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25 avril 2009

Plébiscité en Afrique du Sud à plus de 65,9%: ANC et son leader Jacob Zuma

Victoire écrasante, reconnaissons-le, même si pour l´occident Jacob Zuma n´aie pas été leur candidat favori. Après tout, il s´agit de l´Afrique du Sud, pas d´un pays occidental. Et cependant, la question la plus poignante est : cet homme sera-t-il en mesure de dégeler l´impasse sud africaine enfermée dans l´équation Clinton, laquelle divisa ce pays en blanc possesseur du pouvoir économique et en noirs titulaire du pouvoir politique ?

 

Un homme fort pour réunifier une nation divisée ?

 

On lit de partout : le Berlusconi noir, un politicien à la veste tachée, etc, etc. On a compris : les promesses sociales que Zuma avait fait à son peuple pendant les élections ne plaisaient pas aux occidentaux dont les intérêts économiques avaient été, lors de la libération de Mandela, mis au sec avec une équation blancs - noirs, les uns maîtres de l´économie, les autres tribuns de la majorité du peuple. Cette équation ne pouvait plus en rester là, dans l´intérêt autant de la majorité noire que de celle de la véritable unité Sud Africaine. Car les noirs ne pouvaient pas supporter longtemps encore de porter le lot le plus pénible de la nation dans les bidonvilles insalubres, sans emplois et sans perspective autre que la pauvreté tandis que les blancs, eux vendaient leurs minerais et métaux précieux et buvaient champagne dans le luxe et l´abondance.

Si cela s´appelait démocratie comme certains africains le prétendaient par naïveté et certains occidentaux par suffisance parce que cette situation les avantageait ; il faut croire que la démocratie est une belle fausseté ou un piège dans lequel le noir ou l´Africain du Sud avait tiré la courte paille. Or, logiquement, la démocratie doit réaliser le bien-être de la majorité…Pas en Afrique, pas envers les noirs ? Qui a dit cela, de quelle théorie de la démocratie s´agit-il ? De l´Apartheid de nouveau ? L´équation sociale Sud africaine est l´exemple même du contentieux politique et économique qui oppose l´Afrique post coloniale aux occidentaux : malgré la décolonisation, et malgré la fin de la domination absolutiste des blancs en Afrique, ils se sont arrangés pour conserver le nerf réel du pouvoir : la mainmise sur l´économie et les finances des africains.

En Afrique du Sud la situation a été encore plus trompeuse dès lors que les noirs exerçaient le pouvoir politique selon la bonne formule mystifiante de Bill Clinton. Jadis tout le monde acclama pour fêter la libération de Mandela, mais aujourd´hui, cette formule rendait-elle justice à tous ; garantissait-elle l´unité sociale Sud Africaine ? Pas du tout, trop de noirs étaient exclus d´un bien-être légitime que les blancs leur refusaient en investissant en occident plutôt que dans l´avenir de ceux dont ils profitaient des ressources et du travail. Là était le vrai dilemme : l´économie sud africaine ne se développait pas assez vite pour réunir le plus rapidement que possible les pauvres noirs des townships autour de la richesse actuelle de l´Etat Sud Africain.

Aussi, ce que la majorité de la population sud africaine attendait de son leader Jacob Zuma, c´est qu´il vienne briser cette situation corrompue et redonner à la démocratie sud africaine un visage d´équilibre et de responsabilité partagée en intégrant rapidement économiquement tout le monde. Le pourra-t-il ? Les blancs ont-ils compris que cette démocratie trompeuse et déséquilibrée n´était ni souhaitable ni, à la longue, acceptable ? Tel est l´enjeu actuel en Afrique du Sud. Il ne s´agit pas, comme on le crie actuellement à Obama faussement aux Etats-Unis, de communisme ou de socialisme. Il s´agit seulement de rendre à la démocratie faussé son visage le plus équitable et juste, afin que l´union sociale Sud Africaine soit, dans l´économie comme dans la politique, achevée. Ou du moins que ce déséquilibre méprisant prenne fin en ouvrant à la majorité noire un nouvel espoir légitime de réalisation.

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

 

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Commentaires
M
Et surtout de garder mainmise sur ses richesses minières et ses économie. Un postcolonialisme embusqué et malsain qui, tout en acceptant théoriquement l´indépendance des africains, les enferma pourtant dans un construct politique et culturel leur refusant la liberté et l´accès à la démocratie. Tous ceux qui virent venir le train fou de cette mystification furent assassinés ou jetés aux fers comme avec Mandela. <br /> <br /> Les africains furent surpris que leurs efforts et leurs bonnes intentions ne les portaient pas vers la liberté et le bien-être; quoi d´étonnant: toutes les portes d´évasion de la prison africaine ouverte était occupées par les intérêts occidentaux. Et pendant que le nègre s´esquintait et s´étonnait de ne pas avancer d´un pouce et de s´appauvrir constamment, eux récoltaient sous la tables les recettes escroquées et s´enrichissaient à loisir. Il ne restait aux africains qu´à émmigrer en occident pour tenter de percer ce mystère de ce débâcle inexplicable logiquement. Ou alors ils en venaient à douter d´eux-mêmes...ce qui détruisit leur assurance et leur fierté intellectuelle et culturelle. <br /> <br /> Et maintenant ? Continuera-t-on á soutenir ce jeu cochon et inhumain tout en chantant faussement de l´aide, de la solidarité occidentale ou de la mondialisation ? C´est une bonne question. En tout cas rien, dans les années qui vont suivre, ne sera plus comme avant car l´occident perd continuellement de crédibilité et ne sait plus remplir les promesses que son modéle de société avait si pompeusement imposé au monde et particulièrement aux africains. Cette crise en est une preuve flagrante. C´est la fin des fausses illusions. Ce qui sera dur aux occidentaux, ce sera de perdre leurs priviléges et de revenir à leur normale expression de grandeur. Et surtout, de rendre justice à ses propres enfants délaissés et à ses chômeurs sous le prétexte fallacieux de faire...la démocratie et la liberté alors qu´on ne nourrissait que les rapaces avares et boulimiques des 10.000 familles ! Démocratie, n´est-ce pas; ou liberté ? Sur le compte de la détresse de ses propres enfants et de ces propres citoyens repoussés au chômage ? mais dites donc, celui qui ne sait pas respecter les rêves et les attentes légitimes de ses propres enfants; depuis quand va-t-il ailleurs se proclamer champion économique et social ? je me le demande...Faut pas rêver, là dedans...il y a fausseté évidente. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
Toute la construction politique Sud Africaine était tellement partiale que sa fausseté sautait à l´oeil nu; et pourtant, lorsque tu en parlas, personne ne crut y faire attention. Tout le monde fut obnubilé par la libération de Mandela; or, derrière ce paravent se cacha une monstrueuse malfacon culturelle désavantageant économiquement les noirs. les américains l´imposèrent cependant en prétendant qu´elle était "démocratique"! Toute la mystification intellectuelle des valeurs actuellement: on cachait derrière la religion, la liberté ou la démocratie de faux contenus tout en prétendant, sous le couvert de l´absolutisme occidental, que ces emballages aux contenus douteux étaient l´idéal indiscutable de la société humaine ! <br /> <br /> Beaucoup d´africains naiifs et peu vigilants ont avalé cela, conduisant ainsi leur sociétés et leurs intellectuels à des crises dont on se savait pas s´en sortir parce que les instruments d´analyse objectives avaient été truqués et faussés sciemment ! Aujourd´hui cependant, comme nous le montre la Crise économique actuelle, l´appauvrissement continus des africains malgré l´aide au développement. L´histoire de l´Afrique du Sud en est une preuve flagrante, de cette mystification sournoise enfermant la race noire à des impasses ne conduisant qu´à la dépendance envers la race blanche. <br /> <br /> Ceux donc des africain qui prétendaient bêtement que c´était cela la démocratie, ou ils étaient demeurés ou ils étaient tous simplement ignorants et dangereux autant pour eux-mêmes que pour l´occident qui, aujourd´hui, est lui-même acculé à changer le fusil d´épaule. Ce revirement de changement va nous permettre tous de retrouver une saine intellectualité, des valeurs propres, ainsi qu´elle va rejeter la fausseté systématique du système économique et culturel actuel de domination. Et même si cela mettra les choses au clair, une chose est certaine: les africains n´échapperont ni à leurs obligations envers eux-mêmes, ni à l´effort culturel et philosophique de défendre par la créativité leur culture et leurs existences. Mais ils le feront beaucoup plus aisémment dans un monde de valeurs claires et précises, que dans un monde faussé, trompeur et fondamentalement absolutiste ou partial. Cela va de soi.<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
