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16 novembre 2008

Un G20 de conciliation et d´apaisement face à La Crise

Au fait, personne n´avait intérêt à l´écroulement du système financier international. Pour ce qui était de la crise économique, chacun était responsable de sa propre économie nationale. George Bush, sachant l´Amérique responsable su séisme financier qui a risqué d´écrouler le système financier international se donna beaucoup de peine pour regagner la sympathie de ceux qu´on appelait aux Etats-Unis : le collège des régulateurs (entendez par-là les européens et leurs alliés asiatiques)

 Le libéralisme américain à bout d´arrogance et d´illusions

Les européens vinrent à la conférence de la dinde boiteuse américaine unis et solidaire de leurs revendications de réforme et de transparence. Le président Bush, au plus bas des sondages et pratiquement écrasé par la crise économique de saturation aggravée par un séisme financier entraînant son pays dans une lourde récession, se donna beaucoup de peine pour faire contre mauvaise fortune bon cœur. Mais pour les américains conscients tout à coup du poids influent de leurs partenaires internationaux pour les aider dans cette crise, il s´agissait de réitérer véhémentement leur foi à l´économie du libre marché. Le libéralisme fut rangé aux oubliettes pour la circonstance. G20

Les européens, eux, tout en parlant de l´économie sociale des marchés, n´en déroulèrent pas moins leurs catalogues de mesures de régulation et de transparence permettant de surveiller adéquatement à l´avenir les marchés financiers mondiaux afin d´éviter toute danger de collapse à l´avenir. Des pays tels que L´Ukraine, le Pakistan et l´Islande en savaient quelque chose pour être pratiquement en banqueroute sous la goutte du FMI. 47 points ont été retenus pour permettre rapidement d´évoluer vers une nouvelle norme internationale du système économique. Ceux-ci se recoupent en 4 catégories pour    

Restaurer la croissance et réformer le système financier international

Premier principe : il faut une relance coordonnée de l’économie mondiale, qui doit passer par des mesures budgétaires pour soutenir la demande, mais aussi par une aide accrue du FMI et des Banques de développement en faveur des pays les plus fragiles.

Second principe : il faut améliorer la régulation des marchés financiers internationaux et, pour cela, les pays doivent préparer des recommandations précises et concrètes avant le 31 mars 2009.

Troisième principe : améliorer la gouvernance économique mondiale,  ce qui passe nécessairement par une ouverture des institutions de Bretton Woods, le FMI notamment, aux pays émergents et en développement. (Ce qui, entre autre, prouve bien ici que malgré les apparences, le FMI était bien fermé ou sourd aux véritables intérêts des pays pauvres et sous développés !)

Le quatrième principe est plus une déclaration d’intention. On s’engage à refuser les tentations protectionnistes et à préserver les principes de l’économie de marché. Un élément qui a, semble-t-il, été ajouté à la demande expresse des américains et surtout du président sortant craignant que certains de ses collègues ne profitent de la dinde boiteuse américaine pour céder aux sirènes du collectivisme.

Mais précisément, les européens vont certainement imposer le bilancement transparent autant pour les affaires courantes que ceux à hauts risques trop souvent comptabilisés en secret. Par ailleurs, tous les produits banquiers et ceux de la tritrisation seraient répertoriés et soumis à des normes internationales de crédibilité. Autant que les fameuses agences et rating de certification seraient contraintes à justifier leurs classifications afin d´éviter, comme dans le passé, qu´elle ne soient parties prenantes de la vente de leurs expertises.

En fait, cette conférence, même si elle n´était que consultative avant l´entrée en fonction officielle du Président Obama qui s´est bien gardé de venir prendre les gifles et les quolibets mérités par son prédécesseur sortant, elle n´en mettait pas moins les choses au point. Ou du moins, pour les américains qui s´étaient, ainsi que leurs alliés anglais de jadis, refusé à adopter Basel II, la seule issue possible de remettre en confiance leurs alliés refroidis.

