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12 juillet 2012

La crise économique et ses curieux aspects d´arrogance

 Une crise qui en dévoilait d´autres plus gênantes

Quelques fois je pense que nous sommes victimes, en début de ce siècle, d´un indécent accès d´arrogance de la part de bien de gens et d´institutions qui étaient pourtant sensées résoudre nos problèmes ou veiller au mieux sur nos intérêts et notre avenir. C´est le cas des banques, par exemple, dont les titrisations sont devenues hautement nocives pour le bon équilibre financier des économies occidentales...et mondiales. Ou encore s´agit-il de ces mêmes économies occidentales qui, dans leurs déploiements économiques et leurs surproductions, dévoraient les accumulations des pays pauvres et leurs matières premières...sans pour autant y investir en retour. Bien au contraire on corrompait les élites africaines afin de les inféoder et mieux s´emparer des accumulations des pauvres, et on allait plus loin en exportant dans les pays pauvres ses excédents agricoles à des prix de dumping pour écrouler l´élevage et l´agriculture des pays sous développés africains !

Ou alors ces endettements publics outrageux qu´on a sciemment entretenu pour fausser la réalité économique dont on souffrait depuis 30 ans. Aujourd´hui, ô perversion, on entendait quelques gouvernements sud européens demander aux pays plus riches et gérés plus lucidement de bien vouloir payer solidairement avec eux leurs factures étalée d´emprunts. On voulait que les profits soient privatisés, mais que les dettes soient solidarisées ; si ce n´est pas une forme d´arrogance…stupéfiante pour le moins ?

De même ces pays africains gouvernés par de curieuses élites qui, en place de créer l´emploi pour les leurs, d´investir leurs recettes dans la promotion des facteurs urgents de développement économiques de leur pays, jetaient à bras le corps les recettes et les accumulations des leurs par la fenêtre dans la gorge des étrangers en important  aveuglement et contre tout bon sens économique, pour aller le lendemain quêter aide et assistance devant les institutions internationales de crédit. On se demandait, si ces élites étaient responsables et aspiraient de bonne foi au développement; avec quoi diable ils comptaient-ils le faire, ce développement ? Avec la pauvreté, l´ignorance, l´improductivité et la mendicité ? Depuis quand le développement se ferait-il avec des facteurs négatifs ? Arrogance, frondeuse, injurieuse, arrogance choquante que cela...surtout lorsque la Grèce veut nous faire croire qu´on peut faire démocratie en vivant d´emprunts aux dépends des autres. Oh là là...

Si nous ne retrouvons pas rapidement la raison et cessons de croire qu´on ne peut faire la croissance qu´en s´endettant encore plus, nous allons ouvrir sous nos pieds un gouffre dont on ne sort plus. Or, dette dilenda est…tôt ou tard le réveil sera douloureux. Si ces fausses orientations continuent, nul doute que la nature et le contenu de nos aspirations démocratiques vont...changer résolument parce qu´apparemment plus personne ne veut assumer ses responsabilités envers lui-même et les ambitions de ses enfants, mais préfère les faire assumer par les autres. Quel monde, n´est-ce pas ?

Musengeshi Katata

„Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu“

 

