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Revenons à cette conférence en tête à tête Merkel Obama. Cette rencontre veut renforcer les liens entre le pays le plus puissant d´Europe et les Etats-Unis au moment où la crise va atteindre cet automne l´emploi et la production, provoquant ainsi une série de banqueroutes sans précédent dans l´histoire industrielle occidentale. "Rien ne sera plus comme avant", disait Sarkozy. "Le monde est entrain de changer" a précisé Merkel aux journalistes allemands. <br /> <br /> Les allemands de la Bundesbank sont très sceptiques sur les méthodes américaines de gestion de la crise; ils estiment que l´Amérique joue irresponsablement à la planche à billet. L´inflation qui va s´en suivre pourrait entraîner tout l´occident dans un zog terrible de dépréciation de valeurs monétaires et industrielles. Les américains, cependant, ont le couteau à la gorge; méthodes inconventionnelles pour résoudre la crise avait prédit Obama...depuis lors l´économie américaine, malgré la plnache à billet, n´avait qu´une direction: l´écroulement. Comment changer la situation si l´Amérique n´exportait que trop peu et si la surcapacité et la crise de saturation avait appauvri ou rétréci cruellement le marché mondial ? Et, autre élément déterminant: ayant dormi sur leurs lauriers, les industries américaines n´étaient ni concurrentielles, ni up to date, voir GM, Chrysler, Écologie, énergie verte. Et les dépenses de prestige militaires écrasaient le budget américain...<br /> <br /> S´endetter comme le faisait actuellement l´Amérique comme un rat pris au piège aurait des conséquences dramatiques sur la crédibilité américaine...autant dans le présent que dans l´avenir. Et pour payer des dettes qu´on ne savait pas honorer, les américains pourraient être tentés de jouer à noyer eux-mêmes leur monnaie...quitte à rembourser les dettes à bas prix; or cela va leur faire perdre tous leurs amis et la confiance qu´on avait dans le dollar. Sans cette confiance et sans la complicité de l´alliance économique occidentale...et du reste du monde; comment survivra une Amérique criblée de dettes...Elle qui a toujours vécu de la disposition de 60% des épargnes du monde entier ?<br /> <br /> Il suffit aujourd´hui de voir à quel point la crise économique dévorait l´Amérique pour se demander sincèrement quand le fameux génie financier américain commencerait à se réaliser qu´il s´est bien cassé les dents cette fois-ci. Et ce n´est pas en faisant un tam-tam d´enfer envers l´Iran qu´on va faire disparaître la crise ! ce n´est pas l´Iran qui a engendré cette crise, mais bien les américains eux-mêmes. Il est ici inutile de dire que la Grande Bretagne va sombrer elle aussi comme un bateau surchargé par ses illusions et ses abus: ce pays n´avait pas ou presque plus de production ! Ah, on voulait à tout prix se bombarder dans la société des services en déménageant 70 % de sa production vers l´étranger ? Eh bien, c´est l´heure de danser comme dans la fable de La Fontaine de la cigale et la fourmi. <br /> <br /> Cet hiver, décidément, sera bien frisquet...surtout pour les prétentieux et les arrogants qui, tout en vivant des autres et les privant d´épanouissement, se donnèrent malgré tout le luxe d´abuser et d´appauvrir leurs futurs clients...avec une arrogance...d´une suicidaire cécité. Eh oui, rien ne sera plus comme avant...Sarkozy a parfois un humour noir bien cruel. Avec le chômage, les dettes, viendront les revendications sociales...auxquelles les gouvernements ne pourront faire face qu´en s´endettant encore plus...d´année en année. car celui qui prétend que cette crise sera courte...celui-là ment effrontément, irresponsablement, parce que la crise durant, il aura perdu sa crédibilité. Et la bonne foi qu´on lui accordait. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR

Le monde est devenu tellement petit, empressé et compétitif, au sens d´aversité bien entendu, que sans arriver à parfaire ses moyens de production et sa créativité technique et imaginaire, ceux qui sont attardés perdent toujours et restent enfemés dans la misère et la pauvreté. Il faut donc en sortir, de cette dépendance et de cette médiocrité qui empêche de cultiver et de foisonner des moyens et des possibilités plus généreuses. Il n´y a pas plus humain que le progrès parce qu´il permet noamment de donner du travail à tout le monde, à épanouir les individualités et les talents personnels...ne l´oublions pas.<br /> <br /> J´ai vu Tsvangirai faire le trottoir dans tout l´occident pour récolter des fonds pour son pays et attirer les investisseurs. Le prédident du Ghana avait fait la même chose aux Etats-Unis...et sans mésestimer ces efforts, je dois rappeler à ces beaux messieurs que le plus grand capital était leurs peuples: c´est comment ce peuple est éduqué, comment il est formé, à sa force de travail et de persévérance que se détermine à 90% l´avenir des Africains. Tsvangirai a récu 73 millions $ d´Obama: une obole pour un pays. Et s´il ne l´a pas compris; cette somme n´est qu´un signe, pas plus. Croire qu´à Washington, à Paris ou à Londres on pouvait recevoir une aide substancielle par ces dures moment de crise...c´est être encore bien borné ! L´avenir des africains se trouvait et se faisait chez eux: dans les coeurs et l´intelligence de tous les enfants africains épris de liberté et de bien-être. Pas à l´étranger.