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18 février 2008

Sur le discours africain de libération

Serions-nous en train de débattre et de disserter bravement pendant qu´en Afrique les nôtres étaient dépouillés et avilis encore plus qu´hier ?

Plaidoyer pour un changement de sens et de doctrine politique en Afrique

"On nous avait appris à chanter les louanges de Dieu pour nous faire oublier que nous étions des hommes" P.E. Lumumba

Après des siècles d´exactions islamiques et chrétiennes nous ayant empêché à entretenir et poursuivre notre propre sens de l´histoire et ses nécessités ; où en sommes-nous aujourd´hui ? L´intellectuel africain a-t-il relevé le défi qui était le sien ?

Les sociétés africaines se sont-elles dotées d´idéologie, de pensées et orientations sociales leur permettant de retrouver leurs identités et le chemin menant à la réalisation des rêves de leurs enfants ? Ou nageait-on encore, plus aliéné que motivé et organisé face à un sens de l´histoire contemporaine que les maux du passé et leurs négations embrouillaient et dévoyaient. Que faudrait-il faire pour changer les choses au mieux ? Quels sont nos ennemis ; ceux-ci sont seulement extérieurs ou étaient-ils aussi de nos propres erreurs et fausseté de vision ? Et comment pouvons-nous au mieux les combattre, en éviter les effets négatifs nuisant à notre avenir ?

Ces questions, cher et honoré lecteur, ont trouvé réponse dans deux démarches que je vous propose avec plaisir :

-          Théorie de la révolution africaine de Jean-Pierre Kaya paru aux Editions Menaibuc http://www.menaibuc.com/article.php3?id_article=215

Voir une vidéo de présentation du livre sur :    http://www.dailymotion.com/video/x2mbpt_theorie-de-la-revolution-africaine_politics

Et je dois dire, un livre intelligent, brillant dans sa dialectique et ses analyses. Même si nous ne sommes pas d´accord sur le titre du livre (Nous lui aurions donné le titre : « Essai sur la nécessité d´une révolution en Afrique »), ses analyses et conclusion rejoignent absolument les nôtres à tout point de vue. Pour ceux qui commençait à désespérer comme moi de l´intellectualité analytique et dialectique nègre, j´ai été comblé. Ce livre, je le recommande vivement aussi à tous ceux qui aiment savoir avant de parler de quoi que ce soit. Surtout ceux qui, sur le net, font beaucoup de tapage avec un quotidien politique africain dont ils n´en saisissent ni les dessous réels, ni la vulgarité criante. Compliment, monsieur Kaya ; c´est du bon travail. Car le malade de l´imaginaire qu´est l´africain peut enfin non seulement mesurer sa fièvre, il peut aussi apprendre de quel cheval il la tient. Et peut-être mieux s´atteler à se guérir.

L´autre démarche que je vous conseille de voir et de lire, c´est à propos de la monnaie en Afrique. Voyez, si cela vous en dit, les deux parties de ce débat du Club Menaibuc qui sont très exhaustifs.

http://video.aol.com/video-detail/la-souverainete-monetaire-en-afrique/1663490643

Mais honorés lecteurs, après toutes ces lectures ou vidéo vision, comme moi, vous arriverez à cette poignante conclusion : La théorie c´est bien, la pratique c´est mieux.

Nous savons que notre subconscient ou notre psychisme sociohistorique est en mal d´orientation conduisant à la réalisation de son bien être. Faut-il vraiment croire qu´en publiant ici en Europe on soigne ce subconscient malade ou on lui propose des voies et moyens de guérison ? Quels sont ceux qui nous lisent en occident, sont-ce ceux qui en ont besoin ou sont-ce ceux qui en ont les moyens ? N´est-il pas visible que pendant que nous nous égosillions loin de l´Afrique, loin du cœur de nos problèmes, notre continent était gouverné par des incapables et criminels qui, sourds à nos remarques et à nos études, traînaient nos peuples et notre avenir à l´impasse de la misère et de la négation la plus douloureuse ? ALORS ; ON SE DEMANDE BIEN POUR QUI NOUS ÉCRIVIONS ET RÉFLÉCHISSIONS CHAQUE JOUR ? Pour amuser ou distraire les occidentaux certainement pas. Mais alors, pour qui ? Pour nous profiler ou faire admirer comme intellectuel sans pour autant que les choses changent ?

