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28 septembre 2009

Débâcle des socialistes aux élections allemandes, la droite l´emporte

Aux élections législatives allemande de ce 27 septembre 2009, les socialistes du SPD partenaires de la droite CDU dans la grande coalition on perdu 11,1 % de leurs voix et se retrouvent à 23, 1 %, tandis que la droite, malgré une perte de 1,7 %, se retrouve à 33,5 % et peut donc comme prévu avec les libéraux de Guido Westerwelle qui ont engrangé 14,7% des voix et gagné 5%, former une solide coalition de droite libérale.

 

Des socialistes indésirables au pouvoir renvoyés dans l´opposition

 

 

Angela Merkel a gagné les élections allemandes sans le moindre doute et va, avec les libéraux de Guido Westerwelle, former un gouvernement de droite. Les socialistes on été durement renvoyé sans l´opposition avec une perte sèche de 11 % de leurs électeurs. La Linke, la nouvelle gauche de la gauche fait un prodigieux résultat de 11,9 %, la Grune 10,5 %. Angela_Merkel


Ces résultats, malgré les déclaration tapageuses de Frank Walter Steinmeier de la SPD de créer, jusqu´en 2020 4 millions de nouveaux emplois – ce qui a, comme on le pense, fait rire beaucoup d´allemands et lui a attiré bien de moqueries – ont été attendus. Pas tellement à cause de la crise que la SPD, avec son influence au gouvernement, avait contenu avec des programmes de grands travaux financés par la main publique et par le travail partiel qui garda en suspend 1,5 millions de chômeurs au travail alors que sans ces programmes de financement aux entreprises en mal de ventes, ces ouvriers seraient déjà au chômage. Non, ce que les électeurs de la SPD reprochent à leur parti était plutôt des les avoir vendus au capital sous Gerhard Schröder avec sa Hartz IV, la fameuse loi instaurant, après un an de chômage, un régime draconien mettant à contribution tous les acquis de la vie active jusque là et la chute libre à un revenu social de 375 €.

 

Les mesures prises jadis par Gerhard Schröder en 2003 permirent non seulement d´adopter le système américain de dumping du travail avec des emplois à 1 €, elles créèrent aussi un secteur grandissant de 6 millions d´employés sous payés avec des bas salaires de 2,85 € par heure, par exemple. Le reste était, bien entendu payé par l´aide sociale, mais ceci n´augmenta pas la fierté et de respect du travail de gens qui, malgré leurs 8 heures de bon et consciencieux travail par jour allaient malgré tout quémander l´aide publique pour survivre à la fin de chaque mois.

 

Ces élections ont mis les deux camps en position de soigner ou entretenir leur majorité future : les uns au pouvoir (Droite et Libéraux) et les autres dans l´opposition : SPD, Grüne, Linke. Et si les gens, à mon avis, croient que tout est joué, ils se trompent bien car maintenant les chômeurs cachés dans le système vont être lâchés parce qu´on ne peut pas éternellement supporter leurs coûts au travail partiel. Autant investir dans des projets générateurs d´avenir et de nouveaux emplois que d´entretenir, comme avec la prime à la casse, des productions inutiles ou dépassées. Ceci veut dire que la droite va devoir supporter ouvertement tous les dégâts de cette crise, pendant que la gauche pourrait se régénérer et jouir dans 4 ans d´un meilleur départ.

 

A force de vouloir se maintenir au pouvoir, la SPD, le parti socialiste allemand, s´était en fait beaucoup prostitué en jetant les ouvriers, sa clientèle majoritaire, en pâture au grand capital en espérant que cela allait changer les choses. Si au moins cela avait engendré de nouveaux emplois et un nouveau départ économique du pays, or, ce ne fut pas le cas : le patronat en profita pour licencier les ouvriers trop chers et les reprendre plus tard au prix du pain et d´un complément d´aide sociale. Cela fit naître la Linke : la gauche à gauche du parti socialiste. Cette nouvelle formation politique conduite par un brillant ancien président déchu du parti socialiste a, en deux ans, réussi la prouesse de s´établir au parlement fédéral et dans 11 des 16 parlements régionaux. Dans deux pays allemands elle participait au gouvernement, et cela ne faisait que commencer : dans deux autres elle était sur le point, avec ou sans la SPD d´assumer la direction du pouvoir. Ce qui prévoit, pendant cette crise et à sa fin présumée dans quatre ans, un changement radical dans l´architecture politique allemande. Car au plus la crise sera dure et la reprise pleine de sacrifices imposés par des bas salaires aux petites gens, au plus la Linke gagnerait du terrain. On se demande déjà si ce n´est pas la fin de la SPD, un parti vieux de plus de 157 ans.

