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4 octobre 2009

Le Congo Brazzaville…en attendant que Sassou Nguesso meurt.

Commentaire sur facebook sur l´allégation de Kanikabwe de Jeunesse congolaise pour la démocratie : « Kufwa lobi na koya komela cafe na nko »

 

De ces dictateurs malfaisants dont nous attendons impatiemment la mort naturelle...nous ruinent actuellement l´avenir, le moral et l´espoir.

 

Cela ne me console pas de savoir que Sassou Nguesso va mourir un jour prochain...tous nous devons un jour mourir; seulement, le mal qu´il a fait à l´avenir de nos enfants, au pays en l´appauvrissant sciemment au lieu d´enrichir ses perspectives...cela va nous poursuivre, hélas, bien longtemps après sa mort. Et si nous ne faisons pas attention, ce dérapage et cette perversion logique de l´art de vivre et de gérer le bien public et la réalisation sociale et individuelle des siens risquent de s´incruster dans la société et prendre des racines usuelles si un de ses amis ou fils venait perpétuer la situation. Ceci s´est passé au Gabon...ne l´oublions pas. La francafrique était partout en Afrique avec ses longs bras et ses tentacules voraces de malsains intérêts individualistes et oppresseurs.

 

 Or, il faut absolument en Afrique une nouvelle orientation politique et économique face à cette crise économique et financière monstrueuse qui va chambarder tout dans le monde et exigera de l´Afrique qu´elle cesse de tourner en rond autant qu´elle se guérisse de ses erreurs et de ses manquements structurels, productifs, imaginaires et créatifs. Jamais l´Afrique n´aura été mise à l´épreuve comme elle le sera pendant et après cette crise, parce qu´elle sera obligée de se mettre au diapason et de courir sans délai à l´amélioration des conditions de vie de ses habitants afin que ceux-ci participent rapidement au concert exigeant de l´économie mondiale. Si pour certains illusionnistes ou beaux parleurs irréalistes tout cela est simple, les choses ne le sont, en réalité pas du tout : sans technologie éprouvée, sans moyens financiers et sans structures politiques, intellectuelles ou éducatives averties et propices à générer le progrès rapidement, les choses en resteront, hélas, bien longtemps encore alitées au sous développement. Et pour ceux qui estiment que tout est facile, on pourrait se demande : alors pourquoi cela a-t-il duré jusqu´aujourd´hui ; pourquoi l´Afrique ne s´est-elle pas encore donnée les voies et moyens adéquats et résolus pour sortir de ses marasmes ?  

 

Au risque de se répéter sans que les gens bornés et aliénés habitués à servir aux autres leur médiocrité et s´offrir eux-mêmes les produits occidentaux de meilleure qualité, je dois réitérer ici ma conviction: l´importation des produits étrangers ruine nos accumulations et détruit nos économies. Si ceci a été imposé par l´occident depuis les colonisations, dans cette crise, hélas, les choses ont changé radicalement. L´occident a besoin d´acheteurs, pas de mendiants et de suivistes improductifs et pauvres. C´est donc le moment pour les africains de se demander: "comment allons-nous produire mieux, mieux structurer nos sociétés et leur donner les bases, les principes et les conditions pour sortir de leurs stagnations chroniques passées ?"

 

Et là commence autant un débat de faisabilité et d´orientation intérieure qu´une critique envers la dépravation politique et économique occidentale envers nous. Car pour trouver l´équilibre positif dont nous avons grandement besoin pour nous épanouir et offrir à nos cultures leur liberté et leur indépendance réelles, nous devons autant travailler sur nous-mêmes qu´empêcher les méfaits par trop criminels et malfaisants du néolibéralisme et du néocolonialisme occidental. La liberté, ne l´oublions pas, ne tombe pas du ciel autant que personne ne peut la faire pour un autre. Cette crise montre bien qu´on ne peut pas toujours voir les choses du point de vue consommateur ou producteurs ; l´économie est un équilibre à la fois consommateur et producteur de se moyens et instruments de réalisation.

 

Lorsqu´il y a déséquilibre de production, de moyens de financement économique et d´instruments appropriés de réalisation sociohistorique comme aujourd´hui entre l´Afrique et l´occident, la catastrophe est programmée et peut devenir bien douloureuse des deux côtés de la barricade. Pour la liberté et la culture, c´est la même chose : si ceux-ci doivent répondre aux rêves et aux attentes de leurs membres, l´équilibre de la réalisation sociale et celle de la réalisation individuelle doivent trouver leur compte.  

 

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

 

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Commentaires
M
L´église catholique a beau sortir aujourd´hui de son mutisme coupable, il est trop tard pour pardonner ce sur lequel il avait volontairement et non moins sciemment fermé les yeux: la mise à mort de cultures noires et le maintien de ses sociétés et de ses membres dans une prison économique nous enlevant tout moyen d´épanouissement libre et souverain. Oui, trop tard de pleurer des larmes de crocodile...parce qu´on se rend compte que l´occident implosait d´elle-même sous le coût écrasant de ses erreurs et de ses abus. <br /> <br /> La vérité est que l´occident, malgré son esthétique supérieure et son développement économique et scientifique ne serait bientôt plus capable de soutenir pour elle-même les prétentions de bien-être et de stabilité économique et sociale pour lesquelles elle avait fait subir à l´Afrique particulièrement une domination autant cruelle que méprisante. Or, aujourd´hui elle aurait un grand besoin, pour ne pas sombrer corps et bien, de la créativité et du pouvoir d´achat de ceux qu´elle avait injustement condamné à la stagnation et au suivisme castrant. <br /> <br /> Toute cette histoire rappelle la ridicule situation des francais sur la Ligne Maginot: pendant qu´ils attendaient dans leurs fortifications sensée imprenable que les allemands s´y hasardent, ils les virent cependant passer au-dessus d´eux...par avion ! La culture occidentale a été si fixée à empêcher à tout prix l´éclosion de cultures africaines, qu´elle ne vit pas que le danger venait ...d´Asie ! Et maintenant ? Eh bien, c´est le grand branle bas...de la défaite. Trop d´erreurs et d´abus avaient été entretenus ou élevés en principes reconnus et établis de l´absolutisme occidental trompant et niant sciemment les lois de l´équilibre...crier au voleur et au criminel aujourd´hui alors qu´on avait accompagné et soutenu ces hordes injustes dans le pillage et la mystification des africains...<br /> <br /> C´est vouloir trop tard déterrer Jesus et redevenir chrétien ! On avait pourtant eu plus de 2000 ans pour pratiquer la vertu, la justice et le respect des libertés et des droits des autres. Aujourd´hui les dégâts étaient tellement considérables et affligeants...que seul un profond et fondamental changement peut venir à bout de la catastrophe irréversible qui menace l´occident tout entier. Qui plus est cet occident, rongée par ses endettements, ses excédents de production, son chômage et sa démographie décroissante, n´a plus ni le temps, ni les moyens pour opérer un changement vital pour elle-même ou pour ses victimes désignées d´hier afin que ceux-ci lui insufflent les clients et le sang créatif nouveau qui lui manquent. <br /> <br /> Ou en serait-elle capable en un tour de main elle qui s´y est refusée depuis des siécles et des siécles ? L´habitude est une seconde nature...chassé le naturel, il revient bien vite au galop...La rapacité et l´égoisme occidental asocial auront eu raison du bon sens et du sens d´équité de cette culture, réparer cela, c´est quasi impossible: les gens sont trop ancrés dans leurs habitudes contradictoires. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
Hier la voix du Pape s´est élevée pour dénoncer le sandaleux pillage et l´appauvrissement systématique du continent africain ainsi que la montée de fausses religions. Ceci, a-t-il dit, représente une nouvelle forme honteuse de néocolonialisme. voilà qui est clairement dit. Et cependant, les africains qui sont touchés, eux dont les femmes et les enfants désespéraient devant leurs yeux, ces africains se tairaient et continueraient à se prêter à ces injustices criminelles ?<br /> <br /> Les écoles étaient délabrées ou inexistantes, les universités sans livres et sans qualité intellectuelle, l´emploi manquait douloureusement pendant que les recettes des matières premières restaient invisibles ou servaient à alimenter une fièvre de l´umportation et les revenus indus d´une classe de fonctionnaires parasites et incapables...tout cela, passerait inappercu aux yeux de la presse africaine et des intellectuels africains...sauf au Pape Bénédicte XVI ?