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8 février 2010

L´équilibre économique de l´Union Européenne est-elle menacée par la gangrène financière de ses pays du sud ?

La Grèce, pays mère de la démocratie, faisait eau de partout : sa dette écroulait sa crédibilité et son équilibre financier, et c´est presque cruel et ironique qu´on l´avait surprise à fausser ses chiffres statistiques économiques…pour cacher la honte de sa détresse á ses pairs européens. Symbolique ? Qui sait, toujours est-il qu´à force de dépenser plus qu´on a…ou d´emprunter aveuglement sans sortir énergiquement de la stagnation…on se mettait bien la corde au cou, à sa balance des paiements, à l´emploi, aux salaires, aux pensions et à l´avenir de sa jeunesse. A ces maux, hélas s´inscrivait en Europe du Sud plusieurs pays candidat à la banqueroute économique dont l´Espagne, le Portugal, l´Irlande, l´Italie ! L´Union Européenne était-elle en danger économique quelconque ? 

 

Le dangereux jeu de l´endettement…

 

D´après les statuts de l´Union Européenne, chacun doit assumer ses propres bévues économiques. Cela ne tranquillise personne quand on sait qu´on est assis dans le même bateau monétaire, et quand l´un attrape le choléra, les autres vont en être contaminés…si cette maladie n´est pas rapidement soignée et surtout que les malades ne soient pas isolées de contacts dangereux pouvant dégénérer en épidémie. Dieu merci en économie et en matière de dettes, ce danger de contagion n´est pas donné. Mais avec cette crise économique les autres Etats Européens se sont aussi endettés plus que de bon sens. Si à la fin on devait malgré tout aider ces naufragés de la noyade, cela ne mettrait-il pas à mal l´équilibre monétaire et la stabilité économique de l´Union ? Sûrement pas, mais il y aurait des remous, les prix et le coût de vie grimperaient, les salaires diminueraient, le chômage augmenterait…et le crédit se ferait encore plus réticent, cela va de soi. Renverser ce cercle vicieux quand on est couvert de dettes est assez difficile…la traversée du désert risque d´être bien sèche et solitaire.  

Voilà pourquoi l´Union Européenne a lancé un sévère plan de contrôle budgétaire envers la Grèce et enjoint celle-ci à réduire en deux ans de 13 à 3 % son déficit comme l´a instauré le Traité de Maastricht. Ce qui est énorme, réduire 10% de son budget en deux ans. Il va y avoir des larmes et des grincements de dents. Le gel et la réduction des rémunérations des fonctionnaires ont déjà été décrétés en Grèce. Le gouvernement socialiste au pouvoir actuellement a bien difficile à faire avaler aux gens l´amère pilule, mais y a-t-il d´autres perspective ? Pas du tout. L´Union Européenne s´est annoncée en Mars et en Mai pour l´appréciation des résultats des mesures d´assainissement, puis elle veut tous les trois mois une révision des dépenses grecques. La Grèce est bien prise dans une prison économique pour avoir par elle-même nuit à ses propres intérêts. On ne lui fait plus confiance d´autant qu´elle a, honteusement pour le pays mère de la démocratie, l´habitude de tromper sciemment ses partenaires en leur livrant de faux chiffres statistiques. Personne des autres pays de l´Union gérant parcimonieusement leurs finances publiques ne veut être conduit à la lumière et devoir payer, alors que lui se restreignait, les dettes de quelques « démocraties » vivant au dessus de leurs moyens !