Un fait illustre la problématique devant laquelle se trouve les Etats-Unis face à leurs partenaires étroits : depuis quelques temps General Motors est en mal de liquidités comme on le sait. En Allemagne cependant, et suite à l´incapacité de la GM de payer ses redevances de l´ordre de 2 à 3 milliards € á sa succursale Opel en Allemagne ; cette dernière risque, face à la crise actuelle du crédit, de cesser ses productions à Rüsselsheim, Bochum, Eisenach und Kaiserslautern en condamnant ainsi 25.700 employés au chômage. Opel a donc fait appel au gouvernement allemand pour la garantir au crédit, mais le gouvernement Merkel veut s´assurer que le chèque payé en Allemagne ne servira pas aux Etats-Unis à renflouer la maison mère sans sécuriser en rien l´emploi et la production en Allemagne. Comme quoi amis, mais chacun doit boire le vin qu´il a tiré…jusqu´à la lie, au besoin.

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

 

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Commentaires
M
Ce qui leur arrive aujourd´hui n´a été ni enseigné, ni même évoqué dans leur rapace cécité et l´aveugle conviction que le monde était infiniment plein de consommateurs qui n´attendait qu´à consommer leurs surproductions. La surprise este tellement grande que les occidentaux ne savent pas comment s´y prendre pour contrer le goulet d´étranglement qui les menace. Il est vrai qu´une bourde comme celle de George Bush était, pour le moins...inconcevable. <br /> <br /> Personne de bon sens ne va noyer son pays de dettes sans savoir quoi faire de l´argent emprunté ni comment il allait le rembourser ou payer les intérêts négatifs ! Ce que ce minable de l´économie qu´est Georges Bush emprunta en catimini un minimum de 44.000 milliards $ du monde entier sous la table, cela dépasse l´entendement ! Et maintenant qu´ils s´agit d´en payer les intérêts négatifs, on se rend compte qu´on est déjà endetté à prés de 11.000 milliards $, que ses industries (comme l´industrie automobile, par exemple) ne sont pas compétitives, qu´on aime vivre aux dépends des autres et au crédit facile et bon marché. Même avec un PIB de 14.600 milliards $, cela va craquer et faire bien mal pour payer ses dettes et revenir à flot...Cela va mettre à mal la "locomotive" économique du monde, et bien entendu tous les pays comme la grande Bretagne, l´Allemagne, l´Australie, le Japon...etc qui dépendaient étroitement par des liens financiers et industriels de l´économie américaine, tous ces pays vont être mis bien à mal. Ils doivent, en effet, trouver rapidement de solides palliatifs dans un monde où le crédit international est pratiquement refroidi par le danger imminent d´infiltration et de propagation de fausses valeurs ruineuses !<br /> <br /> Dernièrement le ministre allemand des finances, Peer Steinbrück disait: "personne ne sait ce qu´il faut faire en ce moment; celui qui prétend le savoir et prédit une lumière à la fin du tunnel, méfiez-vous de lui: il se peut que ce soit les feux du train inverse". Et je crois qu´à sa manière, Peer steinbrück a très bien illustré la situation. Car à force de croire qu´on était des Dieux de l´économie, les occidentaux ont oublié de former des élites ouvrant objectivement les yeux ou capables de critiquer le sytème au point de le prévenir de ses propres hérésies. Et maintenant il est trop tard pour réparer ce manquement car le CAS des cas leur est survenu et ils sont sans réponse ou solution valable au problème. Aussi tout le monde ment-il de nouveau en attendant...que la fumée s´estompe. Mais comme le dit Steinbrück, ce pourrait aussi être...les feux du train inverse qu´on voit venir écraser tout dans son passage dans le tunnel !<br /> <br /> Encore une fois, nous prévenons l´Afrique et tous les pays dont la production n´a pas encore atteint le niveau de subvenir aux besoins de leus sociétés réciproques: cela va être absolument appauvrissant, cette crise. Terrible. Parce que les importations et les prix des matières premières vont horriblement chuter. Pour tout le monde, emprunter devient un gouffre duquel on ne sort plus, parce que le commerce international ne fonctionne qu´à flamme d´épargne. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> Forum Réalisance
