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13 novembre 2009

Une bonne blague critique sur les intellectuels et ceux qui prétendent tout savoir

On peut l´appliquer à la crise actuelle mettant en évidence les abus et les incapacités du management des banques et des industries à créer l´emploi et être maître de l´équilibre et la bonne marche de nos sociétés industrielles prétentieuses. Ou encore aux élites africaine roulant en limousines étrangères mais incapables de promouvoir les leurs et les protéger efficacement contre la pauvreté et la misère la plus inhumaine qui les menace chaque jour. Ou encore ces gouvernements occidentaux riches et opulents qui se refusent depuis des décennies à faire des réformes économiques nécessaires et qui sont contraints actuellement à s´endetter lourdement tout en sachant que ce sont les génération futures auxquels ils restreignent le bien-être et la liberté.

 

La liberté a son prix, même dans les nuages

 

Dans un petit avion en détresse, le pilote se tourne soudain soucieux vers ses trois passagers : un curé, un brillant manager et un étudiant et leur ouvre sans ambages que la situation est critique et qu´il va falloir quitter l´avion en détresse. Mais leur avoue-t-il, cela n´est pas le plus tragique.

- Qu´est-ce donc, demanda le haut manager super doué voyageant pour d´importantes expertises de société.

- Nous n´avons que trois parachutes, avoua le pilote contrit. J´ai une femme et trois enfants…mes prochains passagers profiteront certainement de mon expérience...

Et il s´empressa d´enfiler un parachute, ouvrit la porte de l´avion et se jeta dans le vide. Le manager en sueur enfila un parachute en déclarant :

- Je suis très intelligent, la société a besoin de moi ; sans moi beaucoup de gens seraient en difficulté de produire, de gérer leurs finances et donner des emplois aux ouvriers et aux ménages…

Il sauta derrière le pilote. Il ne resta plus que l´étudiant et le curé. Ce dernier s´empara du parachute restant et lança avec commisération à l´endroit de l´étudiant :

- Je vais prier pour vous, mon fils…Dieu n´abandonne pas ses enfants dans les moment difficiles, croyez-moi…

- Je n´en doute pas, répondit l´étudiant avec un grinçement ironique.

- Non, mon fils, je me fais vraiment des soucis pour votre âme…

- Soyez tranquillisé, père et sauvez-vous sans souci pour moi ; l´homme le plus intelligent de la terre s´est largué avec mon sac à dos ! Je vous rejoins à l´instant.

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

 

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