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19 mai 2006

Les maîtres de la francafrique enlisés aux mérécages de Clearstream

Le bourbier Clearstream au jour le jour
Source : NOUVELOBS.COM | 19.05.06 | 09:59

Chronologie du ma récage politique français actuel
autour de Corruptions, traîtrises, suspicions, faussetés

Voici un rappel des principales dates du volet politique de l'affaire du "corbeau" qui a accusé des personnalités de détenir des comptes chez Clearstream

2003

- Mars: L'informaticien Imad Lahoud, recruté par la DGSE, entre en contact avec Denis Robert, auteur de deux enquêtes sur Clearstream. Ce dernier détient un certain nombre de listings informatiques de Clearstream. Denis Robert affirme les lui avoir remis devant témoin. Imad Lahoud ne conteste pas les avoir vus mais nie les avoir conservés ou utilisés.

- Octobre: Jean-Louis Gergorin, membre du comité exécutif et vice-président de EADS, signale au général Rondot, chargé de la coordination du renseignement au cabinet du ministère de la Défense, qu'Imad Lahoud a découvert une "vaste entreprise de corruption à des fins de déstabilisation, affectant nos services de renseignement, certaines sociétés et le monde politique".

- 5 et 23 novembre: Jean-Louis Gergorin remet au général Rondot, dans son bureau, au ministère de la Défense, des listings de comptes Clearstream qui contiennent, selon le militaire, des noms d'hommes politiques suspectés d'avoir touché des rétrocommissions dans l'affaire des frégates.

2004

- 9 janvier 2004: Le général Rondot est convoqué par Dominique de Villepin, alors ministre des Affaires étrangères, en présence de Jean-Louis Gergorin. Selon le général, Dominique de Villepin le charge, sur instruction de Jacques Chirac, de procéder à des "vérifications discrètes".

- 23 mars 2004: Selon le général Rondot, un "incident" lui prouve que Jean-Louis Gergorin et Imad Lahoud l'ont "instrumentalisé" pour "couvrir leurs activités".

- 3 mai et 14 juin: Les juges chargés de l'enquête sur les frégates de Taïwan reçoivent deux lettres et un cédérom d'un (ou plusieurs) "corbeau"(x). Ces documents communiquent des numéros de comptes bancaires ouverts chez Clearstream et évoquent des transferts occultes de millions de dollars. De nombreuses personnalités sont citées, dont Alain Gomez, ancien dirigeant de Thomson-CSF (devenu Thales), Andrew Wang, l'intermédiaire taïwanais du contrat des frégates, Philippe Delmas, vice-président d'Airbus, ou encore Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Economie.

- juillet: Le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire sur ces courriers anonymes.

- 3 septembre: Le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour "dénonciation calomnieuse", à la suite d'une plainte de Philippe Delmas. Les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons sont chargés de l'instruction.

- début novembre: L'affaire devient politique lorsque Nicolas Sarkozy reproche à Dominique de Villepin de dissimuler à la justice les conclusions d'une enquête de la DST qui l'innocenteraient.

- 16 novembre: Jean-Louis Gergorin, vice-président d'EADS (maison mère d'Airbus), nie être le corbeau, répondant aux allégations sans preuve de la DST.

2005

- décembre: Le juge van Ruymbeke démontre que les accusations du corbeau relèvent d'une manipulation.

2006

- 31 janvier : Nicolas Sarkozy se constitue partie civile.

- fin mars : Série de perquisitions pour identifier le mystérieux corbeau: dans le bureau d'un informaticien d'EADS, Imad Lahoud, chez le général Philippe Rondot, ancien chargé de la coordination du renseignement du ministère de la Défense, et au siège de la DGSE à Paris.

- début avril : Nouvelle série de perquisitions: au secrétariat général de la Défense nationale (SGDN), au siège parisien d'EADS ainsi qu'au domicile de Jean-Louis Gergorin, au bureau de Gustave Humbert, président d'Airbus, à Blagnac (Haute Garonne).

- 13 avril : EADS se porte partie civile. Perquisitions au ministère de la Défense: visite des bureaux de la ministre, Michèle Alliot-Marie, de son directeur de cabinet, Philippe Marland, ainsi que de l'ancien bureau du général Rondot.

- 18 avril: La presse révèle que Dominique Strauss-Kahn, Alain Madelin et Jean-Pierre Chevènement se sont constitués parties civiles la semaine précédente.

- 19 avril: Perquisitions aux archives du ministère de la Défense.

