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3 octobre 2009

En Réponse à l´article de Nicholas Lisiki sur Obama et la RDC sur Facebook

 

Commentaire sur Facebook sur l´article : BARACK OBAMA NE DEVRAIT PAS SE CACHER DERRIERE LA COULEUR DE SA ”PEAU” POUR DEFORMER LA VERITE EN RDC

 

Surtout ne pas déplacer les problèmes et partir en guerre contre des fantômes issus de sa propre défaillance.  

 

On l´oublie peut-être trop rapidement mais Barack Obama est américain, pas africain. Son discours politique est certes embué de plus d´humanisme que celui de ses prédécesseurs, et cependant, ce discours doit se plier aux exigences politiques et économiques américaines. Ceci pour dire, cher ami Lisiki, que vous devriez aussi apprendre, comme tous les africains, à vous identifier face á votre propre discours politique et économique. Ne pas toujours se définir par rapport à ce que sont les autres, ce qu´ils disent ou ne disent pas. Même pas ce que vous attendez d´eux ou ce que vous attendez qu´ils décident ou démontrent. Ceci est un défaut de caractère actuellement typiquement africain.

 

Nous faisons, nous africains, face à un des problèmes les plus écumeux de l´existence humaine: le retard au sein de Nations plus développées, plus compétitives économiquement, plus influentes dans le concert des nations. Nous nous devons, pour répondre aux exigences de notre propre réalisation sociohistorique et culturelle, de mettre sur pied une stratégie nous gardant de nos faiblesses et de nos erreurs de jugement et de motivation passées, ainsi que de nous doter d´un système efficace et éprouvé de valeurs sociales, intellectuelles, dialectiques nous permettant d´accéder rapidement à la science, à la technique, à une économie sociale florissante pour refaire notre retard. Et c´est bien là que je reconnais si oui ou non un africain a compris le problème qui nous occupe.

 

Ce qu´Obama fait ou dit nous importe peu, ou plutôt cela ne nous regarde que dans la mesure où nous savons évaluer l´évolution de la politique américaine et ses courants influents sous sa présidence. Ne l´oublions pas: Obama n´est pas l´Amérique; lui il passera, l´Amérique, elle, demeurera. Nos devoirs envers notre continent et nous-mêmes aussi. Et ces derniers sont impérieux pour notre avenir et notre développement, et c´est dire que nous devons les prendre à cœur au lieu de nous distraire de ce que font les autres ou de ce qu´ils pensent de nous, tout en oubliant de commettre les efforts qui nous grandissent et nous permettent d´arriver à bon port pour protéger les rêves et les attentes brûlantes des nôtres. 

 

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

 

