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15 novembre 2009

Entre l´intellectuel qui se repose et l´idiot qui bouge

Commentaire sur Facebook l´adage chinois proposé par Berry Muekatone :

 

"Un imbécile qui marche ira toujours plus loin que deux intellectuels assis"

 

Et si l´imbécile ne sait pas où il va, il se retrouve plus tard au fond d´un gouffre ! Les proverbes chinois sont à citer en le replaçant dans leur contexte; on les comprend mieux. Il ne faut pas croire que les gens ne travaillent pas dans les pays pauvres ou sous développés; leur grand problème est seulement que ceux qui devaient les soutenir et les conseiller dans leurs choix et leur orientation, ceux-là ne sont pas à la hauteur ! Ce problème est actuellement discuté par tous les vrais intellectuels de la race noire qui a découvert...eh oui, qu´elle avait dormi et s´était par trop laissée dominer, détruire son identité culturelle et dicter le sens de l´histoire et la place que cette race devrait occuper face à la puissante race dominante blanche.

Ce qui dicte aujourd´hui le sens de l´histoire et le niveau du bien-être d´une culture, d´un pays, c´est immanquablement la créativité et l´intelligence scientifique et technique que cette société cultive en elle ou s´octroie, parce que celles-ci procurent des moyens et des instruments de plus en plus accrus et diversifiés à ceux qui ont su les maîtriser pour produire, communiquer, informer, accumuler rapidement et s´armer avec des moyens imposants. Mais une chose est certaine autant aujourd´hui qu´hier: l´ignorance, la passivité ou la fainéantise ne mènent pas au paradis, loin de là. Seul l´intelligence, l´instruction, la formation professionnelle exigeante et un grand idéal social de réalisation active conduisent à des résultats valables et enrichissants.

Musengeshi Katata

« Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu »

 

