Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Forum Réalisance
Forum Réalisance
Publicité
Archives
Newsletter
5 mars 2009

Gordon Brown: un discours à l´eau de crise devant le Congrès américain.

WASHINGTON (AFP) - Le Premier ministre britannique Gordon Brown a appelé les Etats-Unis mercredi, dans un discours devant le Congrès américain, à "saisir l'occasion" de la crise économique pour rassembler leurs alliés afin d'y faire face de manière coordonnée.

 

 "Nous devrions saisir l'occasion, parce que je n'ai jamais auparavant vu un monde si désireux de s'unir. Jamais auparavant cela n'a été si nécessaire. Et jamais auparavant, les bénéfices d'une coopération n'ont eu une portée aussi considérable", a dit le chef du gouvernement britannique.

M. Brown est le cinquième Premier ministre britannique à s'exprimer devant les deux Chambres réunies en session commune. Il a été applaudi et ovationné un peu plus d'une quinzaine de fois au cours d'un discours qui a duré une quarantaine de minutes.
Gordon Brown a aussi appelé les Etats-Unis à résister au protectionnisme qui pourrait, selon lui, aggraver la pire crise économique depuis les années 1930.

"Devrions nous succomber à (...) un protectionnisme dont l'Histoire nous apprend qu'il ne protège personne ? Non. Nous devons avoir confiance dans le fait que nous pouvons saisir les chances qui s'offrent à nous et faire que l'avenir soit en notre faveur", a-t-il déclaré.

"L'Amérique sait par son histoire, que sa portée va bien au delà de son territoire. Pendant un siècle, vous avez porté sur vos épaules les plus grandes responsabilités: travailler avec et pour le reste du monde. Aujourd'hui plus que jamais, le reste du monde veut travailler avec vous", a-t-il déclaré.

M. Brown a ensuite assuré aux Américains qu'ils pouvaient compter sur "le leadership européen le plus pro-américain de l'histoire récente".

L'Europe "veut coopérer plus étroitement afin d'être un solide partenaire pour vous. Il n'y a pas de vieille Europe, pas de nouvelle Europe, il n'y a que votre amie l'Europe", a ajouté le chef du gouvernement, en référence aux fortes divisions qui ont opposé les deux continents sur la guerre en Irak.
M. Brown a suggéré une interdiction des paradis fiscaux, à quelques semaines du sommet du G20 de Londres destiné à la réforme du système financier mondial.

"Vous êtes en train de restructurer vos banques. Nous aussi. Mais les placements de tous ne seraient-ils pas beaucoup plus sûrs si le monde entier se mettait d'accord pour interdire les systèmes bancaires parallèles et les paradis fiscaux", a-t-il dit.

Le Premier ministre britannique a également adressé un message à Téhéran: "Notre message commun à l'Iran est simple: nous sommes prêts à vous réintégrer dans la communauté internationale. Mais d'abord vous devez cesser vos menaces et suspendre votre programme nucléaire".


Il a enfin annoncé que le sénateur américain Ted Kennedy, 77 ans, actuellement sous traitement pour une tumeur maligne au cerveau, va être fait chevalier à titre honorifique au Royaume-Uni, notamment pour son action en Irlande du Nord.

Mardi, M. Brown s'est entretenu à la Maison Blanche avec le président Barack Obama. Il a jugé qu'un "new deal" mondial pour le système financier était possible au cours des prochains mois, un mois avant d'accueillir les dirigeants des pays industrialisés et des économies émergentes pour un sommet du G20 sur la crise le 2 avril.

M. Brown est le premier dirigeant européen reçu par M. Obama depuis son investiture le 20 janvier.

Source : AFP

 

 

Forum Réalisance Sélection

Publicité
Publicité
Commentaires
A
Rien de surprenant! toutes les actions de la France découlent du racisme: esclavage, colonisation
S
La presse anglaise n´a pas épargné Gordon Brown de vertes critiques au sujet de ses courbettes au pied du pharaon américain Obama. Cette presse a prétendu que le peuple anglais ne devait pas se laisser influencer par les américains et garder son identité même dans la crise. Hem...cette même presse ne voyait pas ou ne voulait pas accepter l´évidence que l´identité sociohistorique britannique qui est liée étroitement à un néolibéralisme plus jusqu´auboutiste et rapace l´histoire durant, que regardante pour les droits et les intérêts des autres peuples et cultures; que cette conception économique, ainsi que celle de la liberté et de la démocratie qui en découlaient, étaient arrivées à leurs limites de péremption. Pour cela la crise serait sans le moindre pitié d´autant que les bourdes et les faussetés qui avaient été cautionnés étaient lourdes de conséquences. Et au plus on s´accrocherait aux valeurs désuètes et révolues, autant on y perdrait des substances précieuses qui auraient pu servir à se redresser et sortir rapidement de cette énorme impasse. Parce que c´en est une.<br /> <br /> Actuellement, c´est le problème en occident: on ne sait pas où aller; on a si longtemps abusé de tous les signaux d´alarmes du système, fait taire le bon sens et même aligner la connaissance sur de fausses voies de complaisance à l´absolutisme occidental, qu´il devient aujourd´hui difficile d´assainir l´objectivité truquée et corrompue pour lui permettre de trouver des solutions réellement objectives et efficaces. Seuls les américains étaient sincères et avaient choisi Obama pour mettre fin à cette mascarade pleine de faussetés, de sournoiseries et d´illogisme humaniste plus qu´insultant. <br /> <br /> Et maintenant, Mr. Gordon Brown, quoi de neuf ? La crise a remis en cause l´économisme anglosaxon; que va-t-on faire, maintenant; devenir socialiste ? Gordon Brown a bien essayé, avec son voyage aux Etats-Unis et ses courbettes aux pharaon américain à retrouver son allié d´hier...ou du moins lui réitérer dans ces moments esseulés de crise, de son indéffectible attachement...à quoi au fait, si le néolibéralisme était mis au banc des accusés ? Oui, à quoi. Bonne question. Le drame était que n´ayant pas cultivé l´art de voir les choses autrement, tout ce que Gordon Brown était allé prêcher au Congrès américain n´était rien d´autre que: unisons-nous pour vaincre la crise et remettons-nous aprés elle à faire exactement comme par le passé: être et rester nous-mêmes ! Et autant dire que rien ne changerait, selon Gordon Brown. Et même le peuple britannique l´approuvait.<br /> <br /> Or, cette crise sanctionnait les excès, les abus et les fausseté d´une systématique de structures qui, dans leur absolutisme et leur cécité, étaient arrivés à mettre à leurs maîtres la corde au cou. Fallait-il demain continuer à faire la même chose qu´avant la crise ? Ou fallait-il sincèrement et réellement changer ? Là est la question à laquelle tout l´occident devait répondre. Les Etats-Unis y compris. Et à propos, le changement, il ne s´agit pas seulement de le clamer ou d´en évoquer l´importance...tout le monde le sait.<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
On est tout de même surpris que ces enseignants de logique et de structures de développement n´arrivent pas á endiguer rapidement leur système économique et financier devenu fou et enragé. Pis, ils n´ont pas vu venir ni la crise, ni ses conséquences désastreuses. mais aller en Afrique vendre des armes, corrompre les élites africaines et less dévoyer; cela ils savaient le faire. Cette fausseté, n´est-ce pas...<br /> <br /> Aujourd´hui ces champions de la surproduction s´endettaient comme des manants déjoués oubliant que ces dettes, il faudrait les rembourser un jour...et si la reprise ne venait plus jamais, du moins aussi forte que pour résorber les intérêts négatifs; que ferait-on alors ? C´est la prochaine génération qu´on mettait aux fers de dettes dont elle n´avait pas profité. Déjà on lui volait l´emploi, on réduisait les frais à l´éducation...la France faisait de nouveau 5,8% de dette de son PIB...au dessus des 3% de Maastrich. Non, les choses n´allaient pas comme Sarkozy le voulait. Pas étonnant que Brown aille aux Etats-Unis jouer le conciliateur admiratif et empressé...sans l´Amérique il n´y aura pas de réforme de sitôt. L´Amérique n´exporte que 10% de son PIB; elle est moins vulnérable que les autres pays occidentaux. Et riche et de loin plus puissante que ses alliés en larmes. <br /> <br /> Toute cette histoire doit donner à réfléchir aux africains qui croyaient qu´il suffit de suivre, d´imiter et de s´aligner sur l´occident pour exceller. Erreur. Il faut être capable de mettre sur pied son propre système de valeurs en l´éprouvant contre les excès et les abus qui pourraient le mettre à mal.<br /> <br /> Je suis persuadé que si l´occident continue à tergiverser, nous allons bien nous retrouver dans une profonde récession avoisinant une dépression. Au Japon on avait l´eau jusqu´au cou: les exportations avaient baissé de 42%; quant à l´industrie japonaise, elle avait perdu 10% de sa capacité. la Chine avait perdu de sa superbe, elle qui croyait qu´il suffisait de s´adosser au marché américain, d´acheter ses bons du trésor pour aller irrésistiblement de l´avant...exporter à t´en fendre l´âme. On redevient modeste, on commence à repenser sa stratégie économique. Difficile pour un aparatchik bureaucratisé comme celui qui dirige la Chine actuellement. la Chine ne fait actuellement aucun effort d´originalité et de véritable créativité tzechnique et scientifique...cela risque de conduire ce grand pays au collapse, à la longue. <br /> <br /> Aucune culture ne se développe réellement qu´avec l´imitation ou la piraterie industrielle. Faut pas se faire d´illusion. 6 millions de jeunes chinois quittent chaque année l´université...sans emploi cela va être la catastrophe. Faut inventer, être créatif et innovateur. Sans cela, il y aura des remous sociaux. Et pas seulement en Chine, en Europe aussi. En France particulièrement où on a l´habitude de faire des promesses qu´on ne sait pas tenir...les gens, à la longue, en ont marre et raz le bol. Les temps sont durs. Durs pour tout le monde.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
Cette crise, décidément, elle peut bien enlever la culotte à ses victimes ! Tout à coup on entendait partout de prédateurs économiques congénitaux que de bonnes intentions...eh, oui, cette main du diable qui les entraîne irréversiblement dans le désastre économique...cela va faire mal, bien plus mal que Gordon Brown ne l´imagine. Moi, ce qui me dérange dans toute cette affaire, c´est le curieux comportement arrogant ou faussement confiant des occidentaux; or, cette crise qui a été déclenchée par leur rapacité et leur abusive insatiabilité envers le continent africain est monstreuse. J´aurai attendu qu´ils fassent rapidement un diagnostic de la situation et déblaient leurs banques rapidement des titres avariés afin que la circulation du crédit reprenne. Au lieu de cela ils ont envahi leurs marchés d´une mer d´argent á bon prix. Gare à l´inflation ! Combattre le mal avec le mal...c´est nouveau. Et hélas inefficace jusqu´alors. <br /> <br /> Qu´est-ce qui se passe donc en occident; se donner des prix nobel d´économie chaque année et ne pas être capable de prévenir et de juguler une crise ? On se demande si l´arrogance ou l´absolutisme illogique et malsain n´a pas obnubilé le jugement rationnel en occident ! Si cette crise n´est pas prise au sérieux, cela va craquer horriblement dans le carton. Il ne faut pas perdre de vue que ce sont deux crise superposées : celle de la saturation et de la surpoduction et celle, beaucoup plus dangereuse, de finances infectées et faussées. On devrait rapidement se mettre à épurer et à réparer...car ce travail va prendre son temps. <br /> <br /> Si on abandonne l´épuration aux bourses comme c´est le cas en ce moment, les valeurs détruites ne seront pas nécessairement les valeurs avariées. D´autre part, on ne fait rien d´autre que croire que le marché fera le travail qu´on se refuse à entreprendre...Mais, dites donc, n´est-ce pas avec une telle attitude face à tous ceux qui recommandaient la réglémentation des marchés financiers, que nous devons l´empoisonnement des finances dont nous souffrons aujourd´hui ? Mais bien sûr ! Et cette épuration doit se faire dans le monde entier en même temps, il ne faut pas l´oublier !<br /> <br /> Enfin bon, Katata, peut-être devrais-tu résumer ou éclairer ce que cette crise signifie, ses origines et ses dangers. J´ai l´impression que nous allons tout droit à la dépression, mais que personne ne se rend pas compte de cet énorme danger. En fait, cela craquait de partout et tout ce qu´on faisait en ce moment c´est noyer les banques d´argent frais et s´endetter honteusement. Or, sans épuration ces banques ne bougeront pas au risque d´aggraver l´infection mondiale et provoquer leurs propres faillites et l´écrasement définitif du système ! Il faut tout de même le comprendre, ce n´est pas sorcier !<br /> <br /> Pauvre Brown, c´est tout de même surprenant qu´un travailliste comme son ami Blair aient ouvertement participé à l´appauvrissement de la classe moyenne et des ouvriers anglais ! Absolument stupéfiant. C´est un peu cela le dilemme de la gauche en occident: d´avoir fermé les yeux et assisté á l´épluchement de leur clientèle politique. On se demande demain de qui il se réclameront ? La démocratie ou les libertés vont subir dans l´affreuse crise qui nous étreint des visages courroucés de chômeurs et de ruinés...On ferait bien d´y penser. Ou est-il déjà trop tard ?