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28 janvier 2010

Sur le premier discours d´Obama sur l´état de l´Union

Discours très attendu depuis qu´Obama avait déclaré son intention d´empêcher les banques américaines à spéculer à hauts risques avec la fortune de leurs clients. Puis il y avait le chômage haut de plus de 10% avec lequel les américains, malgré les efforts entrepris par l´administration Obama pour l´endiguer, se débattait. Puis venait les guerres d´Irak, d´Afghanistan coûteuses et actuellement sans succès, la crise économique mondiale, l´Iran et la Corée…L´Amérique avait fait un recul du PIB de 13% dans cette crise, l´Allemagne de 5,2 %, la France de 7,9%, la Grèce de 13 %, la Grande Bretagne de 11%...Dans quel état se trouvait réllement l´économie mondiale et comment pourrait-on au mieux la relancer ? Parallèlement, le Davos avait ouvert ses portes et l´affluence était grande : 2500 invités s´y étaient annoncés. Arrivera-t-on à y trouver les solutions pour juguler la crise mondiale ; en avait-on les moyens ou se trouvait-on dans un cul de sac sans autre issue que de laisser la crise par elle-même épurer les erreurs et les abus du système actuel ?

 

Obama entre l´enclume et le marteau ou mis à pat par l´opposition ?

 

Rappelons nous, il y a à peine un an qu´Obama fut élu avec un enthousiasme qui unit le monde entier autour de son courageux discours de changement. Depuis, beaucoup d´eau avait coulé sous le pont…agacée par la notoriété de ce nouveau président américain démocrate, les forces conservatrices républicaines s´organisèrent pour neutraliser cet idéaliste qui risquait de leur faire subir la politique d´une vision universelle et solidaire du monde alors que les américains étaient habitués, en pays le plus riche, le mieux armé et le plus développé du monde, à dicter aux autres leurs vues et leurs intérêts. On élut donc, pour neutraliser le problème racial, un adversaire aussi noir qu´Obama à la tête de l´opposition républicaine et la crise économique fit son chemin en sortant d´une part des effets négatifs contre lesquels la fraîche administration d´Obama se trouva désagréablement confrontée : le chômage, la restriction du crédit, les banqueroutes bancaires de plus de 100 institutions financières américaines, un douloureux endettement public…une guerre Afghane devenue amère et ardue et dont on se demandait comment et quand finirait-elle en cessant d´ingurgiter les deniers du contribuable américain pris à la gorge par une violente crise économique.

La position si prometteuse pour la réussite de ses promesses électorales a, ces deux derniers mois, changé complètement pour Obama : depuis l´échec électoral par lequel les républicains ont repris au Sénat le siège de Ted Kennedy et inversé la majorité que les démocrates avaient dans cette haute chambre du pouvoir, toutes les chances de voir passer la loi sur la réforme de l´assurance maladie universelle s´est envolée en fumée. Quant au chômage, malgré les efforts et les initiatives gouvernementales, celui-ci ne diminuait pas, preuve que ce n´est pas seulement l´Etat qui crée l´emploi mais bien et en grande partie les investisseurs privés ! Et ceux-ci aiment savoir au préalable où ils vont…on n´investit pas à l´aventure, mais bien pour en profiter ; or les affaires étaient plutôt à l´attente dans cette crise...c´était plutôt l´heure des réformes et des réductions de coûts de production que ceux de l´aventure passionnée vers l´inconnu. Actuellement dans le monde seul les marchés asiatiques présentaient une ferme tendance de croissance positive. Mais investir en Chine et ailleurs en Thaïlande, au Vietnam ou en Inde, c´est créer des emplois concurrentiels qui venaient rendre caduques celles des industries américaines à domicile. Comment renverser la vapeur et rendre rentable les investissements aux Etats-Unis et dans l´emploi américain ? Bonne question. Les asiatiques avaient des prix imbattables…et depuis que la Chine avait mis frein à l´expansion du crédit, la sonnette d´alarme avait sonné partout dans le monde industriel. Il ne faudra pas compter sur le crédit facile et bon marché chinois pour remonter l´économie mondiale...les chinois craignait un effondrement de leurs économie et bien sûr l´envolée en fumée de leurs efforts.

Obama était mis donc à pat par le jeu de la démocratie américaine ; cela s´aggravait encore depuis que la Cour Suprême américaine avait rendu un verdict rejetant la limitation de l´aide financière accordée aux candidats politiques aux Etats-Unis. Désormais les banques, les sociétés financières ou productives pouvaient se jeter en liesse et influencer massivement les électeurs et l´issue des élections. Et si Obama se faisait l´ennemi des banques ou des grosses fortunes…sa réélection serait impossible, tout simplement. Même de ce côté les républicains l´emportaient car ce sont eux qui avaient le plus de moyens financiers de leur côté.

Comment lutter contre l´endettement remarquable du déficit budgétaire américain qui accusait aujourd´hui 1400 milliards $ ? Réduire les dépenses, geler les salaires publics et les nouvelles embauches ? Cela allait attirer des rugissements dans le large secteur public américain. Faire de nouveaux impôts pour augmenter les entrées de l´Etat ? Ceux qui étaient riches se refusaient à accepter cela ; c´est comme avec toutes les impositions : pas chez moi, sonnez plutôt chez le voisin. Imposer les transactions financières bancaires ? Après tout, ces banquiers, non seulement ils avaient été co-instigateurs de cette crise, ils en avaient profité et même, avec des larmes de crocodile, ils avaient quémandé le secours public. Aujourd´hui, comme si rien n´était, ils s´étaient bien remis à se noyer de dividendes et de bonus comme si la crise n´avait jamais existé et ne posait aucun problème aux chômeurs, aux entreprises mises à mal et mêmes aux dettes et finances de l´Etat ! Mais…faut-il vraiment se mettre des banquiers sur le dos ? Délicat. Et pour le moins embêtant...les banquiers, c´est connu, ont bonne mémoire.

Obama semblait, curieusement, comme un otage pris au piège de sa propre démocratie. Et s´il ne fait pas attention, il ne restera plus rien de son idéalisme politique ou même de ses promesses. Il serait transformé par ses adversaires en vil étalon politique que les républicains useraient et abuseraient à loisir pour asseoir leur politique néolibérale de toujours : exploiter les autres, leur imposer leurs intérêts, les dominer et si cela ne marchait pas avec les méthodes classiques discrètes, on bombardait, tout simplement, quitte à convaincre le monde qu´on agissait strictement pour une noble cause. Les européens observaient le développement aux Etats-Unis avec des sentiments mitigés ; chez eux aussi le torchon brûlait : la Grèce, pays natif de la démocratie, sombrait sous ses dettes (300 milliards €) et s´agrippait désespérément au bord de la banqueroute, par ailleurs l´Espagne, le Portugal, l´Islande, l´Irlande…l´Ukraine tous étaient au rouge. On aurait bien vu une Amérique se frayant de nouvelles voies qui profiteraient aussi aux partenaires européens. Et si ce n´était pas le cas, l´Amérique risquait de perdre son leadership en occident. Chacun pour soi, Dieu pour tous ? La concurrence industrielle allait prendre, dans cette crise, très prochainement des allures aveuglées...

Toute cette histoire de combat entre les forces conservatives et les forces progressistes se joue presque partout dans les sociétés en crise : les uns défendent leurs habitudes et leurs efforts passés et craignent le changement parce qu´il risque de leur enlever leurs privilèges et leurs aises; les autres prétendent que le changement est porteur de plus d´espoir et de bien-être sans pour autant l´avoir éprouvé ou mis à l´épreuve. Qui avait raison ? Toujours est-il qu´il faut réellement du courage pour briguer le changement. En Europe c´était la même chose : en Allemagne on avait élu dernièrement les conservateurs au pouvoir (Coalition CDU-FDP) mais ceux-ci n´avaient aucune recette valable contre la crise ; on se contentait donc de protéger d´abord les grandes richesses de l´effritement…quitte à éplucher les petites gens et endetter encore plus gravement l´Etat, les pouvoirs publics et le contribuable…en attendant que les choses se décantent d´elles-mêmes ou que les nuages à l´horizon de la crise se dissipent avec un meilleur vent. On alla même à créer la loi sur l´accélération de la croissance : la Wachstumsbeschleunigungsgesetz ! (Quel mot !) On se croirait à la course automobile dans les accélérations dangereuses en sortie de courbe incertaine. Cela a soulevé une telle hilarité dans les milieux intellectuels et ceux de la rue...! Ces allemands, ils avaient un tel humour ! En France Sarkozy qui avait ouvert le Davos faisait la cour aux citoyens en les invitant à dialoguer avec lui ; il s´était promis de répondre à toutes leurs questions au moment où tous les pouvoirs en occident n´étaient plus maîtres de la situation. Que pouvait-il donc donner en réponse valable ? Que le chômage allait baisser bientôt et que les assurances sociales redeviendraient rentables ? Dans ces deux cas les choses allaient bien se dégrader inexorablement…tandis que la concurrence chinoise et indienne, elle, faisait d´énormes poussées sur les marchés des biens commerciaux, de l´industrie et de l´emploi.