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Commentaires
M
Tous les déboires, pour la plupart des pays africains, tiennent du fait que les élites ne sont ni à la hauteur de leur tâche, ou tout simplement incapables...attendre que le peuple s´en rende compte ? Mais cela fait des siècles que la connaissance, la technique, la science n´ont pas été mis à jour ou développé ! Cela dure depuis bien longtemps que les peuples africains végètent et se laissent écraser par des envahisseurs étrangers (de l´extérieurs) ou par ses propres traditions idiotes et primitives (de l´intérieur): Apparemment les élites actuelles, si on pouvait les appeler "élites" n´arrivent pas à briser ni les cercles vicieux intérieurs, ni garder les leurs de l´exploitation économique extérieure entretenues par les pays industrialisés ou avancés techniquement et militairement. <br /> <br /> Il faut bien sortir de cette impasse rapidement, sinon, le poids, comme je le disais, qui pèse sur nos cultures va s´accroître et devenir insoutenable et mortel. Il s´agit de la liberté et de notre réalisation existentielle, pas de fantaisie et de mode politique quelconque. Chaque jour qui passe et qui ne voit pas ces dilemmes résolus nous enfance, hélas, dans un gouffre de dépendance et de pénible pauvreté duquel nous aurons encore plus qu´hier difficile à nous en sortir. Là est la vérité. l´élite africaine devrait s´occuper du problème le plus rapidement que possible, au lieu de tourner en rond ou se trouver de plus en plus de mensonges ou de grasses illusions pour cacher son incapacité ou ses graves manquements de ses devoirs envers l´avenir et la liberté africaine.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
S
Pour cacher ses erreurs, ses incapacités et ses complexes l´africain aime bien importer...jouer le parvenu qui sait, malgré sa médiocrité criante, s´offrir ce qu´il veut: les apparences trompeuses de l´arrivé sans effort et sans émancipation aucune. Cela a dans le temps flatté les occidentaux dans leur orgueil colonialiste foncièrement hégémoniste et rempli leurs poches à satiété...Vive le nègre abusé qui voulait se faire blanc ! Aujourd´hui cependant les vents ont tourné: on cherche de nouveaux clients et de nouveaux débouchés pour des économies occidentales prise au piège de la concurrence internationale, une démographie en déclin et un niveau de vie qui ne supporterait ni les bas salaires, ni les croissances avoisinant zéro. Sacrée crise, va, elle mettait tout sur la tête. Eh oui...l´endettement à l´aveuglette n´était pas non plus de bon aloi; c´est la jeunesse qu´on mettait aux fers...Quelle histoire !<br /> <br /> Eh oui, ces regrets et ces remords envers l´Afrique qui n´a pas été assez diligente envers elle-même que pour pouvoir aujourd´hui, avec un niveau de développement plus élevé, remplir son rôle de fructifier le capital et les investissements occidentaux. En banqueroute. L´Afrique était en banqueroute ou en retard de développement pour soutenir l´occident dans cette impasse difficile et solitaire. Mais à qui donc la faute si la francafrique avait mis tout en oeuvre pour abrutir et prostituer les pouvoirs africains de leurs devoirs et engagement envers les leurs ? Bien puni pourrait-on dire. Et cela va faire bien mal. Très mal. Plus mal qu´on ne ne pense. Comme quoi on ne peut se réclamer de la liberté et cependant la refuser aux autres en les condamnant sournoisement à vivre sur la tête et accepter leur destruction économique et culturelle comme leur raison d´être !<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Aujourd´hui que l´occident est en recul de croissance et en mal de clients nouveaux suite aux poussés chinoises et indiennes et suite á la bourde américaine des fausses titrisations, l´Afrique n´est pas assez développée pour soulager les productions occidentales excédentaires...on pourra dire ce qu´on veut et même se rejeter la faute tour á tour de l´un et à l´autre, cela ne va pas pour autant changer la situation qui est bien critique. Autant pour l´Afrique que pour l´occident. Car si l´Afrique dans sa naïveté comptait sur l´aide occidentale, celle-ci ne fut possible que parce que l´occident était à l´opulence; or ce n´est plus le cas aujourd´hui, que fera donc l´Afrique sinon se tourner vers elle-même ?<br /> <br /> La Chine, curieusement, a mieux compris le dilemme africain que l´occident qui, dans la cécité de son hégémonie, ne l´a pris ainsi. L´occident a voulu des cobayes, des alliés suivistes et n´a pas insisté sur la prise au sérieux des africains de leurs économies et de leur développement. Après coup on peut dire ce qu´on veut, mais comment cette culture occidentale aurait-elle pu donner des injonctions à ses sbires de la francafrique si ceux-ci n´étaient ni doués pour le pouvoir, ni réellement conscients de la responsabilité qui leur incombait face à l´avenir et au bien-être des leurs ? Or, toutes les erreurs et les manquements au développement faits par ces véritables mercenaires du pouvoir vont s´avérer aujourd´hui catastrophiques autant pour l´occident que pour l´Afrique elle-même.