...en s´accrochant à ce qui existe déjà et en l´employant au mieux. Seulement, dans le mamque d´infrastructures fondamentales qui est le leur, cet opportunisme revient à se faire pplus de mal que de bien. A propos de la prime à la casse automobile initiée par les allemands (Je précise ici que cette technique de promotion à l´achat de nouvelles voitures dans la crise a été l´idée d´un syndicaliste allemand), et malgré l´obligation de la casse de l´ancienne auto, a provoqué une escroquerie permettant aux société de cassage d´exporter en catimini les voitures condamnée en Afrique. Cela permettait aux escrocs de gagner deux fois et de contourner la loi allemande. <br /> <br /> Cette histoire et bien d´autres d´africains vivants en occident exportant ces vieilles voitures, des pneux de seconde main, des chiffons...etc, crée l´appauvrissement en Afrique tout en croyant résoudre le problème immédiat. On sait que la demande existe, mais les africains soit disant hommes d´affaires n´arrivent pas à canaliser ces demandes vers des projets intelligents créant l´emploi et développant autant la production sur place que le commencement d´une industrie de montage ou d´assemblage industriel ou mécanique. La clé des affaires commence toujours par la production, pas par l´importation. On voyait les africains plutôt courir en Chine, comme hier c´était la France, la Belgique ou l´Allemagne chercher à acheter pour revendre en Afrique. Or, aucun pays du monde ne se développe à la longue avec l´importation de produits étrangers !<br /> <br /> Ce qui me pousse à dire que l´élite africaine ne fait absolument pas son travail au point que dans l´arrière pays et dans les capitales, la logique de réalisation était effroyablement primitive et consommatrice plutôt que créatrice. A cause justement de manquement de structures industrielles diversifiée, de transport (surtout train et bus), de la publication, organisée par les pouvoirs publics, les gens se débruoillent comme ils peuvent. La demande existe, mais celle-ci est satisfaite, faute de production et d´offre locale, avec des produits étrangers, ce qui ruine les investissements locaux et les rend difficiles si pas impossibles. Ce sont pourtant eux qui font le développement, créent l´emploi et le revenu, ainsi qu´ils entretiennent un circuit monétaire propice au développement des autres secteurs importants au bon développement de la société. <br /> <br /> Que dire ? Devant la logique responsable d´un développement conscient et assidu, les africains, généralement, y oppose leur opportunisme inconséquent et débauché quant à l´avenir et au développement. On peut vouloir gagner du temps, certes: c´est même le propre de l´intelligence; mais lorsque ces solutions au pied levé contredisent l´avenir et le ruinent, il faut y mettre fin et retrouver la fructueuse logique de la réalisation par soi-même. Car celle-ci permet autant de promouvoir au développement des facteurs éconiomiques et sociaux que celui d´organiser et de soutenir la recherche, la technicité et l´imaginaire créatif de la société. Sans cela, on ne sort pas du gouffre dévorant du sous développement parce que les moyens dont on a réellement besoin sont dilapidés en achats étrangers. Le capital, au lieu de se fructifier dans le pays nécessiteux, s´en va en hémorragie, remplir les poches des étrangers. <br /> <br /> Il faut bien employer sa cervelle et son intelligence pour aller de l´avant qu´on ne le pense. Rien ne tombe du ciel, et on ne peut réellement gagner du temps que si on influe soi-même sur les facteurs permettant de gagner du temps ! Faire le contraire n´est rien d´autre que nouire à ses propres intérêts et faire montre d´un illogisme suicidaire conduisant tout droit à la perpétuelle indigence. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
S
Et naturellement faire montre d´un engagement imaginaire, intellectuel et pratique dans l´esprit et les exigences des temps ! Et à ce propos je me rappelle que tu parlais, à propos de l´énergie et de l´achat d´une usine énergétique atomique francaise au coût de 1,63 milliards € que l´élite politique Sud Africaine avait dormi en manquant de prévoyance. Elle s´était réveillée en catastrophe et avait cherché à réparer son erreur avec une solution de circonstance. Si on avait développé en Afrique du Sud des sources d´énergie modernes: vent, soleil, courant marins, on aurait créé sur palce plus d´emploi et l´argent aurait fait boule de neige en Afrique du Sud en financant le développement de technologies vertes importantes pour l´avenir et l´emploi. Parce que l´argent parti en France, lui ne profitait qu´aux sociétés francaises et leur milieux.