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18 mai 2007

Sarkosy, une chance véritable, réelle pour la France ?

Accrochez vous, l´expresse Sarko va bientôt démarrer !

Une chance nommée Sarkozy pour la France ?

« Trop de liberté nuit à la liberté » Nicolas Sarkozy 

L´homme, si on devait le décrire, est une véritable dynamite. Mais pour qui ? Quand on a suivi son parcourt politique jusqu´à son investiture en tant que Président de France, on a difficile à la fin à le situer tant son discours d´investiture l´a rendu sympathique et raisonné. Je vous avoue que j´ai été séduit, et pas seulement pour la galerie. Mais au devant de tous les problèmes desquels, pour la première fois, j´avais l´impression qu´un président français en comprenait la profonde acuité, et surtout le danger imminent pour l´avenir, ses ambitions de réformes ne sont que légitimes. Et c´est de là que tient en fait ma sympathie : enfin quelqu´un qui, tout en voulant sortir la vielle France enclavée dans le passé ou l´impasse de réformes inefficaces, voulait rendre à cette belle Dame européenne sa parure de Nation de droits et des libertés humaines. Ambitieux, bouillant, parfois polarisant, si pas offensant ? J´avoue qu´on peut lui reprocher tout cela…mais ceux qui s´y abaissent, ce sont souvent des gens qui ne comprennent en rien aux dangers qu´ encourre la France aujourd´hui et demain. Alors, il est toujours facile de tendre la main ou d´exiger des avantages que de participer au foisonnement de chances et de possibilités permettant le maintien et la conservation de la solidarité française dont beaucoup de nécessiteux, de personnes âgées, de jeunes chômeurs ont grandement besoin.

Question de limites. Les limites ont déjà été atteintes ; le système, comme en Allemagne ou dans bien de pays occidentaux, vivait déjà à la pompe de l´emprunt et de l´endettement public qui engloutissait (en Allemagne, en Belgique, en France, en Italie, aux Etats-Unis) des intérêts négatifs énormes ! 40 milliards € par an…L´avenir s´envolait en fumée avant même qu´aie le temps de dire : ouf, l´année touche à sa fin. Au total, l´endettement réel public de la France avoisine les 2500 milliards € ! Le banquier français s´enrichissait plus à prêter à l´Etat qu´à prendre le risque de financer la jeune créativité et les produits nouveaux ! Et tandis que les frais sociaux augmentaient ainsi que le chômage, l´assurance maladie invalidité était à l´agonie. Comment soigner et rendre justice aux pensionnés, au vieillissement (heureux) de société si les coûts croissants ne savaient plus être honoré que par l´endettement ? Ce genre de gouffre conduisait illico à l´inflation, à la faillite, à la restriction du pouvoir politique. Si pas à sa corruption. Rien à faire, celui qui a compris ou sait comprendre la complexité de cette situation ne peut arriver qu´à une conclusion : il faut à tout prix changer les choses, sinon c´est la catastrophe programmée.

Mais quand on a bien entendu le discours de Sarkozy, on ne peut que se demander : mais diable que faisait donc Le grand Chirac ? Se tournait-il les pouces, ou en douze ans ce monarque politique n´avait rien compris ? Il faut le croire, hélas. Mais il n´était pas le seul en occident : tous les gouvernements s´étaient endettés en misant sous une prochaine reprise qui ne vint pas. Et les années passèrent et devinrent dures et ardues, tandis qu´à l´horizon la Chine et l´Inde montaient au front de l´industrialisation…les clients devinrent rares, surtout si, à force d´envahir l´Afrique des excédents et des invendus, d´étouffer ses marché quid avec des tomates, des conserves de viandes, de lait au prix de dumping, on avait sciemment, au nom d´une démocratie douteuse et criminelle, appauvri le Mali, le Ghana, le Burkina Faso, les Congo-Kinshasa et Brazzaville, Haïti, la Jamaïque…et bien d´autres encore. A ces galeux du mépris économique et culturel occidental on corrompit et dévoya leurs élites pendant qu´on assassinait sournoisement leurs paysans dans l´arrière-pays !

Suavement on leur donnait une aide ou des emprunts économiques pour qu´ils ferment les yeux sur le meurtre et l´appauvrissement systématique des leurs… « Africa is back, Africa is back !» ; entendait-on s´écrier à Bruxelles avec emphase. Mais lorsqu´on y regardait de près, on volait aux africains leurs droits de pêches pour piller leurs réserves poissonnières, on consommait à une vitesse effrénée leurs matières premières…pour les obliger perfidement à prostituer leur production en consommant les excédents d´un moloch occidental criminel et aveugle autant sur l´écologie que sur l´avenir et le bien être des africains. Tout pour la culture occidentale, le reste…ce sont des nègres. Eux n´ont pas droit à l´indépendance, à la liberté économique, à entretenir leur culture ou leurs femmes et leurs enfants…à moins que ce ne soit en enrichissant l´occident qui depuis 600 ans les assiégeait. Démocratie, Liberté ? Oh, oui ; celle de l´occident, pas une autre. Le moins qu´on pouvait dire, c´est que ce systématisme était d´un cartésianisme bancal, inhumain, primitif.

Sarkozy allait-il, pouvait-il changer les choses ; faire quitter la France la francafrique, créer ou établir un véritable partenariat avec l´Afrique…cesser de corrompre les élites africaines, convaincre l´Union Européenne à ouvrir sincèrement et ouvertement ses marchés aux produits africains. Y arrivera-t-il, le voulait-il, le pourrait-il ? Ou toutes ses bonnes intentions – du moins celles dont il avait si généreusement pavé son discours du 16 mai – n´étaient que mensonges gaullistes et nuages politiques dans la tradition bien française envers les africains ? Sarkozy était-il le génie dont on parle ; pouvait-on lui faire confiance… ? La confiance, comme on le sait, ne se donne pas : elle se mérite. Et cette précieuse vertu humaine est aussi liée au respect humain, « aux valeurs humaines » comme l´a si bien le prétendu Sarkozy. En politique, cependant, méfiance…tout ce qu´on dit …Les allemands, en tout cas craignaient, avec « l´identité française » appuyée de Nicolas Sarkozy un retour au nationalisme…Ce qui les tranquillisait, c´était cet prompt aveu européen et le souhait ou l´ambition de se reprocher des américains. Voyons voir. Lénine disait : « La confiance, c´est bien ; le contrôle, c´est mieux »

Quant à nous africains, Massa Nicolas Sarkozy, nous en avons vu des vertes et des pas mûres avec la France. Nous avons toujours été de bonne foi ; mais tandis que nous tendions la main, les français nous prirent sournoisement le bras. Autant dire que nous saluerons d´autant mieux un réformateurs épris de valeurs réelles et conséquentes d´humanisme et de liberté. Mais attendre de nous que nous nous faisions baiser à nouveau…en plus des 600 ans que nous avons derrière nous…trop, c´est décidément trop. Vous avez promis de faire appel à toutes les bonnes volontés…nous vous prendrons au mot. Et sur ce, bienvenue au front des vérités, Monsieur le président !

Musengeshi Katata

Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu

munkodinkonko@aol.com

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Commentaires
J
www.jjsneaker.com
S
D´abord, un bon retour au front, Katata ; j´espère que tu te portes mieux et que tu reprendras en force.<br /> <br /> Maintenant, revenons au théâtre politique français. Et à ce propos, j´ai bien peur que nous n´assistions à l´escroquerie ou à une mise en scène pus trompeuse ou tapageuse que sincère. Car si toutes les rumeurs, si tout ce qui se dit sur la rue est exact, notre Sarkozy tonitruant ne soit rien d´autre qu´un tigre en papier enfermé dans une prison tenue par de vieux gaullistes corrompus. Et on se demande qu´est-ce que Nicolas Sarkozy a bien pu manger pour succomber à une contraignante mainmise organisée par le fieffé Chirac ? Pour Fillon, passe encore ; mais Alain Juppé…a-t-on oublié ses jupettes ? Sarkozy, s´il voulait ou tenait à offrir à la France un renouveau ; pourquoi s´encadrer de vielles têtes qui avaient tous dans le passé puisé dans le vice ? Drôle de réformisme. Le monde entier n´a pas été sans remarquer combien l´épouse Sarkozy était distancée, si pas refroidie lors de la cérémonie d´investiture. Le mariage serait-il entaché d´indésirables écarts ? Serait de ces raisons par lesquelles Chirac tiendrait le bouillant Sarkozy par le cou et lui imposerait ses sbires et ses marchands de faux rêves ? Sarkozy n´avait-il pas, dans ses relations, des têtes nouvelles partageant ses vues et ses solutions ? Qu´y a-t-il de vrai dans les dires de journalistes internationaux selon lesquels le monarque Chirac n´aurait consenti à faciliter (ce que cela veut dire) l´élection de Sarkozy qu´au prix de la promesse de ne pas être poursuivi ni l´affaire Exclusiv Life-Crédit Lyonnais aux Etats-Unis, ni des manquements à l´honnêteté dans l´usage des deniers public lorsqu´il était Maire, et encore moins dans l´affaire de corruption portant sur la vente des avions Airbus. Diable, si tout cela était vrai, le vieux Chirac devait avoir une donne sur la main…du tonnerre ! Mais tout cela est-il réellement vrai ? Si c´est le cas, la politique française était tombée bien bas, et depuis 3 législatures présidentielles devant lesquelles les socialistes se cassaient les dents, la droite gaulliste instaurait une monarchie républicaine de fait ! Mais, assez de supputations ; nous en apprendrons certainement d´autres et de plus précis dans les jours qui vont suivrent. Patience. N´oublions pas que ce sont souvent les tonneaux vides qui font le plus de bruit...<br /> <br /> Pour ce qui est de Bwana Sarkozy, il a du pain sur la planche ; c´est le moins qu´on puisse dire. La France, comparée à l´Allemagne par exemple, perd du pied depuis des années sur la scène internationale. Sarkozy l´a lui-même reconnu en disant : « …une France qui se refuse à mourir ». Mais endettée, vendant de moins en moins, gangrenée par le chômage, et dans lequel celui des jeunes comptant 20% est le plus élevé de l´Union Européenne ! Et disons-le bien, si l´Allemagne a un secteur de machines qui marche très bien en ce moment parce que, eh oui, l´Inde et la Chine s´industrialisent, ce secteur ne jouit pas de la même réputation en France. Croire donc qu´on jouera à déverser les tomates et les légumes en tous genres hautement subventionnés par l´Union Européenne éternellement sur les marchés africains en chantant les faux refrains de la démocratie et de la liberté…les nègres se sont déjà aperçu de la vile fraternité que leur faisaient avaler les européens. Et pour sa propre fierté intellectuelle…combien de temps pensait-on encore assassiner sournoisement ce continent ? L´Afrique, même si on y corrompait ceux qui devaient lutter contre ces malfaçons, n´était ni l´éternelle poubelle européenne, françaises, ni occidentale. Quand à jouer l´étouffeur et le déverseur d´excédents et d´invendus chez Poutin, par exemple ; celui-ci se défendait bien contre l´envahissement de viandes polonaises, malgré l´interventions allemande. Le monde a fini par comprendre que ceux qui surproduisaient assassinaient ceux qui ne surveillaient pas leurs marchés. Ils voulaient s´industrialiser ? Tant mieux pour eux ! Mais il n´y a absolument pas de raison à ce que ce soient les pauvres étrangers qui paient le prix de leurs excédents ! Chacun doit savoir payer le prix de ses propres ambitions, et ne pas oublier de respecter l´avenir et la liberté des autres. L´avenir va bien être dur, pour les surproducteurs enragés. Pour Sarkozy aussi. Parce que si hier il pouvait dire : « Francafrique, connais pas ! », il aura difficile à justifier l´entretien d´un moloch qu´il ne connaît pas. Faut pas prendre le monde entier pour des idiots. Au plus tard quand il essayera de vider le SMIG pour faire des concessions au Patronat, au plus tard ce jour-là il va connaître le caractère révolté français. Après tout, il en a déjà eu un échantillon gratuit lors de son élection. Voyons voir d´où il sortira son génie. Mais peut-être n´est-il qu´une illusion française passagère, plus ambitieuse de l´honneur du pouvoir en soi pour soi-même, que de se nourrir de la fierté d´avoir changé les choses et rendu à la France son espoir et sa dignité perdue. Oui, nous verrons bien si tout cela n´étaient que le prélude à une méchante frustration, à de vides promesses ou si le talent promis serait au rendez-vous de l´avenir. Souvent, il ne suffit pas toujours d´aimer, ou de crier très fort au changement…il faut avoir le talent ; que dis-je le courage de l´organiser et de le gérer. Shaka Bantou, j´ai dit !
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