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4 décembre 2009

Sur le défi climatique prochain de Copenhague

 

A la conférence qui va s´ouvrir de 7 décembre au 17 à Copenhague, tout le monde est d´accord qu´il est grand temps de cesser de tourner en rond et de prendre enfin le taureau par les cornes en adoptant, dans le monde entier, une attitude active pour réduire le CO2 dont l´effet de serre menace d´augmenter dangereusement la température de notre environnement climatique avec des conséquences effroyables de disette et de migration de près de 200 millions de personne…et ce n´est qu´un aspect du désastre. En vérité, devant quel problème nous trouvons-nous et pourquoi tardons-nous à nous mettre d´accord sur la lutte contre le danger imminent qui nous menace tous indistinctement ?

 

Quand les forces du passé, nos erreurs et nos illusions nous empêchent d´agir sagement.

 

« La forêt empêche souvent de voir l´arbre » Shakespeare. la_mort_climatique

Un physicien allemand d´origine indienne résumait la situation comme ceci : « Nous sommes tous égarés dans le désert et nous n´avons ensemble qu´une seule bouteille d´eau qui a été à moitié vidée par les pays industrialisés pendant un siècle au moins…maintenant il s´agit de partager cette eau restante afin que tout le monde survive. Les pays riches et industrialisés sont les plus fort techniquement et financièrement ; les pays pauvres cependant arguent qu´ils ne sont pas responsables de la catastrophe et qu´il serait temps que les pays industrialisés et grands pollueurs de l´atmosphère réparent leurs dégâts. Comment va-t-on partager l´eau restante afin que tout le monde aie son compte, mais surtout qu´à l´avenir les pays pauvres ne soient pas de nouveau empoisonnés sciemment par les cheminées rageusement polluantes des pays riches qui leur dévorait les matières premières du monde entier tout en les ravalant à la pauvreté…ou en les jetant en pâture aux conséquences cruelles d´une écologie mondiale égoïstement détruite et mal assumée ! »

Avec cet exemple, les camps antagonistes sont mis en place. Les pays sous développés exigent un substantiel effort de réduction des émissions de CO2 des pays développés d´ici 2020 car jusqu´en 2050, la diminution doit porter sur 80 à 95 % ! En outre, ces pays sous développés exigent que leurs efforts n´entravent en rien leur industrialisation. Ce qui est tout à fait légitime après avoir avalé les déchets toxiques des pays développés. Mais pour se développer avec plus de regard pour l´écologie, il faut une toute autre technicité énergétique que celle qui a été employée par les occidentaux. Les africains ne l´ont pas et cela tient aussi du centralisme et du formatisme scientifique et technologique occidental qui imposa en Afrique et ailleurs une vue scientifique et technique analogue à la sienne. Mais disons-le aussi ici, les africains, malgré tout, n´étaient pas obligés de suivre bêtement et de commettre les mêmes erreurs d´approche technique et scientifique du gain et de l´emploi énergétique que les occidentaux ! Après tout, étaient-ils indépendants, souverains ou pas ?

Avec cette crise économique et financière que nous vivons actuellement, et auparavant avec, depuis 20 ans au moins, des signes répétés de recul de croissance et d´augmentation du chômage, les pays industrialisés sont eux aussi pris le dos au mur. Ayant perdu des sommes énormes pour éviter le collapse du système économique et subissant un chômage actuel rageur, ils se sont endettés gravement pour limiter la casse. Et la crise n´était aujourd´hui loin d´être terminée. Or les changement qui s´imposent pour réduire les émissions carbone vont demander une complète restructuration technique et financière d´une portée énorme et profonde. D´où viendra l´argent, que diable en période de crise ?

