Sur les graines agricoles améliorées
Sans garantie et irréproductibles
L´agriculture du laboratoire
Sur les cultures de graines biologiques "améliorées"
Compliment, madame Claire Aymes et Michel Claire pour votre protestation.
( 24 Février 2006 22H50 )
Mais ce que vous voyez devant vous n´est rien d´autre qu´un esprit sourd et borné devant le bon sens le plus évident, et le plus responsable. Nous africains nous connaissons bien cet esprit qui a fait l´esclavage pendant 400 ans et la colonisation pendant 100 ans tout en parlant de liberté, de progrès, de respect des droits humains; et aujourd´hui encore on les voit impénitents à gros mots parler de civilisation, de démocratie, d´humanisme alors que par la francafrique, les bombardements en Irak, et la mainmise éhontée sur les matières premières du monde, ils ruinent et congédient toutes leurs victimes à un avenir appauvri et dénué de tout développement. C´est le même esprit à s´y méprendre, il n´y a aucun doute: un esprit borné par l´intérêt à court terme et la cupidité aveuglante et quasi insalubre. Ces gens ne voient pas le rapport qu´il y a entre les équilibres de la nature et notre santé ou la pollution et nos actuelles maladies. Pour eux, il s´agit dans ces nouveaux gênes d´aliéner le monde entier, car disons le bien haut pour ceux qui rêvent encore: ces graines artificielles, pour peu améliorées qu´elle soient, elles ne sont pas reproductibles naturellement; c´est donc être liés irrémédiablement au producteur. Et ce cocktail biochimique n´est ni éprouvé, ni garanti sain. C´est jouer au Lotto en ayant la corde au cou. Mais les américains sont arrivés à imposer, comme toujours leurs vues industrielles et spéculatives. Et quand demain les effets néfastes apparaîtront, plus personne ne sera responsable. C´est connu. A les entendre aujourd´hui, les africains se seraient eux-mêmes enchaînés et exportés aux Etats-Unis, dans les îles de l´Atlantiques ou se seraient appliqués eux-mêmes le code noir ou la Jim Crow. Et Guantanamo ou Abu Grhaib, ce sont des camps pacifiques de tourisme où la liberté et les droits humains sont respectés et entretenus. Faut-il commencer à pleurer? Mais oui, de rage. Parce qu´inévitablement, on se sent trompé et mené au meurtre de la démocratie. Comme pendant l´esclavage ou la colonisation. Et ça, ça révolte. Le monde n´aurait-il rien appris ?
Musengeshi Katata
Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu