Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Forum Réalisance
Forum Réalisance
Publicité
Archives
Newsletter
4 juillet 2009

La Californie, 8ième puissance économique du monde est en cessation de paiement !

Le pays du Terminator Arnold Schwarzenegger, fleuron de l´économie et de l´innovation industrielle américaine, est en banqueroute sèche et déprimante. Son ministre des finances a stoppé les remboursements annuels d´impôts qu´il a remplacé par des reconnaissances de dettes, ainsi qu´il a mis, pour épargner, 250.000 fonctionnaires de l´Etat en congé forcé. Le pays doit faire face à un déficit budgétaire de 42 milliards $. Si l´Etat américain le plus riche et le plus avant-gardiste avec 12% du PIB américain par 38,4 millions d´habitants, s´écroulait face à la crise économique, qu´en était-il des autres Etats américains ? Le taux de chômage moyen aux Etats-Unis croissait de près de 500.000 par mois (467.000 en Juin 2009), ce qui avait porté le chômage américain à 9,5%...Et encore, ces statistiques étaient très américanisés; le taux actuel de chômage réel devait avoisiner 17%. 

 

Malgré le "Terminator" Schwarzenegger, la Californie l´eau jusqu´au cou ?

 

La Californie ne paie plus ; elle est contrainte à honorer ses dettes avec des reconnaissances de dettes ! Actuellement la crédibilité de cet Etat des plus riche des Etats-Unis équivaut à celle du…Botswana africain. Et le sarcasme était grand aux Etats-Unis où on se demandait si le « Terminator » Arnold Schwarzenegger ne s´était-il pas trompé d´objet de démolition et qu´il était entrain de « terminer » son propre pays. Ou était-ce Conan le barbare qui était à l´œuvre ?100px_Flag_of_California

Et pourtant, lorsqu´il entra en fonction en 2003, le pays californien n´avait que 15 milliards $ de dettes ; aujourd´hui, 6 ans de gestion terminatorienne a fait exploser les dettes publiques de 300% ! Que s´était-il passé, que diable ? Beaucoup de bonnes intentions de gestion…qui n´avaient mené qu´à la ruine ? On se demande, à raison si Schwarzenegger était réellement l´homme de la situation. En tout cas les résultats ne parlent pas pour lui.

Et même si tout cela n´est que spéculation ou supputations de mauvaises langues, les dires selon lesquels Arnold Schwarzenegger aurait été choisi par l´establishment républicain californien non pour son génie politique et financier (il n´en avait apparemment pas), mais bien parce qu´il était connu et novice en matière de gestion publique et de promotion et contrôle économique. Ainsi, cet establishment pourrait á loisir, sous l´ombre de ce novice ambitieux, s´enrichir en puisant effrontément dans les facilités offertes par les caisses de l´Etat.

Cette hypothèse, pour peu cynique qu´elle soit, implique que l´establishment politique et économique californien se vit au bout du rouleau et ne sut plus comment sortir de son impasse économique étirée. Ce qui est réellement le cas dans cette crise qui frappe l´Amérique de plein fouet. De là à élire quelqu´un qui n´y voit pas tellement clair (du genre beau, grand et bête qui enfumerait les petites gens) qui a besoin de temps pour comprendre les rouages et les mécanismes qui s´entretiennent et se croisent dans l´économie et la politique…ce qui permettait aux fieffés lobbyistes politiques dont regorge toute l´Amérique et aux entrepreneurs industriels en perte de chiffres d´affaires dans cette crise de redorer leurs blasons sur le compte des contribuables…en faisant exploser les dépenses de l´Etat et par-là l´accroissement dangereux son déficit budgétaire. Mais cela, est-ce nouveau ? Il suffisait de voir à quel point l´endettement était devenu un sport commun dans tous les pays industriels dans cette crise. On repoussait tout dans l´avenir…si ce n´est pas hypothéquer l´avenir…et si cet avenir prenait un visage moins fructueux qu´on l´espérait; qui honorera donc les joyeuses dettes faites auparavant ; la nouvelle génération ? Elle sera endettée jusqu´au cou depuis sa naissance...curieux biberon.

Eh oui, la crise…elle doit bien venir de quelque part ! En tout cas, le fait de ne plus savoir payer ses fonctionnaires, ses étudiants, ses frais courants…d´être contraint à émettre des reconnaissances de dettes…ne redore ni la réputation de l´état californien actuellement, ni celle de son gouverneur Arnold schwarzenegger. On aura, par compassion ou même par gêne beau passer sous silence la banqueroute californienne ; et cependant, non seulement elle est là et bien vraie, mais il faut déjà penser à remonter la pente et à vaincre cette inconvenante situation. Et pour cela, bien entendu, faut-il savoir ce qui a réellement conduit à cette banqueroute et naturellement changer les choses au mieux.