Les investissements traditionnels faits dans l´automobile, dans les industries de production énergétique ou même de production de biens industriels sont énormes et demandent du temps pour changer de fusil d´épaule…les lobbies des méthodes traditionnelles ou lentement progressives de production étaient devenus puissants et influents dans la société de sorte qu´au gré du jeu démocratique des enjeux constitutifs de la société, ils savaient retarder tout ce qui les pousserait à de nouveaux investissements ou même étouffer carrément toutes les initiatives écologiques nouvelles nécessaires au changement. On se trouvait donc, tout en fêtant la démocratie, enfermé à un jeu qui empêchait les forces politiques et économiques progressives d´œuvrer au salutaire changement ! Tout le monde sait que si l´Amérique jusqu´aujourd´hui n´a pas signé Kyoto, c´est parce qu´elle craignait que ses industries ne soient brutalement contraintes au investissements de changement, ce qui, bien entendu, les aurait rendu peu concurrentielles.

Ceci expliquant cela, et malgré tout tous étant liés ou appelés à prendre la menace qui pèse sur le monde entier au sérieux, allons-nous assister, comme toujours, à des concessions minimalistes de la part des pays riches et grands pollueurs pour ne pas donner l´impression de saborder cette conférence ? Ou allons-nous assister, comme l´a fait entendre les Etats-Unis et la Chine, à de substantielles concessions ouvrant une réelle voie de conscience et de responsabilité à la solution d´un problème de la haute importance pour notre avenir ?

Que ce soit du côté africains, pauvre et sous développé que du côté industriel, riche et technologique, le problème est à notre avis le même, du moins, dans ses coûts, ses efforts et ses restructurations d´une part, et de l´autre, dans l´acquisition et la maîtrise d´une technologie verte qui n´existe pas encore ni dans les pays émergents, ni dans les pays pauvres et sous développés. En fait, nous sommes d´une part pris dans les mailles des erreurs, de l´égoïsme et du centralisme financier, scientifique et technique de l´hégémonisme absolutiste occidental du dépassé qui a imposé partout dans le monde, à coup d´interventionnisme politique, économique ou à coup d´exportations de biens industriels, des normes aujourd´hui dépassée qui dévorèrent autant la liberté de voir et d´entreprendre les choses autrement, que celle d´investir dans des systèmes propres d´intelligence industrielle. Aujourd´hui que les pays faibles et sous développés sont priés gentiment de changer leurs vues du progrès et de ne pas copier bêtement les erreurs des occidentaux, ces derniers n´ayant pas développé des technologies libres et alternatives, ils sont bien pris au piège pour ne pas avoir pris le temps d´y penser ou de s´y préparer…

Arriverons-nous à un accord permettant d´engager le monde entier sur un accord global écologique satisfaisant de réduction du CO2 ? J´en doute sincèrement ; cela me rappelle le mensonge occidental du transfert de technologie…qui s´avère aujourd´hui bien inutile puisqu´on aurait reproduit les mêmes erreurs que les occidentaux. Et cependant, même là ces technologies devenues caduques se laissaient encore attendre. Ou encore l´histoire de la colonisation : pendant que les uns fêtaient leur décolonisation en oubliant de faire en sorte que le cours de leur histoire réponde réellement aux exigences du progrès et ceux de leur réalisation sociohistorique, les ex métropoles colonialistes mirent tout en œuvre pour assassiner les élites gênantes et remettre, avec une francafrique néocolonialiste et mystifiante, la politique et l´économie de leurs ex colonies sous leurs bottes. La liberté, selon cette manière d´agir, ne signifiait qu´une chose : elle était la propriété et la définition du maître occidental. Et maintenant ? Faut-il que nous répétions, nous aussi les erreurs infantiles occidentales ? Oh non, nous dit-on vous devez faire mieux ! Ah vraiment ? L´Afrique qui avait suivi l´occident et omis de voir les choses autrement ; cette Afrique-là est aujourd´hui prise au dépourvu et intellectuellement elle était revenue à la case de départ : elle devait développer, selon ses moyens naturels et climatiques, ses propres sources d´énergie et sa propre technologie industrielle. Si elle s´était battue dès le début pour une voie de développement réellement indépendante, elle serait aujourd´hui bien loin ! Comme quoi on peut se laisser abuser ou même se cacher avec des illusions de l´exercice de la responsabilité de sa liberté quelques temps, mais à la fin et inévitablement, elle est comme notre ombre de vie : elle nous suit toujours partout et exige sa pleine et entière reconnaissance.