Toute cette histoire doit prouver à tous les africains restreints ou rêveurs que l´économie est plus importante que la démocratie tout court, et que cette dernière reflète la santé et les valeurs entretenues par l´économie. Si, comme en Afrique actuellement on se donne des vides institutions prétendument démocratiques empruntées ou conseillées par les occidentaux pour mieux normer l´Afrique à subir encore plus durement leur hégémonie en dépensant les accumulations de leurs pays pauvres pour des fonctionnaires improductifs et sans imagination, on va à la banqueroute certaine comme on le voit en Europe du Sud. En Afrique le FMI et la banque Mondiale ou les pays donataire d´aides imposent alors aux africains la privatisation de l´éducation alors qu´ils n´oseraient pas faire la même demande à un pays occidental…ou encore se retirer de transferts sociaux finançant d´importants travaux urbanistes ou de construction de logements sociaux. Cela avait une conséquence incroyablement délaissant de la population et freinait irrémédiablement son développement social et la création d´emploi. Il n´y a que des africains illuminés pour croire que la démocratie s´acquiert comme la laque d´automobile. Erreur. Quand à l´automobile elle-même, à force de l´importer on jette l´argent par la fenêtre ; il faudra bien un jour, pour créer l´emploi chez soi et consolider son économie, la construire soi-même. Comme on le fait en Chine et ailleurs. Même la Grèce, pays mère de la démocratie, est tenue de respecter les lois économiques !…Sinon, adieu le bien-être et l´illusion démocratique. Ceci menace tous les pays qui vivent au dessus de leurs moyens et des générations avenirs.

Musengeshi Katata

« Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu »

 

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Commentaires
M
Le gouvernement grec a fait des restrictions budgétaires allant jusqu´à 4,8 milliards €. Et pendant que c´est la grande rumeur des pensionnaires et des fonctionnaires menacés d´une coupe sèche de 20% en Grèce, en Allemagne le milieu financier estime à raison que cela ne suffit pas et que la Grèce devrait vendre ses biens immeubles et mêmes ses îles inhabitées. Du coup le gouvernement grec prétend ne pas avoir besoin de financement direct de l´Union, mais bien de l´infleunce financière allemande pour placer ses bons du trésor. Méfiants la CDU et le FDP réclament la vente aux enchères des avoirs publics grecs. Or, avec ces biens la Grèce voulait se doter de crédits frais auprès de la FMI. Ce qui dérange l´Union dans tout cela est qu´au FMi l´Amérique sera assise à la table aux côtés des européens...gênant du point de vue de la souveraineté monétaire. La fierté européenne risque d´en prendre un coup. <br /> <br /> D´un point de vue purement mathématique, épargner 5 milliards sur une dette extérieure de 300 milliards est insuffisant; à moins qu´on ne veuille étirer les problèmes y compris les agios en 70 ans de remboursement. Ce qui ne tranquillise personne de nos jours d´autant que l´économie grecque a une dette intérieure deux fois plus lourde avoisinant 570 milliards. On avait affaire à un marchand de faux tapis qui risquait de retrouver dans son désarroi ses vieux amours de faussaire et d´incapable économique dépensant plus qu´il n´a. Les grecs, qu´ils le veuillent ou non, devront avaler l´amère pilule qu´ils se sont eux-mêmes servis; ils n´ont plus le choix. Eh oui, le réveil après l´opulence et l´insouciance aveugle et irresponsable...Cette galère va durer bien plus longtemps qu´on ne le pense en grèce...et faire bien mal aux jeunes et retraités. Dommage pour la gauche grecque qui doit balayer les orgies romaines de la droite décadente grecque... <br /> <br /> Les autres pays du Sud: Espagne, Portugal, Irlande, Italie sont avertis et prennent déjà de grandes mesures d´assainissement...tant mieux pour eux. Tout cela va ralentir la reprise en Europe, c´est certain; mais en évitant un effet de domino de défection économique dans cette crise, c´est déjà avoir gagné une paire de manche en stabilité monétaire...Que l´€ y perde quelques peu des plumes, cela ne doit pas inquiéter outre mesure: les exportations vers l´Amérique n´en seront que plus facilitées. A l´Amérique de s´en défendre.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
S
L´occident se donne un mal fou pour euphoriser les gens à une reprise qui est loin, très loin d´avoir pris son envol. Quoiqu´on comprenne ce souci, il faut cependant garder les pieds sur terre et cesser, comme ces pays européens du Sud, de faire le plein de l´endettement quand on ne sait pas restructurer et moderniser son industrie. Cela ne conduit, comme en Afrique où quelques illuminés sans plan ni notion industrielle endettaient leurs pays jusqu´à les noyer...à un enfer dont on ne sortait plus. L´avantage de la technique et des sciences dans ces pays européens ? Mais alors pourquoi ces avantages ne les avaient-ils pas protégé de l´écroulement économique et financier ? si ces avantages n´avaient pas marché hier, pourquoi les feraient-ils demain à l´étroit et sans moyens ?<br /> <br /> J´ai lu un très bon article sur le blog d´Eric Mampouya d´un francais se plaignant de ce que les intellos africains soient en dessous de leurs obligations...quoi d´étonnant ? La France a tout mis en oeuvre pour abrutir et embuer ces pauvres prétendus intellectuels grâce à la francafrique et avec un paternalisme trompeur et bien sournois de ses intentions réelles. Aujourd´hui ils courraient l´Afrique sans personnalité et sans l´éclat imaginaire nécessaires à exercer leurs fonctions au mieux...des fantômes qu´on retrouvait partout sauf à briller par leur créativité et leur intelligence d´organisation, d´innovation et de conception...frimer pour des bananes, pavoiser pour déplacer du vent...consommer les produits des étrangers en prétendant ainsi faire l´économie ou créer l´emploi pour les leurs. Allons, ami, que peut-on donc attendre de tels crétins illogiques sinon qu´ils soient des clowns pour amuser l´occident plutôt que pour servir les leurs ? Personne n´est aveugle...sauf peut-être les analphabètes et retardés africains. Celui qui ne sait pas défendre ses intérêt et les protéger...il tire toujours la courte paille, c´est notre monde, hélas. Quand les africains auront assez souffert et bien compris leur monde, ils réagiront; il ne faut pas forcer des intellectuels qui ne le sont pas à faire ou assumer ce qu´ils ne comprennent pas du tout !<br /> <br /> Revenons à ceux qui, eux aussi, voulaient tromper leur monde en s´endettant comme des rats illuminés...La situation économique dans les pays sud européens est bien plus tendue qu´on ne le pense; le Portugal est aussi à la goutte, qui l´aurait cru ? Le grand Barroso doit bien se sentir mouillé ou pas ? Quand à l´Espagne...c´est déjà, avec 11,4% d´écroulement du PIB et 4,5 millions de chômeurs ou 20% de la population active...cela va faire mal, très mal. L´Italie avait amassé des dettes inquiétantes...tous ces pays vont faire eau de partout. Je me demande comment ils vont en sortir...avec la concurrence accrue sur les marchés internationaux et mêmes européens à l´avenir ? L´esclavage de nouveau et les contrées lointaines à piller et appauvrir ? <br /> <br /> Le monde a bien changé, mes amis, il est devenu âprement concurrentiel et même antagoniste...il va faire caillant à l´avenir dans les santés économiques de ces pays...en nauvrage économique. Secourir ? Consommer moins, sous payer les salaires et vivre à l´étroit en perdant son niveau de vie ? Cela conduisait-il à l´assainissement ? Pas du tout, on restait sur la pente raide...en marre bondée de crocodiles quand les coûts du pétrole, ceux de l´entretien de la vie, et bientôt ceux du coûts de l´endettement vont grimper. Puis, ce n´est pas en s´appauvrissant qu´on se trouvait alors riche pour créer de nouveaux emplois, financer la recherche, investir dans l´avenir...Oui, ce sera dur, bien dur. Pauvre Grèce...la démocratie va aller faire ses oeufs ailleurs...Il va y avoir un de ces été social chauds et protestateurs... Comme quoi démocratie ne veut pas nécessairement dire économie, absolument pas. L´économie comme la démocratie et les exigences de la vie humaines, sont continuellement liés à un processus d´adaptation et de changement de contextes sous les pressions de la production et de la productivité. Celui qui ne produit plus, celui qui dort sur ses vieux lauriers celui-là va se retrouver un jour dépossédé de la démocratie et sans économie. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
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