S
Ne nous faisons aucune illusion; mieux, ne confondons pas réglémentation de la norme internationale économique et financière du véritable problème de la crise économique causée par la surproduction. Le ballon de surproduction et de fiction de financement n´avait, en réalité, que pour but de cacher cette vérité: le système était arrivé à essoufflement ! On avait beau avoir imposé aux africains de s´endetter (je me rappelle encore du conseil de Sarkozy aux africains à s´endetter), quand le client est absent, à quoi sert de surproduire, que diable ? Là est la vrai réponse à la crise actuelle. <br /> <br /> Or, selon mes comptes, l´occident vit depuis longtemps, et c´est dire 20 ans au moins, avec une surcapacité industrielle d´au moins 15 % ! Tant que la Chine et l´Inde se dotaient massivement de bien d´industrie lourde, tout allait encore; mais voilà, ils se mettent déjà à produire et surtout à produire eux-mêmes leurs machines. Il ne restait sonc plus qu´à gonfler les finances, en espérant que par un heureux hasard des choses une demande inespérée viendrait décanter le cancer de la surcapacité. Or, rien ne vint et le surendettement autant de l´Etat que des particuliers (surtout américains) ne mena nulle part, sinon à l´éclatement que nous vivons aujourd´hui. <br /> <br /> Maintenant, repousser la production jusqu´à sa couverture financière réelle, réduire l´endettement public et privé et s´ouvrir de nouveaux marchés ou produire de nouveaux produits; telle est en gros la vraie réponse attendue par la Crise. Or, tous les Etats occidentaux vivent depuis trop longtemps au dessus de leurs moyens, et réduire les capacités signifie augmenter le chômage et réduire les entrées d´impôt. Alors...va-t-on de nouveau jouer aux faux et à l´illusionniste jonglant sans filet ?<br /> Tu as bien raison Katata d´avoir dit que la réponse se trouvait dans la mise en valeur de l´Afrique. Et c est la fin des élites incapables illuminées au pouvoir sur notre continent qui s´annonce. Et espérons-le aussi la fin du régne de la médiocrité, celle de la corruption et du bête et improductif suivisme. Seulement, l´occident l´a-t-elle compris ? J´en doute; ils sont tellement habitués à nier l´évidence, à fausser la réalité objective à leur subjectifs intérêts qu ils en sont devenus aveugles ou incapables de quitter leur piedestal. <br /> <br /> Et j´ai bien peur qu´on ne doive les bousculer, ces surproducteurs et faussaires financiers ou les abattre économiquement pour les sortir de leur cécité. Cela s´appellera peut-être la fin d´une domination économique et technologique qui a duré 600 ans et qui s´écroula parce qu´il lui manqua de flexibilité et d´ouverture d´esprit. Après tout on ne meurt idiotement que par sa propre bêtise. Cette crise corsée en dit beaucoup sur l´état mental et le courage objectif de tout l´occident. Les faits, en tout cas, ne trompent pas; reste à savoir si on va les prendre au sérieux. Ou s´illusionner, comme toujours... <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
J´ai pensé à cette allégation de George Bush à propos de la conférence des G 20 selon laquelle on se préparait à ouvrir les pas au système économique du 25ième siècle ! Un tel visionnaire de courtes enjambées qui en prenait plein la bouche en laissant entendre, lui dont la foulée n´avait été truffée que de bourdes, d´abus et d´incompétences; qu´il était capable de préparer l´avenir ! Suffoquant, absolument arrogant, indécent et dangereusement prétentieux. Arrogance et incapacité bornée...quand tu nous tiens !<br /> <br /> Les européens, lentement, sortent de leur léthargie en prenant conscience du profond dégât que le bushisme leur a légué. Il s´étaient habitué à faire confiance envers et contre tout à l´empire américain tant ce puissant Colosse du Nord savait, au besoin imposer son autorité par la violence. Tant que tout cet activisme permettait aux européens d´en profiter économiquement ou de jouer plus tard le rôle réconciliant du démocrate comprehensif et humaniste croyant à la liberté et aux droits des homme, les bourdes américaines ou ses exactions militaires ne les gênèrent outre mesure, bien au contraire ils permirent aux européens de gagner du terrain et faire de