Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Forum Réalisance
Forum Réalisance
Publicité
Archives
Newsletter
21 septembre 2009

La crise, ses mensonges, ses illusions, ses dangereux fantasmes

En Europe actuellement la crise fait son chemin. On crie, on se débat, mais la crise, elle fait son chemin. Haro aux bonus ? Beaucoup de vent pour rien car le vrai problème de la crise était ailleurs ; ce qu´on craignait avec l´explosion des bonification bancaires c´était tout simplement un phénomène d´échauffement de la rapacité de la part des banquiers. Pourtant, ce phénomène n´existait pas dans la crise. Mais alors, pourquoi voulait-on nous faire croire que les Etats auraient une quelconque influence là-dessus ? Oui, depuis quand l´Etat, n´importe quel Etat, lorsque les banquiers auraient rendu les aides qu´ils avaient reçues dernièrement, est-il en droit d´intervenir dans les modes de paiement d´entreprises privées ?

 

Dans la douloureuse vallée incertaine de la crise…


"Rien ne sert de courir, il faut partir à point" Jean de la Fontaine

 

Oui, au fait, de quel droit l´Etat pouvait-il justifier cet interventionnisme comptable et quel intérêt avait-il donc à le faire ? Que cachait tout ce tapage international soutenu autour des bonifications de traders ou de banquiers qui ne faisaient que leur travail de gagner l´argent ? On comprendrait cela si les banquiers et les traders malheureux ayant reçu l´aide publique se mettait à distribuer des bonus sans le moindre géne; mais on a aussi vu que les pouvoirs publics ne savaient pas empêcher l´exécution de contrats de paiement pris avant la crise…alors ce tout feu toute flamme pour prétendre trouver un règlement international pour limiter les gains et les bonifications de banquiers…une belle foutaise qui ne tiendrait pas. Les banquiers, comme l´a dit un banquier allemand ouvertement, ne se mêlent pas de limiter les honoraires des politiciens !

Toute cette affaire vient du fait qu´on veut faire croire aux gens que ce sont les banquiers seuls qui sont responsables de la crise, ce qui n´est absolument pas vrai. Cette impression a été renforcée par l´écroulement de la Lehman Brothers le 14-15 septembre 2008 qui a mis à mal l´économie mondiale en mettant à nu la fragilité d´un système longtemps aux prises avec des déséquilibres colmatés et rapiécés de toutes parts depuis des décennies. Et il faut bien le dire : si les banquiers de la Wall Street avaient si joyeusement joué à la titrisation et noyé l´Amérique d´hypothèques immobilières gratuites et insolvables, c´est bien parce que la politique monétaire de la Fed les y invita gracieusement avec une véritable marée monétaire à vil prix. Et maintenant les banquiers seraient les seuls à avoir tort parce qu´ainsi le voulait l´opinion publique ? Seraient-ce toujours les banquiers qui furent responsables du déficit commercial américains envers la Chine ? Ou encore ce sont les banquiers qui avaient appauvri, avec leurs surproductions industrielles, l´Afrique en nuisant gravement au développement de ce continent ? Ou les banquiers étaient-ils responsables de l´endettement exorbitant de GM ou des guerres américaines excentriques et coûteuses ?  

Peut-être, pour être juste, mais aussi pour rendre justice à tous ceux qui se demandent encore aujourd´hui de quoi est faite cette crise, devrons-nous la décrire pour qu´on la comprenne mieux. Cette crise est un gigantesque excès d´offre à tous les niveaux ! Cela veut en fait dire : trop de produits, peu d´acheteurs. Et pour cacher ce déficit criant à l´équilibre économique, on a, depuis 20 ans, incroyablement augmenté les moyens financiers afin de permettre aux sociétés productrices de vendre avec l´aide du crédit qui fut couvert par le marché hypothécaire américain entre autre, et par des sociétés de financements ayant poussé du sol comme des champignons. Ce qu´on ne voyait pas, ou qu´on voulait ignorer comme le fit GM, c´est qu´on vendait de moins en moins et qu´on était acculé à emprunter 5 $ pour générer un profit de 1 $. En fin de compte, GM a dû déposer son bilan et se mettre sous la protection de l´article 11 de la loi sur les banqueroutes aux Etats-Unis. Plus de 80 banques américaines sont tombées définitivement en faillite et ont disparu corps et bien.   