Oui, je crois qu´il faut bien qu´on y pense ; parce que si nous n´arrivons pas à faire passer le message de l´opportunité du changement en Afrique…rien ne changera de sitôt ! Révolution ! Renaissance ! Africanité ! Tout cela ne sont que des mots qui ont besoin de gens qui en sont imprégnés et instruits pour les mettre en pratique. Ou tout ce qu´on entend aujourd´hui n´est rien d´autre que vent d´un désert brûlant mais stérile. Et sur le terrain, le malade, lui, trompé et abusé autant par ses dérisions que par ses prédateurs incorrigibles, se détruisait chaque jour en s´enfonçant encore plus dans le désespoir. Est-ce vraiment ce à quoi nous aspirons ?

Passe encore qu´un Sarkozy aille jouer les prédicateurs du dimanche sans soleil en Afrique, que Jacques Chirac aille y prêcher sa résurrection en tant qu´humanisme douteux dont il a été pendant sa présidence ; mais qu´un Horst Köhler président allemand aille jouer les bienfaiteurs et attentionnés humanistes au Kenya alors que cet homme, jadis en sa qualité de directeur exécutif du FMI a mis tout son zèle pour appauvrir l´Afrique, faire fermer les écoles et les universités et asservir les banques et les monnaies africaines, cela blesse énormément de voir qu´on l´acclame et qu´on lui sourie. Parce que malgré ses fonctions actuelles, il était de ces crocodiles qui dévorèrent à distance les accumulations africaines et enfoncèrent nos femmes et nos enfants dans une plus grande pauvreté. Il suffit d´aller en Amérique latine, de citer le nom de Köhler pour voir les gens cracher de colère et de dépit: ils en avaient vu des vertes et des pourries avec lui. Aujourd´hui, il n´y avait que l´Afrique qui acclamait cet ancien criminel au col blanc retraité de la FMI !

Et c´est cet aspect des choses qui me dérange énormément. Pendant que nous serions en Europe à disserter et à affûter l´esprit, les voies et moyens intellectuels; par faute d´une élite avertie et diligente, les nôtres pour lesquels nous nous débattions étaient trompés, avilis, dépossédés de leurs matières premières avec lesquels on fabriquait des produits qu´on leur revendait par des méthodes hussardes épuisant leurs accumulations d´une part, et de l´autre, les empêchant par manque de moyens à se développer eux-mêmes. Si nous ne réagissons pas, si nous laissons faire et perdurer cette félonie, nous n´arriverons à rien. Parce la substance vivante et active du peuple sera détruite ou consommée lorsqu´il s´agira de mettre en pratique les bonnes pensées et résolutions que nous cultivons aujourd´hui.

On peut se demander : la liberté pour quoi faire, que diable ; surtout si celui qui la réclame la met aussitôt obtenue entre les mains de ses prédateurs d´hier, ou ne sait pas l´encenser afin qu´elle foisonne et lui offre une moisson de toute beauté de réalisation ? C´est à mon avis à cela qu´il faut penser, en définitive. Chercher et retrouver notre meilleur imaginaire conciliateur afin, non comme le déclarent faussement certains, de redevenir africain ; mais bien de concilier notre psychisme historique éprouvé avec un engagement contemporain qui, tout en nous guérissant des erreurs et des manquements du passé, nous donne la force et la foi de réaliser le meilleur de nous-mêmes. Parce que là est le sens de toute liberté et de toute existence humaine : se projeter dans la réalité en réalisant ses rêves et ses attentes tout en respectant ceux des autres. Et pas, comme le prétendent ou nous l´imposèrent certaines races et croyances, être l´objet ou l´instrument de qui que ce soit.