bonnes affaires à l´étranger. Mais ce legs empoisonné dont héritait l´Europe cette fois-ci les enrageait tous, car il semblait plus à un bain de vitriol qu´à un champ d´honneur ou de gloire. <br /> <br /> En Islande particulièrement où, de nouveau, on s´époumonnait à quêter, pour la ennième fois en quelques mois un aide financière urgente du FMI de 6,5 milliards $. A quand diable l´accalmie financière sur les marchés internationaux ? Au secours, nous nous noyons à la découverte financière ! Eh, oui; voilà ce qui coûte de croire que tout ce qui vient de l´Amérique est d´or. Ce pays, comme en Irlande, avait hébergé sur son sol pratiquement la moitié de tous les fonds financiers spéculateurs du monde. Et ceux-ci profitèrent de la naiive générosité de leur hôte pour échanger leurs fausses valeurs contre de la bonne monnaie sonnante islandaise. Quand ce pays découvrit le pot aux roses...ces messieurs étaient partis sans laisser d´adresse. Et d´échéance en échéance, la banque islandaise saignait de partout. Hourrah, vive le néolibéralisme devraient s´écrier les islandais en rage. Leur Président failli manquer d´étiquette dernièrement en menacant de s´adresser aux russes...le neocapitalisme, hein, il peut être si cruel ! Les africains avaient beau s´en plaindre, personne ne bougeait car on prétendait que les nègres n´y comprenaient que dalle. Aujourd´hui pourtant les islandais allaient en chanter une opéra bien écoeurée...entendrait-on enfin leurs cris désespérés ?<br /> <br /> Toutefois, Sarkozy vient de faire appel à une conférence économique européenne en Janvier...Peut-on réellement s´attendre à ce que cette conférence soit plus profonde que celle du G 20 à washington ? Possible, après tout washington n´avait pour but que de fixer les modalités de réglémentation. Peut-être est-il temps de réformer le fond, l´esprit idéologique capitaliste; ou du moins de mieux l´ouvrir sur les nécessités contemporaines de ses obligations. car le monde avait changé pendant que les occidentaux se pavanaient dans leur suprématie dépassée. Et à force d´empêcher les gens de s´épanouir ou à force de vendre des produits dépassés ou d´obliger les satrapes étrangères à consommer ou reroduire des idées ou des produits dépassés, on se menait soi-même à l´impasse économique et technologique. Et si un jour le progrès venait des autres ? Ou plus douloureux: ceux qu´on avait expressément ou sciemment appauvri, on avait besoin aujourd´hu de leur pouvoir d´achat ! Comment sortir de ces cntradictions sans...changer d´orientation idéologique ?<br /> <br /> Sarkozy a l´habitude d´aimer le spectacle; ce genre de conférence au sommet doivent flatter son orgueil, surtout qu´il se sent appelé à jouer un rôle important en Europe (!). Si cela est légitime et pas du tout répréhensible dans la mesure où on accouche d´idées consistantes et progressistes permettant à l´Europe de sortir de son conservatisme isolationniste malgré son ouverture à l´Est. Mais la réponse à long terme de la crise actuelle ne se trouve ni dans la surpuissance européenne avec le rapprochement inévitable avec la Russie de Putin et de Medvedev, mais bien dans une plus large ouverture économique envers...l´Afrique ! On parle de la Chine, de l´Inde dans l´immédiat; mais on verra que le véritable noeud du problème est la démocratisation financière et économique du capitalisme centraliste occidental. Et là, la France a des manquements grave pour exercer en Afrique où ce pays est présent et influent depuis des décennies, d´une politique paternaliste et néocolonialiste bien étouffante. Alors, véritable partenariat, ou partenaire de liés à un paternalisme borné et incorrigiblement pédant et faussement intégrant ? <br /> <br /> L´heure est au changement. Mais comme tout le sait, tout changement implique qu´on aie la capacité et la volonté de voir les choses autrement: pas seulement selon ses intérêts immédiats et exclusifs, mais aussi à long terme et dans un meilleur intérêt de l´avenir. Pourquoi affirmons-nous que le changement de politique envers l´Afrique marquera une page décisive de l´histoire économique et culturelle mondiale ? C´est parce qu´envers ce continent tous les abus, toutes les faussetés, toutes les sournoiseries ont été employées, nuisant pa-là autant à son développement qu´à son intérgration économique et culturelle sur la scène internationale. Ainsi donc si cela change et si on cesse de torpiller les efforts économiques de ce continent à devenir indépendant et responsable économique et culturel de son avenir et de celui de ses enfants, ce sera bien la preuve réelle qu´un changement important a eu lieu. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> Forum Réalisance