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Commentaires
S
C´est évident qu´il ferait mieux de reconsidérer sa position face à cette crise; il ne suffit pas d´envahir le marché américain de dollars gratuits pour croire que les problèmes à long terme de l´économie américiane sont resolus. Loin delà, il vont bien s´agraver. Pour payer ses dettes l´économie américaine devra exporter à tout rompre, or les produits américains sont trop chers ! Comment dans ce cas paiera-t-on ses dettes et comment attirera-t-on des investisseurs étrangers si on doit payer des redevances d´environ 25 milliards $ par jour ouvrable ?<br /> <br /> Autre chose: je crois que la soft stratégie employée par Obama envers les républicains qui sont en grande partie responsables de cette crise et de son durcissement, cette stratégie est absolument fausse. Obama aurait dû, dès le départ, faire un procès de société sur sa politique de changement. Il n´aurait pas aujourd´hui des républicains attisant le racisme dans la population pour lutter contre une assurance médicale universelle incessible à un Etat moderne ayant aussi le devoir de protéger 47 millions de ses membres soit près de 15% de sa population ! <br /> <br /> Qui plus est, Obama va devoir, en tant que président en exercice, écoper de la vindicte populaire et des méfaits de cette crise alors qu´il l´a trouvée à son entrée en fonction. Avoir épargné les républicains n´aura servi à rien ou plutôt ils se rincent bien les mains en rejetant tous les déboires de cette crise sur les démocrates et naturellement Obama. En plus, depuis qu´ils se sont rendus compte qu´avec l´assurance médicale Obama allait, en tant que chef d´Etat, rester inoubliable dans l´histoire américaine, les républicains font front et obstruction bornée et destructive à ce projet au lieu d´être constructif et de placer les intérêts de la nation et du peuple au dessus des leurs. <br /> <br /> Il faut cesser de croire que la politique est un jardin d´enfants. Cette crise, encore une fois, doit être prise au sérieux, très au sérieux. Et pas seulement aujourd´hui, mais aussi demain et après demain. Les européens sont déjà entrain de jaser: eux aussi avaient sous estimé les dégâts et les conséquences de cette crise. S´endetter comme ils le font actuellement va faire exploser plus tard les conflits sociaux face au chômage grandissant et devant lequel les maigres croissances seraient impuissantes à résorber...A la longue on est pris dans un piège dont on ne pouvait ni en sortir en allant de l´avant, ni s´en garder en reculant. Et l´Amérique, le fer de lance de l´économie occidentale qui sombrait de jour en jour dans des malheurs sans fin...pas de bonne perspective, en tout cas. Il y a de quoi être frustré. <br /> <br /> A l´Ouest l´economie et l´euphorie étaient en berne...à l´impasse du père Lachaise, au cimetière de la fin des illusions de grandeur et d´invulnérabilité. La Chine...la première fois que la culture occidentale placait son avenir dans les mains d´une culture étrangère. Pas de quoi s´enorgueillir...absolument pas. Oui, les temps sont durs...et incertains. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Un peu trop bruyamment à mon avis...à en casser les meubles de porcelaine. Je doute qu´il vienne à ton rendez-vous, Shaka. Trop dangereux. Dans un club fermé on peut dire ce qu´on veut, personne n´y fait attention; par contre en face de gens intéressés et intelligents...on risque d´étaler ses défauts au grand jour. Et naturellement se faire ridiculiser royalement.<br /> <br /> A propos d´Obama, le pauvre, il vient d´essuyer encore une fois une vilaine défaite à Kopenhagen devant le comité des jeux olympiques...Ce sont les républicains qui vont de nouveau jaser: l´homme de Kopenhagen...beaucoup de tutu et de tata pour des cacahuettes...Ou l´art de se pencher à la fenêtre pour attraper froid ou perdre sa perruque politique. Les temps sont durs pour Obama en ce moment: 263.000 nouveaux chômeurs en septembre ! Alors qu´on prétendait que la descente en enfer était terminée après les 175.000 chomeurs d´août. Il aurait dû nous écouter à ce propos...l´Amérique sous estime bien à tort cette crise; elle est diabolique et monstrueuse pour eux...les européens auront aussi leur dégraissement. Que personne ne se fasse d´illusion. Sorti de la récession ? Et si nous allions tout droit dans une horrible dépression...la pire qui soit pour l´occident.<br /> <br /> Ainsi, attention l´Afrique: cette crise sera dure pour tous ceux qui croiront que les choses doivent continuer comme par le passé. C´est le moment ou jamais de quitter la logique dépravée d´hier...Pour ma part je suis persuadé que l´occident, par orgueil et par suffisance, va commettre l´erreur de croire qu´elle peut se passer du changement et continuer à nourrir et entretenir son absolutisme économique et financier. Et ce faisant, elle va aller à une véritable catastrophe avec l´endettement. J´ai entendu DSK à Istamboul et j´ai été surpris pour la première fois d´entendre dire que la survie de l´occident dépendant aussi d´un rapide développement des pays du tiers monde et des pays émergents. Nous y voilà ! La Chine devrait se développer plus vite pur prendre la relève d´une Amérique en banqueroute...et coulant de toute eau de partout. Chaque chose en son temps...rien ne sert de courir, il faut partir à point.