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Commentaires
M
Certains ont prétendu qu´il s´agissait d´une machination de banquiers, de riches et de néolibéraux...ceci est vrai mais seulement en partie. Pourquoi ? Mais parce que nous tous, autant que nous sommes, nous étions tenus de défendre nos intérêts...et si nous avons fermé les yeux ou laissé faire, nous sommes aussi reponsables de ce qui nous arrive. Ceci est d´autant vrai que les joyeuses dettes publiques faites par les gouvernements des pays industrialisés...seront payées par leurs contribuables ! <br /> <br /> <br /> <br /> Quant aux banquiers et aux institutions financières dites systémiques (Trop grandes et importantes pour les abandonner à la faillite causée, ceci soit dit, par leurs propres erreurs), elles tendent la main et obligent les gouvernement, sous le risque de collapse financier, de les assister. Ici encore une fois ce seront les contribuables qui paiera les pots cassés. Cette dangereuse et même honteuse situation qui consite à privatiser les gains et socialiser les dettes n´est absolument ni juste, ni honorable. C´est en effet la mort de la responsabilité d´entreprise dont on fête les obsèques, ce qui aurait pour conséquence d´abattre le fondement de l´économie occidentale...et du monde tout court. <br /> <br /> <br /> <br /> Ceci n´était que la partie économique et financière de cette crise. Les autres, mis à jour par ce déséquilibre sont, entre autres l´appauvrissement des pays tiers africains par les exportations des pays industrialisés ou le manque d´engagement et de détermination au développement des pays africains. On dira ce qu´on veut sous cet aspect, notre opinion est et restera celle-ci: autant les africains que les pays riches portent dans cette histoire leur responsabilité. A propos de réformes et de compétitivité, ce sont, au moment où la Chine monte au firmament de son industrialisation, des nécessités pour tous les pays qui, selon toute vraisemblance, ce sont cantonnés dans leurs habitudes ou des optimismes économiques se révélant aujourd´hui comme des erreurs et des abus. <br /> <br /> <br /> <br /> Conclusion: si les choses continuent en s´agripant aux erreurs ou aux structures économiques et commerciales désuètes décriées ou remises en cause par cette crise, nous irons vers une castastrophe certaine de banqueroutes et de pauvreté économique occasionnée par l´endettement public et le refroidissement du commerce et de la croissance économique mondiale. Face à la croissante pauvreté africaine et le corset des taux croissants d´endettement, nous devons à tout prix générer une croissance salutaire. Mais voilà, comment le ferait-on quand les investissements et la confiance des entrepreneurs est en berne ? Croire qu´on peut remettre le coup de croissance á la pompe de l´endettement est bien trop...dangereux comme on l´a vu ces derniers 30 ans. Plus que jamais donc il faut remonter la pente...sans s´endetter, et cela, c´est n´est pas facile du tout dans la situation actuelle. Pas du tout. Ce sera plutôt un coup de force, et j´ai bien peur que certains pays, dans leur désespoir, ne reviennent à leurs cruels amour d´hier en s´endettant en espérant que tout ira bien, or ce sera leur ruine car bien de choses vont toujours mal quand tout va mal. <br /> <br /> <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> <br /> FR
S
On semble croire que tout ira bien...qu´à force de gagner du temps la solution émergera toute seule à l´horizon, or ce n´est pas vrai du tout. En vérité et même si on parlait de ces "gens intelligents" en société, on doit aussi se demander: pendant qu´on appauvrissait le tiers mode africain et qu´on lui volait honteusement ses accumulation, où étaient-ils donc ces gens intelligents ? Oui, pendant qu´on s´endettait dans les pays industrialisés jusqu´à l´ordre de 55.000 milliards $, pourquoi ces gens intelligents n´avaient-ils pas sonné l´alarme ?<br /> <br /> <br /> <br /> Et maintenant il s´agirait d´attendre comme Godot que la solution à la destruction des facteurs de développement des pays riches...viennent de l´avenir et de l´attente, et peut-être en continuant à commettre les mêmes erreurs qu´hier ? On se croirait en Afrique...continent qui ne faisait á mon sens pas l´effort de sortir de son passé de traditions désuètes et de croyances irrationnelles...tout en prétendant fair le progrès socioéconomique sans pour autant ni relever ses facteurs de développement en les mettant au vert, ni se tordre d´effort pour produire, innover, inventer, instruire, émanciper ?<br /> <br /> <br /> <br /> C´est pas étonnant: il suffit de voir les brasiers de troubles et de guerres actuels en Afrique pour se rendre compte que la crise économique et financière y était arrivée...ainsi que la faim, le désespoir, les révoltes politiques et militaires. Et maintenant ? Ce n´est pas seulement en changeant de gouvernement que les économies désordonnées et incohérentes deviendraient du jour au lendemain performantes et progressives ! Il fallait investir, accumuler, produire, créer l´emploi et donner des revenus aux gens...mais avec quel financement, avec quelles assurances financières, que diable, si on n´a rien et rien du tout ? Après tout, on a plus dépensé l´argent dans le passé en importations et dépenses futiles, qu´on n´a investi dans la production, l´emploi et la promotion de la créativité. Là est le drame africain actuel: encore une fois face à la courte paille...or s´endetter c´est faire comme hier: s´enfoncer dans le mensonge et l´abrutissement de la facilité. Oui, et maintenant ? L´élite africaine était bien prise au piège qu´elle s´était elle-même créusé. Au secours, à moi l´occident, je me noie ? Mais l´occident elle-même avait l´eau jusqu´au cou ! Ce ne sera pas facile...pas du tout. <br /> <br /> <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> <br /> Forum Réalisance
M
Les plus à plaindre étaient les étudiants africains qui se sont laissés mener en bateau avec des théories que la Realpolitik déjouait chaque jour en faussant la réalité. Enfin bon, toute chose a sa fin, et maintenant ? je doute qu´il soit possible de sortir de ce bourbier sans changer de fusil d´épaule et c´est dire redevenir honnête et sincère. Là sera le drame...car on ne peut vivre indéfiniment au-dessus de ses moyens.<br /> <br /> <br /> <br /> Du côté des africains je me demande quand on se rendra enfin compte que sans instruire, développer l´imaginaire et la créativité des africains, rien de sérieux ne se fera ? Eh oui, comme le disait si bien Mussolini: "Mieux vaut vivre un jour comme un lion que vivre cent ans comme un mouton." Ceci est aussi valable pour les pays industrialisés endettés...au plus ils vont prolonger leurs endettements, au pire sera leur avenir parce que les dettes, on ne peut pas s´en débarrasser en les effacant tout simplement. Impossible. <br /> <br /> <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> <br /> FR
S
Bon retour, Katata. Il a été plus facile de falsifier les choses que de les assumer pleinement. Maintenant je me demande s´il sera facile de les réparer ? Je ne le crois pas...j´ai bien peur qu´à force de fausser les apparences on ne se soit implanté une mentalité qui se refuse á voir les choses comme elles le sont objectivement et dans ce cas on continuera à se chercher des solutions "complaisantes" plutôt que sincères. <br /> <br /> <br /> <br /> A moins que, bien entendu, on cesse de tous les côté à manipuler ses chiffres, à fuir ses obligations, à vouloir à tout prix faire porter aux autres le prix de ses joyeuses et insouciantes factures. Ou nous enterrons la démocratie aujourd´hui sous des amas de mensonges et de fauxsseté, ou nous l´assumons dans toute sa beauté, ses efforts et ses obligations. Question de sincérité et d´honneur...Avons-nous cette fierté et ce courage ? Demain nous le dira... <br /> <br /> <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> <br /> Forum Réalisance
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