<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Un discours trahissant la crainte et les peurs provoquées par la crise.<br /> Ou faut-il croire que tous les efforts anglo-saxons entrepris pour faire triompher, sur l´échiquier financier et économique international, le néolibéralisme tant prisé par les américains autant que par les britanniques ; que ces efforts, face à la crise et à l´échec cuisant que cette doctrine a subie, que tout à coup le caïman britannique Gordon Brown était redevenu, comme toute la Grande Bretagne, un bon mouton du seigneur respectant la mesure et le bon sens ?<br /> <br /> En d´autres temps, et avec un autre passé, Gordon Brown aurait impressionné son monde. Mais quand on sait avec quelle véhémence l´Angleterre a toujours suivi et défendu le néolibéralisme américain conduit par Georges Bush, et surtout mis un veto à toute réforme européenne bancaire antérieure tendant à mieux contrôler les banques…on est fort surpris de la soudaine métamorphose qui s´est opérée dans le successeur de Tony Blair. Or, même si on comprend bien l´embarras de notre caméléon par la crise qui battait son plein chez lui, écroulant les avoirs de ses banques qui se placèrent ô hérésie du capitalisme, sous les aisselles de l´Etat ! Vivons-nous le monde à l´envers, pourrait-on se demander ? Socialisme et nationalisation de banques en plein bourg néocapitaliste ? Et apparemment personne ne s´en gênait…Que se passe-t-il, les Dieux seraient-ils tombés sur la tête ?<br /> <br /> Fini la comédie, fini la fausse superbe d´antan…vive le capitalisme vivant aux dépends des deniers publics ? Ça alors, c´est du jamais vu. Dire que les banquiers, après avoir privatisé les gains et socialisé les pertes en se mettant à l´aide sociale, se permirent de se garnir de juteuses gratifications annuelles ! Ça ! Ce culot, n´est-ce pas…On ne doit donc pas s´étonner que je prenne le discours á l´eau de roses prononcé par Gordon Brown devant le Congrès américain comme étant l´expression de l´embarras mêlé d´une angoisse grandissante provoqués par une crise économique et financière virulente d´une envergure sans pareille. <br /> <br /> Un discours donc de convenance, plus flatteur et opportuniste qu´il n´était franc ou même quelque peu ambitieux à soutenir quelque élégance politique brillant par leur dialectique supérieure. On retrouvait plutôt le britannique aux abois, acculé à demander l´aide du premier pharaon américain pour l´aider, ainsi que toute l´Europe dont il se fit le tribun et le monde entier, à surmonter cette vilaine et indécente crise qui mettait tous à mal. Même si celle-ci ne sanctionnait que la rapacité, les abus et les inégalités criantes occasionnées par un néolibéralisme autant irresponsable que bassement arrogant. On se demandait aussi, au gré de tous les aveux de bonne foi qu´on entendait depuis le début de la crise : pourquoi diable s´était donc opposé, par le passé, à toute considération visant à faire respecter le droits et les intérêts des autres ? Nous y voilà. Aujourd´hui es grosses larmes de crocodiles…et de passion pour l´humanité ou le bien-être humain ! Des africains…auxquels on avait, en son temps, volé et privé de tout. On en avait des larmes aux yeux, Monsieur Brown, pour votre nouvelle générosité et votre sens …si humain et solidaire des choses ! <br /> <br /> Personnellement, jugeant du passé colonial des britanniques, de l´aide à Ian Smith de l´ancienne Rhodésie, à l´Apartheid, de la fausseté britannique envers le Zimbabwe, du soutien aux mensonges de George Bush dans la guerre d´Irak, du caractère absolutiste et néolibéral sournois, paternaliste et foncièrement égoïste des anglais envers tous les peuples et les cultures qu´ils ont rencontrés dans leur histoire coloniale rageuse, je doute absolument de toute la bonne foi que ce discours a voulu propager. Il m´est difficile de croire qu´un prédateur, un bon jour de pluie, serait devenu humain ou compréhensif pour les intérêts de tous ceux qu´il a toujours considéré comme sa basse-cour privilégiée. La crise est la cause de ce nouveau visage de circonstance. Mais aussitôt celle-ci vaincue ou ses blessures guéries, ce prédateur occidental redeviendra ce qu´il était : un rapace imbu de lui-même et de ses voraces appétits. De cela, j´en suis sûr. Alors, je ne me laisse ni abuser, ni fourvoyer. Ces temps-là sont révolus.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> « Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu »<br /> FR
Publicité