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10 décembre 2009

L´Afrique berceau des mathématiques et de la race humaine ?

Commentaire sur un débat sur Facebook initié par Louise-Hortense Dibam

 

Quand l´Afrique se réveillera…

 

J´ai beaucoup aimé les débats qui prouvent d´une part que l´Afrique intelligente et fière d´elle-même existe bien. Malgré l´histoire de Pythagore ayant appris la géométrie en Egypte la découverte en RDCongo des Bâtons d´Ishango, celui des pharaons noirs d´Egypte et des Reines noires de Méroé au Soudan, tout cela semble bien avoir énervé l´occident si leur victime favorite avait été capable de prouesses et d´excellence culturelle...Ils s´étaient donnés dans toute l´histoire bien du mal à nous détruire l´assurance, la culture et la personnalité socioéconomique.

Au delà de tout cela qui ne prouve qu´un sens culturel et humaniste primitif et prédateur des autres, nous devons reconnaître que notre erreur est principalement d´avoir sous estimé la mauvaise foi de la culture occidentale, Mais, avouons-le, les indiens d´Amérique, ont-ils eu un meilleur sort ? Ils furent bien exterminés ou repoussés dans leur propre pays dans des réserves comme du bétail.

Ceci dit, il est maintenant temps de remettre les montres à l´heure et travailler à la restauration intellectuelle, culturelle et économique de la culture nègre. Et je vous avoue que c´est un travail autant intéressant qu´incroyablement riche en satisfaction. Pourquoi, parce que nous pouvons enfin prouver que nous sommes là, ceux qu´on croyait détruit et ravalé dans les catacombes sans issue de l´histoire humaine.

Il est grand temps que tous les noirs et africains du monde entier comprennent que notre résurrection économique et politique est dans l´histoire humaine le cri de justice et d´humanité le plus puissant qui ait jamais été prononcé par une race ou par une culture sciemment préjudiciée et contrainte à errer dans les bas sentiers de l´histoire des races et des cultures.

Et, pardon, cette fois l´histoire est à nos côtés; il suffit de voir aujourd´hui comment la crise économique met l´occident le dos au mur avec ses invisibles mains dévoratrices. La première des leçons humaniste que l´occident va apprendre est: ne tue pas tes voisins, ne les empêchent pas de s´épanouir et se développer, parce que ce sont tes clients et partenaires culturels et commerciaux de demain. Ils se croyaient tous partis et invulnérables...qu´en est-il donc aujourd´hui ? Qu´en est-il de leur démographie ? Qu´en est-il de leurs assurances sociales, de leurs banques si puissantes et riches; oui, qu´en est-il de puissances financières contraintes aujourd´hui à s´endetter pour survivre tout en enchaînant leurs propres enfants à l´esclavage financier futur ?

Non, il ne s´agit ni de revanchisme gratuit, ni de prétentions illuminées et non fondées ; mon souci est vraiment ailleurs: c est que malgré les souffrances incroyables qui nous ont marqué et noyé l´âme culturelle et intellectuelle, malgré nos erreurs et nos illusions passées, que nous ne gardions pas notre calme pour mieux utiliser l´incroyable potentiel créatif qui dort en nous face à des défis croissants de jour en jour. Et surtout ne pas nous laisser impressionner par des gens qui prennent déjà la petite porte de l´histoire...s´ils ne savent même pas faire leur propres enfants et sont condamnés, comme par le passé, à compter sur les enfants des autres ! Nous savons que nous avons une histoire passée puissante et valable ; mais maintenant il s´agit de faire l´avenir pour ne pas rester éternellement les victimes adulées de crapules de l´histoire humaine. Nos enfants y ont droit et réclament justice et droit à la liberté et à la pleine réalisation. Ce ne sera que justice.