- 26 avril: Michèle Alliot-Marie dément avoir couvert l'affaire Clearstream.

- 27 avril: Dominique de Villepin déclare, dans un entretien au Figaro, avoir demandé dès janvier 2004 au général Rondot de mener une enquête à la suite de "rumeurs liées aux frégates de Taiwan"

- 28 avril: Dans un témoignage publié dans Le Monde, le général Philippe Rondot affirme, qu'en janvier 2004, de Villepin alors ministre des Affaires étrangères lui a demandé sur "instructions" de Jacques Chirac, une enquête visant notamment Nicolas Sarkozy. Le premier ministre affirme, dans un communiqué, n'avoir "jamais" fait enquêter sur Sarkozy et avoir toujours "agi dans le cadre fixé par le président" Jacques Chirac. Celui-ci dément "catégoriquement", dans un communiqué publié par l'Elysée, avoir demandé "la moindre enquête visant des personnalités politiques" en liaison avec l'affaire Clearstream.

- 29 avril: Dominique de Villepin, dans un entretien au Figaro, déclare qu'il a confié au général Rondot, "dans le cadre des orientations fixées par le président de la République et comme ministre des Affaires étrangères, une mission de vérification de l'action de certains réseaux ou intermédiaires dans l'affaire de la vente des frégates de Taïwan". Le chef du gouvernement ajoute qu'"il n'a jamais été question, à aucun moment, de s'intéresser à quelque personnalité politique que ce soit".
- La présidence de la République libanaise affirme que l'informaticien Imad Lahoud n'a aucun lien de parenté avec le chef de l'Etat Emile Lahoud.

- 2 mai: Rondot déclare au Figaro que Villepin ne lui a jamais demandé d'enquêter sur des hommes politiques, tout en reconnaissant que le nom de Sarkozy a été évoqué lors de la réunion de janvier 2004.
Dominique de Villepin affirme sur Europe-1 qu"'à aucun moment le nom de Nicolas Sarkozy n'a été évoqué dans cette réunion". Il assure que rien ne justifie sa démission et qu'il est prêt à répondre à la justice: Il "n'y a jamais eu d'enquête sur Sarkozy".
Nicolas Sarkozy dit aux députés UMP vouloir "connaître la vérité" sur l'affaire, "quelles qu'en soient les conséquences".

- 3 mai : Dans son édition de jeudi 4 mai, Le Monde réaffirme que le Premier ministre a prononcé le nom de Nicolas Sarkozy lors de la réunion du 9 janvier 2004 et publie de larges extraits des procès-verbaux des auditions de Rondot allant dans ce sens. Dominique de Villepin dénonce "l'exploitation de propos tronqués".
Le quotidien cite des extraits de la déposition du général Philippe Rondot devant les juges, d'une note établie par celui-ci et de divers documents "qui contredisent le Premier ministre".
A l'Assemblée, Villepin lance: "ce n'est pas la rumeur qui fait la vérité, c'est la justice". Le porte-parole du PS, Julien Dray accuse Villepin d'avoir "menti", le député PS Arnaud de Montebourg lui demande de démissionner.
L'Elysée dément une nouvelle fois avoir demandé "la moindre enquête visant des personnalités politiques".

- 4 mai: Dominique de Villepin dément les déclarations du général Rondot aux juges et revient sur sa déclaration à Europe-1, affirmant que le nom de Nicolas Sarkozy "n'a pas été évoqué en liaison avec de quelconques affaires" lors de la réunion du 9 janvier 2004 au Quai d'Orsay. Mais il admet que Nicolas Sarkozy "a été évoqué comme ministre de l'Intérieur", a ajouté le Premier ministre.
Dominique de Villepin certifie encore n'avoir reçu "à aucun moment" une instruction de Jacques Chirac d'enquêter sur des personnalités politiques et qu'il n'a jamais abordé cette question avec le chef de l'Etat, contrairement à ce qu'a noté le général Rondot.
Michèle Alliot-Marie se dit victime de l'affaire, "à travers son conjoint" le député UMP Patrick Ollier.
Jack Lang, candidat à l'investiture socialiste pour la présidentielle, en visite à Douai dans le Nord, que l'affaire Clearstream était le fruit d'une "équipée gouvernementale" qui déshonorait la France.

