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28 septembre 2008

L´Amérique étranglée à la corde raide d´un Bailout de 700 milliards $ ?

Ce qui étonne aux Etats-Unis en ces temps de dure quasi-récession, ce n´est pas seulement que ce pays soit frappé par la crise économique et ses inconvénients, mais bien que tout le monde semble sournoisement tendre la main pour s´adjuger, honnêtement ou pas, le support financier des contribuables afin de régler ses problèmes. Or, tous ces gens avaient toujours largement profité du capitalisme américain d´un libéralisme plus borgne que régulateur. Où sont donc restés leurs gains et leurs épargnes passés ?

 Tirer sur la corde jusqu´à ce qu´elle casse…ou l´art de scier l´arbre sur la branche de laquelle on a trouvé refuge pendant l´inondation ?

Curieuse situation actuellement aux Etats-Unis de la crise économique accentuée par une crise financière effroyable due à des spéculateurs malhonnêtes du Wall Street. Ceux-ci, non seulement avaient endettés vilement des propriétaires incapables d´assumer les hypothèques pour lesquels on les avait, avec de faux sursis d´échéance allant jusqu´à trois ans, pris à l´hameçon ; pis, ces financiers se prêtèrent, spéculèrent ou vendirent ces hypothèques douteuses sur la place financière américaine et mondiale. 19 millions d´américains ont été ainsi abusés et on perdu leurs immobiliers lorsque les paiements vinrent inévitablement à échéance. Et lorsque la rumeur négative de ces valeurs hypothécaires atteignit les hauts étages de banques ; celui qui ne put se débarrasser rapidement de ces fausses valeurs fut pris au piège de pertes sèches. C´est ce qui a mis en difficulté de paiement et fait « nationaliser » Freddie Mac et Fannie Mae : parce qu´ils assurèrent ces transactions douteuses. La suite, on la connaît : les banques impliquées virent leurs valeurs fondre à la bourse à vue d´œil et les mis en banqueroute ou en difficultés de paiement.

 Le moins qu´on puisse dire est qu´on avait spéculé à haute échelle. Et le petit propriétaire américain n´avait été qu´un moyen, qu´un nom et une signature que tout ce système spéculatif nécessitait pour remplir les exigences légales lui permettant de commettre ses méfaits. Car la condition première de ce système d´escroquerie exigeait, au préalable, que le client ne soit pas solvable ! Afin qu´il revienne refinancer son hypothèque en signant une nouvelle hypothèque plus lourde sur le conseil de banquiers lui prédisant une revalorisation prochaine à la hausse de son immobilier. Le marché immobilier américain n´évolua pas dans ce sens comme dans les année ´90, et tandis que d´hypothèque en hypothèque le client sombraient dans les dettes, le banquier, lui, eut long bras pour s´enrichir en allouant, en vendant ces hypothèques dont il savait au préalable qu´elles ne valaient rien du tout.

Maintenant, qu´est-ce qui a poussé les financiers du Wall Street à jouer un aussi sale jeu à leurs propres compatriotes ; après tout, c´était leur propre marché qu´ils noyaient dans des dettes incertaines ? Surtout en période de latente récession. La rapacité du gain, tout simplement. Ces gens avaient un train de vie absolument dépensier et suffisant, et la morale dépensière et peu regardante du gouvernement Bush les aida beaucoup à faire taire leurs scrupules. D´autre part, et cela sera déterminant, le recul financier américain sur le marché mondial occasionné par la montée de la Chine et de quelques autres pays tels le Vietnam, le Brésil, le Mexique, l´Afrique du Sud, l´Inde, rétrécit la marge d´action et de gains de la Wall Street, la poussant ainsi à se tourner vers le marché américain d´investissement. Or celui-ci, ployait sous le coup de la crise économique ; par ailleurs, sans directives visionnaires élaborées sur le sens économique défini de l´avenir, ce marché américain tournait en rond et reproduisait des valeurs industrielles traditionnelles plutôt que d´innover ou d´ouvrir de nouvelles voies vers l´avenir. On se rabattit donc à la spéculation à la perte et à la vente et le prêt de fausses valeurs. On créa un réseau parallèle de financement lequel privatisait les gains et rejetait, moyennant amortissement légal de pertes à l´imposition, les pertes à la société. Ce système connut un tel succès que les banquiers devinrent cupides au point de croire que ce vide ballon n´exploserait pas un jour. Du moins, lorsqu´il exploserait, ce serait sous un autre gouvernement. Hélas, le danger d´une victoire des démocrates fit imploser le système parce que c´était, sous Bush, une bien meilleure occasion de se faire dédommager…pour ses propres bévues et escroqueries ! Les démocrates y regarderaient par deux fois. D´où l´empressement de l´Administration Bush aujourd´hui à régler cet emprunt faramineux qui risque de créer bien de désagréments à l´économie américaine.

Ce qui dérange le plus dans cette affaire, c´est que ce sont les fautifs et les spéculateurs inconscients qui vont, avec ce Bailout de 700 milliards $, profiter des deniers publics. Et cette logique perverse qui, au moment où la petite et la moyenne entreprise américaine ainsi que les salaires moyens étaient mis à mal par la crise économique, punissait le pauvre innocent et récompensait le riche indécent et malhonnête, cette politique blessait le bon sens commun. Mais y a-t-il un autre moyen d´en sortir que de se livrer au chantage de banquiers véreux et irresponsables ? Apparemment non. Parce que c´est tout le système bancaire et financier américain qui se trouverait dans une tourmente détruisant bien de valeurs d´épargnes privées et industrielles, de pensions et d´emprunts qui risqueraient d´être rappelés ou de devenir, de par la flambée des taux d´intérêt, astronomiques. Que faire ; se trouvait-on devant le Bailout ou pas face à un choix entre la peste et le choléra ? Après tout, le marché libéral ne devait-il pas épurer par lui-même de ses propres hérésies ?

Tous ceux qui argumentent, pour pousser à ce Bailout, que cela touchait l´ordre financier et économique mondial devraient revenir sur leurs pieds. Certes, le monde va s´en trouver éprouvé ; mais la crise économique actuelle n est rien d´autre qu´une démocratisation ou une décentralisation financière de la dépendance mondiale à Wall Street. Et ces banquiers irresponsables et maraudeurs qui ont mis leur propre pays et leur propre place en discrédit n´ont fait que justifier les craintes du monde entier face à l´honnêteté de l´instrument américain des finances. Et selon toute vraisemblance, doutant d´eux-mêmes ou de leurs capacités à découdre de la crise économique qui avait logé aux Etats-Unis dans une lourde récession, les rats quittaient le bord du navire en dérive. L´administration Bush qui n´avait pas mis beaucoup de fierté à inciter la société á une éthique des affaires et du patriotisme défendant des valeurs morales et sociales certaines porte une grande responsabilité dans cette crise financière qui va empirer les inconvénients de la crise économique. Car jeter l´argent des contribuables aussi facilement qu´il l´a fait dans des guerres ruineuses et gratuites, tout en manquant d´investir dans une orientation industrielle et sociale éprouvée vers la création de nouveaux emplois et celle de nouvelles technologies permettant d´économiser la facture américaine de l´énergie de 600 milliards $ payée chaque année aux saoudiens…le moins qu´on puisse dire, c´est que Bush avait une bien piètre vision du pouvoir et de ses prérogatives. Ou alors, lui et son entourage ont manqué ouvertement de talent.

Bailout accrédité…tout était-il au mieux ? En tout cas rien ne sera rose ou facile ; il est même certain que la véritable descente américaine dans la vallée ingrate des restrictions budgétaires et des plans sociaux écourtés ou mis à froid, celle des pleurs et des larmes va bientôt commencer. Et cela va durer un temps qui semblera infini à tous ceux qui vont directement en souffrir. Parce qu´il n´y a pas de joie à s´entendre dire un jour de début de pension que…celle-ci a été dévorée par la crise financière de George W. Bush. Ou de perdre l´emploi sous le chômage insolent qui va s´abattre sur ce grand pays. Heureusement…ce pays a encore un Obama pour l´aider, avec une politique de changement, à traverser ce moment difficile de son histoire tout en préservant ses valeurs les plus sûres et les plus belles. Espérons-le vivement et touchons du bois.

 Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

 

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Commentaires
S
Oui, de l´absolutisme occidental ou de l´hégémonie américaine qui nous a fait avaler une culture de centralisme économique et financier. Cela rappelle à s´y méprendre la Bible : « Beaucoup sont appelés, peu sont élus » ! Haro au socialisme se sont écriés les républicains en refusant à leur propre président sa majorité. Or, ces gens oublient – et c´est cela l´hérésie américaine – que le fameux rêve américain appartenait à tous. Curieuse culture qui prenait en compte de millions de chômeurs comme justification de sa justesse. L´Amérique a perdu cette année 600.000 emplois, et si la tendance continue ou s´accentue, on sait où cela va conduire. A la catastrophe. Et pendant ce temps, personne ne voit, du moins des républicains et fanatiques d´une Amérique au dessus de tout, que ce pays se dépensait abusivement dans des guerres gratuites et ruineuses. Combien de temps ce pays va-t-il encore se le permettre…Cela s´appelle avoir le désir plus grand que ne le permet…son propre portefeuille. <br /> <br /> Cette culture de l´absolutisme nous a fait avaler des incongruités contredisant toute idée démocratique ou tout principe de liberté délayé de sournoise domination culturelle. On nous fit donc ou on nous obligea à parler des langues étrangères, ou ces pays nous abreuvèrent de leur films et de leurs ouvrages lesquels ne fêtaient que leurs aspects et leurs vues des choses. Si cela s´appelle démocratie ou liberté…on dirait plutôt que cette fausseté signifiait qu´on avait le droit de suivre, ou de s´assimiler, tout simplement. Et maintenant que la Chine arrivait et qu´elle allait pratiquer le même absolutisme, c´était branle-le bas en occident et particulièrement aux Etats-Unis où on se mettait à tricher et à fausser le vin qu´on offrait à ses hôtes. Voilà la vérité. <br /> <br /> Pour l´Afrique, il s´agirait aujourd´hui à faire ce qu´on avait oublié de faire tout en se prétendant africain : notamment restaurer et entretenir les cultures africaines en leur dotant de moyens et d´instrument de réalisation. Tous les suivistes et quasi assimilés qui avaient crû qu´il suffisait de suivre et d´imiter pour se trouver du meilleur côté de l´histoire vont déchanter et être embarrassés par ce changement socioculturel qui va bientôt exiger d´eux qu´ils se reconnaissent de leur propre culture et de leurs propres créativités. Nous avons si souvent attiré l´attention des gens là-dessus, sur l´idiotie ou la perversion de l´importation, que ceux qui ne l´ont pas encore compris se disqualifient eux-mêmes de la raison ou de l´intelligence socioculturelle. On a beau jouer les sourds parce qu´on se refuse sciemment à comprend pas le propre jugement de sa propre réalisation, tôt ou tard on va bien être obligé d´accepter l´évidence. Surtout qu´on ne vienne pas nous clamer ce jour-là du génie de ces suivistes et assimilés ayant vendu et trompé les leurs pour quelques bibelots importés. Ce sont des petites quantités et ils le resteront pour eux-mêmes, pour les leurs, et mêmes pour leurs amis ou maîtres étrangers qui ne cesseront de se moquer de ces imitations singeantes. <br /> <br /> Mais, revenons à nos américains qui vont, dans ces temps de recul de puissance et de préséance mondiale, taper du pied et même verser dans l´illégalité comme on le voit avec cette crise américaine des finances. Ce pays va avoir bien du mal à quitter son piédestal autant qu´à s´accommoder de porter des bottes plus étroites que celles d´hier. Espérons seulement que la raison et le bon sens leur donnera la force de se débarrasser de leurs illusions aussi rapidement que possible, tout en remettant au centre des priorités sociales le meilleur visage des vraies valeurs du « Rêve américain ». Parce que demain, plus que jamais dans les moments difficiles de cette récession froide et brutale qui s´installe lentement aux Etats-Unis malgré toute sa richesse et ses capacités industrielles, les valeurs les plus vraies et les plus sûres de l´idéal américain seront exigés par sa société en ébullition. Et à l´avenir, l´admiration ou le respect qu´on devra aux américains ne dépendra plus de leur arment ou de leur richesse, mais bien des valeurs qu´ils respectent et défendent eux-mêmes. Beaucoup trop longtemps les américains ont trompé et abusé de leur monde avec des demi valeurs qui tout en brillant faussement, n´étaient vraies que pour eux-mêmes. Ces temps-là sont révolus. Nous voulons bien croire à la démocratie et à la liberté ; mais ceux-ci doivent être égales, accessibles et valables pour tous. Indistinctement de race, de fortune, de religion ou de lieu de naissance. Parce que sinon, tout cela ne cache que régionalisme, racisme et parti pris tendancieux et dérangeant. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Ce qui s´écroule visiblement aujourd´hui aux Etats-Unis, ce n´est pas seulement le mythe de la toute puissance d´un libéralisme totalitaire sans norme et sans valeurs que les siennes propres et celui de ses intérêts étroits ; c´est aussi la fausse philosophie politique et sociale selon laquelle les riches s´enrichissent pour assouvir aux attentes des pauvres. Ces deux états, si on peut les qualifier ainsi, ne sont pas réparatrices ou responsables l´une de l´autre. La répartition du bien-être social et individuel se doit d´être surveillée étroitement et réglementée afin qu´elle ne tourne pas à une constante hérésie organisée dans laquelle les uns s´enrichiraient scandaleusement, tandis les autres seraient tenus à la laisse systématisée de promesses oisives ou trompeuses. Et pendant que les uns se goinfreraient dans la luxure et la perversion spéculative tout en oubliant qu´ils se devaient d´apporter des réponses adéquates aux exigences des revendications sociales d´équilibre ; les autres seraient rongés par la médiocrité et le délaissement de possibilités caractérisant l´humilité économique et financière. <br /> <br /> Le brillant Obama a bien relevé cette criante contradiction sociale qui est le fondement de la crise économique mondiale et américaine aujourd´hui en disant en substance qu´il est illusoire de croire comme par le passé qu´il suffit d´enrichir les riches pour que ceux-ci viennent à leur tour réaliser les attentes des pauvres. Entre ces deux positions qui, comme on le sait, ne sont pas ni responsables ni automatiquement résolutives des problèmes de l´autre, il y a tout de même le questionnement, la problématique de l´initiative individuelle et celle de la notion de responsabilité autant collective qu´individuelle. Si l´écart entre le riche et le pauvre augmentait et se transformait en insoluble contradiction, les suites, comme on le voit aujourd´hui dans l´appauvrissement progressive de la classe moyenne américaine, n´en deviennent une hémorragie sociale dangereuse. Et si cette situation n´est pas entravée rapidement, la crise économique risque de désolidariser encore plus l´harmonie sociale américaine en créant des fossés et des remparts derrière lesquels le dialogue social serait restreint, si pas embusqué. <br /> <br /> Toute chose restant égales, la crise économique américaine a les mêmes maux que ceux sous lesquels souffrent les africains. A des niveaux de développement très différents, avouons-le aussitôt, car les uns se débattaient dans le manque, tandis que les autres se dépensaient dans la spéculation faussaire et gratuitement dépensière. Mais à mon sens tous deux avaient ceci de commun : ils avaient difficile à se débarrasser de leurs fausses traditions passées pour s´ouvrir à un meilleur avenir plus…libéral ! N´est-ce pas curieux que pour libéraliser réellement la société américaine, il faille limiter le volontarisme totalitaire du libéralisme américain actuel ? Mais cela se comprend très bien quand on voit que ce riche et puissant libéralisme s´est enfermé, par défaut d´autocritique et d´orientation sociale éprouvée, derrière un faux activisme spéculatif au lieu de s´adonner à résoudre effectivement les contradictions sociales comme il se l´était fixé. Et sans aller plus loin, reconnaissons simplement qu´il est illusoire, sinon absurde d´appauvrir les gens ou les renfermer au chômage si on prétend résoudre leurs problèmes ou leur donner les moyens de les résoudre par eux-mêmes. <br /> <br /> Il s´agit, pour le monde entier avec des particularités régionales ou étatiques spécifiques, à quitter nos traditions mentales passées, à briser les chaînes d idéologies et d´amateurismes politiques et économiques désuets pour s´ouvrir de nouvelles perspectives réalisant au mieux les exigences changeantes et impératives d´une insatiable liberté. De là même le devoir, pour toute société, pour tout être humain, d´une perception réaliste autant qu´idéaliste éprouvées du contenu réel de la définition de