Obama s´en sortirait-il de ce dilemme politique qui risquait de l´empêcher d´être lui-même et d´exercer le pouvoir que le peuple américain lui avait confié comme il le voulait et comme il l´avait promis lors de sa campagne ? Il ne se résigne pas, a-t-il dit, il allait se battre…Nous trouvons-nous dans un curieux marché de dupes ? Que voulait le peuple américain au juste ; voulait-il le changement ou il ne s´agissait que de se débarrasser de l´image par trop salissante de George Bush pour la réputation américaine et cependant, malgré tout rester comme par le passé...bien néolibéral et impérial ? Est-ce possible dans cette crise ou celle-ci poussait-elle bien au changement écologique, entre autre ?

Musengeshi Katata

« Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu »

 

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Commentaires
S
On peut bien désillusionner un président en utilisant habilement les instruments de la démocratie. Cela doit réveiller les africains, par exemple, et leur dire qu´ils peuvent se battre...s´ils le veulent et si ils ne se laissent pas abuser avec la corruption qui est en réalité l´arme la plus nuisible contre l´Afrique. <br /> <br /> J´ai lu le dernier Jean Ziegler...mon Dieu, Katata ! Et les africains prétendent encore qu´ils ne connaissent pas la vérité ? Inouie ce que ce professeur en sociologie met sur la table. Et désespérant, parce qu´il montre bien comment l´occident malmène le tiers monde et le voue à une préfation cruelle et immorale. Mais il avoue lui-même que la résistance, autant en occident qu´en Afrique augmente et va éclater...je me demande si à ce moment l´occident continuera à soutenir qu´elle est humaniste ou bien intentionnée ?<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Chaque fois qu´il voudra faire avancer son agenda politique, il devra faire des concessions par lesquelles les conservateurs républicains gagneraient deux pas alors qu´il n´en ferait qu´un. C´est tout l´art de tenir un président populaire internationalement à la courte laisse et lui faire faire ce que le sénat considère comme étant l´intérêt du peuple.<br /> <br /> A part le domaine de la guerre où il a tout pouvoir et celui de son administration, Il sera obligé de courber l´échine. Eh oui, il y a démocratie et démocratie. Il a hérité de guerres qui le mettaient déjà en obligation de les mener malgré lui à bien et les finir si cela est possible...Quant à créer l´emploi, il va se rendre compte que ce n´est pas aussi facile que cela ! C´est tout le dimemme de cette crise: après la fin des plans de sauvetage gouvernementaux les choses vont aller encore plus mal; or, ces plans, c´est du dumping économique à grande échelle nationale et internationale. On prétend soutenir le social, or ce qu´on fait n´est rien d´autre qu´empêcher la saine épuration des erreurs passés du système...en agranvant ces mêmes abus légalement ! Je parle ici notamment de l´inondation des amrchés aved de l´argent facile pour les spéculateurs financiers et les banquiers; or, nous nous trouvons devant une crise de surproduction...l´argent facile empoisonne et noie la créativité et le financement des projets nouveaux. Et il faudra éviter l´inflation qui risque de pulvériser les valeurs économiques...en tout cas l´argent facile nuit et nuit absolument. <br /> <br /> Les emplois étatiques n´ont pas d´heureuse incidence sur l´économie parce qu´elles sont subventionnée d´autorité et mal installées sur le marché. Et sans faire des concessions financières au patronat Obama n´arrivera à rien. Ce sera comme avec les banques: on les sauve mais ils ne se voient pas tenus de changer au mieux leur comportement financier et même de financer la petite et moyenne entreprise...Oui, pauvre Obama, lui aussi apprendra qu´il n´y a rien de sûr en politique quand on n´a pas les appuis démocratiques voulus.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
S
Je me suis toujours demandé pourquoi, dès leur investiture, pratiquement tout président américain entamait une guerre ou faisait jouer les muscles militaires dans une partie du monde...cela s´explique: c´était pour se faire respecter de l´aristocratie conservative américaine, sinon ils risquaient de n´être que des dindes boiteuses qui devaient mendier au Sénat pour faire passer leurs lois. <br /> <br /> En fait on voit comment on peut descendre quelqu´un de ses prétentions et le ravaler à sa plus petite expression. En fait ce système n´est pas mauvais lorsque le président est un petit esprit comme l´était George Bush Junior, par exemple, mais on est tout de même surpris que ce dernier ait pu faire ce qu´il voulait: restreindre les libertés américaines, abuser dans des guerres gratuites et des violations scandaleuses des Droits des Gens, mais le Sénat lui donna toujours carte blanche ! Aujourd´hui qu´un président plus réfléchi a été élu par le peuple...on lui met les bâtons dans les roues dans des projets à dimension nationale absolument nécessaire. Curieux et non moins surprenant. vraisemblablement l´Amérique est-elle plus conservative et néolibérale que républicaine et démocrate. <br /> <br /> Et peut-être