade garantie qui les menace !<br /> <br /> Toute cette histoire vient du fait qu´on a trop menti, qu´on a trop caché la vérité aux gens et qu´on a abusé de slogans et de fausses valeurs patriotiques pour piller à loisir et assujettir le tiers monde; ceci a faussé le réalisme de bien d´occidentaux et américains et par-là même leurs moyens logiques et rationnels de comprendre exactement ce qui leur arrive dans cette crise. Douloureuse perte de réalisme et d´objectivité aveuglé par le nous d´abord ou si ce n´est pas nous qui le faisons, les autres le feront. Aujourd´hui dire la vérité laisse les gens incroyablement perplexes et incertains, alors, par réaction frondeuse, ils se raccrochent aux schémas dépassés...de ceux qui ont été à la base même de cette crise...en espérant que tout ira bien comme par le passé. Or, ce ne sera plus jamais le cas.<br /> <br /> Obama va naturellement recevoir les gifles et les quolibets logiquement gagnés par les banquiers rapaces et l´administration Bush particulièrement. Mais toute la société américaine, en fait, est responsable de ce qui lui arrive ! Ceci est tout autant valable pour les européens car on ne peut pas impunément vivre aux dépends des épargnes des autres, s´octroyer des privilèges de Phoenix dans la consommation des matières premières du monde entier tout en polluant outrageusement la planète et en veillant à ce que la monnaie d´échange qu´on emploie pour les échanges les achète à bas prix avec une permanente dépréciation. Autre chose: on ne peut pas, tout en surproduisant comme l´Amérique et tout l´occident l´a ouvertement pratiqué, dévorer les accumulations de ses futures clients et les appauvrir au nom d´une liberté, d´une démocratie autant trompeuses que partiales, et empêcher habilement que les pauvres pays africains aient accès aux investissements pour sortir de leurs misères et de leur pauvreté...tout cela en chantant joyeusement du "Rêve américain", de l´aide internationale ou de la coopération. Il faut le faire, il faut en avoir le toupet, vraiment. Cette crise, met l´occident dans une impasse sordide et assez incroyable dans ses exigences à changer de fusil d´épaules. Je sais, beaucoup n´y croient pas et vont certainement s´accrocher à leurs vues et leurs politiques économiques désuètes du passé...cela va leur coûter cependant très cher, car comme hier les réformes qui ne sont pas faites à temps aujourd´hui risquent demain de provoquer des désastres économiques d´une ampleur cruelle pour les peuples industrialisés et leur avenir économique et commercial.<br /> <br /> Jamais une culture n´a été à ce point contre dite, acculée par ses propres erreurs et ses propres contradictions à ce point qu´elle soit obligée de changer inévitablement et de reconnaître aux autres cultures leurs droits et leurs libertés...ou sinon de prendre le douloureux chemin de l´effondrement économique et social intérieur. L´occident arrivera-t-elle à le comprendre et agir dans son intérêt en réformant profondément son système de valeurs face au monde et à sa propre échelle des valeurs ? Qui le sait, tout cela est aussi une question de réalisme, de pjilosophie existentielle et de franchise avec soi-même...envers un criant déséquilibre soutenu depuis trop longtemps avec des mensonges et des constructions autant illogiques que honteuses objectivement face à la liberté et face aux droits à la réalisation des autres peuples et cultures. On le voit plus clairement aujourd´hui: cette crise menace dangereusement l´avenir et le bien-être des pays occidentaux eux-mêmes.<br /> <br /> C´est la fin d´une époque pendant laquelle l´absolutisme occidental a régi le monde pendant près de 800 ans à partir de l´époque des conquistadors qui vit la destruction scandaleuse des cultures des Mayas, des indiens d´Amérique et des Aztèques jusqu´aujourd´hui vingt ans après le débâcle du communisme. Il est temps de comprendre que la liberté n´appartient à personne mais bien à chacun de nous, et qu´aucune culture, aussi intelligente et mieux armée soit-elle, n´a le droit de priver aux autres cultures le droit légitime à la réalisation...parce que le bon épanouissement des autres cultures est aussi profitable à tous ceux qui surproduisent et marchandent. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
I
La tache sera rude pour le président Obama , qui se trouve confronté à une augmentation préoccupante du volume de chomeur, a un deficit budgétaire colossal, et à l'affaiblissement du billet Vert.