la liberté comme telle. En effet on peut croire ce qu´on veut, se donner un système quelconque ou une philosophie sociale, et même si à court ou long terme les résultats sont satisfaisant ; la liberté humaine, cependant, dans les exigences de sa générosité et de ses obligations absolues, nous impose une quête continue à la recherche de ses meilleurs points d´équilibres : là où tout le monde a son compte, et où toutes les contradictions sont au mieux résolus. <br /> <br /> Certes nous sommes et nous resterons toujours des racines du passé. Aucun état, aucun être humain n´est tombé du ciel et a dû aujourd´hui se nantir tout seul d´électricité, d´électronique, de toutes les inventions et les efforts que de brillants chercheurs et inventeurs nous ont tous légué. Au-delà du bon usage que nous devons faire de nos acquis, nous nous devons d´une part de ne pas rester des écornifleurs passifs ou attentifs, autant que nous nous devons de vaincre notre primitivité humaine fondamentale en élevant l´intelligence et la perception sensible à une meilleure culture des sens, de l´esprit et de la portée du but de l´existence. Sans cela nous retomberons toujours, et cela malgré les apparences du progrès, dans un schéma existentiel reproduisant l´époque la plus primitive et basse de notre culture humaine : celle où le brutal, le criminel, le plus faux et téméraire faisaient la loi sur les autres. Et il serait alors adroit de se demander : quel est donc notre notion de culture et de civilisation, que diable ? Et puisqu´il est d´actualité : que vaut donc le rêve américain comme tel s´il n´est pas ouvert et accessible à tous les américains ? Par ailleurs, ce fameux rêve américain dispensait-il les américains de respecter et reconnaître les rêves des autres ?<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> « Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu »<br /> Forum Réalisance.
S
Non, le Bailout n´est pas mort, loin de là. Il vien d´être entériné ce vendredi 3 octobre par la chambre des représentants américaine à 263 oui contre 171 non. Petite note esthétique: la majorité républicaine du parti du président Bush lui a refusé sa majorité ! Ce fut donc un président plus honni et désavoué par les siens qui accepta le vote majoritaire démocrate sur sa loi. <br /> <br /> Nous sommes au début d´un grand chambardement de l´outil financier de l´économie américaine qui va plus subir le contrôle et la réglémentation étatique que ce ne fut le cas par le passé. Et si on me demandait l´incidence de ce Bailout sur l´avenir, je dirai qu´il sera positif si les américains sortent rapidement de leurs suffisances volontaires et s´attèlent rapidement à répondre aux exigences et aux défis d´un monde changeant et exigeant, surtout si on se prétend le leader de ce monde. Il ne suffit plus de nos jours, pour se prétendre défendre les libertés et les valeurs démocratiques de ce monde, de jouer de ses muscles ou d´abuser de ses privilèges financiers, économiques ou militaires pour croire qu´on a répondu aux attentes de tous. Loin de là. Ce monde exige aussi des valeurs permettant à tous de se réaliser librement et démocratiquement. Et cela, c´est bien autre chose que de ne voir les choses que de son point de vue. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Les américains cesseraient de coqueter avec un McCain enfermé dans le passé ou une Palin sotte et vide jouant la patriote échaudée. Le peuple américain, et surtout sa presse, jouent un jeu actuellement qui étonne le monde entier par son bon infantilisme. Or, l´heure est assez grave que pour cesser d´entretenir un faux jeu subjectif. L´Amérique n´a jamais été plus en danger qu´en ce moment où ses structures (surtout financières) sont littéralement dévorées par une récession de la pire espèce : celle notamment qui silencieusement ronge les poutres qui soutiennent les fondements économiques de son bien-être. C´est le moment, à mon avis, de cesser de faire des dépenses idiotes en guerres de prestiges inutiles, de se doter volontairement d´un leader intelligent et visionnaire comprenant au mieux la situation et proposant des solutions ambitieuses et régénératrices des meilleurs valeurs positives de l´Etat américain.