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

 

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A lire, à titre d´information :

1.- http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/12/03/copenhague-faux-debats-vrais-enjeux-par-pierre-andre-de-chalendar_1275892_3232.html

2.- http://www.actualites-news-environnement.com/21293-conference-copenhague-climat.html

3.- http://www.actualites-news-environnement.com/22129-copenhague-institutions-financieres-internationales-accord-global.html

4.- http://www.actualites-news-environnement.com/22119-Climat-opportunites-agriculture-FAO.html     

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Commentaires
M
Ce n´est pas à l´occident de faire notre liberté ou de l´entretenir ; mais alors on se demande pourquoi les élites africaines lésinent à concevoir, organiser et épanouir la nôtre ! De deux choses l´une : ou ils ne savant pas ce que c´est que la liberté, ou ils sont tout simplement incapable et pas à la hauteur de leurs prétentions. Autrement on s´explique mal que depuis 50 ans personne ne transforme le cacao en chocolat en Afrique, le thé en boissons diverses comme l´occident le fait…que l´Afrique qui a été le berceau du maquillage new vent ou ne produit rien dans ce sens…etc. Apparemment tout cela est aussi question d´imaginaire enclavé ou enfermé à la passivité. <br /> <br /> D´un point de vue économique il y a des questions qui sont absolument surprenantes telles que : on sait qu´il nous faut des instruments et des moyens intellectuels, financiers, techniques pour nous réaliser ; mais alors on se demande pourquoi les élites africaines ne mettent-elles pas tout leurs efforts pour que ces moyens soient réalisés et mis à la disposition de leurs sociétés ? On se le demande vraiment…à quoi rime cet attentisme actuel qui nos espoirs et ne nous apporte rien pendant que cette élites devenait de décennie en décennie corrompue, gourmande et dépensière dans la consommation des produits étrangers ? <br /> <br /> Si les écoles ne sont pas à jours ou construites, si les ouvriers qualifiés, les maîtres d´ouvrages ou les ingénieurs ne sont pas formés, avec quoi allons-nous donc faire le progrès ? Parce qu´il ne suffit pas seulement de les former, il faut aussi les mettre à ouvrage, les payer et ainsi épanouir et consolider l´économie nationale avec leurs revenus, leurs épargnes et leur consommation. <br /> <br /> Aussi, désolé si notre jugement des élites africaines est absolument négatif…ils ne brillent pas par leur créativité ou leur intelligence d´organisation ou de prévenance. Pas du tout. Or, avec tout nouveau venu au concert des pays industrialisés ou émergents, les pression faites sur les matières premières et sur nos accumulations augmentent autant que la concurrence technique, scientifique et commerciale croît énormément. Notre retard devient dès lors un grand handicap autant douloureux que désespéré. Et dans ces conditions on doit se demander. A quoi nous servent donc ces gens qui, tout en se prétendant élite ou en s´accrochant à notre pouvoir, ne nous appartenaient rien tout exigeant notre respect et le droit de consommer étranger en permettant à ceux-ci de nous enlever notre dernière chemise ? Même l´air que nous respirions, la nature et notre santé nous étaient volés devant leur nez pendant qu´ils trouvaient notre pauvreté et notre dépendance normales ? Allons donc…ils sont bien entrain de nous mener à l´échafaud, oui ! Combien de temps cela allait-il continuer ainsi ?<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
S