Musengeshi Katata

« Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu »

 

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Commentaires
S
Et ils auront bientôt la joie, avec la FDP, à se réjouir d´une politique libérale. J´entends déjà les cris de douleurs. Mais y avait-il d´autre alternative ? Les socialistes avaient tellement trahi leurs électeurs qu´ils n´étaient plus ni crédibles, ni dignes de confiance. Je pense ici à l´Entfernungspauschale qui fut rejetée par la Cour Constitutionnelle allemande svp, ou encore la Hartz IV de Gerhard Schröder qui mena les petites gens et les chômeurs à la ruine avec des salaires de misère pendant que le patronat de faisait plein les poches. La SPD assista à la distribution de cadeaux aux riches pendant qu´on enlevait la dernière chemise aux pauvres et aux enfants. Qu´est-ce qui restait encore de socialiste dans ce parti ? Rien, il s´était prostitué à outrance, la vieille putain de parti socialiste allemand. Et cela sans même être payée honorablement. Une honte sans égale que d´écarter les jambes au grand capital et ne recevoir en guise de paie qu´un vomissement dégoûté. Eh oui, la politique, sans honneur et sans caractère elle pue le renfermé. Et n´attire personne. Et pourtant, il fallait bien défendre des valeurs ou pas ?<br /> <br /> Le parti socialiste allemand a gagné d´aller se recycler dans l´opposition. Aujourd´hui les tête sont tombées à la tête du parti, mais la regénération doit aller encore plus loin, beauxoup plus loin. Je pense ici à Adrea Nahles comme réel espoir pour l´avenir. Cette femme est capable de nouer un dialogue constructif avec les poulains de gauche d´Oskar Lafontaine. En tout cas trahir ses électeurs cela doit finir cette ignominie politique. Il faut savoir ce qu´on est et ce qu´on défend. Ce même sort attend hélas le parti socialiste francais s´ils continue à se refuser à générer un débat de société comme aux Etats-Unis actuellement sur la mort présumée du capitalisme. Quel est le model de société qui présente à l´avenir les meilleures chances de stabilité ou encore, si on doit réformer le capitalisme, comment doit-on s´y prendre et qu´est-ce que cela signifie ?<br /> <br /> Les allemands, comme je le disais, on choisi la droite libérale pour les gouverner, tant mieux ou tant pis pour eux. Tout dépendra, à mon avis, de la crise économique. Aucun parti actuellement n´arrive à la maîtriser parce que les erreurs sont momentanément irréparables. Aussi lorsqu´un parti politique en occident prétend qu´il est capable de vaincre la crise, c´est du populisme comme chez Sarkozy qui est devenu bien silencieux, le pauvre. Des déclarations plus grandes que ses maigres capacités...cette crise est mondiale, ne l´oublions pas; cela veut dire que les problèmes viennent autant de l´Amérique que de la Chine, de l´Afrique, que de l´Inde ! La fausse monnaie des banques est partout...<br /> <br /> En ce moment l´Allemagne joue la classe des excellents élèves en gestion d´économie nationale et de résistance contre la crise...le temps que cela va durer. Lorsque tous les chômeurs seront sortis de leurs cachettes subventionnées, l´humeur sociale va gamberger et se ternir violemment. En ce moment ce sont les dettes qu´on fait à la jeunesse dans l´avenir qui paient les pots cassés. Les premiers signes sont déjà en vue avec la jeunesse, elle se révolte et tape du pied...le financement du travail partiel truquant les chiffres statistiques et l´opinion publique se termine en Avril...D´ici là on peut encore danser, mais après ? La crise montrera enfin son vrai visage en envahissant le marché de l´emploi de ses chômeurs, ou il faudra emprunter de nouveau 20 milliards pour reconduire cette inutile mystification. Je doute fort que Guido Westerwelle, le chef du parti libéral, soit d´accord de faire des dettes pour entretenir le faux économique détroussant. A suivre. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
D´abord que ce sont les partis au pouvoir actuellement qui vont subir la responsabilité de la crise et en pâtir aux élections prochaines. Quand aux électeurs, ils croient encore que la droite peut juguler une crise dont elle ne détient pas, comme par le passé, les leviers directeurs. Jadis on employa le tiers monde pour lui faire payer le prix de la stagnation commerciale et économique en occident : on se précipita auprès de potentats aliénés et corrompus qu´on avait maintenu au pouvoir en Afrique grâce à la corruption et les armes et leur enjoignit tout simplement d´acheter les invendus occidentaux…sinon, adieu pouvoir et assistance étrangère. Pas d´argent ? Un mot suffisait de la part des pays riches et la Banque Mondiale et le FMI ouvrait largement leurs portes et leurs trésors aux emprunteurs africains ne pouvant pas payer leurs dettes ou surendettés. Cela, c´était hier. Mais aujourd´hui où ce système corrompu d´endettement ne marche plus grâce à la crise financière, il n´y a d´autre issue que de porter soi-même sa croix. Et cette fois, le chômage en occident ne pourrait plus être escamoté. La FMI a prédit à l´Allemagne un chômage allant jusqu´à 11, 8 % en 2010. De quoi donner des maux de ventre aux coalitions politiques au pouvoir. Et à l´horizon pas de reprise actuellement visible…<br /> <br /> En France les choses se gâtaient déjà progressivement : en août il y a eu 18.100 nouveaux chômeurs. Voilà qui contredit tous ceux qui prétendaient que la crise était terminée. Quant aux Etats-Unis, pauvre Obama, les choses ne semblaient pas s´améliorer rapidement. Et nous l´avions dit : de nouveaux paquets d´aides financières étatiques seront mis sur le marché. Aides naturellement payées avec un accroissement de l´endettement. Cet endettement va jouer un rôle alourdissant et érodant à la reprise dans quelques années, parce que cette reprise, encore une fois, sera soutenue par…l´endettement, naturellement. Et les risques que cette reprise ne soit pas solide sont grands. <br /> <br /> Tout ceci montre que l´exclusion pratiquée systématiquement envers l´Afrique était cruelle et injuste et qu´il n´y a d´autre issue, lorsqu´on surproduit et qu´on est dépendant de ses exportations de surproductions et de ses importations de matières premières, que de ne pas noyer ses futurs clients ou les mépriser ; un jour on se retrouvera sur la route sans acheteurs. La question chinoise est d´actualité : ce pays a très bien compris ce qui se passe. Mieux que certains occidentaux embusqués à leur cécité et á leurs indécents complexes de supériorité. Le président chinois Hu Jintao, lors de sa dernière allocution à la 64ième assemblée de l´ONU, n´a pas été sans exhausser les pays riches à investir dans les pays pauvres et particulièrement en Afrique pour les aider à subvenir à la crise et participer á la relance de l´économie mondiale. Apparemment cet appel restera lettre morte. Si les occidentaux ne l´ont pas compris avant la crise, pourquoi le feraient-ils maintenant lorsqu´ils sont à l´étroit ? Les pauvres devront donc s´en tirer par eux-mêmes, ou s´endetter, ce qui minait leur développement et les enchaînait à la geôle des endettés des pays riches via FMI ou Banque Mondiale. <br /> <br /> En tout cas, ces élections allemandes ont permis, et même si c´était à compte goutte, de lever le voile sur quelques aspects de cette crise monstrueuse. Beaucoup de gens se contentent de mesurer la crise par rapport à la Bourse, or, si celle-ci a été l indicateur du début de la crise financière, elle ne reflète plus, depuis que les banques ont été sauvée, l´état véritable de l´économie réelle face à la crise. Beaucoup de chiffres sont statistiquement faussés aux Etats-Unis pour maintenir un climat de confiance…dès lors que la crise, elle, continue à ronger les substances et les structures affaiblies de l´économie américaines en poursuivant un chômage infernal. Celui-ci va entraîner le chute de la consommation ou la retenue des consommateurs, ce qui va à son tour mettre à mal les industries de production qui vont de nouveau renvoyer au chômage, et ainsi de suite. Or l´économie américaine est une économie de consommation à 70%. Et sans un relèvement de l´économie américaine, parler de relance de l´économie mondiale est de la pure illusion de mauvais goût. Cette économie représentant 30 % de l´économie mondiale. En ce moment, c´est la grande vallée des larmes, tout simplement. Et lentement, pour les américains les larmes virent au sang. Le crédit ne sert absolument à rien sans client et sans demande ferme et solide. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