- 5 mai: Dominique de Villepin a reçu la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie à Matignon pour évoquer l'affaire Clearstream.
La chaîne d'informations LCI annonce que Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, a été reçu par le président Jacques Chirac pendant près d'une heure.
Nicolas Sarkozy qui devrait être entendu à sa demande la semaine prochaine par les juges instruisant l'affaire du "corbeau" de Clearstream, dossier dans lequel le ministre s'est porté partie civile.
Patrick Ollier, le conjoint de la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, décide de se constituer partie civile dans l'affaire Clearstream.
Le député UMP de l'Essonne Nicolas Dupont-Aignan a estimé que l'affaire Clearstream n'était, pour "la majorité" que la "récolte" de "ce qu'elle a semé", c'est à dire "un système clanique à bout de souffle".
Sur France Inter, Hervé de Charette, député UMP du Maine-et-Loire, a demandé au président Jacques Chirac "de sortir de son silence" car, il estime que c'est lui qui a "toutes les cartes en mains".
Parlant de l'affaire Clearstream, Alain Marsaud, député UMP de la Haute-Vienne, a évoqué "le domaine des Pieds nickelés".
Didier Julia, le député UMP de Seine-et-Marne, qui avait été au cœur d'une vive polémique lors de la détention en Irak des journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot, a demandé "une nouvelle organisation des services de renseignement".
Sur France Inter et i-Télé, François Baroin, le ministre de l'Outre-mer a estimé que le "le gouvernement n'est pas déstabilisé".
Plusieurs dirigeants socialistes, réunis à Marseille pour un hommage à l'ancien ministre Gaston Defferre, décédé le 7 mai 1986, ont à nouveau demandé la démission du Premier ministre Dominique de Villepin en raison de l'affaire Clearstream.
Le groupe des rénovateurs du courant majoritaire Hollande du PS, s'est prononcé par la voix du député Gaëtan Gorce pour "une élection présidentielle anticipée".
Laurent Fabius, le député PS de Seine-Maritime porte plainte et se constitue partie civile dans l'affaire Clearstream, après avoir découvert qu'il était mentionné à tort parmi les titulaires de comptes occultes à l'étranger.

- 6 mai: Dans son édition parue samedi, le journal Le Monde écrit que Jacques Chirac a évoqué avec le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy la possibilité de nommer ce dernier au poste de chef du gouvernement et lui aurait demandé d'y "réfléchir".
L'entourage du chef de l'Etat français a déclaré que le président Jacques Chirac fait une confiance "pleine et entière" au Premier ministre Dominique de Villepin et il n'est "pas question" de le remplacer.
Dominique de Villepin a reçu samedi matin Nicolas Sarkozy à Matignon pour un entretien de plus d'une heure qui a porté sur l'actualité gouvernementale, rapportent les services du Premier ministre.
De passage à Bordeaux pour les Etats généraux du PS consacrés à l'emploi et à la croissance, François Hollande a déclaré que le président Jacques Chirac devait "changer de gouvernement", les développements de l'affaire Clearstream posant "un problème de morale politique".

- 7 mai: Le "sarkozyste" Christian Estrosi, la possibilité de voir le ministre de l'Intérieur à Matignon est de "l'intox". De son côté, Pierre Mauroy appelle Jacques Chirac à prendre ses responsabilités, tandis que Jean-François Copé souligne que Dominique de Villepin restera à son poste. Jean-Pierre Chevènement, scandalisé de voir son nom cité dans l'affaire appelle la justice à aller voir du côté de la direction d'EADS. Alain Juppé annonce sur son blog son intention de refuser toute responsabilité politique nationale.

- 8 mai: Claude Goasguen (UMP) demande à Jacques Chirac de prendre une décision rapide sur un éventuel changement de gouvernement et appelle Nicolas Sarkozy à ne pas accepter le poste de Premier ministre.

- 9 mai : Le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy est entendu comme partie civile par le juge Jean-Marie d'Huy au pôle financier du palais de justice de Paris. Selon Le Canard Enchaîné, le n°2 d'EADS Jean-Louis Gergorin serait l'auteur de la première lettre anonyme adressée au juge Van Ruymbeke en mai 2004.
L'hebdomadaire affirme également que le général Rondot aurait déclaré aux juges chargés de l'affaire Clearstream que Chirac possèderait un compte au Japon. Jacques Chirac dément catégoriquement.

- 10 mai : Jacques Chirac déclare que "la République, ce n'est pas la dictature de la rumeur, la dictature de la calomnie", ni "l'irrespect et l'exploitation jusqu'à l'outrage des procédures judiciaires en cours", dans une allusion à l'affaire Clearstream. Il réaffirme sa "confiance au gouvernement de Dominique de Villepin pour conduire (sa) mission".
Le vice-président d'EADS, Jean-Louis Gergorin, mis en cause dans l'affaire Clearstream, a été déchargé de ses fonctions au sein du groupe européen d'aéronautique et de défense.
Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Jean-
Cinq députés PS, Gaëtan Gorce, Jean-Louis Bianco, Bruno Le Roux, Patrick Bloche et Christophe Caresche, demandent le départ de Jacques Chirac et d'"anticiper les échéances" électorales face à la "crise sociale et politique profonde dans laquelle est plongé le pays", dans un communiqué commun.
Les députés socialistes déposent officiellement une motion de censure.

- 11 mai : Le Monde publie des notes accumulées par le général Philippe Rondot, acteur clé dans l'affaire Clearstream, qui, selon le quotidien, constituent "une pièce à charge contre les plus hauts responsables du pouvoir exécutif".
Selon LCI, le juge Renaud van Ruymbeke a reconnu avoir négocié l'envoi des courriers anonymes avec Jean-Louis Gergorin, selon ses déclarations au juge d'Huy, chargé d'enquêter sur ces courriers. Renaud van Ruymbeke dément.
François Hollande dénonce "un délabrement au sein de l'Etat".

- 12 mai : Le Parisien publie une lettre du juge Dominique de Talancé, qui affirme aux juges Pons et d'Huy auq Renaud van Ruymbeke lui a indiqué avoir bel et bien rencontré Jean-Louis Gergorin en avril 2004.
Jacques Chirac assure que l'affaire Clearstream n'entraîne pas de diminution du rôle de la France dans le monde.


- 13 mai : Libération révèle que La DST a informé en octobre 2004 Dominique de Villepin, alors ministre de l'Intérieur, que l'affaire des listings de Clearstream était une manipulation.
François Fillon, conseiller politique de Nicolas Sarkozy, plaide pour un contrôle parlementaire sur le renseignement.
Nicolas Sarkozy annonce qu'il va continuer son travail au sein du gouvernement, dans l'attente des éclaircissements judiciaires de l'affaire Clearstream.
Nicolas Sarkozy laisse entendre que Dominique de Villepin lui aurait demandé de rester au ministère de l'Intérieur lors de leur entretien vendredi soir à Matignon.

- 14 mai : Dans un entretien au Journal du Dimanche, Philippe Rondot affirme qu"'il n'a jamais été question d'enquêter sur Nicolas Sarkozy" mais qu'il l'a fait prévenir d'une tentative de l'impliquer dans l'affaire des listings de Clearstream, et qu"'il n'y a pas de compte Jacques Chirac au Japon". Il explique avoir confondu certaines dates pendant son audition. Le général en retraite ajoute qu'il ne se rendra pas les 18 et 22 mai à la convocation des juges.
Ernest Backes, le co-auteur avec Denis Robert du livre Révélations, affirme que Jean-Louis Gergorin ne peut pas être le corbeau de l'affaire.
François Bayrou, le président de l'UDF, indique sur TF1 qu'il votera à titre personnel, mardi, la motion de censure réclamant le départ du gouvernement Villepin.
Imad Lahoud se défend d'être le corbeau et déclare avoir "peur physiquement", car les manipulateurs "sont capables de tout".

15 mai : A la veille de la motion de censure, Hervé Morin, président du groupe UDF à l'Assemblée nationale, indique qu'il votera avec les socialistes. Certains centristes indiquent qu'ils voteront avec la majorité. Dominique Strauss-Kahn (PS) et Jean-Pierre Chevènement (MRC) sont entendus par les juges chargés du dossier du "corbeau". Ils sont parties civiles. Deux juges d'instruction, Françoise Desset et Thomas Cassuto, sont désignés pour enquêter sur la violation du secret de l'instruction. On apprend de source proche de la Direction générale de la sécurité extérieure qu'Imad Lahoud "n'a jamais été recruté, ni rémunéré, ni mandaté pour aucune mission en France ou à l'étranger par la DGSE". La promotion du juge Van Ruymbeke est ajournée par Pascal Clément.