<br /> <br /> Les chinois investissent aujourd´hui en Afrique plus que l´occident ? Quoi d´étonnant, ils sont bien conscients que l´Afrique est un grand marché multidimensionnel pour eux: à la fois pour les investissement financiers que pour les biens de consommation à bas prix. La seule erreur serait de tuer la poule aux oeufs d´or en voulant tout manger en un jour: si les économies africaines et le niveau de vie de ce continent ne se développent pas rapidement, l´Afrique ne leur servira à rien sinon que comme réservoir de matières premières. Or, la Chine était pressé par le temps : si d´ici 2050 elle ne s´était pas développée et industrialisée, elle aurait à subir l´entretien de 480 millions de pensionnés ! Une situation assez coûteuse et dévorante pour une économie. Les frais et les problèmes de vieillissement allaient engloutir les réserves monétaires et le capital chinois si d´ici là ce pays n´était pas en mesure de les maîtriser.<br /> <br /> Pour l´Afrique aujourd´hui c´est l´heure de se doter de systèmes sociaux réalistes projetant les nécessités véritables exigés par l´avenir dans un contexte devenant, avec tout pays émergent à l´industrialisation, encore plus compétitive ! Si l´Afrique n´y arrive pas, cela ne fera, hélas, que multiplier ses douleurs par cent. Ce sera dur, mais sans morale honnête et engagée du pouvoir, de la gestion et la promotion de la chose publique et même privée...il n´y aura pas de progrès. Les pays occidentaux vont bientôt cesser d´embaucher ou de tolérer de nouveaux immigrants sans papiers qui, par le passé, ont fourni des revenus à leurs familles en Afrique et des devises à leurs états. Il est grand temps de voir la réalité en face et remettre de l´ordre autant dans la politique que dans la production, les affaires, l´instruction et l´intelligence sociale et scientifique. Le temps presse d´autant que ces réformes profondes, pour être efficaces, doivent être soutenues jalousement pendant longtemps avant qu´elle ne deviennent enfin un réflexe normal au sein de sociétés africaines actuellement encore plus traditionalistes que rationnelles.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
S
Même si certains ont déjà compris que la liberté il faut la faire et définir d´abord par soi-même, le travail qui doit être fait aujourd´hui est immense car à force de s´être négligé, de croire à toutes les absurdités qu´on leur avait fait avaler, mettre sur pied un idéal social supérieur soutenant des valeurs exigeantes d´intellectualité critique, de quête assidue de la perfection dans la connaissance, la technique et la science et leurs applications réelles...ce n´est pas aussi facile qu´on le croit !<br /> <br /> Il faut observer la débâcle politique, économique et sociale actuelle en Afrique pour se rendre compte combien il est difficile de se défaire des erreurs et des fausses habitudes ou traditions du passé d´une part, et de l´autre, que rationaliser la population et la pousser ou l´instruire à la quête de la perfection; que tout cela qui avait pris autant de siècles et de combats sociaux ou intellectuels dans les pays aujourd´hui industrialisés pour se conformer, que cela ne se faisait pas du jour au lendemain. <br /> <br /> Et si on ajoutait à cela que les pays attardés ou sous développés négligeaient la valeur de l´instruction soignée, celle de la formation professionnelle disciplinée et ambitieuse, celle de l´émancipation mentale et intellectuelle pour leurs sociétés et leur avenir ; on aboutissait à la conclusion qu´on traînait la jambe plutôt qu´on ne se pressait à remplir les conditions ouvrant réellement sur un meilleur avenir. L´appauvrissement de l´Afrique actuellement s´explique bien dans la mesure où on se refuse à voir les choses objectivement telles qu´elles sont ! On se livrait bêtement à la prière, on cabotait en matière technique, intellectuelle et technique...et on faisait des dettes en employant ceux-ci bien mal au lieu de les fructifier en les insérant dans une stratégie socioéconomique avertie et décidée. Mais si on manquait de réalisme et qu´on n´avait pas les cadres avertis pour élaborer valablement une telle stratégie, la soutenir et en surveiller jalousement les résultats ; comment peut-on alors fructifier ses emprunts pour un meilleur avenir ? On est pris au piège, tout simplement car malgré sa bonne volonté, les structures positives requises pour aller de l´avant font cruellement défaut ; on n´arrive ni á produire adéquatement, ni produire les gens intelligents et capables de comprendre le signes des temps et les interpréter valablement pour qu´ils soient mis en exécution et en valeur dans la société productive et intellectuelle.<br /> <br /> Aujourd´hui l´Afrique a-t-elle compris ce qu´elle devait faire et comment elle devait s´y prendre pour sortir de sa morosité économique et sociale ? Certains pays comme la Tunisie donnent beaucoup d´espoir...d´autres par ailleurs et cela malgré leurs richesses minières ou leur population abondante, en sont malheureusement encore à caboter. Or la pression que cette crise économique actuelle que nous vivons actuellement va être incroyablement forte et durera de longues années bien désespérantes pour tous ceux qui ne sauront pas se financer par eux-mêmes. Cela va être pratiquement l´enfer. Et hélas pourtant, pour mieux survivre et se positionner après la crise, il faudra avoir fait des efforts immenses de créativité et d´innovation au plus grand niveau des facteurs économiques ! Sinon, si on ne le fait pas, on perdra encore plus d´avance sur les autres. Et la détérioration climatique de notre environnement sera de la partie...je préviens les rêveurs et les optimistes bornés: cela va être dur, dur et encore dur ces prochaines années. Un homme averti en vaut deux... <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
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