C´est une véritable catastrophe ! Qui pire est, ce ramassis d´incompétents, d´incapables et de prétentieux illuminés consommaient aujourd´hui les accumulations des leurs tout en gérant leurs pays comme des bourgs féodaux ! Alors on cherchait avec l´endettement à tromper les occidentaux en revenant honteusement chaque décennies tendre la main. A la longue ce subterfuge ne tient pas...et depuis quand dans l´existence l´idiot et l´incapable doivent être remerciés par de régulières facilités ?<br /> <br /> On doit bien se demander: ces gens qui se précipitent au pouvoir et prétendent gouverner et gérer au mieux les intérêts et l´avenir des leurs, diable quel sens de celui-ci ont-ils si la vieillesse de leurs parents, les conditions de vie des femmes et les enfants, si le bien-être futur des leurs ne les inquiètent pas ? L´Afrique, et surtout l´Afrique noire, est aujourd´hui le continent le plus pauvre du monde. Sans produire les instruments et les moyens du progrès, comment diable un pays ou une nation peut-elle donner un meilleur bien-être à sa population, résoudre ses problèmes de santé, de déplacement, de communication par exemple; ou ces problèmes n´existent-ils pas en Afrique ? Si on n´investit pas aujourd´hui, si on ne produit pas aujourd´hui ; de quoi demain sera-t-il fait sinon de manque, de misère et de mendicité comme par le passé ?<br /> <br /> L´Afrique subissait actuellement un chômage incroyable de jeunes et de diplômés...et de l´Algérie en Afrique du Sud, toute l´Afrique ne semblait en rien d´en inquiéter ? Ne voit-on pas l´érosion que provoque l´immigration des cadres vers l´étranger...ou espérait-on encore qu´avec la mendicité et l´aide internationale ces problèmes seraient rapidement résolu ? Mais cela fait longtemps qu´on fait ces rêves éveillés sans en sortir ou aller de l´avant ! Ceux qui avaient fermé les yeux sur ce problème comme Haïti...il suffisait de voir ce qu´en 205 ans d´incompétence des élites, ce que ce pays était devenu: les pauvres y mangeaient de la terre cuite pour ne pas mourir de faim ! 205 ans d´indépendance plein la bouche et la pauvreté à t´en fendre l´âme: voilà le salaire et le cadeau de la cécité et de l´incompétence des élites haïtiennes à leur société. Bien sûr les africains argueront: nous, nous sommes des génies...ou encore cela ne nous arrivera pas; après tout nous avons des matières premières. Et cependant, ces matières premières ne sont pas éternelles...et alors ? De quoi vivra-t-on et avec quelles matières premières se développera-t-on quand ceux-ci auront pris fin, que diable ? Avec les dents ?<br /> <br /> Copenhague n´est pas seulement une conférence écologique visant à réduire le CO2 pour éviter le collapse de notre équilibre écologique mondial menacé de réchauffement de plus de 2 degrés dans ce siècle que nous vivons. C´est aussi un moment crucial de réflexion sur l´emploi et la consommation des ressources terrestres en général ! Le déséquilibre actuel causé par les abus des pays industrialisés ou en voie d´industrialisation est non seulement nocif aux pays sous développés, il est aussi injuste et appauvrissant à court et à long terme ! Et si les uns veulent cacher la vérité ou continuer à vivre comme hier en polluant l´air et en pillant les réserves climatiques et minières du monde entier, les africains ne doivent pas seulement se cantonner dans des accusations légitimes, certes, mais ces accusations ne résolvent en rien l´injustice qui leur est cruellement faite, autant que les manquements et les faiblesses africaines face à leur propre développement ! Et je suis aussi d´avis que les africains bons quémandeurs et donneurs de leçons écologiques doivent s´activer rapidement à faire mieux que les occidentaux en mettant sur pied une industrialisation plus vertueuse et plus respectueuse de l´écologie et de la justice économique et sociale. Parce que ne rien faire et venir vouloir être financé par des revenus criminels ou injustement acquis...tout cela n´est pas très honorable ou honnête du tout.