<br /> <br /> Je me souviens ewncore de la réaction de Djin que tu confondis plus tard qavec le pauvre Djé...L´économie, hélas n´est pas encore le fort de bien d´africains habitués à croire qu´ils peuvent acheter le progrès...or, on achète plutôt le chômage de ses technicien, la mise en berne de sa capacité de recherche et d´exécution de grands projets, l´emploi et plus important: la circulation intérieure d´investissement qui autrement auraient quitté le pays. <br /> <br /> Cette histoire se répète tellement souvent en Afrique qu´on voit les africains frimer avec leurs portables comme des paysans alors que l´important était ces lignes terrestres du réseau téléphonique national ! Ou encore on voyait des africains prendre le taxi pour aller au travail alors qu´avec un développement conséquent du transport public par bus, cela leur coûterait beaucoup moins cher. Il est même recommandé de monter ces bus sur place...au lieu de les acheter tous les ans à l´étranger... <br /> <br /> Tous ces exemples prouvent, surtout si on sait que quelques corrompus touchaient sur l´achat de ces bus des commissions de la part des étrangers, qu´il y avait bien beaucoup à faire pour pousser les sociétés africaines et les africains tout court à penser économie et agir économiquement. On aime trop le prêt á porter et le prêt á consommer; or, ceux-ci détruisent l´avenir plutot qu´ils ne l´assurent. Et puis il y a cet imaginaire enclavé ou complexé, ces ouvriers mal spécialisés ou bricoleurs...etc. <br /> <br /> Il faut, si on veut changer les choses au mieux demain, se mettre à la hauteur des exigences des temps. Sinon la technologie occidentale aurait toujours le dessus...et avec elle le capital et la domination occidentale. Les chinois commencent lentement à le comprendre et à cesser d´imiter pour chercher à devenir originel et avangardiste. Il était grand temps. L´histoire et la concurrence internationale ne s´arrêtent pas face aux africains; c´est à l´africain de se mettre à jour. Et cela veut dire plus chercher, parfaire que danser à longueur de journée ou s´appitoyer sur soi-même. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Oui, ce face à face économique sournois et foncièrement vampirisant instauré par Bill Clinton en Afrique du Sud montre bien à quel point, et cela même en se présentant comme faisant patie de la Nation, le néocolonialisme continue ses oeuvres d´exploitation sans s´associer au développement équitable de cette Nation. Il est temps de mettre fin à cette mystification. <br /> <br /> Cette crise qui va atteindre l´Afrique fin 2009-debut 2010 va aggraver les choses; mais elle va aussi pousser les blancs à revoir les retranchements de leurs barricades, la concurrence en occident devenant pratiquement insupportable et ruineuse. Ce sera le le meilleur moment pour entamer une nouvelle donne liant tout le monde à une union commune. Et si cela ne marche pas, eh bien il ne restera plus que le marteau sur la table pour pousser les gens à comprendre. <br /> <br /> Il y a un aspect psychologique important à la lutte des africains pour une meilleure réalisation sociale: tant que les élites africaines laisseront les leurs vivre dans des conditions de pauvreté inhumaines et scandaleuses, ces élites ne pourront jamais réellement se prétendre élites. Parce qu´en vérité, quel est donc le devoir de l´élite sinon organiser, promouvoir et défendre le bien-être et la sécurité des leurs ?<br /> <br /> C´est tout le ridicule de la situation actuelle: des élites qui, contre toute objective estimation ou jugement de leurs devoirs et responsabilités politiques, celles-ci roulent en limousines étrangères, boivent champagne, voyagent et nagent dans un luxe insultant pendant que ceux qui payent leurs honoraires et auxquels ils doivent leurs fonctions et leurs devoirs meurent de faim et vivent dans des conditions absolument du plus bas niveau du monde. Si ces élites se prétendent encore élites...ou croient être à la hauteur de leurs devoirs, le monde entier en rit et se moque du réalisme africain. Ces gens ne sont rien d´autres que des escrocs du pouvoir que le capitalisme étranger soutient afin de mieux piller les peuples ainsi trompés. Ou alors ces incapables notoires ne sont rien d´autres que des dictateurs criminels et incapables que l´exercice de leurs prérogatives n´importe nullement. On se demande alors ce qu´ils font au pouvoir ?<br /> <br /> Maintenant si le peuple se tait, s´il se complait dans sa propre ruine, la destruction de ses chances et substances économiques et sociales...et continue à réélire ces incapables au pouvoir par cécité collective ou manque généralisé de réalisme socioculturel, il est grand temps pour une révolution pour ouvrir les yeux aux gens et mettre fin à cette dictature sociale de l´incapable irresponsable et socialement criminel.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
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