S
Après avoir aidé les grands et les petits banquiers avec 250 milliards $, ainsi que l´AIG avec 40 milliards, Paulson jette l´éponge et gèle le reste des 700 milliards - exactement 410 milliards - pour attendre ce qu´en fera l´administration Obama.<br /> <br /> Ici on doit déplorer que Paulson n´aille pas plus loin s´il était si bien convaincu de ses mesures de sauvetage. Apparemment on a choisi d´aider ceux qu´on croyait qu´ils étaient les plus importants...puis à bout de latin on se repliait. <br /> <br /> Ceci montre à quel point le secrétaire d´Etat au Trésor est sans conviction actuellement devant le casse-tête de l´économie américaine. Et cela ne nous étonne pas. Prétendre résoudre l´équation économique américaine en ce moment, c´est être d´un optimisme dangereux. Comme quoi il est plus facile de bombarder les gens et même de torturer des innocents que réparer les bourdes de ses propres banquiers. <br /> <br /> Les démocrates au Sénat américain ont annoncé la préparation de la mise en examen des 8 ans d´exercice du pouvoir par l´administration Bush. Beaucoup de gens savent que cela ´quivaut avec un acte de mise en accusation juridique qui peut avoir des conséquences administratives ou pénales pour le président sortant.<br /> <br /> On a vu que le New York Times a été employé à exercer un canulard avec une émission pirate d´une édition gratute future. Le clou tenait dans ce que ce journal prétendait que Georges Bush avait été condamné pour traitrise envers la Nation, qu´Obama avait rééquilibré l´économie et que les USA avait quitté l´Irak. Tout cela sous le titre: "Les nouvelles que nous aimerions bien publier". On a beau dire que c´est de l´humour ou de l´activisme politique...l´effet, en tout cas aux Etats-Unis a été remarqué et applaudi. <br /> <br /> inutile de dire que les gens sous estiment la crise actuelle, inutile de dire que l´Amérique aujourd´hui danse sur un volcan. J´avait vu un sénateur américains pleurer devant l´écran des télévision, tant il n´avait pu retenir ses larmes devant la situation. Et cela veut beaucoup dire. Et si Paulson jetait tout à coup l´éponge, ce n´était pas bon signe. Cela voulait simplement dire qu´il ne savait plus par où commencer pour éteindre le feu. Et il est banquier de formation. <br /> <br /> Aprés avoir dansé et prétendu régler le problème au plus vite, tout le monde attendait aujourd´hui impatiemment Obama. celui-ci aurait la tâche moins difficile si tout le monde avait fait preuve d´un esprit moins dépensier, moins aveuglement laisser aller, laisser faire et tous les salauds peuvent s´en mettre plein la gorge pour que les autres soient heureux. Il faut se la laisser fondre sur la langue: le pays le plus riche du monde et le plus industrialisé s´était abaissé, par ses banquiers, à émettre par milliards dans lemonde entier des valeurs indues ! cette criminalité de parvenus, n´est-ce pas ! Pénible. Demain ces gens reviedront de nouveau nous parler de libéralisme, de démocratie, de liberté...de Reve américain; si Obama ne restaure pas le fierté et la crédibilité morale de ce pays, plus personne ne va plus jamais croire ce que dit un américain. Ce que ce Bush a fait à son pays...! Absolument effrayant. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Le drame et je ne le dirai jamais assez malgré que ne n´aime pas me répéter, c´est que cette crise a bien prouvé que le conservatisme économique absolutiste ne conduit qu´à l´impasse de ses contradictions. Et comme aux Etats-Unis qui sont un microcosme de tout l´hégémonisme occidental, on a tout simplement oublié, dans sa cécité ou son jusqu´auboutisme, à élever l´esprit aux exigences des temps modernes. Les républicains ont gouverné aux Etats-Unis en dormant et en fermant les yeux sur des évidences criantes d´innovation économique, culturelles, technologiques. Seuls les démocrates se sont donnés cette peine. Est-il encore temps pour éviter le pire ? On verra bien. <br /> <br /> Il faut déplorer toutefois que vivant dans des conditions de vies somme toute privilégiées, les intellectuels américains en général ne se sont pas donnés beaucoup de peine pour péter du feu; bien au contraire, ils se sont laissés aller à un conservatisme prétentieux qui ne voyait les choses qu´avec ses propres yeux et selon son point de vue. Le réveil va être douloureux. J´ai encore pensé á ce prix Nobel d´économie délivré à un americain cette année...hem, espérons qu´ils vont péter du feu dans la résolution de la crise; parce qu´on ne peut pas dire qu´ils furent assez intelligent pour arrêter le train fou qui entrait dans la ville. <br /> <br /> Hier les banques, aujourd´hui l´industrie automobile, demain...les marchands de Hot Dogs ? Et si on aidait les producteurs dans une période de saturation et de surproduction, pensait-on que ceux qui, pendant la grasse période du crédit bon marché et de l´argent facile, n´avaient pas absorbé la production; que ceux-là, dans la crise économique des licenciements, du crédit raréfié, qu´ils se mettraient tout á coup à consommer outre mesure ? Faut pas rêver en jetant l´argent par la fenêtre. Certes, l´industrie automobile americaine emploie 3 millions d´employés dont dépendent 1/10 de l´emploi national. Et la négliger serait, comme le dit si bien Obama catastrophique, mais qui achètera leurs produits actuellement, que diable ? Cette crise va être longue...et truffée de banqueroutes; qui sait quand le reléve poindra à l´horizon ? aprés tout, il s´agit de destruction de la sur-capacité de production. <br /> <br /> Sommes-nous aujourd´hui tous pris de court ? Pas du tout; du moins pas moi en tout cas. Et je me complait encore à insister que ce monde, pour les moyens et les possibilités matérielles et intellectuelles qui nous sont accessibles, doit bien être capable d´esprit supérieur autant dans la créativité que dans la qualité de leurs solutions. Or, ce qu´on voit, c´est souvent une culture abondante de gens spécialisés mais restant ancrés dans l´habitude, le suivisme ou l´amour abrutissant de la facilité; de sorte qu´on est surpris aujourd´hui que beaucoup de gens instruits ne sont rien d´autre que des caisses à résonnance fade et sans éclat. Ou croit-on qu´il n´y ait pas d´économistes, d´analystes chez les républicains américains ? Pas du tout, il y en a bien, mais si même la grande université Harvard sert à fausser l´objectivité en servant des plans douteux d´exploitations économique ou d´escroquerie aux petits actionnaires comme ce fut dans le cas d´ENRON, l´instelligence ou l´instruction, comme en Afrique, se prostitue bien. Hélas.<br /> <br /> J´ai été choqué un jour d´entendre un banquier allemand de mes amis me dire ouvertement: "qu´as-tu donc contre la corruptions ? C´est notre meilleur moyens de miner les efforts des africains pour les garder au plus bas de l´échelle économique du monde; sinon tu penses bien qu´ils nous feront biend e tourments. Ils ne sont pas bêtes, loin de là !" Puis se rendant compte que j´étais africains, il s´empressa, rouge comme une tomate, à s´excuser. <br /> <br /> Depuis lors, lorsque j´entends certains africains me convier à la modération ou à la retenue...ou jouer les intellectuels suffisants et distancés de la réalité et surtout de la souffrance des leurs; je me dis, pauvres crétins, s´ils savaient on les assassinait et on les trompait sciemment pendant qu´ils chantaient la compréhension et la modération. On peut être aveugle, mais pas à ce point qu´on se refuse à voir ce qui se passe chaque jour devant son nez. Pire encore si on voit comment les siens sont sacrifiés, menés au désespoir ou tout simplement tournés en bourrique pour que d´autres en profitent et parlent de liberté et de démocratie ! Si cela s´appelle conscience d´être ou intellectualité...c est que désormais la merde a remplacé la matière grise qui nous sert de cerveau. C´est mon avis. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> Forum Réalisance
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