Nous avons autant droit à nous épanouir, à être heureux que nous devons nous aussi remplir les conditions existentielles qui nous ouvriraient sur un meilleur avenir. Or ces condions, avec le développement des autres pays, avec sur le plan national les inégalités sociales ou les exclusions volontaires ou collatérales, sont illégitimement imposés à tiers. C´est tout le problème de l´existence humaine et des inégalités sociales: elles s´entretiennent et se reproduisent consécutivement dans l´avenir par la voie des moyens financiers et celles du pouvoir.<br /> <br /> Aussi est-il toujours bien de savoir qu´un grand démocrate comme Teddy a pris la peine de défendre ceux qui étaient du mauvais côté de la barricade sociale. Un grand homme que l´Amérique regrettera à coup sûr, tant avec le temps croissent autant la pauvreté que l´abrutissement des démunis. La société de consommation incitant facilement au suivisme et à l´ídiotie satisfaite du prêt à consommer, du prêt à réfléchir et du m´as-tu vu superficiel et gratuit, l´hégémonie occidentale dans son absolutisme amputé d´autocritique depuis la chute du communisme, cette culture a engendré plus d´idiots et de parvenus opportunistes que des génies innovateurs et créatifs.<br /> <br /> Ceci, entre autre, explique très bien la crise d´aujourd´hui: d´un côté des gens qui dans leur aveuglement logique abusent de leurs moyens de production et d´influence des marchés, de l´autre des gens qui avaient cessé de réfléchir et d´être créatif pour eux-même. Question de moyens, me dira-t-on...et d´imaginaire cultivé et libre; j´en conviens. Aussi, il faut, comme le dit Onama, mettre plus d´accent sur l´éducation et l´instruction de l´individu social d´où qu´il vienne car de sa créativité dépend l´avenir de la richesse sociale...<br /> <br /> Cela signifie aussi démocratiser effectivement les moyens financiers afin que les enfants des pauvres puissent avoir librement accès à de meilleures conditions de vie, aux universités et aux écoles supérieures. Mais parallèlement la société doit elle aussi se libérer de ses complexes idéologiques ou traditionnels limitant la formation, l´avènement d´une critique des connaissances réellement libre. Un grnd débat. Car sans avoir de bons professeurs, les étudiants restent de niveau modeste...Ou encore lorsque la religion ou l´ignorance cultivée en fausse vocation sociale retrécissent les vues et les jugements.<br /> <br /> Il suffit d´observer l´Afrique à ce propos pour comprendre le dilemme de ce continent. Si on y tourne en rond pour se battre contre des fantômes du passé et ceux de la passivité au lieu de briller au réel et à l´imaginaire créatif, c´est bien parce que les maîtres enseignants ou les penseurs sociaux (s´il y en a) ne sont pas des génies, ou cette élite est gangrenées par la maladie qui frappe leur société entière: le manque d´objectivité rationnelle et d´imaginaire libre et ambitieux. Oui, un grand débat de démocratie et de liberté sociale et humaine tout court...Certains peuvent y briller, d´autres par contre veulent rester dans leur coins et défendre des valeurs traditionnelles dépassées. Teddy ne le savait que trop bien. Hommage à son courage, à sa tenacité et á la foi inégalable avec laquelle il a mené sa passion d´une société américaine moderne et consciente de ses minorités sociales désavantagées. Chapeau bas.<br /> <br /> Car ne nous y trompons pas: ce n´est pas parce qu´on prétend être démocrate et de lutter pour les libertés et les droits humains qu´on l´est réellement ! Nous avons tellement de crocodiles métamorphosés en caméléons au monde...il suffit de se rappeler de George W. Bush...ou même de Miterrand qui organisa et renforca l´emprise de la francafrique sur le continent africain. Avec les conséquences d´appauvrissemtn et de corruption scandaleuses qu´on déplore aujourd´hui. Le monde est ce qu´il est...il ne suffit pas seulement de savoir d´où vient le mal et de quelle nature il est; il faut aussi savoir le combattre efficacement...<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR

Dans une Amérique fondamentalement néolibérale il était un des rares qui défendirent l´avènement d´une société américaine plus responsable de ses exclus et de ses déshérités. Dans l´histoire de l´Afrique du Sud et de l´Apartheid, sans son pressant engagement, les choses auraient pu durer encore des siècles. Et même si personnellement je considère comme toi, Katata, que le compromis imposé par Clinton dans la fin de l´Apartheid en Afrique du Sud donnant le pouvoir économique aux blancs et le vide pouvoir politique aux noirs; que ce compromis était brillamment faussé...mais n´est-ce pas cela quß´on a fait avaler á tous les Etats africains à l´indépendance et aujourd´hui encore sous le système escroc de la francafrique ?<br /> <br /> Les africains doivent bien se rendre compte que le pouvoir sans sa capacité de fructifier le présent par une économie positive et efficiente afin de protéger l´avenir et le rassurer; que ce pouvoir ne valait rien du tout ! Sans être maître de ses moyens de production, sans produire et forger l´avenir et le conforter, qu vaut le puvoir dans ces conditions ? Rien, Zéro. On joue le sous fifre, tout simplement ou le clown du pouvoir vide...on roule dans les voitures étrangères, on menndie l´aide étrangère pour survivre, on ne produit que des produits au coefficient de travail et de technicité très bas. En fait, et on peut le voir dans toute l´Afrique et même en Afrique du Sud, on appauvrit ses populations au lieu de les enrichir et garantir leur avenir et leur réalisation. <br /> <br /> Certes, ne soyons, dans le feu de notre engagement, pas aveugle: ce n´est pas aux autres, aux occidentaux á nous faire l´avenir ou nous offrir la liberté et la réalisation socioéconomique et culturelle. J´en conviens. Mais lorsque ces gens épuisent nos sous sols de leurs richesses minières et s´en servent pour capitaliser et se réaliser une meilleure vie, il y a lieu de se demander si ces mêmes richesses n´étaient pas la propriété des africains ! Et à ce titre ils avaient eux aussi droit au gâteau du bien-être et de la réalisation sociale. Cela leur était interdit pendant l´Apartheid, mais avec le faux compromis de Cinton les choses n´ont pas changé non plus. Ou du moins sporadiquement. Les blancs étaient toujours détenteurs et profiteurs directs des richesses Sud Africaines, tandis que les noirs étaient toujours aussi pauvres...sinon qu´ils devaient tirer leurs plans. On était presque revenu à la case de départ, avec la différence trompeuse que les africains exercaient le pouvoir politique...mais la pire des apuvreté, ce sont encore les noirs qui la cuvaient. Cela explique entre autre la terrible criminalité Sud Africaine. <br /> <br /> Il faut toujours se méfier de compromis parrainés par les américains: ce ne sont pas eux qui ont inventé la justice sociale. Il suffit de voir ce qu´ils ont eux-même dans leur histoire fait subir aux noirs américains. Ceci dit, croire que la liberté peut nous être offerte par des étrangers est de la pure naiiveté politique...et économique. Dans toute cette mêlée américaine de société fondamentalement néolibérale, on doit cependant reconnaître que Teddy voyait les choses plus humainement. A ce titre et pour son infatigable engagement pour une meilleure société et une meilleure démocratie, nous louons ses efforts et la longue prestation politique qui a couronné sa vie. Il nous faudrait, en fait plusieurs ted Edward kennedy dans le monde entier; le monde ne s´en porterait que mieux. Hommage donc à ce grand politicien américain, en toute humaine humilité. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance