Qui sème le vent récolte la tempête, pourrait-on dire. Le phénomène Amok envahit l´occident en ce moment; on ne se demande comment soigner cette folie momentannée du bon sens qui pousse à tuer et se venger sur des innocents pour exprimer sa révolte ou sa protestation. N´avons-nous pas assez écouté les revendications ou les protestations exprimées par les futures craqués de ces tragédie ? Un grand problème de société qui repose la question des armes dans la société civile, celle de la violence comme motif ou instrument de droit et de réalisation sociale mais aussi des rapports humains...pacifiques, libre de dialogue et de liberté d´expression.<br /> <br /> Cette nouvelle tragédie aux USA pose bien de question parce qu´elle a eu lieu dans une caserne militaire, c´est dire chez des gens sensés savoir employer les armes à bon escient ? Le Major Hasan qui au centre de cet Amok est médecin psychiatre chargé de soigner justement les séquelles du traumatisme de guerre auprès des soldats américains de la caserne. Il a véhémentement protesté lorsqu´il avait appris sa mutation en Irak ou en Afghanistan le 28 novembre prochain. Il était musulman et vraisemblablement le contact avec les traumatisés des guerres américaines l´avaient-il à ce point affecté qu´il a lui-même perdu la raison ? Qui sait. En tout cas une autre victime a décédé de ses blessures, ce qui porte le nombre de victimes à 13. Le major Hasan lui-même ne semble pas mort, il est blessé et hospitalisé actuellement. <br /> <br /> L´Amérique comprendra-t-elle un jour que ses nombreuses guerres lui détruisaient le psychisme de ses citoyens en détruisant en eux des fibres morales et éthiques sensibles mises incroyablement à mal par les horreurs de la violence qu´on vit dans ses guerres ? Pour l´industrie militaire ou les politiciens ayant l´habitude d´envoyer des innocents s´offrir à la violence des confrontations armées, il est peut-être temps de revenir à des formes plus pacifiques de résolution de différents. Ou les militer à un strict minimum rapide et bien défini par une cause juste et légitime. <br /> <br /> La violence qu´on fait subir aux autres, le contexte du sang, de la peur en face de la mort...tout cela ne s´efface pas aussi facilement de la tête des soldats quand ils ont quitté leur service et regagné la vie civile. Beaucoup d´américains anciens soldats souffrent des années durant après leurs services du traumatisme des violences auxquelles ils ont été confrontés. Ces blessures de guerre, qu´ils soient psychiques, physiques ou mêmes qu´il s´agisse de perte définitive de vies continueront toujours à hanter le psychisme de la société américaine. Ne serait-il pas temps de se rendre compte de cet aspect dérangeant, si pas désagréable des confrontations militaires et les éviter au possible ?<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance