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20 août 2009

Les congolais peuvent mieux et plus qu´il ne le prouvent actuellement

Commentaire sur l´article :

http://www.ptb.be/nouvelles/article/interview-de-colette-braeckman.html

 

"Si les Congolais n’avaient pas résisté, le Congo aurait déjà été démembré depuis longtemps"

 

On sent bien que Colette Braeckman aime le Congo et qu´elle est capable de voir et de comprendre ce que les congolais pris dans le feu de leur propre existence ne comprennent pas. Certes les choses avancent en RDCongo; on y construit, on y vit tant bien que mal au gré de la situation économique actuelle de ce pays. Ce que nous déplorons et reprochons aux dirigeants de ce pays actuellement, c´est de manquer de stratégie économique conséquente et réfléchie pouvant gérer, organiser et mettre en valeur les véritables facteurs de développement de ce pays. Pour cela il faut une idéologie sociale et politique réfléchie, autant réaliste que fondamentalement axée sur le fond plutôt que sur la forme. Ainsi est-il mieux de construire des universités techniques, de former des professeurs valables et avertis, de structurer, instruire, diversifier et mécaniser l´agriculture, de promouvoir les petites industries de métallurgie, de travail spécialisée du bois...bref de produire et spécialiser les congolais dans le précieux et rigoureux domaine de la production et ses problématiques spécifiques de formation, de connaissances, de normes de qualité et de structures de vente...plutôt que de se doter, comme on le fait faussement actuellement, de rapides résultats brouillons qui ne tiendront ni contre le temps, ni face aux nécessités exigeantes et grandissantes de l´avenir.

Le grand défaut des africains en fait, est de vouloir, sans approfondir les choses et sans doter leurs structures de fondements sévères et éprouvés, de vouloir jouir de résultat rapides sans que ceux-ci ne répondent ni à la qualité, ni aux exigences soutenues que leur imposera l´avenir. A la fin, on est surpris que bien de constructions s´effritent, que l´économie ne prospère pas: on a seulement oublié de lui donner des fondements solides et exigeants. Ainsi, de décennies en décennies, on se retrouve pratiquement à faire du surplace parce que les ingénieurs et hauts techniciens formés ne savent pas êtres employés et pour cause, l´économie trépigne et les revenus périclitent. Et pour parer au plus pressé, on importe et ce faisant on dépense ses derniers deniers pour des produits qui demain vont tomber en panne ou devenir inutilisables.

Ce n´est pas étonnant si les industriels belges se détournent du Congo: on y fait actuellement trop d´erreurs d´architecture économique; les congolais ont tendance, dans leur désorientation, à chanter la peau de l´ours avant de l´avoir abattu. On veut construire de belles longues routes sans produire les véhicules qui devraient rentabiliser cet investissement, ou on veut acheter des produits de qualité sans les avoir produit ou sans avoir formés les ingénieurs et techniciens capables de le faire. Les écoles sont misérables et mal loties, on ne publie ni livres pédagogique, ni lectures critiques et discursives pour enrichir l´imaginaire et la créativité...et pour les livres, avant d´en jouir, il faut tout de même les écrire, les imprimer et au préalable avoir instruit ceux qui savaient produire ces ouvrages. Le niveau éducatif en Afrique est scandaleusement négligé, or c´est de lui que vient le progrès, la technique et l´amélioration des conditions de vie par une meilleure créativité !

Ce n´est donc pas étonnant que les industriels belges boudent le Congo: ils ne peuvent rentabiliser valablement leurs capitaux qu´en investissant dans un milieu bien formé, ambitieux et travailleur...où les structures sociales et économiques permettent autant de vendre que de produire fructueusement. Ce qui n´est pas le cas actuellement dans pratiquement toute l´Afrique; et plus la pauvreté s´installait, et plus les salaires s´affaiblissaient...et plus les gens s´abrutissait dans un bas niveau intellectuel et technique. Qui donc irait investir dans ces conditions négatives pour perdre son précieux capital ? Les africains doivent d´abord se donner la peine de mettre de l´ordre chez eux, de se discipliner et créer des conditions attractives pour les investisseurs étrangers.