<br /> <br /> Oui, nous en parlons ouvertement, plus ouvertement que d´autre ; ce n´est pas du tout hasard ou dans la seule volonté d´acculer les africains, loin de là. Mais nous estimons que la liberté ne doit pas être mendiée ou reçue de l´étranger pendant que ceux qu´elle devait servir et encenser la réalisation se reposaient dans l´expectative et l´indifférence de son apprentissage et de son perfectionnement sensible. Il suffisait de voir ce que valait aujourd´hui Haïti pour comprendre que cet illusionnisme n´ouvrait que sur une pauvreté et un désespoir existentiel encore plus poignant et désespéré. Les intellectuels africains existaient-ils, devrait-on se demander, s´ils ne voyaient pas l´illogisme et la cruelle aberration de leur incompétence envers les leurs, leur culture…et même la fierté intellectuelle de ces élites était largement, mais alors très largement remise en question ! <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Mais nous pourrions, puisque nous connaissons le sens des résultats, partir de ceux-ci et nous dire: si les investissements africains augmentaient grâce à l´annulation des dettes; comment peut-on effectivement employer cette opportunité nouvelle de financement pour investir dans une technologie énergétique écologique africaine ? Et ici, permets-moi de te le dire, je ne vois pas ce que vient faire une quelconque union africaine ! Chaque pays a négocié tout seul ses dettes et les a dépensé tout seul...que viendraient faire les autres pays africains dans cela ? Un mouvement général pour convaincre les occidentaux à relaxer les pays africains endettés ? D´accord, et je suis persuadé que là n´est absolument pas le problème; celui qui prête veut gagner en avantages quelconque, et si on pouvait convaincre les occidentaux que c´est dan leurs intérêts que l´Afrique redevienne solvable...je crois qu´ils s´y prêteraient...si les africains montraient plus de sérieux et de diligence à investir et travailler à leur solvabilité ! Or, l´occident a fait l´expérience en Afrique que les élites africaines se jetaient aussitôt dans des dépenses grossières et sans lendemain quitte à se cacher plus tard derrière la mendicité, des remontrances aventurières de dettes coloniales ou d´exploitation économique...etc. On dansait, on jubilait et on dépensait au lieu d´investir et puis on venait réclamer la confiance occidentale dans sa capacité à soutenir un projet de longue haleine comme la mise sur pied d´une technologie verte ainsi que de ses diverses et complexes exigeantes applications ? <br /> <br /> Fermons un moment une parenthèse là-dessus et supposons que cela marche, Djé; sais-tu tout l´effort rationnel et créatif qu´il faut mettre sur pied pour mettre sur pied une technologie et l´asseoir dans la société ? Il faut parfois des décennies ! Je prends l´exemple le parti des Verts allemands qui ont été les premiers en Europe à introduire en politique l´exigence d´une orientation écologique en 1983 date à laquelle ils devinrent pour la première fois en Allemagne partenaire au pouvoir en Essen (Francfort). J´ai bien suivi ces gens; mon Dieu n´ont-ils pas été méprisés, ridiculisés et même injuriés ouvertement. Aujourd´hui n´ont pas eu raison ? Prés de trente ans de lutte souvent désespérée et l´insistance constante de la priorité d´investissement dans le solaire, l´éolienne, la thermique…etc ont placé l´Allemagne de loin au sommet de tous les pays avancés dans la conception et la mise en oeuvre des techniques d´énergie verte. Ceci pour te dire qu´il ne faut pas surtout croire en Afrique que tout se fait par commandement, par union ou par simple volonté politique !<br /> <br /> Pour finir, revenons s´il te plait à la plaie béante actuelle de l´Afrique: ses élites; dont la qualité stratégique, économique et même intellectuelle est absolument misérable en ce moment. Incroyable et plutôt surprenant quand on sait que l´Afrique a un grand besoin de cerveaux supérieurs qui existent ça et là, mais dont on ne veut pas entendre ni les conseils, ni employer leurs capacités ! Ecoeurés, ces gens se retrouvaient en occident ou ailleurs en Chine et au Japon...où ils brillaient ! Assez irresponsable ce qu´on fait en Afrique sur ce point. Et tu prétends que des gens ou des sociétés qui méprisaient l´intelligence et le savoir à ce point, on pouvait leur faire confiance pour mener des projets complexes et sophistiqués à terme ? Hem, Djé, que dis donc l´africain à ce sujet ? Un éléphant lourdaud et pesant peut-il engendrer un lion ? C´est à l´Afrique de prouver qu´elle a les possibilités et les moyens intellectuels et créatifs pour arriver à ses fins, et surtout prouver avec des efforts personnels assidus qu´elle veut obtenir des résultats et qu´elle le veut absolument ! Les africains sont par trop nonchalants...et désintéressés; ce n´est pas avec un tel caractère désinvolte et peu engagé qu´on peut éveiller la passion des étrangers soient-ils compatissants et aveugle ; quand il s´agit d´argent, celui qui n´est pas diligent est un idiot. C´est connu et établi. <br /> <br /> Et enfin, le support technique: les ingénieurs et techniciens habilités dans ces techniques vertes, il faut bien les former, les perfectionner, écouter les améliorations proposées par les meilleurs d´entre eux...tout cela se ferait comme par bâton magique avec l´Unité de pays divers ayant des prémisses et des conditions sociales, politiques, techniques et géographiques différentes ? Faut pas mettre la charrue devant les boeufs, Djé; et même si on veut vaincre à tout prix son sentiment de faiblesse et d´isolement par rapport à la présence unifiée des pays industrialisé agissant derrière le systématisme de la Banque Mondiale ou du FMI ! En réalité ces pays sont tout aussi différents les uns que les autres, et comment ! Seulement, lorsqu´il s´agit de projets touchant les intérêts de plusieurs d´entre eux, ils savent se mettre d´accord pour réaliser ces projets dans l´intérêt des parties. Devant de tels projets les africains seraient encore entrain de se disputer, de faire des guerres ou même d´exiger des avantages qu´ils n´ont pas mérité; ou alors ils se refuseraient tout simplement à voir l´opportunité de ces projets pour l´avenir et le bien-être de leurs pays respectifs ! Si je devais te dire combien de possibilités les africains négligeaient ou détruisaient en ce moment alors que celles-ci représentaient pour eux le bien-être et un avenir meilleur sans pauvreté...tu en serais choqué. Alors ? L´Afrique doit tout simplement changer de mentalité...se doter d´une idéologie sociale d´excellence et non de médiocrité affublée d´importation pour cacher la vérité, et surtout on doit placer l´intelligence et la créativité comme valeur primordiale de l´existence et de la réalisation sociale. Les gens doivent apprendre enfin à réfléchir et agir économiquement et défendre valablement leurs intérêts au lieu de les mépriser et attendre que l´occident sera plus clément ou plus regardant pour les intérêts africains que les africains eux-mêmes. Celui qui croit cela est bien l´idiot du village et de ce monde ou pas ?<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
D
Je vous rassure, autant je doute des bonnes intentions des occidentaux sur ce dossier autant j'ai conscience que nos élites actuelles seraient incapables de gérer "en bon père de famille" la manne financière dégagée par une hypothétique annulation de la dette. Vous me donnez donc l'occasion de préciser ma question.<br /> <br /> Mon interrogation se situait plus précisément sur le volume de cette dette. Ne connaissant pas le montant exact du niveau de la dette des pays africains ni celui des investissements à réaliser en matière d'énergies vertes (en Afrique), je souhaitais en fait mettre en perspective ces deux chiffres.<br /> <br /> Si, je dis bien si la dette était annulée et que les élites actuelles étaient toujours en place, Comment contourner la prévarication quant à ses nouvelles missions environnementales? <br /> En fait j'y vois une opportunité pour amorcer l'intégration africaine autour d'un objectif commun, un cap à atteindre qui une fois n'est pas coutume fait l'unanimité en Afrique.