Musengeshi Katata

Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu

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Commentaires
S
Avec cette théorie, et bien d´autres encore qui se concoctent actuellement dans les cerveaux des africains, pour moi la question n´est pas : quelle est la théorie qui est la meilleure; mais bien comment, au regard de notre histoire, de nos expériences passées, mais aussi pour répondre à notre irrésistible voeu de liberté et de réalisation, nous pouvons élever une idélogie sociale nous permettant autant de sortir de la dépendance dans laquelle nous végetons depuis trop longtemps, de réparer nos erreurs et nos manquements tout en nous ouvrant un avenir libre et fructueux ? Là est notre but. Pas entretenir des verbiages intellectuels gratuits ou des supputations spéculatives qui ne menaient à rien. Notre histoire est pavée de tant de larmes et de sang injustes qu´un système social juste et équitable, aux valeurs morales et éthiques sans ambages ne serait que la moindre des choses que nous puissions offrir aux nôtres. C´est une facon d´aimer et de chérir que de panser les vielles blessures de nos âmes tout en offrant une chance loyale et véritable à chacun. <br /> <br /> Nous savons que la liberté ne se donne pas, qu´elle se concoit et se batit par le travail et la créativité organisés et reconnus. C´est donc que la premiére des choses á laquelle on reconnait un gouvernement conscient et diligent pour les siens est sa politique d´emploi et de formation professionnelle. Il suffit de se tourner actuellement vers l´Afrique pour se rendre compte de la dépense criminelle du capital humain qui s´y pratiquait. On se demande alors, comment diable ces sociétés, ces gouvernements veulent-ils vaincre le manque, réduire la misère, créer le progrès ? En se tournant les pouces, certainement pas ! <br /> <br /> Autre chose: de quelle société de valeurs sommes-nous réellement ? Et je pose ici la question pas parce que je n´en connais pas la réponse, mais bien parce que je voudrai que chacun se la pose afin qu´ensemble nous retrouvions ces bris perdus et oubliés par certains qui ont fait de nous ces sociétés humaines de valeurs sociohistorique que même l´occident d´aujourd´hui, après des siècles et des siècles de destructions volontaires, n´est pas arrivé à vaincre ! Eh oui, nous sommes là et bien noir, plus noir que jamais. Cela me rappelle la fameuse tirade de Malcolm X: "Avant que Jésus ne soit né, j´étais noir. Lorsqu´il enseigna le christianisme, j´était noir; et lorsque dans 2000 ans on ne parlera plus de lui, moi je serai toujours noir !" Une facon comme une autre de dire que ce que notre naissance nous a légué est indépendant des faits historiques et des courants d´idées. Nous sommes des êtres humains, nous sommes noirs ; pour certains êtres primitifs c´est une raison de nous dénigrer ou de nous préjudicier. Cependant que comme toute race ou être humain jeté sur cette terre, nos droits et nos devoirs envers notre liberté et notre réalisation sont évidents et légitimes. <br /> <br /> De cela découle que nous avons autant le droit de nous défendre, de nous garder de la félonie et de la bassesse de tous ceux qui croient que nous devons servir leurs existentialismes ou leur rester soumis. <br /> Et si partout ces incurables ne veulent pas le comprendre, il est grand temps que nous leur faisions comprendre ces vérités élémentaires. Même par la violence, parce que celle qui a été exercée depuis des siècles envers nous est une preuve flagrante que ceux qui s´y sont abaissés n´ont pas la raison facile. Ce furent des brutes plutôt que des humanistes. et avec ce genre de gens, il n´y a que la violence qu´ils comprennent. Shaka bantou. J´ai dit !
M