C´est à mon sens toute une mentalité attardée, attentiste ou mal avertie qu´il faut changer et remettre à jour. Et pour en revenir à Colette Braeckman, et eu égard à l´amour qu´elle semble nourrir à l´endroit de notre pays, elle doit cependant faire cas d´un domaine autant exigeant que rigoureux et extrêmement complexe et dangereux: l´économie. La crise économique et financière actuelle le souligne. Beaucoup d´africain sous estiment ce monstre, ce qui les affaiblit et les empêchent d´avancer et d´obtenir des résultats fiables et solides pour l´avenir. En tout cas, et peut-être à cause de son importance pour l´avenir et le bien-être de toute société humaine, l´économie exige une discipline et un soin inaltérables dans ses facteurs et ses structures. Au 21ième siècle on ne peut pas prétendre, avec des méthodes archaïques de production, la négligence ou la superficialité, arriver à faire des prouesses. On doit y mettre le prix de connaissances et de technologies éprouvées et constamment à la recherche de nouvelles améliorations. Et si les africains y pensaient au lieu de croire que tout est facile ? Il vaut mieux le dire aux congolais au lieu de les traiter comme des enfants auxquels on prédit que le monde est gentil et que l´avenir se fera cahin-caha, les mains dans les poches, sans faire cas de la connaissance, de la modernité technique ou de la concurrence internationale á couteau tiré. Ah oui, l´importation pour cacher les incapacités et les erreurs ? Soit. Mais d´où viendra donc l´argent perpétuellement, que diable ? Eh oui, il faut bien produire...et pas seulement des cacahuettes. Quand à vendre ses derniers meubles en matières premières, en bois et en métaux précieux...un jour ces matières premières seront épuisées; de quoi vivra-t-on alors ? D´aumône et de mendicité ? Il faut savoir ce qu´on veut et comment on veut vivre, aujourd´hui et demain.

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

 