En fait, rien ne marchait plus au sens commercial du terme sans encourager et même aider ses clients à l´étroit de s´endetter de plus en plus scandaleusement. On se souvient du mot d´ordre de Sarkozy envers les africains en 2008 peu avant la crise : « Endettez-vous ! ». Les Etats, les sociétés, tout le monde fut de la partie, tant l´argent était bon marché et une bourse généreuse permettait d´emprunter sur les marchés et jouer au casino en gagnant ! Tout l´occident se jeta dans l´arnaque à la bourse pour gagner, avec l´argent facile, encore plus d´argent. Hourrah, vive le capitalisme sans foi ni loi ! Aujourd´hui, cependant, c´est le grand réveil dans la grande sobriété…Le crash boursier de 2008 a coûté jusqu´aujourd´hui plus de 50.000 milliards $ et beaucoup de sociétés commerciales et de personnes privées y ont perdu leurs épargnes de pensions, leurs habitats, leurs emplois…fini la nouba. Et pendant que les banqueroutes commerciales et mêmes bancaires étiraient les sociétés industrialisées et poussaient les gouvernements à de grands emprunts pour soutenir d´un côté les banques, de l´autre les sociétés commerciales, la crise, elle, attisée par la surproduction et l´insolvabilité, continuait à ronger toutes les substances fragilisées de l´économie réelle. La prochaine manche s´appelle le chômage. Un chômage cruel et dur qui allait durer plusieurs années…mettant de nouveau à mal les caisses sociales de pays…déjà lourdement endettés. Et jetant par millions des familles entières dans la détresse.

Fin de récession ? Possible, mais fin de la crise, j´en doute bien fort. Aux Etats-Unis, et ce malgré l´énorme plan d´aide financier d´Obama, le chômage continuait à étirer la société de ses malheurs. En France, chez Télécom en 18 mois 22 employés se suicidaient ; en Allemagne on s´était précipité, pour sauver la victoire de la droite le 27 septembre, de retenir 1.500.000 employés en travail partiel au lieu de les envoyer au chômage. Les invisibles vivants et menaçants de la crise. Après les élections ces mesures prendraient fin…ce sera la grande ruée aux bureaux d´emploi. L´économie américaine représentant 30% de l´économie mondiale ne sortait pas encore de sa léthargie et vendait ses dettes plutôt que sa plue value industrielle ou commerciale. La reprise serait-elle déjà là ? Oh là là il ne faut pas rêver. Nous croyons très certainement que le pire va encore arriver – du moins, pour recouvrer le niveau de 2007. Cela va prendre du temps, tant qu´une demande vraiment solide sera absente. En ce moment ce sont plutôt les mesures étatiques qui tirent le carrosse, or, à part les banquiers, aucune économie ne se développe solidement avec l´aide publique.

Non, je pense plutôt qu´il s´agit, dans toute cette histoire de bonification contrôlées ou encadrées de préparer le sommet de Pittsburgh. Et surtout de donner l´impression qu´on est maître de la situation, ce qui n´est absolument pas le cas. Les laitiers sont en colère en France, en Allemagne et en Suisse et réclament des subventions or, ces subventions sont exactement ce qui est à la base de cette crise. Après l´aides à la casse des marchands d´automobiles, on attend une crise des ventes incroyable d´autant que la branche connaît une surcapacité de 80% ! Non, il s´agit seulement de faire bonne figure à Pittsburgh et en prévision de la crise de l´emploi qui va bientôt démarrer, de justifier les bas salaires qu´on obligera les gens de prendre pour remettre l´économie à flot. Le chef de la DGB, le syndicat allemand du travail, Michael Sommer, a prévenu tous les partis candidats aux législatives allemandes que si l´un d´eux croyaient rejeter les coûts de cette crise sur les ouvriers, que la DGB allait s´y opposer énergiquement. Des tumultes sociaux de contestation sont à craindre. Et pour ma part de pense qu´avant 2013-2014, parler de relance est une bien belle illusion qui ne fait ni sérieux, ni averti. Il faudra du temps pour réparer toutes les erreurs du passé. C´est une grande crise comme nous n´en avons jamais vécue, pas une petite querelle de famille.