<br /> <br /> A ce jour, la dette nous nous la remboursons tous, ce qui signifie que les africains disposent d'une capacité d'investissement...l'honnêteté intellectuelle des occidentaux seraient de libérer cette capacité d'investissement en annulant la dette. Si les investissements sont africains, le produit de ces investissements seront africains. Nous ne disposons pas de la technologie pour développer le solaire au même titre que les arabes ne l'avaient pas pour le pétrole. C'est un rapport de force à mener et pour le remporter l'unité est primordiale sur ces dossiers.<br /> <br /> La Chine c'est 1.3 milliard d'habitants, l'Europe 400 ou 500 millions je crois, les USA 300 millions... en 2010 l'Afrique ne peut plus se permettre de discuter de façon morcelée. Le Bénin tout comme l'Afrique du Sud ou le Maroc n'a pas la crédibilité, pour ne pas dire légitimité, pour mener des négociations avec les pays précédemment cités. à ce titre ce sont 4 ou 5 blocs régionaux africains qui doivent émerger. <br /> Et cette affaire environnementale est une chance. Réaffectons notre dette (si elle est annulée) dans des projets d'envergure régional, à moyen terme je crois que cela ne pourra que favoriser l'intégration des pays africains.<br /> <br /> L'Afrique aurait du se présenter à Copenhague avec cette proposition : <br /> Annulation de la dette & réaffectation de cette dette dans des projets sous-régionnaux déjà identifiés. (Réaffectation "controlée" par des organismes neutres dont il est vrai j'ignore l'existence). C'était là une façon d'une part de ne pas se présenter une fois de plus en quémandeur & d'autre part favoriser de façon détournée l'intégration africaine par le biais de la question écologique.<br /> <br /> Mais bon, j'ai conscience que c'est beaucoup de théorie que je déverse ici.
M
On ne peut pas toujours accuser les autres de faire des erreurs quand on veut en profiter pour leur demander de bien vouloir, avec les gains faits avec ces erreurs et ces technologies polluantes, de nous renflouer ou financer les vertus que nous nous refusons à mettre à jour !<br /> <br /> Avec ce genre de logique, l´Afrique n´ira nulle part; il faut qu´elle le comprenne: ses élites actuelles ne sont ni à la hauteur, ni capable de lui rendre sa souveraineté politique et économique. L´histoire, on la fait, on ne la réclame pas. C´est la même chose pour la liberté ou la démocratie. <br /> <br /> Et, soyons francs; quand on voit les soit disants combattants des droits humains courir l´Afrique et réclamer de partout des droits et des libertés que l´occident avait mis à jour et qui avaient enrichi notre culture humaine contemporaine...n´est-il jamais venu à l´idée de ces gens qu´ils devaient aussi exiger les investissements avec lesquels on créait l´emploi, le revenu et la connaissance pour remplir ces droits humains de valeurs réelles et imaginaires émancipatrices ? Sans le progrès, sans produire et sans parfaire...comment faisait-on les droits et la liberté; seulement avec les mots ? La pauvreté et l´ignorance procurent-elle le droit et le bien-être qui font la jouissance du droit et son contenu ? Non, n´est-ce pas; voilà aussi un exemple de logique enfermée à l´illusion passive qui ne nourrit pas son homme. <br /> <br /> Ainsi crois-je qu´on fait trop de bruit en Afrique, qu´on joue trop à réclamer et á exiger pour en vérité cacher son incapacité ou son impuissance à faire des efforts par soi-même et se donner ce qu´on a pris la mauvaise habitude d´attendre des autres. Oui, comme Djé le dit il faut un retour aux sources: celles de la raison, du bon sens et d´une logique de réalisation mettant l´homme actif, créatif, assoiffé de savoir et amoureux du progrès au centre de la société. Pas le champion de la réclamation, le mendiant perpétuel ou l´incapable illuminé croyant que le progrès on pouvait l´acheter en cultivant son ignorance ou son insolvable passivité ! Je me demande quand on se rendra compte qu´agir ainsi ou soutenir ce genre de logique, c´est se foutre de son monde et de soi-même. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
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