<br /> <br /> Allons donc, il y a quelque chose qui ne marche pas en Afrique ! Ou a-t-on cessé de réfléchir sous le coup de la misère et de la dépravation mentale exercée par les sbires disctateurs de la francafrique et leur corruption morale et économique des sociétés, ou encore le désespoir africain manquait visiblement de bon sens et d´énergie pour aider ce continent à se défaire de ses erreurs et de ses prédateurs pour sortir enfin du gouffre d´incapacité et d´appauvrissement qui ruinait son avenir et l´espoir de ses enfants ?<br /> <br /> Et rien à faire, même si le Pape s´en mêle, les africains doivent se discipliner eux-mêmes et chercher en eux les meilleures forces positives de renaissance. Ce n´est pas en cultivant le bête suivisme ou en élevant sa médiocrité, ses erreurs et sa cécité critique sociohistorique à l´étandard de l´idéologie sociale qu´on parviendra à créer et générer le meilleur de soi-même ! Il faudra bien cesser de pondre des oeufs de pigeon pour faire montre de ses capacités autant que de ses talents à générer, épanouir et défendre les rêves et les attentes de ses propres enfants !<br /> <br /> Sans quête résolue de la perfection sensible, les africains vont bien continuer à patauger...tout en prétendant aspirer à la liberté et à l´indépendance ! Or ceux-ci, comme on le sait, ne tombent pas du ciel; il faut les produire d´abord avant de s´en réjouir. Et croire idiotement qu´il suffit d´importer, de d´emprunter les apparences et les acquis des autres pour se croire arrivé...on ne fait rien d´autre que se transformer en fantômes désorienté sans fierté culturelle ou intellectuelle errant dans l´histoire humaine. Est-ce cela le sort idéal que se réserve l´Afrique ? Est-ce cela l´amour que les africains réservent à leurs cultures et à l´avenir de leurs enfants ?<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Oui, il faut le reconnaître : il y a eu des blancs comme François Xavier Verschave qui ont mis en accusation cette coupable politique occidentale. Mais aussitôt, on a renforcé la francafrique en instaurant sur le continent des dictateurs criminels et pilleurs pour donner au monde occidental l´occasion de dire : "Regardez, ils se ruinent eux-mêmes, nous n´y pouvons rien, ils le veulent ainsi". Ceci a été encore renforcé par des élections mystifiantes par lesquels les dictateurs-clés du colonialisme occidental et leurs clans, par lice, aide militaire et corruption, se maintenaient au pouvoir indéfiniment comme Blaise Campaoré, Sassou Ngouesso, Bongo etc. Avec cette apparence institutionnelle vide et truquée de la démocratie, toute la responsabilité était rejetée aux peuples et intellectuels africains. On entendait les africains naïfs et incultes tous chanter bêtement : "Démocratie, nous voulons la démocratie !". Personne en fait ne comprenait pas pourquoi la démocratie conduisait en Afrique à la misère et à la pauvreté la plus rance et la plus injuste alors qu´en Europe elle avait fait éclore le progrès. En réalité, ce n´est pas la démocratie ou ses institutions qui font le progrès ou la technologie. C´est plutôt la créativité et le capital de particuliers ! <br /> <br /> Quand cette démocratie africaine penserait enfin è remplir ses devoirs démocratiques de créer des écoles, de donner l´emploi aux jeunes, de les former, de doter le pays d´universités de qualité et d´écoles techniques valables ? Silence sur toute la ligne. Le pouvoir autocratique "démocratique" avaient plutôt élu quelques illuminés et incapables à des postes de responsabilité plus pour rouler en limousines étrangères, voyager gratuitement à l´étranger pour s´y faire soigner ou y envoyer aux études leurs enfants, que de veiller à ce que le peuple qui payait leurs luxes et leurs excès jouisse d´hôpitaux dignes de ce nom, d´universités et d´écoles valables ou d´emplois et de revenus supportant l´économie nationale. Se plaindre contre la démocratie ? Quelle idée ! Seul un primitif incurable pourrait le faire, ou quelqu´un qui est bien fatigué de la vie…Parce qu´on tuait à loisir…au nom de la démocratie !<br /> <br /> Et pendant que les sociétés étrangères dépouillaient le sol africain de ses matières premières et envahissaient les marchés africains de produits importés pour ramener en occident les recettes visibles des matières premières, l´agriculture et l´élevage des africains, suite à des prix occidentaux de dumping, s´écroulaient avec des conséquences cruelles pour l´économie africaine et l´avenir des Etats africains. Après ces actes économiques destructeurs accomplis avec l´aval et la complicité du FMI et de la Banque mondiale, les occidentaux revenaient de nouveau « aider l´Afrique » en lui vendant quid des vieux chiffons vestimentaires, des voitures d´occasion fumeuses et polluantes, quid en l´endettant pour…acheter les invendus industriels occidentaux sans preneur ou en fin de série.