Obama tombe-t-il mal au pouvoir dans ce sens que les conservateurs républicains ont appris à se méfier du pouvoir présidentiel...qu´ils tiennent à contrôler le plus que possible pour éviter les abus d´un George Bush à l´avenir...Mais il vaudrait mieux, et surtout en cette période de crise, user de sa raison et de son bon sens que de se laisser guider par des à priori. Mais puisque la plupart des gens n´ont pas du tout compris cette crise, je me demande comment ils prennent leurs décisions...Et à mon sens même Obama a lui aussi sous estimé l´ampleur de cette crise et son pays aura bien du mal à s´en sortir sans y laisser de belles plumes...même si avec le dollar inflationnaire les américains jouent à faire payer au monde entier le prix de leurs propres bourdes ! Un jour la Chine va refuser de jouer à ce jeu...et si le monde la suit, c´en sera fini pour l´hégémonie américaine et l´escroquerie monétaire dont nous sommes tous l´object. D´ici là, chacun est tenu de surveiller ses finances et son économie car les coups bas sont devenus invisibles...et cependant bien meurtriers !<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Et pour répondre á un lecteur je dirai que la démocratie n´est pas du tout synonyme de progrès économique ou technique; ce n´est qu´un progrès politique dans la mesure où le peuple arrive à asseoir ses droits et ses intérêts.<br /> <br /> Pour revenir au rituel du pouvoir américain je dirai qu´un vent froid souffle Obama au visage...arrivera-t-il à asseoir ses projets ? Cela c´est une autre histoire; cela dépendra des compromis qu´il sera obligé de faire et du pouvoir qu´il pourra réellement exercer côte á côte avec le Sénat. A mon sens il s´y est pris trop confiamment...changer les gens n´est pas aussi facile qu´on le pense; les gens acceptent facilement le changement lorsqu´ils peuvent le choisir en perspective éprouvée ou réellement exercée, mais lorsqu´ils doivent eux-mêmes changer, ils préfèrent au changement leur habitudes usées. <br /> <br /> Cette histoire ne fait penser qu´en Afrique on a le même phénomène: les africains veulent le progrès mais ils ont difficile à se débarrasser de leurs vieilles traditions désuètes; or pour faire le progrès, celui-ci doit être engendré ou créé par un africain pensant et agissant dans la modernité. Aussi, comment peut-on placer contextuellement l´africain dans les conditions telles qu´il soit capable d´engendrer le progrès ? Telle est la question à laquelle doit répondre l´éducation, la formation progessionnelle et l´encadrement social en Afrique. Sans cela on traîne toujours les diables et les fantômes du passé inlassablement avec soi à ce point qu´on a difficile à procréer réellement le progrès. <br /> <br /> Entre l´occident industrialisés et l´Afrique il y a aussi ce curieux antagonisme actuellement avec cette crise: les uns sont arrivés à saturation, les autres sont en manque; si les uns, avec leurs moyens et leurs possibilités peuvent plus mais sont actuellement enfermés dans notre crise actuelle de surproduction, quand les autres n´ayant pas de moyens de produire et se développer sont néanmoins tenus de le faire pour échaper à la pauvreté qui les menace. Seuls actuellement les pays émergents croissent et savent user de leurs moyens et possibilités pour croître. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
S
Oui, c´est assez curieux...Obama risque d´être ravalé à un lion sans criminière et sans crocs qui, pour arriver à ses buts, serait obligé de cautionner toutes les basses intentions des républicains. On se demande où tout cela va mener...s´il n´est plus qu´un président sans pouvoir réel de s´imposer dans les projets pour lesquels il a été élu. <br /> <br /> A un tout autre niveau on voit la même chose en Afrique: les élites corrompues et bornées, pour rouler en limousines étrangères et ne pas faire l´effort d´organiser et gérer efficacement leurs sociétés, ces élites s´opposent aux peuples et leur font subir la pauvreté et la stagnation économique et financière. C´est la même situation aux Etats-Unis, sauf qu´aux Etats-Unis on a un bilan économique, scientifique et technique brillant acquis dans le passé. Et malgré tout, l´avenir a ses droits et ses exigences...espérons qu´Obama, lors de prochaines élections sénatoriales en Novembre, pourra améliorer sa majorité. Sinon, eh bien il aura les pieds et les mains liés et sera livré au bon vouloir des républicains...ce que cela veut dire ! <br /> <br /> En général on n´aime pas les idéalistes en société car ils repoussent bien de gens dans l´ombre. Cela me rappelle l´histoire de Patrice Lumumba qui se vit assassiner ouvertement devant ceux pour lesquels il défendait la liberté, l´indépendance et un avenir souverain...plus tard les gens ont amèrement regretté cet élu...trop tard. Aujourd´hui il faut voir dans quelle désolation et catastrophe économique nageait ce pays pour comprendre enfin ce qui s´était passé. On aime beaucoup les crétins et les parvenus en Afrique...cela explique beaucoup de choses.<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
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