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19 avril 2006

Bill Clinton, ce menteur invétéré

Prêt à tous les mensonges pour s´accaparer des voix des noirs

Un triste sire nommé Bill Clinton

Commentaire du 19.04.2006 sur afrikara

Mr. Nzila, quand on ne sait pas de quoi on parle, mieux vaut ne pas offrir d´emblée à un blanc des lauriers qu´il ne mérite pas. A croire que vous n´avez aucune culture et information sur l´esclavage ou l´histoire américaine. Clinton, c´est le prototype le plus faux et le plus fourbe que la Maison Blanche ait connu. Rappelons-nous ses fausses excuses dans l´affaire Tuskegee où 399 afroaméricains avaient été infectés avec la syphilis à titre "expérimental" de 1932 à 1972. Rien que des excuses. Par ailleurs Clinton refusa d´intervenir en tant que chef d´Etat pour demander aux sociétés productrices de médicaments contre le Sida de les céder à bas prix ou à licence raisonnable à l´Afrique. Mais aussitôt remercié de la maison blanche, et pour des honoraires, il obtint le deal. Faut-il vraiment croire qu´un chef d´Etat américain n´aurait aucune influence auprès des industriels de son pays? A la même époque cependant, l´Amérique étant menacée par un danger de terrorisme biologique par Anthrax, il mit la corde au cou de la Bayer Leverkusen allemande pour qu´elle cède sa licence immédiatement afin de constituer des réserves ou elle serait exclue du marché américain. L´affaire Monica Lewinsky ne vint qu´accroître le ridicule de ce menteur invétéré. Tromper sa femme à ce point devant le monde entier et ne pas avoir le courage de dire: "mea culpa, mea maxima culpa", c´est chez moi être bas et sans caractère. D´après vous le sperme qui se trouvait sur la robe de Monica, comment y était-il arrivé? Par le nez ou par les oreilles? Ah, oui; ce sont sûrement ces excellents cigares cubains, n´est-ce pas! Cet article a bien raison de le traiter de roturier et de parvenu de la politique, surtout en ce qui concerne les promesses faites aux noirs; il les a tout simplement leurrés pour avoir leurs voix, mais ni l´assurance sociale promise n´a été mise sur pied, ni l´amélioration de la qualité de l´éducation publique, du logement...rien. Les américains noirs sont aussi comme un Nzila: ils acclament et glorifient leurs bourreaux, tandis que les années passent, que les noirs se retrouvent de plus en plus en prison et qu´ils s´enfoncent de plus en plus dans la misère et l´avilissement. Et un jour un Clinton vient faire des larmes de crocodiles devant les journalistes, tout en sachant pertinemment bien que ce genre de fausses promesses, qu´ils viennent des démocrates ou des républicains, c´est l´art particulier des américains blancs à endormir et à mépriser leurs compatriotes noirs auxquels on fait chanter l´hymne national, respecter une constitution qui tous ne servaient à priori que les intérêts dominateur de l´homme blanc. Liberté, démocratie : pourvu que les noirs soient soumis, incriminés à loisir, exploités vilement et que vive et se perpétue la domination blanche. Faut pas s´endormir là-dedans, que diable!

Musengeshi Katata.

Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu.

munkodinkonko@aol.com

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Commentaires
M
Commentaire sur afrikara.<br /> Que des noirs se mettent seulement à défendre un américain blanc, et surtout un Clinton; c´est de la pure aliénation, parce que les résultats pour ce piètre politiciens sont médiocres et plutôt scandaleux. Tout ce qu´on lui met au positif, c´est d´avoir réduit la dette publique américaine, sinon, ce monsieur est pâle de tout éclat. Dans l´affaire Tuskegee, ce qu´on oublie, c´est que le nombre de noirs infectés sciemment avait été frisé et Clinton n´alla devant le public que parce que des associations noires étaient à la veille de publier le scandale. Quant à l´éducation ou les valeurs éducatives qu´a reçu Clinton, cela m´étonne vraiment qu´un noir soit en mesure de chanter les louanges de valeurs qui ont fait l´extermination des indiens d´Amérique, l´esclavage, la torture, le viol et le violentement des noirs, entre autre. Brillant l´effet aliénant de l´éducation occidentale! Et dans le cas de Bill Clinton, où sont les résultats de son grand amour des noirs? Nulle part peut-on le voir; les noirs sont toujours au bas du paillasson social, ils sont toujours injustement incriminés et souffrent toujours des effets secondaires et tertiaires de l´esclavage, du racisme et de la Jim Crow. Si ce n´était pas le cas, pourquoi Bill Clinton se croit-il obligé de venir s´excuser devant les journalistes, s´il avait été si vertueux et efficace? Et si notre ami Nzinga croit qu´il peut rejeter sur les noirs leur négligences scolaires, il n´a qu´à aller aux Etats-Unis ou lire les spécialistes de la critique sociale américaine qui sont, soit dit en passant, blancs. Et peut-être lire le chapitre 4 de Michael Moore (édition 2004):"Stupid White Men" dans lequel les chercheurs Richard Vedder, Lowell Galloway et David C. Clingaman concluent notamment que:"le revenu moyens des américains noirs est de 61% plus bas que celui des américains blancs. C´est le même différence de pourcentage qu´en 1880!" Quel a été donc le mérite d´un Clinton qui lui vaut tant d´admiration de la part d´un noir? Et je passe sur les noirs en prison, sur le manque d´assurance maladie invalidité, la Medical Care, que Clinton avait pourtant promis. Regardes donc du côté des pensions, et tu seras surpris que les noirs, de part leurs bas niveaux de salaires, sont de nouveau pénalisés. Il semble bien que nous n´ayons pas la même longueur d´onde, comme l´aurait si bien dit un grand dialecticien congolais: Bernardin Mungul Diaka. Et je le cite avec passion pour illustrer que les noirs se laissent par trop souvent aveugler par la propagande politique. Il disait: "Quand une voiture est en panne de moteur, changer de conducteur ne résout pas le problème!" ; autrement dit, que les républicains ou les démocrates prennent le pouvoir, et si rien ne change pour les afroaméricains, c´est qu´ils se sont entendus et poursuivent un but qui fait suite à l´esclavage, au racisme et à la Jim Crow: exploiter et avilir la race noire. Et il n´y a que les africains pour s´y laisser leurrer en soutenant, comme on le leur avait inculqué, que l´Amérique est la plus grande démocratie du monde. A croire qu´ils ne se sont pas rendu compte que cette démocratie les opprime et a commencé, dans sa gestation, avec l´esclavage des noirs. Brillante façon d´entériner le négativisme qui nous détruit tous. A quelque chose je donne raison au commentaire qui a dit que Kennedy était le plus humain, là il n´a pas tort, et c´est pour cela qu´il a été assassiné. J´ai encore l´image d´un Kennedy attendant Kwame Nkrumah à l´aéroport et lui souhaitant la bienvenue aux Etats-Unis, ce qu´après lui aucun président américain n´a fait à l´égard d´un africain. L´africain s´embrouille souvent parce qu´il ne sait reconnaître et différencier ses amis de ses ennemis qui se cachent trop souvent sous des peaux de moutons, et lui font d´autant mal, parce qu´il ne sait pas de quel côté il est assassiné. Napoléon, cet esclavagiste invétéré disait à raison: "Dieu me garde de mes amis; mes ennemis, je m´en charge" <br /> Musengeshi Katata. Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu
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