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

 

Forum Réalisance

Publicité
Publicité
Commentaires
S
En fait, ce que cette crise a révélé, c´est que le capital financier qui est au centre du changement, celui-ci n´a pas été démocratisé; il reste la propriété ou un facteur abusivement détenu dans un courant hégénonique centraliste ayant perdu sa vocation d´intégration. Ainsi, le financement de projets sociaux et industriels en Afrique, par exemple, sont mis en berne ou tout simplement ignorés. L´autofinancement ? Les élites africaines dévorent et dilapident leurs accumulations au lieu de les protéger et les destiner à de véritables investissements de développement. Changer cela, c´est tout une question de prévenance et de maturité politique et économique. C´est pourtant simple: si la 8ième puissance économique du monde est en banqueroute, on comprend les difficultés que peuvent connaître les pays africains pauvres. Ce doit être la catastrophe pure et simple...<br /> <br /> Une question pas seulement de réalisme, mais aussi de doigté économique et culturel. Les africains sont en crise depuis des siècles, même s´ils ne veulent pas le reconnaître, ce qui est tout à fait illogique et grandement négatif autant pour les efforts à faire qu´à la véritable prise de conscience du problème. Ce n´est pas en se trompant pour cacher ses manquements et ses handicaps, en se réfugiant bêtement derrière des symboles éteints (pyramides, racisme, religions, tribalisme ou traditions primitives) qu´on gagnera tout à coup l´intelligence et la logique pour sortir de ses défauts et sa cécité ! Il faut nécessairement foisonner et engranger des moyens techniques, financiers, cultiver des instruments scientifiques et la connaissance au sein des sociétés afin de produire des solutions plus intelligentes et plus effectives face aux différents problèmes posés par le développement. Or, la plus grande faiblesse des africains, c´est l´imaginaire, la logique et l´esprit scientifique ! Et ceux-ci, hélas, ne s´achètent pas...Il faudrait mieux les développer dans sa propre culture que de croire qu´on peut les emprunter, les copier ou les recevoir gratuitement du ciel ou de quelques généreux étrangers...L´erreur que font pratiquement toutes les sociétés attardées...On se rappelle de la civilisation des Mayas: au lieu de lutter contre la sécheresse qui s´était abattue sur eux, ils se contentèrent de faire des incantations primitives à leurs dieux ou à leur faire l´offrande humaine de leurs propres enfants ! On ne s´étonne pas aujourd´hui de la disparition de cette grande culture: quand on sacrifie ses propres enfants qu lieu de les protéger de tout impondérable...on se prive soi-même d´avenir. Irréversiblement. <br /> <br /> En Afrique ou dans le monde islamique, on se cache derrière l´illumination religieuse ou des traditions autant primitives que surfaites de l´ordre social ou de la réalisation individuelle. or, ainsi, on ne fait rien d´autre que se mettre les bâtons dans les roues face au progrés ! Le progrès, cependant, n´est ni un monstre, ni une bête noire...il faut seulement savoir se l´approprier et lui imposer à protéger et défendre les rêves et les attentes de ses meilleurs enfants, parce que ce sont eux qui viennent offrir à la société les plus belles expressions d´une culture et sans doute aussi son plus beau idéal. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
La crise, cependant, requiert une priorité qui ne se laisse pas négliger. Et à mon sens, les efforts qui ont été faits jusqu´à maintenant pour vaincre la crise ne sont pas suffisant. On tarde encore à reconnaître que le changement est urgent et incontournable. Ou alors bien de gens ont bien compris; il s´agit maintenant de ralentir ce changement pour mettre leurs amis et leurs moyens à l´abri...du changement ? Avec des endettements maison comme en France...comme si on pouvait déterminer, comme par le passé, ce que serait que l´avenir, le progrès...pour garder la main sur l´orientation sociale et économique du pays. Légitime, mais assez conservateur ou plutôt embusqué...A un certain moment les choses vont prendre leur propre dynamique...la Chine sera-t-elle en mesure d´apporter au monde la créativité et le marché commercial foisonnant dont nous avons tous besoin ? Qui sait. En tout cas cette Chine a la chance d´être en période historique de croissance industrielle. Et il ne faut pas oublier que si ce pays ne s´est pas industrialisé et enrichi jusqu´en 2050 lorsque sa population connaîtra le sommum de sa croissance démographique, ses 400 millions de pensionnés et de vieillards vont faire mal, très mal. Celui qui pense donc que la Chine a tout son temps se trompe bien. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
