Les noirs de France : un combat éternel ?
Pour une intégration franche,réelle et réussie
Rien n´épargnera les noirs de leurs efforts accrus à s´intégrer.
Commentaire du 05 Septembre 2006 11H57 sur Afrikara
Bien parlé, Ze. Et j´en conclus que les noirs en France (et même de par le monde) doivent cesser de se faire des illusions; ils doivent, qu´ils soient immigrés ou descendants d´esclaves, continuellement se motiver à participer activement à la construction d´une France qui leur rend justice, autant bien sûr qu´elle pourra compter sur eux. Croire au donné, au gratuit, à la bonté du ciel ou à la générosité légendaire française ; c´est risquer des équivoques et des malentendus du Ghetto banlieusard ou d´une quelconque discrimination sociale (On l´a vu aux Etats-Unis). Réclamer son droit et l´exercer pleinement tout en n´oubliant pas le côté responsable du devoir légitime. Alors seulement la société française cessera de polariser, de discréditer, d´exclure ou de discriminer la communauté noire. Ce combat, ceux qui croyaient qu´ils en sont relevés se trompent, car il est permanent et habille toute génération sociale.
Mais je suis aussi d´avis, et plus que jamais convaincu, que seul le relèvement économique de l´Afrique aura une incidence décisive sur le "comment les occidentaux nous considèrent ou nous traitent". Tant que les africains du continent noir se laisseront traîner en bourrique, piller et violenter à loisir; les occidentaux croiront toujours qu´ils se trouvent devant leur bête de somme favorite. Ce complexe n´est pas d´aujourd´hui; il date hélas depuis 600 ans. Il serait grand temps que les noirs soient et redeviennent fiers d´eux-mêmes, prêts à exiger des droits, mais aussi à exercer pleinement les devoirs existentiels relatifs à leurs bien être, à leur avenir; plutôt que d´attendre qu´on leur offre des cadeaux pourris comme cela a toujours été le cas. Et ceci où qu´ils soient, quels qu´ils soient. Beaucoup ne l´ont pas encore compris, hélas, ou souffrent encore des maux d´hier ou de la criminelle francafrique qui gronde encore en Afrique. Et cependant, la liberté a un prix : celui de la fin des horreurs et des sournoiseries. Surtout en Afrique. Parce qu´alors bien de nouveaux espoirs pourront naître et venir soigner des blessures morales et physiques que nous ne portons que depuis trop longtemps.
Musengeshi Katata.
Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu.