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16 décembre 2010

L´€, la foire à l´endettement et la crise économique et financière ; l´Europe dans la tourmente ?

Aujourd´hui s´ouvre à Bruxelles un sommet de deux jours, du 16 au 17 décembre 2010, des pays de l´union Européenne qui a quelque chose en soi : après le sauvetage de la Grèce et dernièrement de l´Irlande, l´Union Européenne se rendant compte de la fragilité des pays Portugais, espagnols, italiens, belges…se demande comment elle peut mieux protéger sa monnaie et son espace économique contre les spéculateurs financiers. Deux camps apparents se sont formés : d´une part les solidaristes qui espèrent, avec des bons européens, faire payer leurs déboires économiques aux grand pays, et les rigoristes dont l´Allemagne et la France qui en appellent à la discipline budgétaire et au principe que chacun était responsable de ses dettes. Quelle voie choisira l´Union ? Y aurait-ils d´autre voies pour faire échec aux spéculateurs financiers se jetant sur chaque pays affaibli par ses dettes avec joie pour s´enrichir encore plus joyeusement dans son infortune ?

 

La liberté de l´abus de l´endettement et des modestes croissances, de quoi sera-t-elle réellement faite demain ?

 

S´endetter pour mieux produire, cela est tout à fait normal ; mais s´endetter pour payer les déficits budgétaires de ses obligations sociales…cela mène à l´impasse parce qu´on sait que si le volume des impôts n´augmente pas, c´est qu´il y a défaut de croissance. Et financer la stagnation, c´est s´ouvrir un gouffre difficile à fermer un jour sous ses pieds. Tout le monde sait cela. Mais alors, pourquoi, au lieu de rentabiliser et mieux produire, les pays périphériques de l´Union Européenne : Grèce, Irlande, Portugal, Italie, Belgique, Espagne se sont-ils laissés entraîner à s´endetter ou à vivre sur grand pied alors qu´en réalité ils auraient dû investir pour rattraper leur retard de déficit de développement industriel par rapport aux grands pays de l´Union ? Ceci dit, ce ne sont pas les subventions bruxelloises de l´Union qui ont manqué ! On a préféré se complaire à faire partie d´une Union économique et monétaire sans se rendre compte qu´en siégeant à la table de géants on se devait de s´endurcir à la concurrence de ces grandes économies productrices…les conséquences on les connaît : on vendit des légumes et de l´huile d´olive pour s´acheter des produits industriels intensifs exportateurs de capitaux.

Et maintenant s´agissait-il de solidariser tout le monde, et surtout les pays riches comme l´Allemagne, la France, l´Italie, la Hollande…à créer un système permettant aux pays endettés outre mesure…de continuer à s´endetter à bas prix ? Est-ce raisonnable, cela ? Ne mettait-on pas en danger la stabilité de la monnaie européenne et sa stabilité économique future ? On entendait partout actuellement des coups de gueules de la part de Junkers, par exemple, le premier ministre luxembourgeois accusant Merkel d´arrogance parce que celle-ci ne voulait entendre ni de bons européens, ni d´augmenter le fond financier de secours aux pays endettés plafonné actuellement à 750 milliards. La panique avait-elle déjà fléchi les jambes du Portugal, de la Belgique et de l´Espagne voyant leur tour de passer à la casserole des spéculateurs dangereusement arriver ? En tout cas ces pays ployaient sous le poids grandissant du coût de taux élevés d´acquisition de capitaux sur les marchés. Par contre l´Allemagne elle profitait des taux les plus bas : 3%. On voulait donc un bon européen qui avoisinerait les 5%, ce qui n´était pas du goût des allemands ; après tout, la rentabilité économique allemande avait été obtenue au prix fort payé par la population allemande durant 10 ans. Maintenant se pénaliser volontairement avec deux points de hausse pour faire plaisir á ceux qui avaient fait la fête et jeté l´argent par la fenêtre…Hem, il faut être cocu pour croire que les allemands accepteraient cela.