La liberté et la réalisation sont toujours les raisons d´une révolution. En Afrique, la longue et plutôt désagréable chosification qui a pesé sur ce continent, explique la nécessité d´un changement radical. Mais tout en nous affûtant à la théorie, nous ne devons pas oublier que pendant ce temps, l´ordre ancien, lui, perpétue ses erreurs et ses perversions, et que tout le temps que nous perdons chaque jour ne nous rapproche pas de l´excellence, mais nous en éloigne bien. Certains appeurés ou aliénés ont crû qu´il s´agirait seulement de faire du réparatisme ou de l´anticonformisme pour atteindre une norme qui sous ce réformisme déconcerté ouvrant sur un meilleur avenir. Les résultats, on les connait. Sans conception fondée et rationnellement orientée vers un changement fondamental remettant les choses dans une direction satisfaisant les attentes et les intérêts des africains aspirant à la liberté, tout cela n´était qu´illumination et bâclage d´arrivistes plutôt qu´art consommé et réussi. Réussir ici signifiant qu´on se réalise et qu´on a créé et élevé les moyens et les instruments permettant à ses enfants, à sa culture de répondre valablement aux defis de leurs ambitions autant que des devoirs et obligations qu´une décente et ambitieuse existence humaine implique. <br /> Et autrement dit, pour raccourcir les choses, ne pas organiser et investir dans l´industrialisation lourde, c´est se peupler de cauchemars et de douloureux réveils sans le moindre pas en avant. Et à ce propos, on voit avec quelle rapacité l´occident s´organise pour dévorer à tout prix les accumulations des africains, déjouer leurs monnaies, corrompre leurs élites et les dévoyer de leurs obligations. Celui qui voit tout cela et qui, par surcroît sait que tous ces vices doivent cesser, doit bien prendre position là dessus pour permettre à un nouvel ordre social d´oeuvrer efficacement au changement.<br /> A mon avis, le plus important de ce changement réside dans la guérison de l´imaginaire complexé ou appeuré des africains. Ceux-ci sont, à mon avis, trop conformistes ou influencés par le système qui les avait castré et qui aujourd´hui, sous des apparences trompeuses, leur suggère encore qu´il ne s´agit que de suivre ou d´abonder au discours occidental hegémonique pour que tout aille bien. Ou alors, on s´excusait sournoisement comme en Australie tout en sachant qu´un pardon ne changerait plus rien aux maux et aux injustices légalisées qu´on a instauré par le crime, la canaillerie. On voulait, en réalité, encore une fois tromper tous ceux qui ne raisonnaient pas, ou croyaient, après cette duperie, que tous leurs maux disparaitraient. Or, ce n´est, encore une fois qu´une nouvelle fausseté avec laquelle on aveuglait les sans mémoire et sans jugement. <br /> Pourquoi tenons-nous absolument à ce que les africains se débattent avec la définition de la liberté ?<br /> mais parce qu´ils verront, s´ils vont au fond des choses, que ce que les occidentaux avaient jusqu´à ce jour pompeusement qualifié de liberté n´était rien d´autre qu´une vulgaire caricature de la vérité. Car, une liberté qui n´était vraie que dans un sens, qui privilégiait les uns et torturait, assassinait les autres en les étouffant cruellement dans leurs droits et leurs libertés existentielles, ce genre de liberté n´était rien d´autre qu´une fausseté de la plus injurieuse prétention. Et tous les intellectuels occidentaux qui, de génération en génération ont soutenu et servi cette évidente affabulation devraient aujourd´hui se demander si on doit douter de leur intelligence ou de leur jugement objectif ou cartésien. Pour l´intellectuel noir ne pas relever cet argument positif pour eux, c´est comme si, devant la porte du paradis le sage se refusait à en franchir le seuil. Car tout passe par la définition de la liberté et de son pendant: la réalisation sensible. Celui qui sait s´armer de ce vigoureux gourdin a non seulement compris de quoi il s´agit, il a pris la peine de se nantir d´argument frappant pour exercer et asseoir ses droits et ses intérêts légitimes. Car, en bout de chemin, même si l´absurde intervient, la liberté, elle, reste inaliénable, incessible et légitime à tout être humain. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu<br /> FR
S
Cependant qu´à mon avis on n´a pas épuisé le contenu et les buts de cette révolution. Nous sommes tous d´accord que l´Afrique ne peut pas continuer à vivoter comme elle le fait actuellement en se laissant chosifier et aliéner à des existentialisme qui n´avaient rien à voir ni avec son identité propre, ni avec sa réalisation sociohistorique. De cela nous sommes complètement d´accord. Là où commencent les problèmes, c´est sur le détail organisationnel, la portée des valeurs socioculturelles et leurs contenus de définition et de réalisation contemporaine. Vouloir apprendre aux enfants la discipline, le sens du travail bien fait, la vocation d´aimer la beauté de l´accomplissement professionnel individuel...etc ne devient réellement important et efficace que dans la mesure où on veille à ce que les deux valeurs fondamentales de la réalisation humaine, à savoir la liberté et la réalisation sensible soient les objectifs absolus de cette démarche. Or, à mon grand regret, tous ces auteurs ont ommis de définir ou d´encadrer, dans notre cosmogonie culturelle contemporaine, la liberté africaine et son pendant: le droit légitime à la réalisation sensible. Et du coup, révolution, révolution, on se demandait bien où cela devait conduire ! Toujours, comme par le passé dans le portefeuille de l´occidental ? Toujours à suivre et à imiter médiocrement en passant à côté de solutions pratiques et révolutionnaires issues d´une créativité libre et avertie; ou fallait-il, dans cette révolution, non seulement libérer le mental, mais aussi de l´investir de ses obligations existentielles de s´élever à la cime de ses propres ambitions et attentes sensibles !<br /> Retrouver ou restaurer l´identité africaine, cela veut dire aussi se poser la question: devons-nous faire ou agir comme les autres, comme ces occidentaux qui nous castrèrent et nous étouffèrent pour nous chosifier à leurs réalisations respectives ? Ou fallait-il que nous redéfinissions notre liberté et notre réalisation sensible selon notre finitude propre. Devons-nous inclure (et dans quelle mesure) l´existentialisme occidental, étranger au nôtre quand ces derniers ne font pas fi du nôtre ?<br /> Ce sont là, à mon avis, des questions sine qua non qu´un théoricien d´une révolution doit se poser, et surtout y répondre ! Cela prouverait qu´il est allé au fand des choses, et qu´il maîtrise le contenu et la portée réelle de sa théorie. <br /> Comme toi, Katata, je sais que la crique est aisée, mais que l´art esr ardu. Et tous les intellectuels africains doivent bien être conscients que nous nous trouvons devant le monstre le plus cruel et le plus inhumain de l´histoire humaine des civilisations. Combattre efficacement cette monstruosité insalubre et criminelle à notre identité et à notre avenir ne peut pas se faire sans sortir de la matrice du maître et recréer ou réajuster les symboles et les contenus de définitions et de buts existentiels que nous avons utilisé jusqu´aujourd´hui pour leur donner une direction, un sens et des substances répondant fidèlement à nos buts et à nos intérêts. Par ailleurs, les intellectuels africains ne doivent se faire aucune illusion: ils seront jugés avec des instruments et des normes (objectives espérons-le) modernes et actuels. Jouer au collectioneur de lapsus, de demi vérités plus opportunistes qu´intellectuellement fondées et épuisées ne mène qu´au discrédit. C´est pourquoi j´invite tous les africains à faire l´effort de définir d´abord leur liberté, à se motiver quant à leurs propres réalisations sensibles. Il verront alors les choses beaucoup plus clairement car il sauront ce qu´il y a lieu de faire, comment il faut aborder les choses afin qu´elles correspondent à leurs attentes, et comment ils doivent juger ou apprécier les résultats qu´ils obtiennent. <br /> Shaka Bantou. J´ait dit !
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