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26 mars 2009

France-Afrique: les faux enjeux français de Sarkozy ?

Oui, que va donc faire Sarkozy en Afrique si il n´arrive pas à régler les problèmes chez lui, lui qui prétendait si pompeusement en venir à bout de la crise ? Va-t-il donner aux africains des leçons de bonne économie ou de bonne gouvernance lui dont le pays, depuis l´indépendance et ce depuis 49 ans déjà, entretient une francafrique de corruption, de pillage et d´intrigue politique visant à déstabiliser les gouvernements nationalistes pour les remplacer par des dictateurs et des autocrates aliénés clés sur porte ?

 

 

 

Crise de dialectique ou dialectique de crise

 

 

A beau mentir qui vient de loin.

 

Les africains doivent être bien surpris dans leurs misères, actuellement : apparemment la saison des vacances des politiciens et hauts prélats d´église a été largement avancée, cette année. Après le départ du Pape Benoît XVI qui avait eu l´incongruité d´aller s´occuper des actes sexuels africains et prétendu que le préservatif aggraverait le problème du Sida ! Le monde entier était tombé des nues devant tant de grossièreté de la part du plus grand représentant de l´église catholique. Il n´en était, hélas, pas à sa première bourde. On se rappelle qu´en Europe et dans le monde entier, quelques semaines plus tôt, ce même Pape avait réintégré à tort, et selon toute évidence sans s´informer de leurs états d´âme, deux prélats excommuniés de l´église qui ne s´avérèrent autre que des extrémistes hérétiques aux valeurs morales et éthiques contemporaines humaines. L´un nia véhémentement l´Holocauste, l´autre considérait Harry Potter comme une œuvre diabolique et se félicita des inondations en Louisiane parce que les nombreuses cliniques d´avortement avaient dû fermer quelques temps leurs portes. Puis ce fut le grand recul  de la part du Pape qui essuya une protestation publique immense dans le monde. Coup raté, pourrait-on dire, pour faire entrer par la petite porte de services des criminels dans cette église dont on se demandait aujourd´hui ce que valait réellement son état moral et éthique si ses rangs abondaient d´hérétiques et extrémistes doctrinaires ou criminels.

 

Après donc le Pape prétendant aller ouvrir le paradis aux nègres alors que son église était en recul dans tout l´occident, c´est aujourd´hui le tour de Sarkozy avec une délégation ministérielle impressionnante. Et cette fois encore on se demande : que va donc que diable faire un président français en Afrique quand il ne savait ni résoudre les problèmes de la crise chez lui, ni instaurer le travail et le revenu équitable pour tous comme il l´avait si souvent déclaré ? On est tout de même surpris de ces voyageurs occidentaux qui, acculés chez eux par la crise, incapables de rendre justice aux revendications des leurs à domicile, se découvraient cependant  une âme d´évangélisateur et de professeur de développement et de bonne gouvernance envers les africains ! Cette prétention gratuite, cette arrogance aveuglante, n´est-ce pas ! A se taper sur la tête en se demandant : quand le bon sens et la retenue viendront-t-il à la tête de ces gens, que diable ; on ne peut tout de même pas être incapable notoire chez soi et s´octroyer cependant une chaire gratuite à l´université du développement en Afrique ! Cette crise, décidément, rendait les gens outrageusement pénétrant !

 

Oui, c´est bien de la crise que vient ce remue-ménage désemparé, gratuit et illogique. On a essayé de jouer les Rambo en occident, puis on s´est rendu compte que l´ouragan qui pointait à l´horizon était énorme et destructeur. Par ailleurs, la vérité était que pour la première fois de son histoire, l´occident n´est plus maître de son destin. Produire, surproduire et faire avaler aux autres ses produits et sa culture, cela n´avait mené qu´à une impasse. Ce sont les pays pauvres, ceux qu´on avait avili jadis avec l´esclavage, la vile colonisation ; ce sont ces galeux qu´on avait pillé à loisir et écarté sciemment des circuits financiers d´investissements avec une aide abrutissante et cochonne, qui devaient se relever pour relancer efficacement l´économie mondiale. Curieux n´est-ce pas ? Eh, oui…c´est la vie. Et maintenant ? Mentir à nouveau, tromper, escroquer et avilir à loisir comme par le passé, ou fallait-il changer de caractère, troquer sa rapacité et son arrogance historique démesurée et malsaine contre un sens d´humanisme moins faux, sournois et embusqué ?

 

Là est la question. Voyage par-ci, remue-ménage par là ; déclarations tapageuses mais vides ici…la crise, elle, durcissait de jour en jour et ne se laissait pas impressionner par les faux d´intention dont abondaient les occidentaux le jour durant. L´occident se trouve, qu´elle le veuille ou non, devant les contradictions douloureuses qu´elle a dans son arrogance gratuite et sa mauvaise foi, entretenu. Changer aujourd´hui de dialectique serait la seule issue valable pour l´avenir. Mais comment diable changer des siècles et des siècles de cupidité criminelle pour leur donner, non pas comme par le passé un manteau cachant leurs méfaits, mais bien changer radicalement le sens social et humain du profit en occident ? Là était à mon sens le grand drame occidental actuel : apprendre qu´on en vole pas, qu´on ne pille pas les autres et qu´on ne les empêche pas de s´épanouir parce…qu´ils sont nos prochains clients !

 

Selon toute vraisemblance, et avec quelques réserves, seul Obama a perçu le danger et le grotesque de toutes ces contradictions négatives qu´on avait entretenues à satiété tant que cela rapportait et servait ses intérêts. Or, ainsi, on a appauvri les autres et on leur a privé de droit, de liberté, de bien-être. Retourner la vapeur devient un tour de main incroyable : il ne s´agissait plus seulement de tromper les gens, de les ruiner en catimini, de les enfermer dans des aides infectieuses et empoisonnées, mais bien de leur rendre leurs droits lésés à la réalisation libre et indépendante. Cela, l´occident ne l´avait jamais reconnu qu´à elle-même et aux alliés stratégiques privilégiés comme Israël. Avec la Chine on avait entretenu une chimère qui achetait joyeusement les dettes américaines pendant que ce grand pays se prélassait dans le crédit facile, l´argent bon marché et ne se sentait ni contrainte à épargner, ni à parfaire ses instruments de production, encore moins à épargner les matières énergétiques, précieuses que les Etats-Unis consommaient à gorge déployée comme si ces matières premières repousseraient sur les arbres ! Et puis, il faut bien apprendre à payer le prix de ses factures et de ses abus, pas les faire payer par les africains ou les chinois !

 

Beaucoup dans le monde ne comprendront ni cette crise, ni ce qui se passe actuellement parce que pour le comprendre, il ne faut pas se laisser enfermer dans les schémas rationnels du passé qui, comme on le sait, on engendré cette crise. Pire encore est d´essayer de résoudre cette crise en employant les vieilles méthodes idéologiques aujourd´hui décriées ou d´appliquer les mêmes solutions qu´hier ou le sens dominant de leur douteux intérêt devenu infructueux. Et c´est bien cela qui tracasse le monde occidental en ce moment : comment conserver ce qu´on a, rester ce qu´on est et cependant s´adonner à un changement qui nous réserve tous les avantages de l´avenir, comme par le passé !

Or, les temps ont changé. Drôlement changé; c´est justement ce qui est renversant dans cette crise. Encore faut-il l´avoir comprise ; les gens ont été élevés à penser, réfléchir et à agir dans une culture systématisée et normée au point qu´on ne sortait de soi-même que pour se célébrer soi-même ! Et dans ce cas, le changement serait une longue entreprise de patience et de self critique sociale et individuelle. Mais alors on se demande bien ce que Sarkozy fait en Afrique ? Prêcher le changement dont il ne connaissait lui-même pas le sens ? Ou s´agissait-il seulement de redorer son blason souillé à domicile en vendant, comme par le passé, des nuages aux africains ? Eh bien… !