Toute cette histoire d´endettement va tourner mal parce que les pays touchés perdent leurs rentabilités économiques respectives…et s´enfoncent de plus en plus dans de nouvelles dettes. On risque donc d´ouvrir toute grande la porte à une dangereuse spirale. Après tout on peut se demander : si les Etats concernés n´avaient pas eu assez de caractère pour discipliner leurs dépenses en voyant venir le train fou des déficits budgétaires, pourquoi le feraient-ils à l´avenir sans contrainte ? Les mesures de contraintes étant en ce moment fort discutées, quels étaient donc les moyens pour obliger un pays indépendant européen à se restreindre et ne pas jeter l´argent par la fenêtre ? Pénalité financière ? Mais ce pays déjà pauvre deviendrait encore plus pauvre ! Retrait de voix au conseil durant la carence ? Personne ne voulait l´entendre…et au demeurant, voulait-on une Union réelle ou une Union de muselés et d´interdits ?

La quadrature du cercle européen ? Si l´endettement continuait à cœur joie on y aboutirait en mettant notamment à mal l´€uro…le coût des dettes, pour tous ceux qui prétendait qu´ils vivraient mieux sans la couverture de l´Union, exploserait. L´emprunt serait dur et à risques élevés. Tout semble bien logiquement se pointer vers la prise en charge personne de ses dettes par chaque pays dans l´Union. Certains confondaient une union monétaire avec une joyeuse Union de transferts ! Les peuples et parlement qui devraient, par solidarité avec les faillis, priver leurs enfants d´assistance ou réduire leur train de vie…ces peuples n´allaient pas avaler cela par simple solidarité unioniste. Quand on voit avec quel amour de la dépense gratuite la Grèce s´était dotée de la plus puissante division blindée d´Europe, qu´elle s´était achetée deux sous marins allemands de poche super silencieux…et avec quelle énergie criminelle ce pays avait comploté avec la Morgan Sachs américaine pour tromper ses partenaires européens et cacher le niveau de son endettement, venir demander aux autres de priver leurs enfants de petits pains beurrés pour soutenir de tels gens…difficile à faire avaler aux populations des pays riches. Cela, il ne faut pas le perdre de vue. De même l´Irlande où quelques banquiers véreux s´empressèrent, aussitôt l´aide européenne accordée, à friser leurs chiffres pour recevoir des subsides auxquels ils n´avaient normalement pas droit…tout cela était bien coupable et répugnant quand on sait que d´autres nations doivent se restreindre pour aider…des tricheurs ?

Bien de gens à court de vue pensent qu´il faut absolument venir à bout de l´endettement en faisant…de nouvelles dettes ; or, il s´agissait de ne plus s´endetter du tout mais de redevenir rentable et concurrentiel ! En fait on devrait éviter de s´acharner sur la fumée du feu…pour éteindre l´incendie du feu lui-même. Or sans croissance, sans rentabiliser l´économie et rendre positif sa balance de paiements, on allait soit à l´appauvrissement des populations et à l´augmentation du chômage, soit à la noyade de l´endettement. Et pour ce dernier cas, entraîner les pays les plus saints dans la débauche pour souffrir moins et malgré tout s´adonner à ses pêchers favoris pendant que les riches paieraient la facture en grinçant les dents…ce n´est pas du tout ni honnête, ni sérieux. Dans cette histoire, et même si Van Rompuy dit que cette crise menace les pays de l´Union dans leur existence réelle, que les erreurs ont été faites en amont de cette crise. On a commis l´erreur de fermer les yeux sur tous les signes précurseurs de ce bouchon de crise…par arrogance et par excès de confiance en soi ? Maintenant on avait accumulé tellement de contradictions parmi les plus dangereuses économiquement…qu´on avait les mains partout à colmater des brèches qui ne cessaient de se rouvrir sur la cuirasse fragilisée du paquebot européen ballotté en mer tourmentée de la crise économique. Et à l´horizon pas de terre en vue…pendant que les chinois eux, sans faire de dettes et plutôt en rachetant les dettes américaines, avançaient à pas de géant suivis par l´Inde et le Brésil. Le prochain port ne sera pas de tout repos…c´est certain. Comment luttera-t-on contre les bas prix des nouveaux arrivants ?

Musengeshi Katata

« Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu »

 

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Commentaires
M
Encore plus de bureaucratie et des problèmes de compétence face à la légitimité et aux souverainetés nationales ? Ou était-ce, en désespoir de cause devant la construction juridique sans légitimité propre de l´Union...une fuite en avant ? Comment concilier les intérêts des faibles étouffés par leurs illusions et leurs dettes...d´avec ceux qui, envérité dominaient ou étouffaient malgré tout les premiers même s´ils leur donnaient des subventions lesquels se retrouvaient pour la plupart dans les banques des pays riches et exportateurs à outrance ?<br /> <br /> Bruderle, le ministre de l´économie allemande a aussitôt relevé à l´endroit de la proposition de Sarkozy: "Celui qui propose un gouvernement économique européen s´acharne sur le faux chantier !". C´est vrai que croire qu´on peut faire pousser les industries qui manquent aux grecs, aux irlandais, aux portugais...avec un nouveau monstre d´officiels; hem, en oubliait-on peut-être la concurrence des grands pays ou leur avance sur les attardés ? Ne risquait-on pas d´harmoniser au profit des grands et influents ?<br /> <br /> De curieux tons d´aide aux pays européens en difficultés venaient...de la Chine ! Celle-ci avait vu son heure arrivée de remettre le coup de la taupe en inféodant les économies vaccillantes européennes, ce qui ferait avancer énormément la Chine qui aurait pignon sur roue en Europe...le coup de l´achat de dettes étrangères n´ouvrait-il pas sur une souveraineté économique nationale...commanditée de l´étranger ? Est-ce ce que craint Sarkozy ? Eh oui, tous ces président qui conseillaient aux africains: "endettez-vous !"...apparemment certains pays européens avaient suivi le conseil...avec entrain; or à voir aujourd´hui les maux de l´endettement irréfléchi et cannibale, on se demande si Sarkozy savait ce qu´il conseillait aux autres à l´époque ? Eh oui, eh oui...sacrée crise !<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
S
La culture de consommation a rendu les gens bien superciels que la plupart croit qu´on peut, dans une crise de stagnation de croissance, s´endetter à coeur joie pour régler ses problèmes momentanés...or, on va à la catastrophe la corde au cou. Pimco, le plus grand investisseur du monde conseille déjà aux européens de se séparer de la Grèce, de l´Irlande et du Portugal afin d´éviter l´écroulement de l´Euro...ce directeur de la société soeur de l´Allianz est plus qu´influent sur le marché des emprunts. L´union Européenne va se trouver bien embêtée...<br /> <br /> Tout le monde spécule sur la reprise, or la reprise va engendrer des taux élevés d´emprunts ! Ce qui va agraver la situation des lourdements endettés qui vont s´enfoncer encore plus dans leurs dettes. Pour l´Allemagne que tout le monde admire, les choses ne seront pas aussi faciles qu´on le pense...les restrictions de dépenses des autres pays vont se traduire par un manque à exporter...malgré tout. En conclusion la crise va bien ouvrir ses portes encore plus grandement en 2011 contrairement à ce qu´on propage actuellement pour tranquilliser les gens...ou se donner confiance.<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
En grèce il s´agissait de retardataires vivant sur grand pied et s´endettant outre mesure puis allant, pour tromper leurs collègues européens, se fabriquer une escroquerie aux Etats-Unis avec la Goldman Sachs afin de faire payer à l´Union les frais des erreurs de gestion des gouvernements grecques de Droite. Diable ce pays a aujourd´hui la plus grande division blindée d´Europe...pour quoi faire, envahir la Turquie ? Ridicule...pompeux et grossier, et quand on pense aujourd´hui à la pauvreté et aux restrictions que doivent subir les étudiants, les ouvriers et les retraités de ce pays...absolument irresponsable !<br /> <br /> L´Irlande est comme phénix, en dix ans ce pays avait fait un bon économique vertigineux qui avait enivré ses politiciens qui crurent bientôt voler pour aller au Paradis...la crise les a ramené sur terre. Dire qu´ironiquement ils avaient effectivement 15% de niveau de vie plus élevé que les allemands...auxquels ils allèrent demander assistance ! Cette histoire a fait graincer d´ironie les allemands...il y a de quoi jaser. Oui mes amis, il faut mieux gérer dans le coin...croire qu´on peut se permettre de faire des dettes à l´aveuglette pour plus tard se cacher le visage avec l´honneur et la stabilité économique ou monétaire de l´Union...pour que que ceux qui ont épargné et géré en bon père de famille paient les facture ou vous empêchent de couler, mes amis, la Californie est bien en banqueroute sans que le gouvernement fédéral américain ne leur vienne en aide...même pour l´honneur du dollar !