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Commentaires
M
Etplus important: qu´en est-il de la qualité de la production des livres, des produits industriels, de l´hygiène public, des canalisations...construire à l´emporte pièce sans canalisation, sans eau courante, sans électricité, cela apporte plus de problème que cela n´en résoud...Les immondices en Afrique envahissent toutes les villes et les quartiers pauvres autant que les toits ondulés dépassés, l´eau stagnante...Si Colette Braeckman appelle cela avancer...elle doit ne pas avoir connu les années ´70 qui ne connaissaient pratiquement pas toutes ces hérésies. <br /> <br /> Et puis, qu´en est-il du travail et de l´emploi au RDCongo ? N´est-il pas étonnant qu´un pays où tout doit être fait, où tout doit être construit; que dans ce pays les gens ne savent pas ce qu´ils doivent faire et manquent d´occupation pendant que le pouvoir qui doit mettre fin à ces manquements, roganiser et promouvoir l´emploi, que ce gouvernement et ces élites brillaient par leur imcompétence que par leur efficacité ?<br /> <br /> Enfin, bon; on a compris: Colette Braeckman voit les choses comme ses notions d´économie ou de développement le lui permettent...très banalement, hélas. Or ce pays est immense, ses besoins en ponts, en routes, en écoles et en industries, agriculture organisée, élevage soigné est...gigantesque ! Faut pas être naiif, le travail à faire est immense. Alors pour quelques mauvaises construction sans canalisation, sans électricité et sans eau courante aller parler d´avancement...hem, que dirait-on donc des autres continents et particulièrement de la Chine qui avec une croissance de 8,5% de son PIB se plaignait encore de ne pas résorber adéquatement son chômage et répondre à toutes le s nécessités de son économie ?<br /> <br /> Il ne faut pas l´oublier, madame colette Braeckman, les africains ne vivent pas sur la lune; ils doivent eux aussi répondre aux exigences croissantes de l´existence dans un monde qui ne dort pas et qui est bien concurrentiel et exigeant. Ainsi, ne pas rabaisser le jugement parce qu´on se trouve devant son nègre favori qu´on a l´habitude de traiter comme un enfant...quand le monde exigeait bien plus d´effort des autres peuples et continents ! A force de les excuser et de ne pas leur dire la vérité, les congolais sont devenus de grands fainéants et pleureurs assassinant et violant leurs propres compatriotes quitte à se plaindre de ce qu´ils ont subi. Ou à réclamer des droits humains et des libertés de l´étranger ou des organisations internationales lorsqu´ils se refusaient eux-mêmes à se les offrir par le travail bien fait et la crátivité ! je me deande combien de temps on peut vouloir sciemment encourager cette scandaleuse et appauvrissante hérésie ? je pense qu´il est bien temps de rappeler aux congolais que s´ils veulent la liberté et le bien-être, ils doivent les faire par eux-même; ils ne recevront rien gratuitement. mais s´ils continuent á se doter d´idiots, d´incapables et d´illuminés comme gouvernants...autant se mettre la corde au cou. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu" <br /> FR
S
On ne sait plus par où commencer...par l´esthétique, par la technicité ou par l´organisation structurelle dont les africains, en général, sous estiment l´importance pour leur développement. Il y a en Afrique actuellement un manque conceptionnel incroyablement profond qui dénote que l´éducation, la philosophie existentielle africaine ainsi que le structuralisme social sont logés à un niveau plutôt médiocre qu´ambitieux de l´art de vivre, de produire, de se réaliser tout court.<br /> <br /> Les gens qui ont dormi mal dans leur enfance, qui ont mangé mal, qui ont mal appris à écrire et à réfléchir, ces gens continuent, hélas à vivre mal et à produire ou penser mal à l´âge adulte. Ils sont pour ainsi dire marqués par la médiocrité de leurs origines. Il faut, pour avoir un jour des gens intelligents, méticuleux, ordonnés et capable de percevoir la beauté, la précision et les aimer, leur donner des conditions de début vie, d´éducation et d´instruction qui ouvrent sur une meilleure approche de l´excellence existentielle. Parce qu´elle est un lieu où le talent s´épanouit plus généreusement et devient ambitieux pour lui-même. Cela, dans le monde entier. on l´a compris, sauf en Afrique où on continue à croire qu´avec de mauvais hôpitaux, des écoles médiocres, sans livres et lectures intelligentes on pouvait arriver à exceller...les résultats, on les voit: ils sont médiocres et scandaleusement bas et déprimants. Alors on se met à vouloir rétablir le modèle colonial sans en comprendre le fonctionnement, l´idéal ou même sans maîtriser son talent structuraliste et créatif. Tout cela n´est qu´un débâcle mental et imaginaire qui se refuse à acepter les conséquences d´un réalisme objectif et déterminé.<br /> <br /> Colette Braeckman a parlé des intrigues ayant eu pour but de démanteler le RDCongo. Au delà de ce criminel jeu occidental voulant à tout prix diviser pour mieux régner en Afrique, il faut dire que des africains renégats s´y prêtent dans leur primitivité intellectuelle, car le problème des africains est bien ailleurs: dans le progrès et la création des moyens et instruments efficaces d´industrialisation. Alors, pour cacher ses faiblesses et ses incapacités, on se met à faire des guerres ridicules ou à tuer à tort et à travers. Ce ne sont pas ces guerres qui vont révolutionner l´agriculture ou l´élevage, inventer des voitures, des trains, faire prospérer l´économie, créer l´emploi et augmenter le niveau de vie...etc. Les africains, comme hier lors de l´indépendance où ils croyaient qu´ils suffisait, pour être indépendant et libre, de se nouer une cravate et de reprendre la place des blancs, se trompent encore une fois: la liberté et l´indépendance ne se défendent réellement que par la production, la performance et l´efficacité économique et technique. Il faut donc cesser de taper dans le beurre et se gaver d´illusions aussi primitives qu´amères parce qu´elle ne mènent jusqu´aujourd´hui qu´à un évident échec. ne s´en est-on pas encore rendu compte ?<br /> <br /> En connaissance de la crise économique actuelle et surtout sachant que la concurrence mondiale devient de jour en jour plus dure et serrée, nous demandons ici vivement aux jeunes africains intelligents de cesser de suivre les illucubrations de leurs aînés incapables et médiocres qui leur volaient non seulement leurs avenir, mais aussi leurs fierté et leur réputation intellectuelle. Il faut bien dire à ces dinosaures incapables et lourdeaux qu´ils sont entrain de couler l´Afrique et de nuire à sa prospérité, son indépendance et sa liberté. A la porte avec ces illuminés et place à un vent nouveau, créatif et efficace ! Sinon dans 100 ans nous aurons encore à déplorer des méfaits de ces...criminels économiques et sociaux aveugles et incorrigibles.<br /> <br /> Et ici un mot à Colette Braeckman. Et je crois que Katata l´avait déjà remarqué: vous semblez aimer les congolais, et nous vous en sommes reconnaissants; on n´a jamais assez d´amis dans la vie. Seulement, ne pas dire aux congolais qu´ils font des erreurs de négliger un structuralisme social plus fondamental et exigeant...c´est un peu les ménager et les aveugler avec une fausse passion maternelle alors que le monde dans lequel nous vivons et évoluons est rude et rapace. Cette attitude, loin de prouver l´amitié ou l´amour qu´on a des congolais, méconnait les réalités et empêche les congolais de voir les choses comme elles sont réellement. Aussi, on se demande si ce n´est pas ce qu´on appelle un amour criminel que vous avez envers les congolais, chère madame: un de ceux qui, pour satisfaire à votre propre carrière journalistique ou à de douteux sentiments maternels ou post coloniaux, souhaiterait secrètement que les africains restent de grands enfants gaffeurs et incompétents...auxquels on devrait souvent dire ce qu´il faut faire éternellement et consoler d´erreurs et de manquements qui auraient pu être évités avec plus de diligence et d´exigence envers soi-même. On se demande donc si votre amour envers le RDCongo, chère madame Braeckman, n´est pas rien d´autre qu´un complexe colonial maternalisé ?<br /> <br /> Ou êtes-vous tout simplement incapable de dire aux congolais la vérité: qu´ils n´iront nulle part et s´appauvriront davantage s´ils continuent à gaffer et mépriser la raison et le bon sens à ce point. La vérité blesse, c´est connu, mais elle éveille le respect et l´estime de celui qui nous la dévoile; parce qu´on sait que cette personne ne veut que notre bien et prend en compte que notre bonheur et notre bien-être est aussi le sien.<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
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