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4 mai 2009

Un 1er Mai 2009 sous fond de crise économique et financière

Si on part seulement de la célébration internationale traditionnelle de cette journée, on peut dire qu´elle a été, hélas, couverte à Moscou, en Allemagne (Berlin et Hambourg), de désagréables violences. Signes des temps ? La violence, pourtant, comme on le sait, ne résout jamais les problèmes ! Et si on part du point de vue de la monstrueuse crise qui nous attend, on doit hélas dire que l´engagement du travailleur a perdu de l´ampleur. Peut-être les gens n´ont-ils pas encore réellement compris la nature du danger qui les menace. Ou alors ils sont à la fois déçus, surpris...désarmés.

Quand le travail et le bien-être sont gravement menacés en occident

« De nos jours les gens ne connaissent plus que le prix des choses, pas leur valeur » Oscar wilde.

Il est regrettable que ces défilés de fête du travail soient transformées par quelques incurables de la violence à des voies de fait sur les agents de l´ordre publics ou comme à Moscou ou les radicaux de droite s´en prenaient aux étrangers (à propos, d´où viennent-ils donc, ces radicaux de droite dans une Union Russe qui avait prôné l´Internationale et le socialisme ?). Rien à dire, la crise faisait des siennes avec des réactions diverses selon les sociétés. Et ce ne sont pas les cris de demande de garantie de l´emploi qui allaient lever le malaise inévitable de cette crise, parce qu´on sait que personne de bon sens n´investit pour perdre. Celui qui ne fait pas de profit ne sait ni employer, ni soutenir valablement ses frais. Tous ces cris et demandes de garanties étaient donc aussi austères que ridicules.

Les syndicats se trouvaient, dans cette crise, à la courte paille. Mais n´avaient-ils pas fermé les yeux pendant que le capitalisme néolibéral faisait des siennes et écumait le monde entier ? Ils en avaient profité et avaient oublié leur conscience et leur bon sens en se disant : après tout, c´est nous qui en profitons qu´on pille les autres ou qu´on les appauvrisse. Et maintenant que la rage de rapacité de banquiers sans foi ni loi avait entraîné l´enfant dans le puits…ces larmes de crocodiles ! N´était-ce pas un peu facile de rejeter aux seuls banquiers et aux seuls industriels acculant les autres à l´achat de leurs excédents…pour pouvoir donner des paies élevées à leurs employés à domicile ? A-t-on vraiment crû que même en les appauvrissant et en méprisant leurs intérêts commerciaux, les clients tomberaient du ciel ? Ces réclamations de garantie de l´emploi, ce socialisme vivant et faisant ses promesses de redistribution sociale; n´étaient-ils pas tous alités sous le capitalisme et ses aveugles chevauchées d´exploitation et de surproduction ?

Le syndicat, comme tous les partis socialistes occidentaux se comportaient comme l´enfant né de la mère capitaliste qui, ayant tété á son sein, ayant été élevé par elle et ayant hérité de ses gènes biologiques, prétendait cependant être d´une autre race ! Est-ce possible ? Sans profit, que vaut donc le capital ? Socialiser aujourd´hui les banques et les industries mises à mal, était-ce réellement garantir le profit, ou ne s´agissait-il que d´entraîner l´Etat à la banqueroute ? Et après, qui garantira donc la société et son système économique ? La crise, elle, marchait inéluctablement…pour punir ceux qui avaient enfreint les lois de l´équilibre et du bon sens aussi scandaleusement. Le mieux serait peut-être de comprendre d´abord ce qui s´était passé, afin de veiller, à l´avenir, que ce genre d´excès et d´abus ne se répètent pas. Et qu´apprenne enfin à ne pas étouffer ou tuer ses futurs clients par aveugle égoïsme et malsaine rapacité.