<br /> <br /> Le monde entier semble avoir compris que le changement dont parlait Obama était inévitable, mais apparemment, seuls les américains tardaient à le comprendre. Serait-ce possible que l´américain moyen n´arrive pas à appréhender ce qui se passe devant son nez ? Certes, une culture ne produit jamais à la pelle ceux qui ont ce sens précieux de pressentir ce genre de Momentum exigeant du changement, et cependant, sans que beaucoup ne comprennent ce qu´il faut faire pour éviter que le changement ne les écrase avec des exigences insolvables, il est toujours difficile d´aller de l´avant. Trop d´ignorants instruits sans ouverture d´esprit ont été produits en occident, et particulièrement aux Etats-Unis. Trop d´enfants intelligents ont été sacrifiés au moloch de la misère et celui de l´exclusion sociale à la connaissance et à la santé. Trop de riches avaient cessé d´investir et de promouvoir réellement la société à user au mieux de tous ses facteurs humains et imaginaires pour se complaire dans la luxure et l´orgueil prétentieux de leurs richesses. Or ils oublient souvent que l´Etat, l´économie américaine, ses valeurs et sa réputation appartiennent à tous indistinctement. <br /> <br /> Peut-être serait-il temps de partager plus équitablement ce fameux « Rêve américain » parce qu´ainsi, ce pays ouvrirait enfin à tous ses enfants la chance de jouir effectivement du grand idéal philosophique de sa société. Ou sinon, celui-ci ne restera qu´une belle légende dont certains en comptaient les étoiles pendant que d´autres s´en mordraient les doigts, ou s´écorcheraient les poings à frapper inlassablement à une porte qui leur était volontairement fermée. Bailout ou pas, j´ose espérer que ce "rêve américain" sera plus fort que l´individualisme ou les restrictions qu´apportera inévitablement la crise économique et le spectre douloureux de sa récession.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> Forum Réalisance
S
Hier les sénateurs américains ont voté à 74 OUI contre 25 NON la nouvelle loi amendée du Bailout et veulent ainsi forcer la main à la chambre législative afin que celle-ci vote cette loi. Apparemment les américains n´ont pas le choix; quand le vin est tiré, il faut le boire. Jusqu´à la lie si ses propres financiers ont lancé de fausses valeurs sur le marché. Et si on croit que les dieux de la crise seront ainsi indulgents, on se trompe bien...Tout en fait dépendra du dynamisme économique américain et des réformes qui y seront opérées. Au lieu, comme on a l´habitude de le faire, de fausser le jeu ou d´en faire porter aux autres du plus grand poids tout en en profitant le plus. Ce petit jeu faux et mesquin ne tient plus. Si l´Amérique ne le comprend pas rapidement...il va y avoir une large récolte de larmes amères à l´avenir. <br /> <br /> A la lueur de tout ce qu´on sait aujourd´hui sur les 5.000 milliards de fausses hypothèques émises sur le marché par quelques banquiers véreux de la Wall Street, le monde entier est profondément choqué d´apprendre que ces escroqueries ont été encouragées en haut lieu du pouvoir et même par le grand banquier fédéral déchu Greenspain. Incroyable, n´est-ce pas ? Il avait notamment tout mis en oeuvre pour que ces tribulations financières restent libresde tout contrôle de l´Etat ou du congrès. Autre chose: l´Etat américain était au courant de ces escroqueries depuis 3 ans au moins!<br /> <br /> Tenant compte de tout cela, j´estime que l´Amérique doit prendre ses responsabilités et payer les pots cassés. La facture ne va pas être modique, qu´on ne s´y trompe pas; et même si tout cela fera plus mal aux innocents qu´aux véritables coupables, il n´y aura, il n´y a aucune autre issue. Obama a absolument raison d´entrer en scène et invoquer au changement: ce libéralisme cochon et criminels qui faisait plus d´escrocs et de criminels militaires gratuits que d´innovateurs et de gens respectés dans le monde, c´est la pire des gangrènes dont puisse souffrir un pays se pretendant démocratique et libéral. La saison de fausses armures et de fallacieux étandards ou mensongères prétentions va lerver ses portes. Et cette fois-ci l´Amérique ne pourra plus tromper personne et ne devra prétendre ou afficher que ce qu´elle vend sans fausseté. Car sinon elle va perdre de plus en plus le respect et l´amité de ses anciens partenaires et alliés. On peut vouloir être le plus grand, le plus fort au monde, mais siles autres ne nous reconnaissent pas ou n´en font pas cas; on n´est rien d´autre qu´un tigre en papier bien esseulé. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance.
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