<br /> <br /> Au gré de tout cela, lorsqu´on entendait les occidentaux parler de démocratie en Afrique, de partenariat ou même d´aider l´Afrique, on devrait en fait prendre ses jambes à son cou. Car il n´y a qu´une seule manière d´aider l´Afrique à sortir de ses marasmes : c´est investir chez elle et créer l´emploi et le revenu. Par ailleurs les africains devraient cesser d´importer et préserver leurs accumulations comme l´a fait la Chine et investir ceux-ci dans la création d´emplois productifs de biens, de produits et de structures nécessaires à son développement. Ceux qui consommaient aujourd´hui à gorge déployée nos matières premières en échange de leurs monnaies périssables nous menaient à la pauvreté garantie dans quelques décennies lorsque ces matières premières seront épuisées. De quoi vivrons-nous alors ; avec quelles matières premières allons-nous donc nous développer ? <br /> <br /> Si ce jour-là nous n´avons pas développé des technologies de substitution…nous seront condamnés à la pauvreté. Est-ce vraiment ce que nous souhaitons tous à nos femmes et nos enfants ? Comment diable sans économie et sans revenus voulons-nous défendre et épanouir nos cultures ? Attendre que Sassou Nguesso meurt pour commencer á réfléchir ou attendre que Sassou Ngouesso meurt parce qu´après le paradis s´abattra sur nous et résoudra tous nos problèmes présents et futurs ? Faut pas se ridiculiser et se couvrir de boue en se cachant derrière sa frousse. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
Il est tout de même assez surprenant que l´élite africaine, ou celle qui se croit telle, ne se soit pas rendue compte qu´on menait sciemment l´Afrique hors de la réalité, de la logique existentielle et de sa réalisation socioculturelle ! Est-ce possible que toute une race se soit laissée mener en bateau, tromper, abuser et priver d´identité avec des mensonges autant illogiques que criminels ? Et certains africains croyaient encore que se sentier sans lumière, sans identité propre, sans économie et culture résolvant le problèmes des besoins, des attentes et des tourments des africains eux-mêmes; que ce chemin rocailleux et indigne menait à la liberté et à l´indépendance ? Où en était-on donc aujourd´hui même en Haïti ? A la catastrophe, n´est-ce pas…<br /> <br /> De l´autre côté il faut dire que l´intelligentsia occidentale, celle qui fit gober aux africains à pleine gorge qu´elle faisait La Liberté ou qu´elle la défendait…Oh là là mes enfants, cette volontaire déconsidération de la liberté des autres attisée par un illogisme rationnel sans précédent de l´objectivité. Il faut dire…si cela est du cartésianisme…que ce cartésianisme est bien écourté ! Tous ces professeurs de philosophie, d´économie et de sciences politiques qui étaient passés devant ces incongruités et ces crimes économiques et culturels sans lever la voix…que pensaient-ils aujourd´hui ? Oui, oui, liberté et démocratie...à nous les fleurs et à vous les douleurs et la négation culturelle !<br /> <br /> Ils avaient écouté les larmes de désespoir des africains pendant l´esclavage, ils avaient soutenu la colonisation et ses iniquités envers l´Afrique et ses cultures, puis aujourd´hui ils se taisaient honteusement devant la francafrique…comme des gens amoraux et sans éthique humaine logique et transcendante. Car ces gens ont assisté ou participé sans mot dire pendant que leurs gouvernements et leur culture nous faisait subir ce que leurs propres cultures se garderaient à tout prix. Quel est le jugement que nous devons leur faire, ces honorés intellectuels à la carte pour néolibéralisme criminel et borné ? Absolument incroyable ce que la connaissance pouvait être prostituée et bradée par des gens si instruits ! Honteux et sans excuse. Demain on les entendra vraisemblablement clamer de leur innocence…Coupables, coupables et d´étroite intégrité intellectuelle ils le sont tous !<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
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