- 16 mai : La motion de censure socialiste contre le gouvernement Villepin sur l'affaire Clearstream a été rejetée sans surprise par l'Assemblée nationale, n'ayant recueilli que 190 voix PS, PCF, Verts et UDF.
Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy déclare sur France 2 qu'il refuse d'avoir "des soupçons à l'endroit de qui que ce soit" et répète qu'il reste au gouvernement, s'en remettant à la Justice pour établir la "vérité" dans l'affaire Clearstream.
L'avocat Thibault de Montbrial, qui a organisé la rencontre secrète entre Jean-Louis Gergorin et le magistrat Renaud van Ruymbeke, a été entendu par les juges d'instruction Jean-Marie d'Huy et Henri Pons.
Des traces d'ADN féminines ont été découvertes sous le timbre des courriers envoyés par le corbeau, affirme l'hebdomadaire Marianne.

- 17 mai : Jacques Chirac sermonne, en Conseil des ministres, les membres du gouvernement, leur demandant de mettre fin aux querelles internes apparues autour de l'affaire Clearstream. Le porte-parole du gouvernement, Jean-François Copé affirme que "au moment où les résultats des politiques engagées sont au rendez-vous dans le domaine de l'emploi, de la croissance, de la sécurité, du dynamisme de notre pays, le président de la République a tenu à rappeler fermement à chacun des ministres la nécessité de dire ces résultats, de les porter dans le débat public".

- 18 mai : Jean-Louis Gergorin, soupçonné d'être le corbeau dans l'affaire Clearstream, avoue dans une interview au Parisien, avoir envoyé le 4 mai 2004, la première lettre anonyme au juge Renaud van Ruymbeke.
Une cinquantaine de magistrats ont signé une motion de soutien au juge Renaud van Ruymbeke, estimant que les critiques dont il est la cible ont pour objectif de détourner l'attention.

- 19 mai : Jean-Louis Gergorin affirme dans Libération que Dominique de Villepin ne voulait pas que Nicolas Sarkozy soit mis "au courant" d'une enquête sur les listings de comptes Clearstream. Au Figaro, il révèle être l'auteur de toutes les lettres anonymes.

A suivre...Comme quoi, vouloir donner aux africains des lecons de démocratie ou de développement ne préserve pas les professeurs autodéclarés à n´être, somme toute, que des êtres humains ordinaires: passibles jusqu´au plus bas de tous les défauts et méfaits de la cupidité, de la rapacité, de la jalousie. Un peu de modestie et d´idéalisme ne tue personne, encore faudrait-il y avoir accès plutôt que d´être enfermé dans monde aveugle, uniquement gouverné par la quête enviée du pouvoir.

Musengeshi Katata

Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu

munkodinkonko@aol.com 

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Commentaires
V
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M
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E
La complexité des relations franco-africaines ne cesse de donner le tournis à bon nombre d'observateurs. S'intéressant au sinueux parcours africain de l'ancien président de la République française, en l'occurrence François Mitterrand, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, à travers la vie politique de cet illustre personnage, décortique avec minutie les réseaux mis en place par Jacques Foccart et entretenus par quelques africanistes de gauche ; il nage dans les eaux troubles de la Françafrique pour mieux expliquer la puissance des lobbies qui imposent la continuité dans les rapports entre la France et l'Afrique.<br /> À l'heure où l'actualité africaine est entre autres dominée par les conflits, l'exode de nombreux jeunes, la lente "colonisation" de ce continent par la Chine, d'aucuns ne cessent de s'interroger sur le devenir des relations franco-africaines après François Mitterrand et Jacques Chirac.<br /> Cet ouvrage donne quelques pistes très utiles à la compréhension des futures relations franco-africaines. On y évoque également un lien de près de quarante-cinq ans entre un homme - que d’aucuns qualifient de "mythe errant" - et tout un continent, des méandres et des écueils qui ont enseveli des tas de secrets dans des marigots africains...<br /> <br /> Titre : Mitterrand l'Africain ?<br /> Editeur : Les Editions de l'Egrégore (http://www.editions-egregore.com)<br /> Parution : 23 octobre 2007<br /> Pagination : 232 pages<br /> ISBN : 978-2-916335-03-2<br /> Format : 14x22,5 cm<br /> Prix : 18 euros<br /> <br /> L'auteur :<br /> Membre du Bureau fédéral du Parti Socialiste de Paris et président du club de réflexion Enjeux Socialistes et Républicains, Gaspard-Hubert Lonsi Koko reste fidèle à ses engagements humanistes. Après "Un nouvel élan socialiste" et "Le demandeur d’asile", il poursuit la réflexion sur les rapports Nord-Sud avec "Mitterrand l’Africain ?".<br /> Site personnel : http://www.lonsi-koko.net
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