<br /> <br /> Tout cela va prendre du temps, et la fin de la rapacité...et des petits dictateurs appauvrissant leurs économies et leurs peuples. C´est la France qui pleurer sa francafrique...Nous les aurons tous...pendus à leur rapacité, leur sournoiserie et leurs bassesses malhonnêtes. Parce que se débarrasser de ses vieux vices tant aimés...ce sera bien difficile. Ah oui, la vertu et le respect des droits des autres...! Douloureux changement. Et pourtant incontournable. Oui, ce sera dur de cesser ce qu´on a toujours caché sous les draps ou prétendu qu´on aidait les africains...ces faussetés invisibles qui assassinaient en silence et dont on prétendait qu´on n´en avait aucune idée ! La fin du meurtre invisible et sans assassin...mais incroyablement tapissé de nombreuses victimes.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
Dans cet article on voit bien encore une fois qu´on veut rejeter à Obama la responsabilité de porter tous les malheurs des congolais ou des africains. Curieuse façon de montrer qu´on connaissait ses problèmes et qu´on en prenait les responsabilités. Car il faut bien se demander : est-ce Obama qui a empêché, depuis des siècles les africains de se développer, de construire des écoles, de cultiver la science et la technique ou de produire des produits de haute qualité pour répondre à leurs besoins ? Non, n´est-ce pas ! Et même si on sait que la CIA et l´occident ont organisé et commandité l´assassinat de Patrice Lumumba du Congo Kinshasa en 1961 et le limogeage de Kwame Nkrumah du Ghana, que vient faire Obama là dedans si à l´époque il était encore enfant ou à peine né ?<br /> <br /> Peut-on reprocher aux américains que Mobutu se soit appuyé sur eux pour assurer son pouvoir au Congo ? N´a-t-on pas vu dernièrement Kabila à new York quêter l´aide et le soutien politique des américains ? Et dans cette histoire du Rwanda, qui sont donc ceux qui portaient des armes et tuaient, violaient, sévissaient cruellement les leurs ; n´est-ce pas des africains ? Ils se faisaient toujours instrumentaliser pour se battre ou faire des crimes pour défendre des intérêts qui n´étaient pas les leurs ! Or, il y avait du pain sur la planche en Afrique ! Même exemple en Somalie actuellement : les pauvres analphabètes et illuminés se massacraient à qui mieux mieux alors qu´ils devaient construire des écoles, s´instruire, produire le dur développement au plus haut niveau des exigences de la concurrence internationale en avance désespérante ! Mais que voit-on : ces gens se canardaient à loisir et oubliaient de prendre leurs responsabilités civiles et de faire progresser leurs pays. Crier su Obama et attendre de lui qu´il vienne réparer cette bêtise africaine malsaine et primitive…c´est avoir du culot, vraiment. <br /> <br /> Mais, revenons à ton ami Lisiki, Katata…la seule fois où j´ai crû à un éclair de réalisme de sa part, c´est lorsqu´il avait proposé le livre de « Génocide Economique ». Mais comme on le sait lire ne veut pas toujours dire qu´on a compris, chez les africains ; sinon, depuis qu´ils lisent et prennent leurs diplômes en occident, beaucoup de choses auraient déjà changé en Afrique ! Or nous nous trouvons devant la culture la plus affirmée et la plus couverte de succès scientifique, technique, esthétique, industriel, économique. Et ce genre de succès sans concurrent et limitation temporelle depuis plus de 600 ans rend absolutiste et peu habilité à chercher l´équilibre ou y tendre ; on a plutôt tendance, dans son euphorie de pouvoir illimité et d´influence, à se perpétuer soi-même comme devant un miroir. Les autres n´avaient que deux perspectives : ou se soumettre et devenir des moutons sans âmes, sans culture et bientôt condamné à l´éternelle pauvreté en consommant la culture et les productions industrielles du maître, ou alors il devaient se battre et prouver qu´ils étaient, eux aussi, liés aux identités respectives de leurs cultures et à leurs pleines réalisations. Et dans ce cas, ils devaient démontrer qu´ils pouvaient tenir tête intellectuellement et pratiquement, par leur créativité, leur sens esthétique, leur ingéniosité scientifique…qu´ils étaient dignes d´être pris en considération comme partenaire d´échange et d´association. Est-ce le cas actuellement pour les africains pauvres, sans technologie et sans moyens financiers pour se développer par eux-mêmes ou entretenir les besoins croissants de leurs sociétés ?<br /> <br /> On comprend donc immédiatement que tous ceux qui s´aventurent ou persistent à croire à la liberté et à la souveraineté africaine, ce qu´ils doivent mettre sur pied pour être pris au sérieux ? Nous connaissons tous les scandaleux méandres de la francafrique…nous savons aussi que ceux-ci sont les caractéristiques du néolibéralisme occidental particulièrement virulent à l´endroit de la race noire. Mais tout cela n´empêche que l´évidence reste valable et plus que jamais vrai : on en peut pas parler de liberté, se prétendre défenseur de la démocratie et des droits humains, et cependant mettre ses grasses fesses sur la réalisation socioculturelle, économique et même spirituelle de cultures étrangères ! En empêchait ainsi sournoisement ces économies et cultures étrangères de s´épanouir en leur imposant des règles culturelles et économiques nuisant à leurs intérêts, on nuit effrontément à la liberté et à la démocratie comme tel ! Ou croyait-on encore au mensonge selon lequel la liberté et la démocratie définissaient exclusivement l´absolutisme occidental sur le monde ? <br /> <br /> Il en est de même pour les préjudiciés qui s´alignent ou rejette le combat ouvert de leurs cultures et de leurs légitimes intérêts économiques pour se plier à la mort mentale et culturelle imposée par le maître. Ainsi que ceux qui, nonobstant la réalité et les exigences élevées imposées par la concurrence économique et commerciale et par l´existence de cultures plus développées, croient encore aujourd´hui qu´ils peuvent, avec leur médiocrité ou leurs manquements d´hier, défendre efficacement leur réalisation et leur liberté dans notre monde contemporain du 21ième siècle ? Ne pas comprendre tout cela, ne pas en prendre compte, c´est assurément ne pas être à la hauteur d´exercer quelque fonction politique que ce soit en Afrique. A moins, bien entendu qu´on se foute éperdument des résultats, des africains et qu´on n´ait ni idéal ni fierté culturelle ou intellectuelle à défendre. <br /> <br /> Nous nous trouvons dans la terrible économique crise qui nous étreint actuellement, dans une situation plutôt inattendue entre l´Afrique et les autres pays du tiers monde ou les pays dits émergents face à l´occident : à force de produire et d´imposer aux autres de s´incliner en s´appauvrissant, l´occident s´est elle-même jetée dans une impasse insoluble de laquelle cette culture ne peut ressortir qu´en acceptant bon gré, mal gré la liberté et l´épanouissement des autres sociétés et cultures parce qu´ils sont ses potentiels clients pour ses industries surproductrices. Et même si actuellement, par orgueil ou par fierté mal placée, on essayait de tromper les apparences et de chercher vainement un porte de sortie à ce dilemme, l´occident n´arrivera pas à se soustraire à l´implacable loi de l´équilibre économique. Actuellement cette culture se débat contre le recul qui la menace au lieu de mettre en route les réformes permettant de sortir rapidement de sa prison absolutiste. En faisant fi du bon sens, elle risque de s´enferrer encore plus douloureusement dans ses contradictions et ruiner des moyens financiers qui, bien utilisés, auraient permis d´ouvrir un meilleur horizon à l´avenir. Un avenir qui donnait à tout le monde droit à la liberté, à la démocratisation des moyens de production et à un meilleur épanouissement des cultures et de la tolérance culturelle et sociale dans le monde. <br /> <br /> Nous vivons donc bien une époque exigeante à la recherche d´un nouvel équilibre plus équitable pour tous. Et dans cette perspective, les africains doivent bien se dire qu´ils seront plus que jamais mis à l´épreuve. Ce n´est plus le moment de tergiverser ou de prendre sa bêtise pour vérité absolue. Bien au contraire : c´est l´occasion, si on ne l´a pas encore compris, de s´ouvrir à la science, à la technique et à la quête de perfection créative afin, en s´émancipant de ses erreurs et traditions primitives et désuètes, d´être capable rapidement de défendre sa liberté et sa réalisation au plus haut niveau de la concurrence internationale. Cependant, ce n´est pas parce que cette fois la liberté et l´épanouissement économique et culturel des africains est souhaitable et même exigée pour la relance de l´économie mondiale, que pour cela les africains doivent continuer à servir au monde leur ignorance, leurs incapacités techniques et scientifiques et exiger la liberté et la démocratie en échange de leurs petitesses ! Il y a de brillants cerveaux en Afrique, seulement, curieusement les sociétés africaines, tout en admirant ces gens, se refusent pourtant à leur confier la direction de ses affaires et de son avenir. Pourquoi ? Vraisemblablement parce que l´Afrique veut garder ses cultures authentiques et parce qu´elle a fait l´expérience douloureuse des instruits prostitués et corrompus qui ont pris le pouvoir à l´indépendance après la décapitation par la francafrique des élites averties et fidèles. Maintenant, Monsieur Lisiki, que vous avez entendu notre plaidoirie, croyez-vous encore que vous êtres de ceux-là qui savent de quoi ils parlent et qui ont les capacités requises pour faire partie de l´élite politique africaine de demain ?<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
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