Oui il s´est passé quelque chose en Allemagne que beaucoup de gens ne voient pas. Un penseur disait : en politique, c´est comme en musique, les néophytes croient déjà entendre le concert alors que les musiciens en sont seulement à accorder leurs instruments ! <br /> <br /> On a bien vu qu´Angela Merkel avait des difficultés à faire une campagne électorale profilée et énergique ; derrière cette humeur hésitante il y avait, naturellement la crise et son prochain durcissement sur le marché de l´emploi. Et à la reprise, si celle-ci aurait lieu avant 4 ans, elle savait déjà que l´industrie allait exiger des ouvriers d´énormes sacrifices salariaux qui ne seraient pas entièrement compensés par une aide étatique d´un pays lourdement endettés. Exercer le pouvoir dans ces circonstances, c´est bien beau, mais bien salissant parce qu´on devait porter toutes les responsabilités politiques et les exigences du changement face à une mondialisation chinoise et autres ayant des prix beaucoup plus compétitifs…<br /> <br /> On comprend la sobriété d´Angela Merkel : elle perdait avec la SPD un grand partenaire pour se contenter d´un petit qu´est la FDP alors que l´épreuve qu´elle avait à combattre était de taille gigantesque. Autre danger : la gauche était réunie dans l´opposition et saurait lui faire bien de remontrances si elle cède aux exigences de diminution de salaire des Industriels du patronat. Sur ce point, la CDU risquait de perdre bien de plumes dans la société si cette crise tournait au vinaigre et durait plus longtemps que prévu.<br /> <br /> En fait, la gauche avait pratiquement, sans le vouloir, gagné les prochaines élections car dans cette crise la droite sera tellement remise en cause et malmenée dans son incapacité à conserver le niveau d´emploi actuel et contenir les effets érosifs de l´endettement et du manque à gagner des entreprises, qu´elle perdra beaucoup de voix aux prochaines élections. La droite a été élue hier parce qu´elle prétendait avoir les meilleures réponses à la crise…qu´elle le prouve. Sinon, elle va accentuer la tendance en politique allemande qui voit monter les petits partis et rapetisser les grands. Le parti sicialiste allemand, lui, peut se régénérer dans l´opposition et voir venir les choses...en toute quiétude. <br /> <br /> Le clou dans cette histoire, c´est l´évidence suivante : tous les partis et leaders politique actuellement au pouvoir vont tellement se casser les dents à se battre contre les fantômes et les méfaits de la crise, qu´ils seront disqualifiés pour toute législature prochaine. Ceci sera vrai pour la droite allemande, pour Sarkozy en France, pour les travaillistes en Angleterre et hélas aussi pour Obama aux Etats-Unis. Chez ce dernier on voit déjà augmenter les échecs et la montée de la vindicte populaire. <br /> <br /> Même dans la fausse alerte iranienne dernièrement à pittsburgh où Gordon Brown, Sarkozy et Obama firent des déclarations publiques pour discréditer l´Iran, ils ne sont pas arrivés à étouffer le fait que leur surprise en ce qui concerne le deuxième complexe de retraitement d´uranium de l´Iran était bien emprunté à l´intrigue et a la comédie. Ce deuxième centre re retraitement leur avait été annoncé officiellement…par les iraniens eux-mêmes ! Et ceux-ci proposaient même d´autoriser les contrôles internationaux officiels ! Ce qui n´est, jusqu´à ce jour absolument pas le fait pour Israël, par exemple. Echec et mat, victoire pour Ahmadinejad sur toute la ligne. A ce compte-là l´occident se ridiculise bien en sautant sur n´importe quelle fausse perche pouvant noircir Ahmadinejad et le pousser à s´incliner devant un dictat atomique occidental qui enjambait le droit légitime à l´énergie atomique des iraniens. <br /> <br /> On a bien tort d´attaquer ouvertement les gens parce qu´on veut absolument noyer son chien afin de rester seul grand seigneur sur la scène atomique internationale. Et même si Sarkozy affichait des mines de pitbull en rage moussant de colère et…d´impuissance face à l´intelligence stratégique exceptionnelle d´un Ahmadinejad, le droit reste le droit. On se souvient des fausses accusations américaines de l´administration Bush contre l´Irak...fabriquées de toute pièces comme dans la bonne vieille tradition occidentale...aussi faux et peu confiante comme l´est l´économie américaine en ce moment: les genoux en terre d´argile. l´ennemi de l´occident, reste l´occident elle-même... <br /> <br /> Eh oui, sacré crise…il faudra bien qu´on s´en occupe au lieu de chercher de faux boucs émissaires…qui n´endiguaient ni le chômage, ni la saturation commerciale ayant engendré le casino royal financier de la monopoly de fausse titrisation au Wall Street et mis à mal l´économie mondiale. Change, et reour, svp à des solutions réelles et palpables pour la crise, au lieu de nous embuer de palliatifs inefficaces et trompeurs ! La crise, elle, avec son chômage et ses banqueroutes, attendait qu´on y oppose enfin des résultats valables et consistants. Pas de mensonges et de faux-fuyants tapageurs et sans la moindre valeur réelle. Cette fois-ci il faudra bien s´occuper du principal...et cesser de duper son monde. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit <br /> Forum Réalisance
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