<br /> <br /> Au Portugal on se bat en désespoir de cause contre la marée montante des spéculateurs financiers alarmés par les erreurs de gestion et de financement publics et privés mis cruellement à jour par la crise. Croire qu´on peut faire le progès et l´industrialisation en vendant des carottes et en important le capital et les usines de fabrication des grands pays européens...espérons qu´on a maintenant compris que ce n´était qu´une blessante illusion ! Pour le bon sens, bien entendu...<br /> <br /> Pour les autres pays: Espagne, Belgique, Italie, c´est autant en emporte le vent. Au plus cette crise économique et financière va durer, autant ces pays vont perdre pied...et comme la crise va perdurer encore quelques années...les endettement publics vont saigner et mettre en déséquilibre la stabilité économique du pays. Depuis que l´économie réelle se trouve plaquée au sol les spéculateurs se jettent avec joie sur les endettés publics parce que ceux-ci on des substances en garantie...Pour la belgique les choses se présentent dramatiquement pour ce petit pays actuellement sans gouvernement et tenaillé par une querelle de fédéralisme qui risque bien de disloquer ce pays. Le roi belge bientôt sans royaume et condamné à exiler à l´étranger si le pays n´arrive pas à rester uni ? Dommage, ce petit pays est bien puissant et grand par son industrialisation et ses efforts techniques et scientifiques...seulement, avec un endettement de 99% du PIB de son pouvoir public et pratiquement s´y ajoutent 50% de ses banques...Avec 150% d´endettement au total...on est bien assis sur la brêche dans la crise !<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
S
On se demande si cette damnation économique du Sud n´est pas congénitale ! Même dans l´Union on retrouve les mêmes défauts qu´ailleurs dans le monde. Que faut-il en dire ? Simple hasard ? je n´y crois pas beaucoup...il doit bien y avoir quelque chose de dilettante chez les sudistes...caractère latin et méditérranéen disent les nordistes...des faiseurs de nouba quand les autres épargnent ?<br /> <br /> Rien à faire, si la croissance ne vient pas au secours des pays grandement endettés...il vont subir les inconvénients des hausses de taux d´intérêt étouffants. Et pour ma part je suis très sceptique sur la relance car ce sont d´abord les grands pays qui sauront prendre le train de la relance avant les petits gravement endettés. Nous risquons de nous retrouver dans la vallée des éternels emprunteurs...éternels malades condamnés à la perfusion ?<br /> <br /> Un grand économe allemand a dit que la solution passerait tôt ou tard l´inflation, or ici encore ce sont les plus riches qui auront des reins plus solides pour ne pas trop souffrir. En fait cela va mal pour les pays comme la Grèce et l´Irlande...qui ont appris à leurs dépends qu´on ne peut pas emprunter chez les grands pays producteurs pour...les concurrencer ! Nous allons, qu´on le veuille ou non, vers des cieux incertains et plutôt sombres pour les pays endettés et en difficultés budgétaires.<br /> <br /> Bientôt la liste va s´allonger avec l´Espagne, l´italie, la Belgique...On se demandera alors ce que sera la spontanéité des francais, des allemands à couvrir les pays déficitaires écroulés sous le poids des taux d´intérêts surélevés...si ces même grands pays mettent leur crédibilité en cause ou détruisent par-là leur rentabilité économique face à la dure concurrence des pays émergents à bas prix de production ? Que deviendra l´€uro à ce moment là ? Bon pour les uns, cruel pour les autres ? Et l´Union ?<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
A la fin je me demande si cette Union, ce grand machin de burocratie et de hauts fonctionnaires trop bien payés pour gonfler les subventions et vivre en parasite sur les économies réelles européenne, si ce grand poste de dépense ne doit pas être remis en cause ? En temps de crise...<br /> <br /> L´Union Européenne a admis, en prolongeant au delà de 2013 le système de défense de l´Euro, que cette crise sera bien plus longue...que voulue. Prétendre qu´on ne paiera pas les dettes des pays faillis est une bien belle illusion, parce que si on veut défendre la monnaie Euro; comment le fera-t-on si les pays de la périphérie se noyaient dans leurs dettes ? On peut, bien sûr instaurer une discipline plus sévère dans la gestion des déficits publics. Mais si la crise continue ou s´agrave...tout le monde sera dans le mauvais bain.<br /> <br /> Musengeshi katata<br /> FR
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