<br /> <br /> J´avoue que je n´ai pas beaucoup de sympathie pour Morgan Tsvangirai que je considère comme de la race des dinosaures attardés du pouvoir africain: chaque fois que je le vois, il me donne toujours l´impression d´un arrièré opportuniste aux traits grotesques et primitifs auquel la saisie intellectuelle et détaillée de la problématique de l´avenir et du développement de son peuple échappait complètement parce qu´il était de cette race d´africains lourdeaux, pas assez rapide et profond d´esprit...bref incapable de voir bien loin; ce qui les empêchent résolument de fourbir une véritable stratégie politique efficace et fondée pour leurs pays respectifs. Courir à l´aide étrangère sans avoir au prélable mis ses compatriotes au travail, sans avoir maîtrisés et réorganisé l´économie de son pays et lui avoir donné des impératifs avertis de ferme redressement...vous comprendrez, chers lecteurs, mon doute...<br /> <br /> Cette histoire, à part La Tunisie qui vient de prendre la tête des pays organisés et sérieux en Afrique, ainsi que le Botswana (qui l´aurait dit ?), tous les pays africains me donnent tous l´impression qu´alors que le soleil était déjà haut dans le ciel, eux se réveillaient encore avec peine ! Cette histoire d´énergie solaire le prouve grandement, de l´Egypte à l´Afrique du Sud. Et bien sûr les africains trouveront toujours des raisons pour danser et pour se donner (à tort, dirai-je), comme toujours, des raisons de fêter des victoires qui n´en étaient pas. Beaucoup trop de superficialité et pas assez de profondeur ou d´ambition réellement intransigeante pour soi-même. Puis, comme on le sait, on les verra faire le porte à porte en occident, en Chine...pour quémander l´aide et l´assistance. Eh oui, on peut tromper les siens pendant longtemps, mais apparemment pas éternellement...l´économie, c´est pas du tout du vaudoo, de la sorcellerie ou des tours magiques de passe-passe; c´est du solide, du précis, du travail constant et bien fait, le goût prononcé du perfectible et contrôlable afin de réjouir la sensibilité la plus exigente! <br /> <br /> Et si les africains désespéraient malgré tout et se demandaient comment ils sortiraient de leurs déboires; il pourraient se demander aussi: pourquoi diable l´Union Russe revenait-elle en Afrique aux côtés de la Chine, si l´Afrique ne valait rien du tout ? Eux savaient que l´avenir du bien-être de l´histoire humaine se jouerait désormais...en Afrique ! Surpris ? Du tout, du tout; c´est la vérité tout simplement. Il n´y a que les africains qui rêvent ou dorment encore...pendant qu´on leur volait leur avenir ! Ou qu´eux-mêmes crachaient dessus, ce qui revient au même...mais alors il ne faut pas aller pleurer l´aide de ceux dont les enfants s´étaient donnés bien de peine à produire et innover !<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance

Invitée pour recevoir une décoration du Sénat et de la chambre des représentants américains, La chancelière allemande Angela Merkel qui a eu 3h de conversation avec le président Obama portant notamment sur L´Iran, l´Afghanistan, Guantanamo, et la crise économique, a dit ceci à propos de l´Afrique: "NOUS SOMMES BIEN SÛR CONCERNÉS PAR LE SOUS DÉVELOPPEMENT DU CONTINENT AFRICAIN...IL S´AGIT TOUT DE MÊME D´UN CONTINENT DE 900 MILLIONS DE VIES HUMAINES. LES AFRICAINS DOIVENT COMPRENDRE QUE NOTRE MODE DE VIE EST...ASSEZ DUR. NOUS NE POUVONS PAS CHANGER NOTRE MANIÈRE DE VIVRE...NOUS DISONS AUSSI AUX AFRICAIN QU´À CÔTÉ DE NOTRE AIDE, IL S´AGIT AUSSI D´EXERCER SON PROPRE SENS DE RESPONSABILITÉ." (trad.)<br /> <br /> Ce discours rejoint absolument notre propos: l´Afrique doit prendre ses responsabilités en main au lieu de s´en délier. Avec notre mode de vie est assez...dur, Angela Merkel laissait entendre à notre avis toutes les cochonneries et les bassesses que l´occident a exercé sur l´Afrique sous le couvert de l´aide ou de la coopération. <br /> Les africains ne doivent donc se faire aucune illusion s´ils espèrent encore que l´occident viendra à leur aide ou leur offrira le progrès ou l´avenir clé sur porte...Non seulement ces temps de crise sont durs, mais comme nous l´avons toujours dit, il n´existe aucune liberté qui soit faite à l´étranger, par s´autres que ceux qui y aspirent ou l´offrent à leur existence. <br /> <br /> Nous savons bien que ceci sonne le glas d´une tout autre politique envers l´Afrique; une politique où les élites idiotes et incapables vont cesser d´être entretenues par l´occident, mais aussi une époque où les intellectuels africains sont bien appelés à exercer leurs devoirs de gestation et de promotion de ce continent. Au lieu d´immigrer en occident ou se reposer en participant et en s´enrichissant sur le pillage et l´avilissement des leurs.