Musengeshi Katata

« Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu »

 

Forum Réalisance

Publicité
Publicité
Commentaires
S
L´occident est contrainte à reculer, à défaut de revoir son centralisme économique et industriel et sa surproduction. Et selon toute évidence cet occident se défend farouchement face au déclin qui la menace, et ici la question sera: qui sera le dindon de la farce de cette crise en occident ? Pour ce qui est de l´Afrique qui ne sait pas se défendre et qui a toujours suivi et adopté le système même si celui-ci lui créait un préjudice évident en entretenant des inégalités et une incroyable exploitation d´avilissement sur ce continent; nous savons que les douleurs seront incroyables et que de milliers et des milliers d´enfants, de femmes et d´homme innocents vont souffrir atrocement et mourir sous le désastre de cette cruelle crise. Mais en occident, qui paiera les pots cassés ? Les ouvriers et les chômeurs et les petites gens comme toujours ? Ceci va avoir une conséquence dégradante sur les consommations nationales et, en temps de crise de saturation, revenir toucher les banquiers et les industries de production. S´endetter éternellement pour amortir les maux du chômage, mettre sur pied des programmes étatiques stimulateurs d´emplois ? Combien de temps ce dirigisme économique devrait-il durer: 4 ans, 5 ans, 10 ans comme au japon, ou avait-on abandonné le capitalisme pour devenir communiste ou socialisant ? Mais alors on doit aussi être sincère et pragmatique: on ne peut pas individualiser les profits empochés par les 400 cents familles, et cependant socialiser les pertes privées afin que ce soit le portefeuille du contribuable qui en paie les obligations ? S´endetter, à la longue, conduisait à l´insolvabilité de l´Etat lui-même ou l´alourdissement des intérêts négatifs qu´il doit payer annuellement...On le voit: sans une reprise économique dans le monde entier et surtout dans les pays pauvres et non encore industrialisés, tout ce qu´on raconte actuellement est de la pure foutaise. Et jusque là, il va y avoir une concurrence cruelle et sans merci entre pays producteurs pour s´adjuger les ventes et les parts de marché. Dans l´industrie automobile, par exemple, il va y avoir une guerre à couteaux tirés car cette branche a un excédent de 80 % !<br /> <br /> On le voit: cela va être dur, très dur. Et c´est peut-être l´occasion de dire un mot sur tous ceux qui ont occasionné cette crise, et détrompons-nous, ce ne sont pas seulement les banquiers, loin de là. C´est pratiquement tout l´occident qui a cru qu´elle ferait, avec ses surproductions et ses subventions agricoles et industrielles á l´exportation, l´avenir au monde entier sans que les pays et les peuples concernés ne produisent eux-mêmes pour élever leur niveau de vie et avoir des revenus permettant de mieux digérer les excédents ocidentaux qu´on leur faisait avaler. Produire, produire, tout cela est bien joli, encore faut-il vendre ; et si le client fait défaut, s´il est assassiné ou empêché à devenir crédible à long terme...à qui vendra-t-on que diable ? L´un des grands dilemmes de la crise de saturation que nous vivons aujourd´hui.<br /> <br /> Autre chose, certains européens bornés croient que le monde peut se passer de la relance américaine ou vivre aisément même si l´économie américaine continuait à cracher du sang. C´est une bien belle illusion car le marché américain représente bien le tiers du PIB mondial; autant vouloir courir sur une jambe...pour battre un record quelconque de vitesse. Les américains ont trop vécu dans leur suffisance et leur prétention de grandeur et d´infaillibilité; et même si le système accordait à leurs économistes chaque année des prix Nobel, ces messieurs ont bien failli...et pour le moins fermé les yeux sur la vraie économie ! Sans sérieuses et dures réformes, l´Amérique va prendre longtemps pour se relever...si elle y arrive. Ce grand pays court le risque de perdre définitivement jusqu´á 30 % de son bien-être et de sa production industrielle. Cette quote est aussi valable pour les autres pays occidentaux. Il y a moyen, dans une certaine mesure, de pallier à cela: il faut relever les pays pauvres afin d´augmenter le nombre de nouveaux consommateurs. Sans cela cette crise risque de tourner à une guerre commerciale et économique sans précédent entre pays producteurs et riches. Et à la fin, tout le monde aura perdu...bien plus que si on avait usé de la raison et du bon sens auparavant. personnellement j´ai bien peur que l´occident dans son absolutisme et son excès de confiance, ne choisisse le risque...et s´écroule dans les prochaines années avec fracas dans un gouffre duquel elle ne saurait plus en sortir.