Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Forum Réalisance
Forum Réalisance
Publicité
Archives
Newsletter
7 novembre 2008

Sur le nouveau livre de Daniel Goeudevert

Daniel Goeudevert est un des rares français ayant réussi en Allemagne à se hisser dans le haut management de l´industrie automobile allemande. Auteur apprécié, ses analyses sur l´état éthique et moral de la société européenne des affaires sont très prisés parce qu´il connaît bien le milieux et ses contours. Daniel_Goeudevert

 

Le principe de la rose d´eau ou quand la rapacité conduit à la ruine*

 Licenciements massifs, scandales de corruptions, crises financières et un fossé devenant de jour en jour plus large entre les pauvres et les riches ont grandement mis en doute la confiance que nous plaçons dans nos managers économiques. Daniel Goeudevert qui a été pendant plusieurs années au sommet du Management de l´industrie automobile en Allemagne (VW), jette un regard derrière les façades polies des milieux d´affaires. Ainsi dénonce-il notre idée d´une économie de pure but rationnel comme une dangereuse illusion. Il montre que la toute dominance de l´économie nous vole nos moyens d´existence si elle peut continuer à se proliférer ainsi. Une de nos plus précieuse ressource est en jeu : la confiance. Et seul un comportement économique responsable peut entretenir cette confiance dont non seulement la société, mais aussi le marché a un besoin urgent.

« La Rose d´eau est pour moi l´image reflétant le mieux le comportement d´une grande partie de notre management. Cette herbe sauvage croissant à la surface des eaux est maîtresse de la mise en scène, parce que toutes les conditions de sa beauté restent cachées sous eau. Mais l´idylle trompe. Les Roses d´eau ainsi que bien de managers sont gloutons. Ils ont tendance à soustraire à leur source vitale tellement de substance que leur propre espace vital menace d´en périr. »

Daniel Goeudevert.

*titre et résumé traduits de l´Allemand. MK

 