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

 

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Commentaires
S
A force de ne pas vouloir être objectif, réaliste et sincère, l´occident, trompée par l´optimisme satisfait de son absolutisme, s´est enferré dans sa propre impasse. Le recul qu´elle essaie aujourd´hui de retarder en espérant trouver une porte de sortie ne lui servira à rien car irréversiblement ses facteurs économiques se détériorent ou perdent de vitalité pour permettre une nouvelle remontée positive permettant non seulement de résorber le chômage, mais aussi de libérer les capitaux et le dynamisme nécesaires aux investissements écologiques nouveaux du changement. De l´autre côté, cependant, les concurrents émergents avancent avec un dynamisme de loin supérieur à celui des occidentaux qui eux sont rongés par un incroyable amas de dettes exigeant de plus en plus des intérêts négatifs, un chômage déprimant et un prochain appauvrissement inévitables du revenu moyen. les débouchés commerciaux pour les industries occidentales ont tari, son crédit boite, ses démographies périclitent...les enfants sont de plus en plus idiots et intellectuellement démunis en occident...tous les signes d´un déclin douloureux. tout cela n´est pas d´aujurd´hui; on aurait pu le voir depuis longtems et y apporter reméde si on l´avait voulu. Du moins, pour le plus important; aujourd´hui les problèmes ne seraient pas aussi nombreux et compliqués !<br /> <br /> Maintenant, pourquoi les causes de ce déclin économiques n´intéressent personne ou très peu de ceux que cette crise va appauvrir et frapper de plein fouet ? Mais c´est parce qu´on a désintéressé les gens en les trompant avec les couleurs de partis politiques ou en leur cachant sciemment la vérité; par ailleurs, la société de consommation a à ce point abruti les gens en les transformant en moutons de la consommation qu´ils croyaient que la démocratie signifiait qu´on se déchargeait de ses responsabilités de compréhension et d´approfondissement des problèmes economiques et sociaux pour le compte de la classe politique du pouvoir. On a crû que l´école fabriquait des génies ou du moins des gens sachant comprendre et démêler les rouages complexes du systéme social et ses exigences temporelles. Or, cette école, depuis longtemps, avait perdu ses liens avec la réalité. Elle s´était, comme bien de facteurs occidentaux, enrouillée et ne produisait plus que des gens instruits, pas plus. Or c´est la compréhension de problémes complexes et la capaité de les défaire et même de repenser l´avenir qu´on exigeait des intellectuels dans l´avenir !<br /> <br /> L´occident produisait certes des ingénieurs et techniciens, mais ceux-ci étaient loin d´être créatifs comme l´exigeait le haut niveau de vie et de connaissance de l´occident. En vérité, on avait oublié que noblesse oblige: qu´au plus une société était riche, au plus les exigences intellectuelles et créatives envers ses membres étaient élevées et sévères. Le défaut occidental était de croire qu´ils étaient arrivés et qu´ils n´avaient plus besoin de faire des efforts créatifs outre mesure. Erreur grossière, comme on le voit aujourd´hui. Quand on voit que les économistes occidentaux n´ont pas vu venir une crise qui a duré plus de 30 ans devant leurs yeux et qu´ils se sont contentés à trouver, comme de vulgaires réparateurs sans imagination, au pouvoir politique des moyens de plus en plus sophistiqués pour déroger aux réformes nécessaires à créer un meilleur équilibre d´efficience socioéconomique...il faut bien croire que la raison et le bon sens ont cessé d´être en occident ce qui fut jadis. Et dans ce cas, ce qui lui arrive aujourd´hui n´est absolument pas étonnant. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Il n´y a aucun doute que l´occident a sousestimé cette crise qui grignotte depuis trop longtemps les structures économiques et sociales occidentales. On a trop longtemps fermés les yeux sur la détérioration du commerce extérieur, par exemple. Or, il y avait deux causes à cela: la montée des pays émergents et l´appauvrissement scandaleux des africains. Ceci a eu une incidence sur l´emploi en occident et l´amoindrissement des gains des industries et naturellement des revenus étatiques d´impôt. On a crû qu´il suffirait de modérer les revenus des employés en occident, de s´endetter dans son propre système bancaire, de prêter généreusement des crédits à la consommation aux africains et aller investir en chine et en Inde pour que l´équilibre revienne. Ce ne fut pas le cas car appauvrir ses revenus á domicile, c´est réduire la consommation et appauvrir les caisses d´assurance sociale et de pensions. Aller investir à l´étranger avait l´effet de boomerang que cet étranger chinois et indien aujourd´hui vendait chez nous et mettait en banqueroute notre industrie !<br /> <br /> La question de dettes, ah, oui, les dettes ! Aux Etats-unis on a vécu d´une véritable orgie de l´endettement parce qu´on avait l´avantage de les faire payer aux autres via le dollar; il suffisait de l´inflationner pour que les étrangers paient la facture conjointement avec les américains. En Europe on a passé un seuil qui devient de jour en jour intenable et douloureux: quand les intérêts négatifs des dettes limitent gravement les transferts sociaux d´équilibre économique et social et l´autorité de l´Etat comme force d´équilibre et générateur de conditions fiscales de la relance. Ajouté à cela de longues années de croissance minimum...de chômage persistant, de démographie détériorée et de caisses sociales en rouge...la situation n´est vraiment pas rose. Pas du tout. <br /> <br /> le plus grand danger maintenant, c´est qu´on rate la fameuse porte de sortie: là où il faut quitter en catastrophe le wagon avant qu´il ne s´écrase contre la montagne de contradictions, d´erreurs et de facteurs négatifs qui, à toute allure, vient à la rencontre du train des économies occidentales. Faut-il sauter du train avant ou après le tunnel ? Dans le tunnel, il fait noir, il n´y a pas de moyen de savoir si on va bien atterir ou mal; mais après le tunnel, il est bien possible que les portes des wagons ne s´ouvrent plus...! On serait pris au piège et condamné à subir son sort ingrat. Et ces réformes, peut-on encore les faire; en est-on capable ? Seront-elles à même de régler les problèmes ou s´agissait-il, comme toujours, de cosmétique sans lendemain et sans stabilisation positive des économies occidentales ? <br /> <br /> Mais avant tout il faut savoir réellement devant quels réels dangers on se trouve et où se trouvent les portes de secours du système, s´il y en a encore. Sinon il faut les créer à toute vitesse car le temps presse. Les dettes américaines, à la longue, vont refroidir pendant longtemps cette économie qui doit se réformer complètement afin de redevenir concurrentiel et efficace...et ce faisant cela va ralentir et affecter aussi les économies occidentales aux coûts élevés de production parce que leur meilleur moteur américain tousserait au lieu de péter du feu. toutes ces gueres actuelles sont inutiles et dépensières de précieux capitaux qui auraient meilleur usage dans des investisseements nouveaux pour l´avenir et la relève. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
I
Merci à vous egalement. <br /> <br /> Il est vrai que d'autres vagues sont à redouter surtout avec un endettement croissant des Etats unis et de l'Europe. Ces dettes, nous les paierons inévitablement à un moment donné. Dans cet intervalle, les statistiques macroéconomiques se veulent rassurantes bien que déconnectées de toute réalité. Car par manque de crédit, nous sommes évidemments partis pour plusieurs années de très faible croissance.
M
...parce que contrairement à beaucoup, ils sont fondés et présentent une vue réaliste de la situation. Je suis allé sur votre site et j´ai vu que vous êtes du métier et plein dans le bain, ce qui présente, à plus d´un point un avantage évident. <br /> <br /> Voyez-vous, beaucoup de gens sousestiment cette crise, surtout les petites gens. On se demande pourquoi, par ignorance ou par simple arrogance injustifiée ? Car malgré de désintérêt ingrat, cette crise va les envoyer au chômage en masse et les appauvrir comme ils ne l´ont jamais été. Et ceux qui aujourd´hui espèrent que leurs enfants y échapperont se trompent lourdement car ceux-ci seront tellement endettés qu´ils en haiirons leurs parents. Quant aux pensions à l´avenir...il y aura des larmes de sang. Aussi je me demande encore pourquoi les gens tardent à essayer de comprendre la crise et se préparer aux nombreuses épreuves qu´elle nous réserve tous. <br /> <br /> Il n´y a que celui qui sait qui peut mieux réagir ou défendre valablement ses droits, ses intérêts et son avenir. il ne sera pss dit qu´on se laisse retirer la peau du dos aussi facilement ! Merci pour votre commentaire, revenez souvent, cela fait réellement plaisir de rencontrer sur le Net des gens qui réfléchissent et n´ont pas perdu, dans notre monde abrutissant de culture de consommation, le jugement analytique et le bon sens. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
I
Cette crise sans précédent laissera de lourdes traces. Actuellement la crise est loin d'etre achevée. Une profonde crise de confiance s'est peu à peu installé et face à un chomage préoccupant, difficile d'apercevoir une éclaircie significative.
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