 

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

 

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Commentaires
M
Encore faut-il définir exactement cet ordre cosmique; les occidentaux croient qu´il s´agit de leur ordre à eux...quand à quitter ses faussetés ou à laisser mourir ce qu´on estime être faux, ne voit-on pas comment les africains s´accrochent à leurs complexes ou à leurs défauts au lieu de s´en débarrasser pour mieux aller de l´avant ? Ordre cosmique...comment le reconnait-on, cet ordre ? Par la misère, la richesse ou le bon sens qui lui est autant évolutif qu´en ébullition continue ? je te souhaite bien de choses...le théme est ardu.<br /> Trés amicalement, <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
C
C'est un extrait de mon œuvre en cours. J'ai estimé que le présent extrait correspond à la thématique de la discussion. Car ma profonde pensée est qu'un retour vers l’essentiel est le message caché derrière l’affolement actuel. Tout comme l’absence des valeurs humaines fondamentales fut la cause de la crise, la reconnaissance de la logique universelle seule peut nous sortir du présent marasme financier. Il est bon de laisser mourir les établissements qui ne s’alignent en rien à l’ordre cosmique pour voir apparaître dans le paysage des institutions soucieux de l’équilibre supérieur.
M
Un peu africain et naiif tout cela, ou pas ? L´effort intellectuel, celui du travail, la douleur d´être tout court ou celle d´aspirer à une meilleure vie, à se réaliser pleinement...tout cela serait facile ? Mais alors je me demande pourquoi l´Afrique souffre et se débat actuellement avec la pauvreté et la misère, si tout est facile ou aisé ?<br /> Même l´enfant qui nait ne voit pas la lumière du jour sans causer des douleurs à la mère...la vie n´est pas aussi simple que cela. Il faut accepter l´effort pour pouvoir jouir...du vrai sourire de la vie. Désolé, rien ne tombe du ciel. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
C
Le temps de la servitude industrielle est révolue, assistez avec moi à l’indépendance par la réalisation totale de l’homme. L’avènement de l’être la divinité retrouvée de l’homme. L’être qui en l’homme lui fait renoncer à sa vie d’esclave d’avant pour embrasser une existence de liberté infinie faite de puissance retrouvée. Ce nouvel homme ouvre ses yeux à la réalité qu’il affronte désormais sans sourciller, fini de se cacher derrière la faiblesse apparente collective ce dernier prend la responsabilité de son existence, de sa vie, la respectabilité de son esprit, pour travailler à son indépendance éternelle. La fin du mensonge du mythe de la sécurité, l’univers est en danger car mon instinct est ma vérité, c’est ce dont je ressens au plus profond de moi, ne peut aller contre sa volonté, aujourd’hui les yeux débandés je perçois la fausse direction vers laquelle j’ai été par les forces obscures poussées, il s’en est fallu de peu pour que mon âme à jamais vers les abysses de l’enfer soit enfermée, si un Dieu existe que ses disciples lui passent le message que par sa volonté une âme a été sauvée, aujourd’hui à mon tour fervent disciple, je fais le serment de me montrer digne de la mission divine qui est la mienne. Un monde régit par la magie que chacun en son for doit développer, exploiter pour assurer sa survie. L’individualité poussée à son paroxysme car tel est le désir de l’âme, l’esprit dévoilé par les instruments que l’homme a su dompter. J’ai besoin de ton savoir faire, il est unique en ce monde, ainsi l’on s’exprimera car dorénavant la richesse de l’homme sera son esprit. Des esclaves transformés en homme fort et maître de leur destinée participant de par la divinité de leur être à la reconquête de l’équilibre planétaire. Fini la destruction écologique par la philosophie de la minorité dominante, la fin de l’homme esclave participant au crime divin. L’isolation spirituelle, la stratégie de la résistance cosmique, illuminer l’être en soi se voir dévoiler les vérités lointaines, l’esprit qui se fait lance, la force comme bouclier, bataille mémorable dans les anales de l’histoire, le triomphe de la lumière face aux forces du mal, le fracas de la dernière pluie, s’abattant sur les armées de l’apocalypse acculées au désespoir, la vie faite allié, se débarrassant de ce qu’il reste de ténèbres dans ses terres, le soleil de la liberté, de l’existence libérée des mailles de sa perdition, l’équilibre reprenant ses droits, replaçant l’odyssée terrestre en son bon droit, l’homme ambitieux de