<br /> <br /> Cette crise, comme nous le disions et l´avions pressenti, impose le développement du niveau de vie en Afrique. Et si quelqu´un croit qu´il s´agit d´une partie de plaisir facile et banale, à celui-là, qu´il appartienne à la partie africaine ou même à la partie occidentale, nous disons que cela ne sera pas aussi facile qu´on le pense. Parce que notamment les diables colonialistes et impérialistes du passé d´une part, et de l´autre ceux de la corruption du manque, des habitudes désuètes et archaiiques de production de cultures attardées...etc devront être vaincues. Et cela représente d´une part comme de l´autre, d´un effort intellectuel et culturel immense et décisif. La simple bonne foi ou les intentions faussement intéressées ne suffisent plus. Pour l´occident comme pour l´Afrique seuls des résultats consistants et valables ont une quelconque valeur positive pour l´avenir. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR

Et ce sont ses enfants et sa culture qui en souffrent. Actuellement il y a comme un curieux phénomène de perdition qui plonge les conditions de vie, les esprits et les attentes dans un désaccord se détériorant continuellement. On a beau former des techniciens et des ingénieurs; ceux-ci ne sont pas employés efficacement ou ils le sont mal. On a beau démontrer aux gens combien leurs conduites économiques et intellectuelles actuelles sont suicidaires, à peine a-t-on le dos tourné, qu´ils se remettent à faire les mêmes bêtises, les mêmes incongruités à leurs propres intérêts et à leur propre avenir qu´hier...Allez comprendre cela ! A la fin on se demande si ce ne sont pas les penseurs et orienteurs de sociétés qui manquent à l´Afrique. A la race noire principalement. Tout manque critique et absence de dialectique réel de réalisation en Afrique nuit actuellement à l´établissement d´un sens d´orientation social et culturel des pays actuellement sous développés permettant de sortir de leurs marasmes. Les fameux pouvoirs forts, les dictateurs illuminés et impénitents que l´occident aida à installer en Afrique et de par le monde; ces pouvoirs sont criminels à plus d´un point pour le développement cultutrel et économique de ces sociétés et cultures; notamment parce qu´ils empêchent l´éclosion de la critique positive qui permettrait à la société de mieux juger de ses erreurs et s´en départir rapidement. or, sans critique et sans remise en cause des habitudes, des actes historiques, des idées et de la production économique, tout progrès est lent sinon impossible.<br /> <br /> Les africains perdent de vue dans leur désarroi que dans l´affirmation ou l´entretien d´une identité culturelle, le contexte socioéconomique y joue un rôle majeur ! Si ce contexte est mauvais ou inédéquat à promouvoir la créativité individuelle qui doit nourir la culture de ses talents et de son imaginaire, les personnalités individuelles qui s´élèvent dans ce pauvre contexte sont plutôt limitées que libres et fructueuses ! Donc ne pas lutter pour établir ou imposer un meilleur contexte social de développement, c´est se condamner purement et simplement soi-même et sa culture à la perdition ! Il faut donc se donner les moyens d´acquérir ces conditions; ceux-ci, comme on le sait, ne tombent pas du ciel: il faut les concevoir, les produire, les entretenir et les améliorer perpétuellement en les adaptant aux exigences changeantes des temps, des besoins sociaux et culturels, et même face aux dangers ou aux influences érosives du monde extérieur.<br /> <br /> Ceci est un des problèmes les plus imminents de toute culture émancipée, particulièrement pour les sociétés ou les cultures en voie de développement. Cette "absence de contexité adéquate", on la trouve autant en Afrique généralement, qu´en pays islamiques. On a plutôt l´impression dans ces cultures ou pays sous-développé, qu´au lieu de se libérer des chaînes de l´ignorance, des traditions désuétes et primitives, celles de la cécité objective, de fausses sciences ou de techniques demeurées afin de libérer les forces créatives et rationnelles permettant de faire avancer la société vers la jouissance du bien-être et des bienfaits d´un progrès critique et éprouvé par une amélioration continue, on se met plutôt les bâtons dans les jambes soi-même en s´enfermant dans des pièges religieux ou irrationnels avec des croyances ou des illuminations autant infantiles que bornées...empêchant l´art, l´esprit et la créativité à s´épanouir le plus fructueusement que possible pour le bien de la société et des individus qui la composent ! Une curieuse contradiction inexplicable en soi, puisqu´on aspire vraisemblablement au bien-être et à la jouissance du progrès !<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance