La crise court son train écrasant…avec son lot d´insolvabilités et de chômage dégradant.
Les chiens aboient…la caravane passe pourrait-on dire. A la veille du dépôt de bilan de GM :
la plus grande banqueroute industrielle de l´histoire humaine de la production,
on se demande encore si jusqu´à maintenant, et cela sous les bonnes intentions
du G 20 passé, on a réellement fait des progrès pour endiguer les désastreuses
conséquences de la crise, ou si, à bout de solution, on laissait venir, tout
simplement…en noyant la ville d´argent bon marché pour éteindre un feu qui écroulait
la société de haut en bas. L´eau ne sauvait personne, si le feu avait pris aux étages
supérieurs. On se trouvait plutôt entre la noyade au rez-de-chaussée et la
grillade causée par les cols blancs.
Ainsi
GM, ainsi l´Amérique…endetté, gras et faussement prétentieux ?
« Un
mal qui répand la terreur, mal que le ciel en sa fureur inventa pour punir les
crimes de la terre… » La Fontaine. Les animaux malades de la peste.
Oui, l´affaire de l´insolvabilité prochaine de GM est dans toutes les
bouches actuellement, notamment parce que derrière cet étonnant phénomène, il n´y
a pas seulement l´échec de gestion du management américain, mais aussi Opel…pour lequel les allemands particulièrement
se faisaient beaucoup de soucis pour protéger les 25.000 ouvriers allemands
directement touchés par la banqueroute de la maison –mère. Il en allait de même
pour 4.700 emplois en Grande Bretagne, 7500 en Espagne, 1400 en France, en
Pologne, en Belgique, en Suède…etc.
On a bien essayé, dans tout le monde occidental, à grand effort d´interprétation
des statistiques, à manipuler adroitement l´opinion publique pour conserver un
optimisme empêchant l´écroulement définitif du système. Hélas, ni les nombreuses
et plutôt intempestives annonces de banqueroutes journalières, ni le chômage
grandissant qui menaçait d´étouffer les pays industrialisés et la périphérie, ne
laissaient plus aucun doute : cette fois l´affaire était de taille. Si GM,
le fleuron de l´industrie automobile américaine et la plus puissante société
productrice du monde courbait l´échine et prenait le chemin de l´article 11 de
la banqueroute américaine pour se protéger de ses dettes ouvertes de 27
milliards $, il faut bien se dire que les choses vont mal aux Etats-Unis. Et
c´est bien le cas ; on ne peut pas toujours s´endetter joyeusement,
produire des blindés civils en place d´automobiles, vivre sur un grand pied dépensier
des matières premières, abuser du crédit et de l´argent facile…sans qu´un jour
la facture ne devienne lourde à payer. Et changer…comme le prétend Obama est
plus vite dit qu´il n´est réellement possible rapidement. Les américains ont
tout simplement cultivé un art à vivre…indécent et dépensier qu´ils préféraient
aujourd´hui défendre en bombardant le monde entier ou en s´endettant à se noyer…plutôt
qu´à revenir au bon sens. Et on se demande si l´Amérique n´allait pas tout
simplement vers un irréversible gouffre si elle n´était pas capable d´inverser
la vapeur…et c´est dire devenir concurrentiel et mériter son bien-être et ses
excès plutôt que de les voler aux autres sous de faux prétextes ou des
escroqueries financières mettant le monde entier à mal.
Obama aurait beau avoir apporté un nouveau crédit à la politique américaine ;
s´il n´arrivait pas à maîtriser la banqueroute économique qui menaçait son pays,
ni à cesser les guerres ridicules que ce pays entretenait pour se cacher de ses
propres faiblesses (Ou était-ce une façon comme une autre de faire beaucoup de
fumée pour tromper son monde et continuer, malgré tout à vivre ses abus et
ses excès au détriment du monde entier et même de ses propres prétentions éthiques
et morales ?) ou régler le problème palestinien autrement qu´en supportant un
Etat juif sournois oppressant depuis d´interminables décennies les doits
palestiniens…ce grand pays aura joué sa dernière carte comme puissance mondiale
influente et crédible. Et à propos de valeurs, plus personne ne croira un seul
instant que ce pays sache de quoi il parle, surtout si les femmes américaines –
actuellement 200.000 dans l´armée – doivent trembler d´aller á la toilette la
nuit de peur d´être violées en Irak…par leurs collègues américains ! C´est
vraiment à se taper les mains sur la tête quand on apprend cette délinquance militaire
masculine américaine connue, parait-il de toute l´amirauté américaine. C´est
bien la peine d inviter les femmes à servir leur pays…pour qu´elles se fassent
violer à tour de bras par des gens qui prétendaient défendre la liberté et la démocratie dans
le monde ! Cette bassesse, cette fausseté, n´est-ce pas ! Honteux et scandaleux.
On doit y mettre fin le plus immédiatement que possible, ou dissoudre une armée
de criminelles et de cannibales aux valeurs américaines. Ou nous serions-nous
tous trompés sur ce qu´étaient réellement les valeurs américaines ?
Scandaleux, cet état des choses. Ce n´est tout de même pas parce qu´Obama est
arrivé au pouvoir aux Etats-Unis qu´on doit se permettre de faire n´importe
quoi ! Nous y regardons encore plus délicatement qu´hier, qu´on ne s´y
trompe pas. Les femmes américaines ne sont ni du papier toilette pour quelques crapules
et criminels sexuels aussi américains soient-ils, ni de la charcuterie pour les
canons de guerres illicites et fantaisistes de la classe néolibérale américaine.
Qu´on se le dise !
Musengeshi Katata
« Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu »
Forum Réalisance