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

 

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Commentaires
M
Comment peut arriver à faire comprendre aux africains que ce n´est ni l´occident, ni la Chine ou autre qui sont responsables de la conception ou de la définition sociohistorique de la liberté africaine ? Et qu´il n´existe pas logiquement de nation ou de culture qui, ayant pris en compte sa liberté, était encore capable de réaliser celle des autres pendant que ceux-ci tergiverseraient ou se complairaient à se lamenter et se plaindre sur leur passé ?<br /> <br /> Toute cette histoire, pour être pragmatique et populaire, reviendrait à épouser une femme afin que les voisins viennent lui faire des enfants, les élever et subvenir aux désirs et aux rêves de cette femme. Est-ce possible ? Que faisait donc cet époux inconséquent pendant qu´on le trompait avec sa femme et qu´on lui faisait des enfants illégitimes ? S´il était impotent, pourquoi s´est-il donc alourdi de responsabilités qu´il ne saurait tenir ? Bien cocasse, cet exemple qui décrit cependant très bien les défauts réels de notre situation.<br /> <br /> J´admets encore que quelques africains, pour pouvoir jouir et profiter de vivre en occident, sortaient leur dada de passionnante chrétienté, celui boiteux des droits de l´homme ou encore plus hilarant ceux de la liberté ou du métissage des cultures (même si Sarkozy l´avance, une culture ne s´abaisse jamais au métissage; le croire est une véritable aberration. On peut parler d´échanges culturels, d´expériences enrichissantes mais en aucun cas de métissage !)...on veut arriver à ses fins, après tout: être admis à profiter des bienfaits sociaux en pays plus organisé et plus prometteur quant au niveau de vie.<br /> <br /> Tout cela ne donne à personne le droit de faire croire á qui que ce soit que sa liberté serait faite par d´autres. On profite du parapluie social des autres pour vivre sa vie, c´est tout. Mais la liberté comme définition et valeur culturelle ne se fait, se définit, s´entretient et se développe que par ceux qui y inscrivent leur histoire, les attentes, les voeux et les rêves de leurs enfants. Et c´est pour cela que la liberté comme telle est incessible et absolument propre á une culture. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
S
Révolution, révolution, devrait-on dire, mais révolution c´est tout simplement un bris avec les erreurs et les abus du passé; encore faut-il savoir ce qu´il faut instaurer à la place. Cela veut en fait dire que l´effort du changement, d´une manière ou d´une autre, est inévitable en Afrique. Et de ceci à cela, on devrait se demander: la société a-t-elle engendré ces cerveaux du changement ou espérait-elle les trouver dans la mêlée de sa foule moutonne ? Le changement révolutionnaire...une bien belle gageure...<br /> <br /> L´Afrique était, de par sa culture traditionnelle verbale, très conservative aux habitudes et aux traditions passées. Ce n´est pas comme dans des cultures écrites où les gens pouvaient, à l´aide de l´écrit et de la connaissance, se guérir de leur pénible subjectivité facilement. En Afrique et suite au danger de l´invasion étrangère musulmane et chrétienne, le réflexe de conservation culturelle s´est replié sur ses valeurs traditionnelles et ses habitudes. <br /> <br /> Sortir de cette sombre caverne aujourd´hui primitive et retardée est un défi qu´on ne peut pas résoudre en ce qu´on demande aux africains de parler des langues étrangères, de consommer étranger ou de se soumettre à la production, aux exigeances économiques et politiques étrangères ! C´est cela qui freine aujourd´hui l´Afrique...il faut une révolution, certes, mais celle-ci doit sanctifier et promouvoir la réhabilitation des cultures africaines dans leurs entière et pleine légitimité. Il faut donc organiser, rationaliser et objectiver la culture africaine traditionnelle si on veut arriver à des résultats positifs. Sinon, le même antagonisme qu´hier, la même méfiance psychologique et culturelle repoussera de nouveau l´africain à se replier sur lui-même. Il ne faut pas croire que c´est un défaut, loin de là; c´est une preuve que l´africain aime sa culture et la chéit au dessus de tout. Et cela, c´est absolument admirable. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Pendant que les désirs et les besoins croissent à grande vitesse, les moyens et les instruments économiques et techniques ne suivent pas du tout ! Et au lieu de changer les choses rapidement, on se mettait à entretenir une psychologie du mensonge, à tromper les apparences, à imiter bêtement la consommation occidentale, ce qui ne menait qu´à la pauvreté, au chômage et à la frustration culturelle...en croyant qu´ainsi on aurait l´impression de se réaliser. Or, tout ce qu´on faisait n´était rien d´autre que s´enfoncer dans la pauvreté et le manque culturel, économique, technique et scientifique...On ne peut pas vivre éternellement de paraître plutôt que d´être et devenir ! Un jour très prochain les africains seront bien obligés de se réveiller; on ne peut pas fuir éternellement son ombre...comme on ne peut pas éternellement faire fi aux cris de détresse et aux douloureux besoins de réalisation de ses propres enfants...tôt ou tard les enfants vont se rendre compte qu´on les méprise et que leurs parents, gouvernements et intellectuels ne sont rien d´autre que des incapables et des irresponsables. Et ce jour-là il y aura peut-être la révolte qui provoque le changement. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
S
On bat les pavés de l´éternelle stagnation en Afrique en ce moment; on ne sait ni se doter d´une technologie digne de ce nom, ni répondre adéquatement aux défis de la vie contemporaine...l´élite intellectuelle et celle du pouvoir actuellement ne vaut pas un rond. Elle n´est pas à la hauteur de sa tâche, voilà la vérité. Il serait temps qu´on s´en rende compte au lieu de continuer à entretenir une caste de gens coûteux qui ne brille que par son incapacité et son manque d´à propos.<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
L´histoire contemporaine de l´Afrique se situe entre un sourd indécis combat pour se débarrasser de la mainmise culturelle, économique et politique occidentale d´une part, et de l´autre une curieuse course désordonnée à relier le puzzle éparpillé de son identité et de ses forces culturelles afin de se doter des moyens et instruments de développement. <br /> <br /> Dans cette course tantôt ambiguë, tantôt empêtrée dans les rênes tendues de la francafrique et de l´utilitarisme étranger, il serait grand temps que l´Afrique devienne plus impérative à se réaliser elle-même. La crise économique actuelle dont elle va énormément souffrir sans en avoir été en rien l´instigatrice ou même la prochaine détérioration climatique mondiale prouvent que ce continent, s´il veut rendre justice à ses enfants et à sa réalisation future, doit absolument dépasser ses contradictions et se donner les moyens adéquats et urgents lui permettant de se réaliser librement et souverainement. <br /> <br /> Compter sur les autres comme les anciennes générations africaines l´ont fait, ne mène qu´à la dépendance et au manque à se réaliser librement. Ceci n´est absolument pas exceptionnel car il n´existe pas de liberté qui soit produite ou conçue par d´autres pour être consommée ou utilisée par des étrangers lesquels dépenseraient leurs accumulations pour jouir d´un produit sans âme qui, s´il n´était pas répondu par des exportations de même valeur technique, détruisait le travail et endiguait le développement des acheteurs avec le chômage et un appauvrissement subséquent. <br /> <br /> La liberté, il faut bien la faire au lieu de la subir ; souffrir de lui donner les plus belles vertus de notre sensibilité et de notre intelligence, mais croire qu´on peut l´acheter sans se donner la peine de la faire soi-même est d´une grave ineptie culturelle. Après tout cette liberté est la réalisation qui en découle est l´expression de nos attentes, de nos efforts, du sens que nous donnons et prêtons à la valeur de l´existence ; l´abandonner aux autres ou la laisser réaliser par d´autres ; ne risquait-on pas de recevoir des cadeaux empoisonnés, étrangers á nos attentes ou tout simplement destructeurs comme avec ces autos d´occasion fumantes qui nous polluaient l´air et nous détruisaient l´atmosphère et la santé ? <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
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