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8 mars 2008

Hommage à la femme la plus belle du monde

A l´occasion de la journée de la femme, l´occasion de rendre hommage à la plus belle femme du monde : celle qui habite les rêves et les attentes enflammées de tout être humain.

Belle et tendre liberté…

Combien de nos meilleurs tribuns n´ont offert leurs vies pour jouir de sa reconnaissance, ou espérer la caresse reconnaissante de son amour…Des poètes, des écrivains, des savants lettrés et érudits lui firent des compliments chaleureux, d´autres des prières brûlante. Et parfois, dans le silence des âges et de l´existence humaine, son sourire et sa générosité venait, par des moments de paix et d´abondance, récompenser le juste, le doué et créatif qui mettait à ses pieds ses dons les plus sincères.

En elle on fêtait non seulement l´espoir, la mère tendre et protectrice, le bras vigoureux du père organisant et protégeant les valeurs les plus saines de la société ; on célébrait aussi le rêve le plus beau de la nature humaine : celui qui ouvrait sur la réalisation des attentes, des tourments que l´existence nous avait tous légué.

Et même si, dans leur médiocrité et leur petite nature, les êtres humains s´égaraient dans leurs méfaits, elle, Dame de Vertu et de Morale, ne perdait pas patience. Et de son cœur généreux et fidèle, elle ne cessait d´encenser et d´encourager ceux que la cécité, la rapacité ou la méchanceté humaine avaient préjudicié à se relever et à se battre pour mériter le sourire et la tendresse enivrante de son amour.

Patrie, patrie des sans patrie où nos rêves et nos attentes meurent chaque jour au firmament empressé de notre angoisse d´être, Patrie des hommes et de l´espoir infini où le souffle chaud et impénitent de la vie nous a jeté…que de grâce et de beauté à récolter sur tes tendres lèvres le baiser apaisant ! Que de joie et de plaisir à jouir de tes charmes voluptueux et nourrissants !

Liberté, pays de valeur et d´espérance…où nos enfants viennent téter à ses sains chauds et voluptueux. Et quérir dans son étreinte le sacre reposant de l´amour, en ce jour où on fête la femme fatale et indélébile, du bas de ma modeste nature, je t´envoie cette prière païenne : puisse ton amour nous donner la force de jouir de ta réelle grandeur. Car nous ne sommes, malgré toutes nos prétentions, que des enfants faibles et imparfaits qui ont besoin de boire à tes pieds la plus belle de nos jouissances.

Musengeshi Katata

Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu

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Commentaires
D
merci pour la réponse et désolé pour l'erreur de manip qui a doublé mon précédant commentaire
M
Je sais, Djé que j´ai été très dur avec St-Ralph; mais je pense qu´il en avait besoin d´une part, et de l´autre, si je tolérai son ineptie, je mettais en doute une des valeurs les plus esthétique de la vie humaine. ferme les yeux un instant, Djé, et rappelles-toi de toutes les humiliations que nous avons subies depuis des siècles...de nos femmes violées, de nos enfants vendus, fouettés et humiliés, de tous les sévices gratuits et douloureux qu´on trouve abondamment dans l´histoire américaine ou coloniale, par exemple. Ou en Haïti, en Guadeloupe...etc. Tout cela sous le couvert: le noir est animal, idiot, sa laideur et sa bestialité le ravale au plus bas niveau de toute espèce vivante ! Puis vient un St-Ralph qui tout tentant d´informer sur Internet ne sait pas ce que c´est qu´une métaphore ! Pire, cette métaphore idéalisait la beauté de la femme sous le symbolisme de la liberté ! Mais dis-moi, Djé, qui a donné le jour à St-Ralph, si ce n´était une femme ? Crois-moi, cette métaphore n´était pas difficile à comprendre, vraiment pas. <br /> Il suffit de bien regarder les bicoques en Afrique, la vilenie et la morosité que provoque la misère et la pauvreté autant physique que mentale pour se rendre compte que si la race noire veut se libérer de sa médiocrité et de ses déboires culturels, cette race doit sonner à la beauté une place plus exclusive qu´elle ne l´a fait jusqu´aujourd´hui. Et cela sans le moindre compromis aucun. Je ne regrette et je ne retire rien de ce que j´ai dit à St-Ralph. Et qu´on prenne cela pour un trait de caractère: j´ai horreur de la laideur, surtout si celle-ci empêche vraisemblablement l´esprit d´accéder à des aspirations esthétiques supérieures. Je ne suis pas l´avocat du diable, loin de là. mais je pense que même entre nous, ce genre de bourdes gratuites comme se le permet St-Ralph doivent être ouvertement décriées. Afin que ceux qui ne savent pas ou cherche la vérité ne soient ni égarés, ni trompés gratuitement. Autre chose, ce n était pas la première fois, avec St-Ralph. On peut se tromper, on peut voir les choses autrement, certes; mais taper à ce point dans la médiocrité...j´ai encore aujourd´hui difficile à me retenir. Le fait que je publie mes opinions et mes réflexions m´oblige à respecter ceux des autres...seulement s´ils ne blessent pas sciemment une valeur humaine évidente et immuable. S´ils le font, et par respect pour tous ceux qui aspirent à une vie meilleure à laquelle nous associons tous la liberté, la beauté, l´espérance...des aspirations esthétique existentielles supérieure, je me dois de réagir et énergiquement. Par respect pour moi-même. Désolé pour St-Ralph, mais il doit changer ou mieux se cultiver. Tu vois, je n´arrive pas encore à comprendre...Note que mes lecteurs et moi ne sommes pas tenus de nous laisser barbouiller le visage avec de la merde ! Je n´aime pas les cancres, qu´on se le dise. A force de prendre des gants avec de tels esprits étroits, nous en souffrons douloureusement en Afrique. Trop, c´est décidément trop. Amitié, Musengeshi Katata.
D
j'ai peur du retour du bâton mais je me lance quand même ;)<br /> <br /> Je ne connais pas l'historique de St Ralph sur ce forum mais pour m'être moi même cassé quelques fois les dents ici, je trouve que vos réactions sont parfois trop virulentes et disproportionnées. Dans le cas présent n'aurait il pas fallu simplement préciser votre propos à St Ralph sans se répandre dans les jugements de valeur. L'objet d'un forum est quand même d'échanger les points de vue et j'ai le sentiment que cette attitude dessert votre brillante démarche. <br /> <br /> amitiés
M
Belle et tendre Marie, ton commentaire m´est allé droit au coeur. Et sur ce long sentier où j´ai découvert le sang et les larmes des nôtres, ta voix et tes mots m´ont, l´espace d´un grand moment d´ivresse, soigné de mes blessures et soutenu mon désarroi. Celui qui n´arrive pas à percevoir ou à aimer la beauté qui oréole nos attentes et nos ambitions...celui-là ne sait pas pourquoi il vit. Ou il ne sait pas de quel côté le soleil célèbre sa plus belle oraison. Même Senghor demandait, éperdu : "Qui logera nos rêves aux paupières des étoiles ?". Sans une quête et un voeu absolus de beauté, toute existence, toute aspiration humaine est de la pure mystification sans élégance et sans éclat. <br /> Merci à toi, Marie. A toi aussi, Djé et à tous ceux qui ont compris et se reconnaissent de la vertu la plus chère, mais aussi de la plus exigente de tout être humain supérieur. Car dans la beauté, nous mettons toutes nos qualités et nos attentes les plus équitables et belles. Comme nous têtons, éperdu et réconforté, aux seins précieux de la femme, de la mère, de la Patrie pour savourer l´amour que son corps parfait et succulent nous promet.<br /> Gloire à toi, enfant de ce monde qui sait aimer la beauté, encenser l´amour, protéger et défendre la liberté et l´espoir. Parce que dans ces vertus bien profondes se nichent l´âme immuable de notre quête humaine inconsolable. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu<br /> FR
M
les esprits terre à terre n'ont que faire des métaphores, et ce n'est pas St Raph qui prouvera le contraire. <br /> Quelle douce idée de comparer la Liberté à la femme rêvée, à la sensualité la plus intime. Dans leurs habitacles restreints et dépouillés, les esclaves noirs l'ont chantée, l'ont glorifiée, l'ont désirée, se sont battus pour elle, ont donné leur vie pour son approche, ont pleuré quand elle leur échappait, ont dansé pour fêter sa venue prochaine, tout comme le ferait un homme épris follement d'une femme qu'il veut à tout prix, qu'il désire, qu'il honore, et pour qui il n'hésiterait pas à jeter au feu son orgueil le plus profond. <br /> Elle continuera, cette femme liberté, M. Musengeshi, à faire rêver les hommes et à les faire se battre pour elle.
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