Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Forum Réalisance
Forum Réalisance
Publicité
Archives
Newsletter
18 septembre 2009

Quand la France cessera-t-elle de mystifier l´Afrique et les africains ?

Le scandale Africain de la France à la lumière du Congo Brazzaville

 

De Jean-Claude MAYIMA-MBEMBA 

Secrétaire Général de l’Organisation 

Africa Human Voice International (AHVI) 

  

Sous le titre "Film sur la corruption au Congo, sur Al Jazeera", le site Internet de Mwinda (http://ww.mwinda.org) a mis en ligne, le 9 septembre 2009, une diffusion de la chaîne de télévision AL JAZEERA sur les frasques et les turpitudes de SASSOU NGUESSO, président autoproclamé et auto-élu du Congo-Brazzaville dont voici les liens :

 

Première partie : http://www.youtube.com/watch?v=VpGU1hsuSpU 

Deuxième partie : http://www.youtube.com/watch?v=8TcxdSbl0-E 

http://english.aljazeera.net/programmes/peopleandpower/2009/09/20099912372175526.html 

  

Rien n'est surprenant ni étonnant. La présence de SASSOU NGUESSO à la tête du Congo-Brazzaville est l'œuvre de la France. Un Français pure souche, M. Jean-François PROBST, le prouve dans son livre "Chirac, mon ami de trente ans".

Avant lui, il y a eu notre très regretté François-Xavier VERSCHAVE et Xavier HAREL, entre autres, qui ont mis le doigt sur la cupidité, l'avidité, la concussion et la férocité Françaises en Afrique. C’est la politique de la CAVE (Cupidité, Avidité, Vecteurs Esclavagistes).

 

Que la saga SASSOU NGUESSO & Co soit répercutée par une chaîne Arabophone, AL JAZEERA, est déjà un pas et un événement de taille. Ce n’est que la conséquence de la politique d’un Etat tiers qui a choisi et juré de ne jamais couper le cordon ombilical qui le lie à cette partie de l’Afrique. La France peut nier les faits. Qu’à cela ne tienne, c'est aussi son droit le plus absolu de les nier. Mais peut-elle mettre au défi et contredire M. Jean-François PROBST, acteur et témoin privilégié de ce crime ?

 

A moins que la France ait fait sienne ou qu’elle soit revenue à la vieille politique de l’ère des Compagnies concessionnaires, de sinistre mémoire. Déjà Total, un Etat dans l’Etat, est indexée en Birmanie, et ce n’est pas le seul pays qui fait les frais des pratiques de cette société anciennement appelée ELF. Ce sont les mêmes méthodes, les mêmes pratiques. Un individu peut changer de nom. Mais, changera-t-il pour autant sa nature ? Rien n’est moins sûr. ELFTOTALFINA n’est d’ailleurs pas la seule société Française dans le collimateur, avec les mêmes méthodes, les mêmes pratiques, les mêmes comportements, les mêmes agissements, etc., à l’égard de leur vache à lait : l’Afrique.

 

Personne ne parlerait de cet homme (SASSOU NGUESSO), encore moins de toutes ses frasques (crimes de sang, vols, détournements de fonds publics, etc.) dénoncées dans le film, si la France qui ne s’est jamais débarrassée de son manteau, de sa nature et de son caractère, voire de ses pratiques et comportement toujours esclavagistes et colonialistes, n’était pas au centre de cette barbarie, de tous ces scandales. Elle est responsable et coupable. Aux Peuples Africains de le savoir et de le faire savoir. 

 

Les crimes de sang, les crimes économiques et financiers, sont donc avant tout les crimes de la France en Afrique. SASSOU NGUESSO n’est qu’un "GOUVERNEUR DELEGUE" local du territoire Français du Moyen-Congo. Il est le bras armé et séculier de la France sur son pré carré.

 

Ainsi, pendant que les Français vont directement dans les paradis fiscaux pour y planquer leurs avoirs financiers (Suisse, Luxembourg, Autriche, etc.), pour les Africains de type SASSOU NGUESSO, le premier paradis fiscal c'est la France via ses banques (Crédit du Nord, BNP-Paribas, etc.) et autres Groupes militaro-industriels (Total, Bolloré par exemple, pour ne citer qu’eux) qui, eux, se chargent à leur tour de rediriger (blanchir) le fruit du pillage et de la mafia vers d'autres paradis fiscaux. Paris lave plus blanc.


La France est une plaque tournante pour cette mafia de grande envergure en relation avec ses colonies. La France, pour les faillis Africains et Congolais en particulier, est le pilier de tous les kleptocrates, dictateurs et criminels Africains au pouvoir. Pour preuve, c'est elle qui les y place, les y installe. Et quand ils ne sont plus d’aucun intérêt, soit parce qu’ils se rebiffent, soit parce qu’ils deviennent inefficaces, alors elle les "efface" pour les remplacer par d’autres.

 

Voici quelques cas :

- Le président Thomas SANKARA est assassiné et remplacé par l’actuel président du Burkina Faso.

- Jean Bedel BOKASSA est remplacé par un autre ancien président, David DACKO en Centrafrique. 

- Fulbert YOULOU est reversé et remplacé par MASSAMBA-DEBAT, au Congo-Brazzaville. 

- MASSAMBA-DEBAT est renversé (assassiné plus tard par SASSOU NGUESSO en 1977) et remplacé par Marien NGOUABI (Congo-Brazzaville). 

- Marien NGOUABI est assassiné et remplacé par SASSOU NGUESSO pendant deux semaines puis, par un tour de passe-passe, est remplacé par YHOMBI-OPANGO, lui-même déposé et remplacé en 1979 par le même SASSOU NGUESSO (Congo-Brazzaville). 

- Pascal LISSOUBA est renversé par un coup d’Etat très sanglant et remplacé par le même SASSOU NGUESSO, en 1997. 

- Le président Laurent GBAGBO a failli subir le même sort pour être remplacé par Alassane OUATTARA, n’eût été la fierté, la vigilance et la mobilisation du Peuple ivoirien qui a défendu bec et ongles sa souveraineté et empêché ainsi ce scénario classique déjà rôdé et appliqué à d’autres pays comme ceux cités ci-dessus, à titre d’exemple.

 

Cette liste n’est pas exhaustive. Il y en a et il y en aura beaucoup d’autres, soit qui ont déjà subi, soit qui subiront demain les affres de l’Etat Françafrique, le même sort.

 

En Afrique Francophone, quiconque aspire à devenir "Gouverneur délégué" (Président) de la FrançAfrique dans son pays ne peut y parvenir sans l’onction et la bénédiction de l’Etat FrançAfricain dont le siège (Capitale) est à Paris. De même, quiconque de ces "Gouverneurs délégués" en place ne se plie pas aux règles du Pacte colonial de l’Etat FrançAfricain est débarqué, quand il n’est pas assassiné, et remplacé par un autre postulant. La demande est tellement nombreuse. Ainsi va la vie dans cet Etat mafieux de la FrançAfrique piloté depuis Paris.

 

Après, il ne faut pas parler de repentance, mais plutôt des bienfaits de l’esclavage et de la colonisation. Apres tout, n'est-ce pas Georges Clémenceau qui avait dit : "Une goutte de pétrole vaut bien une goutte de sang" ?

 

On a depuis longtemps remarqué que la France, pour des opérations dites "coup bas", n'envoie plus ses troupes officielles. Elle sous-traite, depuis des décennies, ses opérations comme les coups d'Etat. On a vu au Congo Brazzaville la présence des Angolais, des Tchadiens, des Gabonais, des Hutus-power, des mercenaires de diverses nationalités pour réinstaller SASSOU NGUESSO à la tête du Congo. Le Congo Brazzaville est un pays d'esclaves de la France. A leur tête, elle a placé un "AFFRANCHI". Or l'affranchi est toujours pire et plus dangereux que son maître.

 

Enfin, lorsqu’on s’adresse à la même France et qu’on lui demande de retirer, d’annihiler son "poison", elle vous répond : "Non ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat étranger. C’est une affaire qui ne regarde que les peuples des pays concernés". En clair, son message est : "Débrouillez-vous ! Cela ne me regarde pas tant que mes intérêts ne sont pas menacés"

 

Le paradoxe, c'est que quand on commence à se "débrouiller", à s’agiter et à s’organiser pour dégommer l'intrus, éradiquer le parasite inoculé par la France dans le pays, c'est la même France, qui se croit tout permis dans ces cas-là, qui dépêche des barbouzes de type JEAN-PAUL PIGASSE, Rober BOURGI, Patrick GAUBERT, Jacques TOUBON (l’homme de l’Himalaya) etc., et autres troupes de substitution accompagnées de divers supplétifs (mercenaires) pour aller écraser les "rebelles". Ainsi la situation devient-elle un cercle vicieux.

Quand on se retourne vers l’ONU ou l’Union Européenne, la France est là, brandissant son veto, en tant que patronne de l’Etat mafieux FrançAfricain.

 

S’agissant de l’Afrique Francophone, de ses anciennes (?) colonies, c’est-à-dire de son pré carré, la France a beau jurer la main sur le cœur qu’elle n’y est pour rien dans la situation apocalyptique qui frappe ces pays, personne, en tout cas aucun Africain encore moins un Congolais intègre et digne du nom, ne la croira. La France est un pays criminel. Ce n'est pas pour rien que Hitler allait toujours s'incliner sur la tombe de Napoléon. A chacun de comprendre pourquoi. La France, n'est-elle pas la patrie du CODE NOIR de Colbert et du CODE DE L'INDIGENAT de Napoléon ?

 

De l’esclavage à la colonisation et du Général Charles de GAULLE à Nicolas SARKOZY en passant par Valérie Giscard d’ESTAING, François MITTERAND et Jacques CHIRAC, la France n’a jamais changé d’un iota. Elle ne changera jamais !

Dans ces conditions, rien n'est donc surprenant de voir des Consulats Français brûlés en Afrique, comme récemment au Gabon. Est-ce le début d'une grande confrontation ? Est-ce le signe avant-coureur ? Et si la France ne comprenait que ce langage, ce discours ; c’est-à-dire, celui de la violence, du rapport de force puisqu’elle ne sait rien faire d’autre que cela, à l’instar de ses "affranchis" de type SASSOU NGUESSO ? A croire que la France recherche la confrontation armée avec les peuples Africains de son pré carré.

 

L'Afrique n’est pas entrée dans l'Histoire (dixit Nicolas SARKOZY à Dakar). Si pour la France, même en ce XXIème siècle, entrer dans l'Histoire :

- C’est perpétuer la barbarie séculaire qui remonte à l’invasion de l’Afrique et à l’esclavage ;

- C’est installer dans d’autres pays des kleptocrates, des dictateurs, des criminels sur fond de fleuves de sang humain ;

- C’est asservir des peuples entiers quitte à les réduire en esclavage comme elle l’a toujours fait, sans scrupules et sans états d’âme, parce que sa survie en dépend, et parce qu’elle pense que c’est la seule méthode qui vaille ;

 

Alors le message est entendu. Il reste donc aux Africains de la prendre au mot, puisqu'elle n'a de cesse de répéter que c'est aux Africains eux-mêmes qu’il revient de régler leurs problèmes. En clair, elle leur dit de démolir par leurs propres moyens ce qu'elle a mis en place, dans leurs pays respectifs.

 

La France n'est pas "POMPIER". Elle est PYROMANE ! Comprenons-le une bonne fois pour toutes !

 

En conclusion, au regard de ce qui précède, l’Afrique du pré carré Français n’est pas indépendante et ne l’a jamais été. Alors, à tous les Africains du pré carré de s’unir pour la conquérir, la reconquérir.

 

Article distribué par Patrick Eric Mampouya

 

Forum Réalisance

Publicité
Publicité
Commentaires
M
C´est simple : les besoins et les désirs des africains se sont portés au niveau de l´offre occidentale de la qualité et de l´efficience de la fonctionnalité des produits industriels. Or, les portes monnaies des consommateurs africains, et même leurs capacités créatives n´avaient pas crû en conséquence ! C´est l´art bien connu de truquer ses rêves en les mettant en smoking pour aller au marché aux puces ! Ou tout simplement de vivre au dessus de ses moyens. Car logiquement ce sont les désirs et les attentes d´un peuple qui se projettent dans son industrialisation et son développement ; lorsque ces désirs se réalisent sans que l´individu ou la société ne se développe, cette dernière s´appauvrit parce qu´elle ne crée ni ne développe sa créativité, son emploi, ses structures intellectuelles critique, son imaginaire de conception. Et c´est effectivement le cas en Afrique actuellement : on épuisait ses accumulations à importer, or cela tuait l´emploi et surtout celui des techniciens et innovateurs pratiques et fonctionnels, ainsi que la création et l´entretien de projets socioéconomiques d´importance capitale pour la société et son avenir.<br /> <br /> Si les élites et les hauts salariés roulaient en voitures et limousines étrangères, que des bus produits à l´étranger étaient mis en circulation pour le peuple et si, pour bien employer ces moyens de locomotion on devait construire des routes coûtant un minimum de 500.000 $ par Km et les entretenir constamment, on voit bien qu´à la longue ces frais étaient lourds et affligeants que si on construisait ses propres voitures et bus sur place. L´impôt payé par les ouvriers, techniciens et les employés de cette production industrielle, leurs épargnes ainsi que la plus value issue de ces activités industrielles seraient largement capables de supporter l´entretien des routes et autres services nécessaires à la promotion de ces produits. Ceci est le cas dans tous les pays qui produisent par eux-mêmes. En Afrique, cependant, on a les yeux plus grands que l´estomac ou le portefeuille en important pour, avec des frais impropres et non amortis, s´inscrire à une diarrhée financière irréfléchie épuisant la société de ses précieuses accumulation. On ne crée par un circuit économique fermé d´équilibre et de foisonnement industriel et social, on subventionne plutôt une érosion économique autodestructrice ! Et on appelait cela économie ? Faut pas charrier...du vrai suicide, oui !<br /> <br /> Certains africains se sont cramponnés au mensonge occidental de transfert de technologie…hélas, celui-ci n´a pas eu lieu ou plutôt cette perspective ne peut se réaliser que si l´occident estime, comme en Chine, que le marché était puissant et déterminant pour l´accroissement de leurs profits et donc s´ils n´y faisaient pas cette concession, ils risqueraient de tirer la courte paille à l´avenir. Ou comme en Afrique du Sud il s´agissait de protéger la mobilité de l´hégémonie Boers jadis gouvernant ce pays à sa guise. On le voit : croire que la technologie soit cessible sur demande est une bien belle illusion qui a été lancée par l´occident pour enfumer son homme et ouvrir les marchés africains récalcitrants. Quand un individu s´est donné de la peine en inventant quelque chose, il en garde la propriété créative jalousement car il s´agit de son moyen de subsistance. Il ne cède sa licence que pour gagner plus, cela va de soi. Il n´y a que les africains qui croient que, comme on les a toujours roulés, trompés et malmenés dans toute l´histoire pour jouir gratuitement de leurs forces de travail, de leur ressources minières, commerciales, économiques ou de l´intelligence de leurs enfants ; que les occidentaux feraient de même bénévolement à leur endroit…il faut être bien naïf pour le croire ; la preuve, cela ne marche pas ! Auusi il ne faut pas toujours croire ce qu´un politicien occidental ou un marchands avance...une saine méfiance est toujours mieux que plus tard des larmes amères de déception.<br /> <br /> Et peut-être devrait-on revenir à meilleure sagesse en Afrique et user de nos propres arguments pour nous développer; c´est plus sûr. La Chine le fait, pourquoi les africains croient-ils encore que pour eux le monde marcherait à l´envers ? Le monde est ce qu´il est…Ceci dit l´Afrique n´est absolument pas démunie ni intellectuellement, ni en matières premières et imaginaire à même de relever valablement le défi de son propre développement. Pour rendre comme exemple, citons celui de la congolaise Sandrine Mubenga Ngalula qui a inventé et mis sur pied une voiture à hydrogène. Ce qui prouve bien que malgré les conditions difficiles, l´intelligence africaine existait bien. Si les conditions devenaient meilleures et plus axées vers un réalisme conséquent, les résultats seraient stupéfiants. Aussi faut-il absolument sortir du cercle vicieux suicidaire actuel afin qu´un meilleur financement de structures créatives puisse avoir lieu, ce qui rendrait enfin aux enfants et aux peuples africains leur fierté, leur culture et leur vraie victoire sur eux-mêmes, parce qu´ils seraient à même de garantir par eux-mêmes leur avenir et leur bien-être.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
Plus important encore que de faire des efforts, aimer le progrès et ses agréments ou ses facilités, il faut avoir des structures et des instruments sociaux permettant une bonne circulation des biens, des services et des idées au sein de ses sociétés, afin que ceux-ci puissent participer autant à l´harmonisation mentale et intellectuelle de la société qu´à son émancipation. Cela permet toujours un meilleur développement autant collectif qu´individuel.<br /> <br /> On ne dfemande pas à tout le monde d´être un génie analytique de société, loin de là; mais il saute aux yeux que dans toute l´histoire de l´Afrique, et particulièrement de la race noire, tous ses biens humains et matériels ont été et sont aujourd´hui encore, par violence ou par escroquerie monétaire, politique, commerciale et même culturelle, employés par les autres pour s´enrichir et devenir puissant et influent. Et devenus puissants, ces étrangers revenaient imposer leurs impératifs culturels, économiques, commerciaux et nuire encore plus au développement des africains en les envahissant de leurs exportations et leurs interventionismes politiques corrompants.<br /> <br /> Il ne suffit plus donc de faire de l´activisme politique victimaire pour prétendre que tout ira mieux, ou même croire qu´avec des entreprises et des actes isolés et individuels on pouvait remédier efficacement au marasme africain actuel. Il faut absolument une orientation politique et idéologique des sociétés permettant à la fois de promouvoir la créativité et l´intelligence créative africaine que l´instauration de structures permettant à la société de jouir effectivement de tous les efforts et les richesses de son patrimoine physique, intellectuel, matériel et immatériel pour garantir un bien-être présent décent autant que pour se construire un avenir meilleur.<br /> <br /> Ceci, les africains - du moins ceux qui savent le comprendre et en mesurer l´incidence évidente pour leur société - doivent en reconnaître l´opportunité et l´urgence. J´avoue que cela n´est pas donné à tout le monde; mais ceci qualifie le premier devoir du pouvoir quel qu´il soit ! Vouloir gouverner sans en tenir compte ou sans possèder les qualités requises pour mettre en oeuvre ces impératifs idéologiques sociaux légitimes et incessibles á toute société libre et indépendante, c´est débaucher la nature du pouvoir et le ravaler, comme c´est pratiquement le cas actuellement dans toute l´Afrique, à une méchante parodie de parvenus incultes et sans le moindre talent d´exercer leurs ministères valablement. On ne doit pas s´étonner si l´Afrique piétine et s´enfonce dans un marasme sans fond; il y a des raisons bien évidentes expliquant cela.<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
On se demande bien quand l´Afrique prendra ses responsabilités pleinement, pas seulement en trouvant des prétextes pour justifier ou excuser ses erreurs et ses manquements envers sa liberté, son indépendance, oui envers l´avenir et le bien-être de ses propres enfants ?<br /> <br /> Apparemment tous les chefs d´Etat africians croient que les recettes des matières premières ou des richesses naturelles de leurs pays leur appartiennent ou qu´ils peuvent en faire qu´ils veulent...Erreur, ces richesses doivent être investies pour ouvrir à l´avenir de leur pays une meilleure fin. Vraisemblablement les élites au pouvoir en Afrique actuellement n´ont aucune idée de ce qu´exige une économie de société moderne et comment on peut la mettre en marche en vainquant les faiblesses et les manquements du peuple. Mais est-ce nouveau en Afrique ? Il suffit d´aller dans l´histoire pour se rendre compte combien les africains sont réfractaires à la connaissance, au progrès technique et à l´emploi de ceux-ci pour conquérir le progrès.<br /> <br /> Oui, ce qu´il nous faut, c´est une véritable révolution mentale, comme le dit si bien Jean Pierre Kaya. Actuellement trop d´africains se trouvent tous les prétextes possibles et imaginables pour s´abandonner à leurs vieilles habitudes désuètes: l´art de faire du surplace, de se refuser à l´émancipation intellectuelle et mentale, de ne pas se donner la peine de faire des efforts outre mesure et d´attendre que d´autres leurs offrent le contexte et les facilités du progrès. Cette fausseté, hélas a un lourd prix: celui de la perte de liberté et d´indépendance. Il faut le savoir. Et cesser de vouloir enfumer son monde; le monde n´est pas si idiot ou aveugle qu´on le pense. Le déni de responsabilité économique et culturel se paie toujours, bien loudement.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
Quand une race ou un peuple végète, c´est son élite qui n´est pas à la hauteur de ses obligations. Je prends pour exemple la dangereuse obésité actuelle de la Chine pour dire que la bêtise est têtue et commune lorsque les gens ne sont pas préparés ou disciplinés face à une situation inattendue. <br /> <br /> Et pour notre ami Mampouya: il ne faut pas toujours faire croire aux gens que l´enfer c´est les autres. Les africains devraient mieux veiller sur leurs intérêts. Quand on sait que quelqu´un est un voleur ou un brigand de grands chemins, on ne le laisse pas promener dans son poulailler. Si les chinois arrivent, malgré qu´on leur vendit de l´opium comme médicament par les alliés occidentaux, à s´en sortir; ce n´est sûrement pas parce qu´ils ont dépensé leurs accumulations à l´aveuglette et omis d´améliorer leurs écoles et leurs universités. L´occident est ce qu´il est, Edgar Morin l´a déjà dit; cela ne doit pas empêcher les africains de prouver qu´ils savent, eux aussi, défendre valablement leurs intérêts et leur avenir. <br /> <br /> Réclamer des autres la justice quand on ne sait pas l´imposer ou l´exercer soi-même chez soi...cela ne rend ni crédible, ni n´incite les autres à nous prendre au sérieux. Et pardon, ce sont les africains qui signaient en catimini des contrats de pêcherie, d´abattement forestier ou d´importation avec l´occident qui ruinaient les leurs dans leurs survie immédiate. Alors ? peut-être fallait-il ne pas toujours voir les choses d´un côté epndant que de l´autre on nous dévorait les moyens de survie...avec l´aide complice de certains africains de souche. A mon sens tout le monde est concerné, pas seulement la France ou l´occident...les africains sont tout aussi gaffeurs et criminels. Il faut bien le dire de vive voix. Sinon on trompe les apparences en cachant certains aspects importants de la vérité.<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Et cela n´est pas seulement dû au sous développement, cela est surtout dû au fait que les cultures africaine n´ont pas cultivé la tradition rationnelle écrite. Malgré l´instruction et le savoir, les marchands d´irrationalités traditionnelles, les illuminés et les aveuglés du gri-gri et des croyances primitives abondent et abrutissent la pensée sociale constamment. Il s´ensuit un combat désespéré entre la raison objective et l´habitude et les traditions irrationnelles désuètes. <br /> <br /> Se cacher derrière la religion chrétienne, derrière de grosses prières, derrière les pyramides ou les traditions tout court, ce n´est rien d´autre que se refuser à faire l´effort d´être objectif. Avec la religion chrétienne on croit qu´ainsi, comme les blancs qui en étaient les maîtres, on accéderait facilement au génie du progrès. Même se cacher derrière la religion kimbanguiste est aussi une cache dangereuse si on n´a pas compris qu´il fallait libérer Simon Kimbangu de sa prison coloniale. Ce qui veut dire que les congolais devraient cesser d´être passif et d´accepter que leurs symboles culturels soient détruits ou mis en berne; ce qui suppose qu´ils soient actifs et créatifs pour protéger leur legs culturels, leur liberté et leur avenir. <br /> <br /> On peut bien arriver à des résultats respectables en Afrique, seulement, si on a peur de s´hasarder dans le progrès par complexe d´infériorité ou par ignorance, et si par surcroît on se choisit les plus idiots de ses enfants pour leur confier la direction des affaires publiques et de l´intérêt commun...les résultats on peut les apprécier à vue d´oeil. En fait, on se demande si les élites du pouvoir en Afrique savent qu´ils ne sont pas du tout à la hauteur de leur tâche ? Que faire donc pour les y hisser, que diable, et comment expliquer que des sociétés qui voulaient aller de l´avant ne prenaient pas la peine de se choisir des gens intelligents ? C´est peut-être que ces sociétés ne sont, elles-mêmes que mentalement et intellectuellement demeurées ? Sinon ceci contredit bien cela cela: on ne peut pas prétendre à la liberté, à l´indépendance et au progrès social tout en se laissant gouverner par des demi portions ! Il faut savoir ce qu´on veut...Et si ces gens sont intelligents, il est grand temps qu´on en voie les résultats rapidement ! <br /> <br /> Ou sinon, ce ne sont rien d´autre que des tonneaux vides qui aiment à se laisser corrompre par l´étranger pour participer au pillage des leurs, à rouler dans des limousines étrangères payées par les pauvres ou se faire soigner à l´étranger pendant que le peuple qui payait leurs honoraires devaient se contenter d´hôpitaux sales, sans lit et sans médicaments ou instruments appropriés. Est-ce cela que les occidentaux faisaient présentement avaler aux africains sous la définition de démocratie ? Eh, bien...! Ce n´est rien d´autre qu´une grande mystification derrière laquelle couvait un profond mépris pour les africains, leur bien-être et leur avenir. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
Publicité