Forum Réalisance sélection

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Et tu seras surpris qu´on essaiera, comme par le passé à colmater les brêches, à jouer à la trompeuse cosmétique plutôt qu´à réparer sérieusement ce système gangrené et perclus de vices égocentriques et rapaces. Or la question qui se pose aujourd´hui n´est pas tellement celle de qui a tort, mais bien si nous pouvons guérir le monde, et l´occident particulièrement, de sa rapace et insalubre cupidité ? Quand une culture puissante comme l´occidentale qui a régné sur le monde depuis 600 ans se voit vieillir et perdre lentement son hégémonie au profit de frais arrivants...elle perd tout sens d´équilibre dans un branle bas angoissé de son désarroi. <br /> <br /> Et ce n´est pas tout, il s´agit aussi de démocratiser l´économie et les finances mondiales. Ce qui suppose qu´on cesse de piller l´Afrique tout en l´empêchant systématiquement d´accumuler ou de vendre ses produits sur les espaces économiques des pays occidentaux riches. <br /> <br /> Les autres problèmes découlent des premiers sur le niveau culturel, celui de l´écologie mondiale, la vente d´armes aux dictateurs et fauteurs de troubles dans le monde. Parce qu´il n´est pas dit que nous livrerions nos matières premières stratégiques à l´occident et que celle-ci en fabriquerait des armes dangereuses que celui-ci reviendrait ou mettrait à la disposition de gouvernements fantoches ou de dictateurs pour déjouer nos droits et nos libertés !<br /> <br /> Maintenant, St-Ralph, les africains et même si tu veux toute la race noire ont tellement été maltraités corps et âmes, chahutés et faussés dans leurs valeurs culturelles, contraint à se rouler dans la boue et la médiocrité, qu´ils en ont oublié de cultiver des valeurs dépassant l´art de prostituer leurs filles, d´accepter ce que l´occident voulait bien leur donner comme place dans le monde, ou apprendre à vivre la main tendue de mendicité étatique. Beaucoup d´africains croient qu´ils sont libres parce qu´ils vivent en occident, roulent en voitures occidentales ou qu´ils peuvent, aux côtés de leurs douteux alliés occidentaux piller les leurs en Afrique en leur faisant avaler la vache enragée ou la cruelle illusion de l´élite castrée et incapable; tous sont, en réalité, dans une prison ouverte où leur imaginaire tronqué et abusé n´est ni libre, ni réellement responsable de son avenir. Mais, peut-on réussir son avenir si on n´y croit pas ou si on ne s´aime pas soi-même ? Bonne question.<br /> <br /> Se libérer signifie qu´on cesse de vivre de l´aumône en Afrique, en Haiiti ou ailleurs. Qu´on travaille et organise ses accumulations sociales à répondre aux exigences intellectuelles de recherche et de créativité ouvrant à la production un développement assagissant les exigences ambitieuse de toute existence moderne. Il ne faut pas aller jusqu´à Haiiti (200 ans d´indépendance !) pour se rendre compte que les africains ou toute la race noire vivait en dessous de véritables conditions de progrés et de liberté. On s´exilait, on émigrait...ou on se tromapit honteusement devant une realité se dégradant chaque jour; mais cela arrangeait-il le problème ? Pas du tout. Et à force de ne pas le reconnaître, les africains en devenaient illogiques, frustrés aliénés ou simplement déprimés complexés.<br /> <br /> Autant vous dire, cher St-Ralph, que même si vous et moi vivons dans des conditions défiant le manque actuel qui sévit en Afrique, à Port au prince, ou au Kivu, cela ne soit pas nous empêcher d´être objectif et analyser la situation comme elle l´est afin d´y joindre notre part logique et rationnel de jugement. Pourquoi ? mais parce qu´où nous allons, la valeur réelle de notre liberté effective est liée à celle des africains du continent. Les africains ignorent ou sous estiment cette appréciation collective, moi pas. Avec George Bush, cependant, les américains dans le monde entier ont dû subir la critique et le mépris de leur nationalité: cela est la preuve que le jugement collectif existe bien.<br /> <br /> Chez l´occidental ce sens est évident et constamment présent à l´esprit; chez l´africain, cependant, il s´en croit libéré aussitôt en occident ou à l´étranger. Or, ceux qui le jugent, eux, ne l´oublient en rien. Ils savent très bien que des gens dont la culture prive encore ses propres enfants d´eau pure, d´instruction, du confort le plus élémentaire au 21ième siècle; ce genre de personnes, mêmes intellectuels, ont beaucoup à réaliser avant d´être pris au sérieux. Et vous serez surpris: je suis du même avis.<br /> <br /> Non, ce n´est pas par mépris, mais je pars du principe que si je vais épouser une femme, je dois l´aimer et aimer ses enfants qui sont aussi les miens. Si ce n´est pas le cas, et si je ne sais pas faire des compliments à ma femme, méconnait sa beauté...un jour un autre que moi remarquera sa beauté et lui fera la cour. Et si ce jour-là je viens me plaindre; n´est-ce pas de ma faute ? J´espère que vous comprenez ce que je veux dire par là.<br /> <br /> Quand on prive ses propres enfants de vulgaire eau pure, de bien être, d´éducation, d´avenir; on a beau courir le monde comme Kofi Annan ou autres, ils ne m´impressionnent pas. Bien au contraire, je n´ai que mépris pour eux. Et cependant eux croient qu´ils sont devenus célèbres en siègeant les sallons occidentaux... Cette grossière illumination, n´est-ce pas ! Mais peut-être suis-je un africain d´un tout autre acabit. Et c´est vrai, pour moi tant que nous ne serions pas arrivés á sortir les nôtres de la misère et de la pauvreté, nous ne pouvons pas nous vanter. De quoi donc ?<br /> <br /> Mais ne vous méprenez pas, je n´en suis pas moins africain corps et âme. Et fier de l´être. C´est ma destinée, celle de mes pères et de mes méres; c´est une fierté que de la défendre. Contre vents et marées. Et sans le moindre compromis aucun. Chacun est ce qu´il est, y compris les devoirs et la conscience qui en découle.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, bantu wa Muntu"<br /> FR
S
Lentement les gens vont arriver à comprendre pourquoi nous nous révoltons et pourquoi le centralisme hégémonique occidental est délirant et malsain à tout équilibre logique et transcendant. L´économie et notre existence n´échappent pas à cette règle première et incontournable de l´Univers.<br /> <br /> Le profit n´existe pas par lui-même; il n´est qu´un instrument de la réalisation humaine. Ceux qui, dans leur arrogance, leur inculture ou leur petitesse, l´on élevé à la déification aveugle et absolue apprendront bientôt douloureusement que cette hérésie, si elle persiste, les condamne à un effondrement certain. <br /> <br /> Sans faire cas de l´éthique, de la morale et de l´équilibre de réalisation supérieure, autant que de l´intérêt existentiel balancé de nos structures et de nos intentions, toute production humaine, aussi élogieuse soit-elle dans sa créativité, mène à l´absurde excessif et destructif. Et on sera surpris que la plus grande réponse aux maux actuels du capitalisme se trouve...en Afrique ! Parce que ce continent a été volontairement mis à mal, corrompu, avili et trompé de ses droits légitimes à apporter sa pierre d´équilibre au monde. Là on peut apprécier de la crauté et de l´inhumanisme malveillant de la domination occidentale. <br /> <br /> Non, ce n´est pas le capitalisme en soi qui est au banc des accusés; c´est toute l´humanité qui doit comparaître devant un jugement critique objectif et inévitable de valeurs. Ceux qui croient qu´il ne s´agit que d´accuser ou d´incriminer l´occident se trompent grandement, car les africains doivent, eux aussi, se défaire de leurs attentisme et de leur médiocrité, de même que les islamistes extrémistes doivent cesser d´abreuver leur monde d´un absurde absolutisme ingrat et honteux reniant une des valeurs les plus chère de l´existence humaine: la tolérance ainsi que le respect de la vie et des droits de autres. On le voit: tout excès nuit et nuit absolument. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
S
Cette grise qui traverse la terre est une grande leçon d'économie pour tous. Désormais plus personne n'osera croire que le capital est humanitaire.
Publicité