<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance<br /> <br /> NOTE DE REMARQUE À NOS LECTEURS: certes nous sommes passionnés, c´est vrai et nous livrons des analyses qui ne sont pas toujours compréhensibles à tout le monde. Mais ce qui nous révolte, c´est plutôt que certains économistes et banquiers étroits et des politicients idiots comme George Bush nous ont conduit dans cette catastrophe. La rapacité occidentale ainsi que son étouffant complexe de supériorité ont fait le reste. Cela révolte quand on voit combien de pauvres, d´enfants, de gens de par le monde vont perdre leurs emplois, perdre leur logement ou même leur vies dans le sésespoir le plus innocent. Or, nous l´avions prévenue, cette crise, depuis 2006 au moins ! Cela fait bien mal de voir qu´on peut avoir raison, en appeler au bon sens de gens et cependant voir combien ces gens remettent les mêmes grossières erreurs qu´hier en prétendant qu´ils sont sur la bonne voie et que tout allait bien, comme toujours...pour entraîner finalement les gens de par le monde dans la détresse la plus méchante et la plus dure de notre siécle. Cela révolte, en effet, pour le moins. SB.
M
...en mettant, bien entendu l´hégémonisme économique et politique occidental devant sa critique fonctionnelle la plus sévère. Aujourd´hui l´occident fait appel au monde entier pour résoudre la crise cependant qu´auparavant elle avait mis tout en oeuvre pour s´attirer tous les avantages et les privièges économiques qui résultaient de toutes les transaction économiques et monétaires mondiales. Même la Chine qui se développe aujourd´hui a dû avoir l´aval et le soutien des américains qui voyaient en elle autant un moyen d´accélérer et agrandir leurs profits, qu´un allié dont on pensait, à tort, qu´il ne deviendrait pas aussi rapidement puissant et imposant. Certes la Chine achetait les dettes américaines des Bons du Trésor (ô humiliation pour un si grand et puissant pays), mais le danger que la Chine change d´avis ou rejette un jour ces bons sur le marché existe...Cette situation, à tout point de vue, n´est ni honorable, ni sécurisante à long terme. <br /> <br /> Cette crise est non seulement un aveu d´impuissance effectif d´ête capable de résoudre ses problèmes soi-mêmes, d´autant que c´est aussi un recul d´impuissance à continuer à tromper les naiifs en prétendant que l´occident, avec l´Amérique en tête, ferait le bonheur de tous et défendrait la liberté et la démocratie accessible et valable pour tous. Or, pour ne prendre, par exemple que le conflit israélo-palestinien, il est clair que le parti pris occidental envers Israel a encouragé ces derniers à continuer leur politique de dépossession et d´oppression de la liberté et de l´indépendance palestinienne. Changer de politique aujourd´hui comme Obama veut le faire croire sera pratiquement impossible sans imposer des concessions aux israéliens qui continuent à construire sur des terres qui ne leur appartenaient pas. Selon toute vraisemblance ils ne sont pas prêts à rendre aux palestiniens leurs droits et biens terriens. Alors, à quel jeu jouait-on sinon à une grande mystification se fondant sur l´écrasement et le désespoir des palestiniens ? <br /> <br /> Obama, dans cette histoire, va se mordre les doigts et perdre sa crédibilité politique internationale. Il en va de même pour la crise qui continue à sévir rageusement en terre américaine. Dire aux gens qu´on en sortira et qu´il allait créer 3 millions de nouveaux emplois avec des emprunts moonstres...c´est bien jolis, seulement, il semble avoir sous estimé l´ampleur de cette crise qui est absolument dangereuse et énorme. Cette crise, disons-le encore une fois, est absolument exceptionnelle et lourde de conséquences pour une Amérique endettée et habituées à vivre de l´argent et du crédit bon marché soustraits inhumainement aux pays pauvres africains. <br /> <br /> Et cela va vraiment craquer, nous le prévenons: les prochaines années seront, si l´Amérique ne change pas de mentalité et augmente autant sa créativité que son ouverture commerciale sur le monde, bien cruelle pour le bien-être et la puissance économique américaine à tous points de vues. En fait, le plus grand ennemi de l´occident, c´est l´occident elle-même ! Cet occident va bientôt apprendre que le monde est plus puissant qu´elle et exige des libertés économiques, financières et commerciales qui soient valables et exigibles partout, même envers l´occident. Cette culture qui est sans conteste la culture la plus créative du monde contemporain jusqu´aujourd´hui s´est mise ellle-même en danger en fermant les yeux sur ses erreurs et ses manquements d´une part, et de l´autre de croire, sans pouvoir les réaliser impartiellement, qu´elle pouvait imposer sa liberté intéressée et exclusive à tout le monde. <br /> <br /> Or, la liberté et la démocratie requièrent la réalisation et le respect des droits, des libertés et des cultures des autres, sinon, leurs contenus sont truqués et opportunistes. Cela vaut autant pour l´économie, pour le progrès que pour la politique. Le déséquilibre économique actuel entre les pays riches et les pays pauvres est criant et déshonorant pour tous ceux qui l´ont sciemment entretenu et même défendu au delà de toute saine logique économique et culturelle réellement démocratique. Et maintenant ? Si la Banque Mondiale demandait aux pays riches aujourd´hui d´équilibrer la globalisation envers les pays pauvres; c´est bien que cette honorable instituion s´est rendue compte que l´occident avait sciemment employé la globalisation pour asseoir les privilèges de ses étroits intérêts, pas pour répandre un partenariat équitable où chacun trouvait son compte. <br /> <br /> Et disons-le déjà avant que de nouveaux marchands de mensonges ne viennent de nouveau fausser les définitions et les principes de la globalisation dans l´avenir: ceci sera un processus long et perdant pour l´occident si les pays pauvres ne se développent pas rapidement. Les clients de demain, ils ne vont pas tomber du ciel ! Retarder leur venue, au point où nous en sommes aujourd´hui, c´est réduire son niveau de vie avec des croissances perpétuellement négatives, entretenir des dettes publiques dévorantes et encourir des émeutes sociales en occident d´une ampleur sans précédent. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
Les médecins trichent en touchant des tantièmes en dirigeant leurs malades vers des hôpitaux et des cliniques précis. <br /> 100 société industrielles sont poursuivies pour abuser de l´argent sur le travail partiel: ils poussaient leurs ouvriers à estampiller leur sortie de service mais les contraignait continuer après cela à travailler et produire. <br /> Un manager de l´Arcandor engagé depuis 6 mois met cette société en faillite et touche 15 millions d´indemnités de sortie !<br /> Ah n´oublions pas les banquiers, surtout ceux de l´Etat: pratiquement tous en banqueroute. La hypo Real Estate est l´exemple type: on y fait une ponction de plus de 102 milliards € pour la sauver de la banqueroute. Aujourd´hui elle ne vaut que 238 millions €. L´Etat allemand doit la racheter et elle continue à saigner et exiger de nouveaux milliards !<br /> <br /> Ajouté à cela il faut noter la hausse de la criminalité de la jeunesse, du moins les derniers cas étaient spectaculaires: attaque à la hache d´un écolier dans son école (9 blessés), puis cette attaque dans le métro de Munich: un cinquantenaire est battu par deux jeunes alors qu´il a vait porté secours à un groupe de jeunes injustement attaqué par deux petits délinquants criminels. Il meurt de ses blessures devant 15 personnes qui ne s´étaient pas données la peine d´intervenir ou d´appeler la police. Et à paris on lance Clearstream pour nourrir les curieux et les badeaux en crise de quelques crudités d´un duel politique en justice pour les distraire des véritables problèmes de cette crise. Les acteurs principaux ne sont autres que le président Sarkozy et son ancien ennemi ex premier ministre De Villepin. Tout cela des effets de la crise ou peut-on déjà parler de décadence honteuse ? <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
Publicité