S
J´ai vu qu´en Allemagne une femme a été licenciée après 30 ans de loyaux services pour avoir encaissé deux bons de 1,30 € ! La Cour de cassation a confirmé ce jugement. Maintenant quand on pense aux banquiers, aux hommes politiques et escrocs qui, malgré leurs détournements et leurs malversations, s´arrangeaient toujours pour ne pas subir la loi dans toute sa rigueur...il y a de quoi se taper les mains sur la tête. Pour 1,30 € ! Et si nous appliquions le même jugement aux banquiers malfaisants de cette crise au lieu de leur jeter, après leurs escroqueries aux finances internationales, l´argent des contribuables aux pieds ?<br /> <br /> Ce système capitaliste néolibéral est depuis longtemps dépassé; c´est depuis longtemps qu´il se nourrit de fausseté, d´escroquerie à sa propre fiscalité, de détournement d´investitions qui devaient servir à l´Afrique...tout cela pour éviter de reconnaître aux africains le droit de se développer par eux-mêmes en les gardant consommateurs et esclaves économiques de l´ordre occidental dominant. Maintenant que l´impondérable est là, les syndicats autant que les socialistes débusqués ont tendance à réclamer des pouvoirs publics des droits qu´ils avaient refusé aux autres du tiers monde et particulièrement de l´Afrique. Or, on oublie que ni l´argent (salaire), ni la prospérité occidentale n´est tombée du ciel et que ceux-ci dépendent aussi aujourd´hui de la fructuosité du profit qui, lui, est aussi dépendant du commerce international. <br /> <br /> Vouloir donc réclamer de bons salaires en occident tout en acceptant que les clients étrangers soient offensés, bombardés ou empêchés à s´épanouir, c´est plutôt faire du bruit et être illogique ou aveugle, que logique et raisonnable. En fait, dans l´économie moderne, nous sommes tous dépendant les uns des autres; ce qui doit nécessairement obliger les gens à voir les choses dans ce sens. Et pas, comme on le fait actuellement: crier de la mondialisation à pleine gorge tout en continuant à centraliser les moyens économiques et financiers vers des pôles reniant à de nombreux peuples et cultures l´accès à la liberté et à la démocratie réelles. <br /> <br /> Mais je reconnais aussi que les africains, entre autres, doivent faire plus d´efforts à se sortir de leur médiocrité et de l´utilitarisme infamant dans lequel on les a sciemment enfermés. Sinon, ils ne seront pas à même d´exercer valablement leurs responsabilités sociohistoriques envers eux-mêmes. Et même envers la liberté ou la démocratie comme telle. Parce qu´actuellement ce qu´on leur vend, ce n´est rien d´autres que de vides institutions plus abusives des finances publiques qu´elle ne sont capables de générer réellement la liberté et la démocratie. Parce que lorsque les gens meurent de faim, qu´ils manquent d´eau pure, d´instruction, de travail; qu´ils ne savent ni subvenir à leurs besoins immédiats, ni préparer et consolider l´avenir...parler de démocratie ou de liberté, c´est injurier le bon sens et l´objectivité car la fonction de ces valeurs, c´est justement veiller à ce que l´individu et sa société se réalisent le plus pleinement que possible !<br /> <br /> Il n´y a donc pas de démocratie de la faim, de l´exploitation étrangère ou celle de la gabégie économique et financière comme il n´existe pas de démocratie de la corruption. Toutes ces hérésies prouvent, justement qu´il n´y a lieu, en aucun cas, de parler de démocratie ou de liberté dans ces conditions corruptives et dévoyantes. Le moins qu´on puisse sire dans ces cas, c´est qu´il s´agit de monstruosités institutionnelles servant à cacher, sous de fausses peintures, la mise à mort de toute réelle liberté et de toute réelle démocratie. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
C´est qu´on en tire, comme par le passé, des conclusions subjectives et tendancieuses ramenant les choses...aux mêmes partis pris qu´hier et avant hier. Il est en effet étonnant que depuis vingt ans on contourne la vérité économique avec des méthodes aussi peu louables que criminelles. Et lorsque nous parlions de cette crise depuis 2005-2006, tout le monde nous prenait pour des arrivistes prétentieux. Aujourd´hui, cependant, où en sommes nous ? A cuver un vin aigre qui aurait logiquement pû être évité, sinon amorti. <br /> <br /> De cela j´en conclus qu´il y a autour de nous une perte sensible d´objectivité lofique et rationnelle. Et je crains que cela ne continue; qu´on ne veuille malgré tout à ne pas voir la réalité comme elle est. Il ne s´agit pas seulement de guérir les structures bancaires et financières internationales malades ou infectées par de fausses valeurs; il faut surtout guérir le monde industriel de sa malsaine cécité face aux pays sous développés qu´on pillait allègrement et dont on consommait les matières premières abusivement tout en les empêchant de s´épanouir ou d´accumuler pour se développer eux-mêmes. Parce que ceux-ci, logiquement, représentent leurs prochains et futurs clients !<br /> <br /> Il est vrai aussi que la France ne peut à elle-même échapper à cette crise ou la vaincre en solitaire; tant que les autres pays du monde taperaient sur le beurre, tout changement ne servirait à rien, sinon à entretenir une fierté personnelle sans lendemain. Et néanmoins, il faut un début à toute chose comme lors de la révolution francaise de 1789. Avec cependant plus d´honnêteté et de réel humanisme que jadis. Tout ce que la France s´est permise malgré tout après la déclaration des droits des hommes est non seulement insultant pour cette révolution, mais aussi pour le contenu réel avoué de cette déclaration. L´histoire d´Haiiti le prouve, celle de l´esclavage, de Napoléon remettant à jour en Martinique cet honteux commerce humain, et enfin la colonisation et ses bras séculiers de la francafrique; tout cela dans l´esprit des droits des hommes ? J´en doute. C´était plutôt cochon et cochon et demi !<br /> <br /> Aussi, je me méfie de toutes ces conférences au sommet ayant pour but de changer les choses au mieux...tant qu´on se refuse ou on s´obstine à voir les choses telles qu´elles sont, pour leur imposer le sens qu´on voudrait qu´elles prennent á tout prix. Or, cela nous le connaissons depuis toujours...c´est notamment ce qui a conduit à la crise actuelle: on chantait la démocratie et la liberté, mais on oubliait que les autres ont aussi droit à jouir de cette démocratie et de cette liberté. De là advenait un curieux absolutisme opprimamt et abusant des autres...tout en clamant faussement de la liberté et d´une démocratie qu´on entretenait à domicile sur le dos des autres ! Cette fausseté, allait-on continuer à l´entretenir ? Bonne question. Et si la réponse est oui, alors nous ne sommes pas encore sortis de l´auberge de la crise et de ses horreurs. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
On ne peut pas toujours voir les choses en noir et blanc, en coupable et victime...nous faisons tous partie de ce monde. Et cependant, il y a ceux qui se disaient ou s´instauraient en responsables et ceux qui étaient de eux qui devaient suivre et accepter le sens dominant des autres. tant que les choses allaient bien, il n´y avait pas de bobo; mais lorsque ceux qui devaient suivre devenaient victimes et souffre douleurs involontaires de politiques et d´erreurs grossières...les victimes présumées ont le droit de se rebiffer et de réclamer une prise en considération de leurs droits. Cela va de soi.<br /> <br /> Cette crise va bientôt s´aggraver peu avant et après la moitié de l´année; ce qui va entraîner une nouvelle vague de licenciements, de banqueroutes...A mon sens, ce qui manque au monde actuellement, c´est une solide et sincère compréhension de cette crise. Pourquoi en est-il ainsi ? C´est comme tu le disais: on a trop pris l´habitude de s´enfermer dans ses petits retranchements idéologiques qu´on a difficile à s´en sortir et voir les choses le plus objectivement que possible. <br /> <br /> A force de ne pas voir les choses critiquement et objectivement, bien de pays se sont enfoncés dans des logiques de production ou de stratégie politique qui risquent aujourd´hui de les conduire à la ruine. Je parle de la Chine, par exemple, qui croyait qu´il suffisait de s´atteler au carrosse américain pour que son développement soi bien parti et garanti. On acheta donc des bons du trésor américain chaque année de 700 milliards $ pour permettre aux américains de payer leur facture dépensière d´énergie envers les saoudiens. Et si l´économie américaine périclite, ces bons ne vaudront plus rien du tout ! Cela va de même pour les japonais...Tout cela pour dire que le développement ou le progrès, il vaut mieux le fonder le plus possible sur ses propres efforts que sur des promesses de tiers.<br /> <br /> Une autre victime de la crise: l´Union Russe. Lorsque Poutine arriva au pouvoir, les nouveaux riches se mirent à keter l´argent par la fenêtre...je me rappelle que katata disait qu´avant dix ans ces gens allaient pleurer des larmes de sang. C´est arrivé plus tôt que prévu. L´économie russe éprouve d´énormes difficultés dans cette crise. Les russes riches avaient acheté des actions boursières et des participations américaines...et celles fondirent à la vitesse grand V. Et patatras, leurs fortunes s´envolèrent en fumée. Ils auraient dû, comme c´est le devoir de tout capitaliste, investir dans leur propre pays et veiller à ce que celui-ci se donne de meilleures conditions scientifiques, industrielles, d´innovation et de production. Ils ont plutôt préféré l´étranger...erreur fatale. Aujourd´hui c´est fini le caviar et le champagne: la grande retenue d´une aristocratie idiote et irresponsable. Le rouble est au plus bas en Russie, le chômage bat son plein, la pauvreté augmente à vue d´oeil...peut dire que ces gens avaient été diligent ou les acclamer pour leurs bévues ? Pas du tout. Car leurs victimes, elles, avaient confiance en leur jugement. Eh oui, crise de confiance, a-t-on dit...?<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
Publicité