divinité, responsabilisé à son rôle de tête de fil, à l’écoute de tous les partis qui font la véritable richesse de l’existence, l’avènement de la démocratie cosmique, la sacralisation de la création, la damnation de la personnification du crime passé, la conscience du tourment éternel de l’humanité, sa quête personnelle de la perfection, la construction du bien-être universel, le sacrifice du guerrier de demain, les standards de bravoure et d’excellence, la lutte animale face à l’entité supérieure, la faculté de l’être choisi à pacifier faire cohabiter ces deux opposées, fusionner l’âme de la terre et du ciel, porter le feu de l’humanité, rallumer les foyers en proie à l’obscurité, révéler en eux la gloire retrouvée, la venue de l’étoile de paix, la fin des cris et pleurs maternels, l’éclaircissement des nuages qui se faisaient pesants, les rayons de soleil qui enfin nos cœurs peuvent toucher, nos larmes séchées. La formation de la coalition des armées de lumières de la réincarnation, l’appui, la pensée, la prière du peuple en direction des élus de la création, le soutien de la terre, l’appui du ciel, le travail éternel pour la révélation de l’esprit sacré, la lutte, la guerre de demain, la lance de la réhabilitation, de la représentation du plus haut, le bouclier de la protection, la survie de la noble humanité. L’être, la création de sa beauté, son sacrifice pour les fruits de l’humanité, son combat, son pouvoir mis à disposition de son environnement, aux ordres de la divinité, la connexion à la vérité cosmique, pour la venue du bien-être universel, et son confort éternel. Le sourire en l’enfant retrouvé.
S
Partir ici était un mot impropre, et néanmoins, il s´agit de réaliser les attentes et les besoins de ses enfants. J´ai suivi dernièrement un documentaire américains sur les marchands africains en Chine. Et j´ai été vraiment scandalisé...on voit bien comment les analphabètes et les ignorants de l´économie, dans leur illogisme, mettent eux-mêmes en danger l´avenir de leurs propres enfants et de leurs pays. La plupart de ces importateurs de bricoles chinoises étaient nigériens et dépensaient en Chine les accumulations qui, avec plus de savoir faire, auraient pu être investis dans leurs pays respectifs en donnant aux leurs du travail et en faisant progresser autant l´économie que la technicité sur place. <br /> <br /> Ce même dilettantisme, je l´ai vu dans un documentaire allemand à propos de l´aide subventionnelle à la casse de vieilles voitures: des marchands de voitures d´occasions africains au Nigéria, au Cameroun et au Sénégal se plaignaient que l´Etat allemand s´en prenne aux vieilles voitures qui se faisaient rares en Afrique...! abasolument incroyable, n´est-ce pas ? On comprend d´autant mieux pourquoi les africains se taisent...et souffrent indéfiniment de leur propre illogique rapacité: ce sont ceux qui exportent vers l´Afrique la misère de demain en s´enrichissant sur l´appauvrissement des leurs. <br /> <br /> Tous ces exemples ne montrent qu´une chose: l´économisme africain moyen est illogique et profondément contre nature. Et pourtant, si les gens réfléchissaient un peu, s´ils se posaient des questions telles que: quelles ont éte, en Chine, aux Etats-Unis ou même en Europe les biens finis qu´ils ont importé de l´étranger pour arriver à se développer ou à prendre cette voie ? Ils ne trouveraient aucune des bricoles qu´ils achètent en Chine pour aller les déverser chez eux; à la rigueur ce sont des machines de production que les chinois ont importé. <br /> <br /> Ici j´ai entre autre compris le problème pratique qui étranglait les africains incultes et illogiques à leurs propres intérêts futurs. Ce genre d´illogisme qui, comme une ligne ensanglantée, partait de la politique, de l´organisation sociale, de l´instruction...bref, une manière bien bornée de voir les choses et de les entreprendre faussement pour venir plus tard se plaindre que les occidentaux les apprimaient ! Or, à ce qu´on voit, les africains n´étaient pas du tout étrangers à leurs misères et à leurs appauvrissement chronique. On ne peut pas commettre des bêtises à longueur de décennies et croire que de ces bourdes et ces erreurs grossières naîtrait...la rigueur et la complexité détaillée du développement ! Faut pas charrier...l´industrialisation n´est pas faite avec de la merde, mais bien l´effort assidu et l´amour du détail et de la précision. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
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