Si on ne savait pas que cette crise économique avait pris son envol aux Etats-Unis, si on n´avait pas en mémoire les douloureuses inconvenances d´un George Bush durant 8 ans à la tête du pouvoir américain...l´invasion américaine arbitraire de l´Irak, l´aveugle soutien au pyromane politique Sakashvili de la Géorgie, on pourrait facilement dire que le discours d´Obama était progressiste...seulement, voilà: ce lourd passé faisait partie indéniable du discours politique historique des Etat-Unis...tout ce que dit Obama actuellement, le discours qu´il tient est, certes élogieux, mais il ne tient pas compte que la nouvelle génération d´américains ou de russes auxquels il demande de mieux se motiver amicalement pour un meilleur avenir...que cette génération dépend de ceux qui détenaient les moyens de production. Ce n´est donc pas une simple question individuelle ou civile. <br /> <br /> Oui, c´est aussi une question d´idéologie économique et politique en vigueur dans chacun de ces deux pays...du succès économique et commercial particulièrement. Aller dire cela aux moscovites quand son pays a été l´instigateur de la crise économique qui avait fait écrouler de 10% l´économie russe et l´avait plongé dans le chômage et une horrible récession...il faut le faire. Ceci dit, on se rend bien compte que les démarches américaines actuelles sont principalement dictés par les pressants impératifs de vaincre la crise économique d´une part, et de l´autre réétablir la confiance perdue sous George Bush. Hélas, ces deux choses, comme on le sait, sont indépendants de beaux discours. <br /> <br /> Il ne s´agit pas seulement d´en parler, de jouer aux beaux mots en faisant réthorique; il faut des faits clairs et précis allant dans un tout autre sens que l´Amérique l´a fait avant l´arrivée d´Obama au pouvoir. Aller parler de vertus et de changement aux autres est toujours bien plus facile que de se changer soi-même. Et surtout de ne pas commettre des abus de pouvoirs et des gaffes financière criminelles quand on sait que c´est le monde entier qui va en pâtir ! Plaidoyer pour une meilleure vue des choses et un nouveau départ ? D´accord. Mais alors l´Amérique pourrait-elle faire les premiers pas dans ce sens et prouver qu´elle a levé la sourdine que par arrogance elle mettait toujours devant les oreille depuis si longtemps tout en prétentendant malgré tout de la liberté et de la démocratie ? faire de beaux discours...bien de gens savaient le faire. Mais changer réellement les choses...c´est bien autre chose !<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Curieux, n´est-ce pas...je persiste à dire qu´avec une bonne dose de bon sens, les gens concernés auraient compris ce qui se passe. Au lieu de cela on a continué à ignorer les signes et les nombreux avertissements économiques que produisait la réalité. Courir maintenant dans le monde entier pour se faire des amis ou de nouveau alliés comme le fait Obama n´a de sens que si on est réellement capable de changer sincèrement les choses. Parce que si on veut pertinement continuer à dépenser plus qu´on n´a, à vivre de dettes et du subventionnement financier soustrait injustement aux épargnes du monde entier...on se fera à la longue plus d´ennemis économiques que d´alliés. Cette époque-là est finie...du moins tout le monde a compris comment court le lièvre. personne ne veut plus être le dindon de la farce, ni les chinois, ni les russes, ni les européens, ni les japonais ou même les africains qui vont le plus souffrir de cette crise. Non, disons-le tout de suite: cette crise n´a pas été uniquement provoquée par les américains, loin de là; ce qu´on leur repproche, c´est, dans leur cupidité et leur prétentieuse arrogance hégémonique, de l´avoir initié d´une part, et de l´autre de ne pas avoir fait l´effort de sortir d´un cercle vicieux d´abus financiers et économiques dont la répercussion, comme le sait, a aujourd´hui une dimension internationale. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
On a beau prendre la chose avec discrétion, on a beau vouloir dire que la crise était responsable de tout...le rêve américain est entrain d´en prendre un sérieux coup. Quant à notre ami Schwarzenegger, il aurait dû mieux s´occuper de ses muscles et de faire du cinéma que d´aller faire piètre figure en politique où on s´est servi de sa naiiveté pour tromper les apparences tout en remplissant les poches d´une classe républicaine libérale en mal d´idées et de solutions innovatrices appropriées pour faire face à la crise avec brio. <br /> <br /> Il va y avoir cet automne un lever les rideaux qui va secouer bien de gens car la crise aura atteint l´industrie réelle et ses dégâts ne seront plus à cacher. Maintenant, les incurables peuvent continuer à fausser les statistiques ou à manipuler la réalité; cela ne va cependant rien changer au mal rongeur qui sévira dans leurs sociétés réciproques. Notons que nous n´avons pas inventé ou créé la crise...il est donc inutile de nous en vouloir. Personnellement je dois avouer que des gens qui ont vécu aux profits des autres, qui ont empêché les africains à recevoir les investissements dont ils avaient un besoin urgent en les détournant pour jouer au Monopoly et gaver leurs fausses prétentions de grandeur économique et financière...ce genre ne mérite de ma part aucune compassion car ils ont vu vombien les enfants crevaient de faim et d´apathie en Afrique...et malgré tout ils ont opté pour y vendre des armes au lieu d´y vendre des tracteurs ou ils ont tout simplement laissé faire pour jouer plus tard les sauveurs et bienfaiteurs humanistes douteux d´après coup.<br /> <br /> Chacun aura, dans cette crise, son moment de vérité; les menteurs cesseront de tromper leur monde, les fainéants seront invités à se salir les mains. Tout est bien ainsi. Quant à notre terminator, l´histoire retiendra que ce ne sont pas les muscles des bras et des avant bras qui comptent, mais bien la lampe qui est dans la tête. Quand celle-ci, malgré les muscles ne brûle pas...l´économie n´est pas du cinéma; c´est plutôt exigeant de créativité intellectuelle et rationnelle. Sacré crise...on en verra des vertes et des pas mûres cette fois-ci. inutile de chercher des palliatifs ou des boucs émissaires étrangers...quand le vin est tiré, il faut le boire...jusqu´à la lie ! <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
Publicité