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4 janvier 2010

Sur la responsabilité des élites africaines sur leur gestion du pouvoir et l´avenir des leurs

Bonne année à tous nos lecteurs ! Que cette année vous apportent à tous ce que vous attendez d´elle; à tous nous souhaitons santé, réussite, bonheur. Forum Réalisance. 


Commentaire sur facebook sur l´identité congolaise en question. Discussion initiée par Berry Muekatone.

Quand l´élite est retardataire ou incapable, les conséquences sont toujours douloureuses pour l´avenir du peuple.

 

Cher ami et compatriote Frank Assimbo, voyez-vous, quand l´identité d´un peuple n´arrive pas à se sortir de la problématique existentielle posée par l´antagonisme intérieur (il s´agit ici d´émancipation face aux facteurs négatifs de son histoire, à la connaissance, à la technique, à l´économie et ses impératifs) et extérieur (je pense ici à l´esclavage, à la colonisation ou à l´exploitation économique rapace et partiale) ou à réaliser après l´indépendance sur le territoire national d´un système de valeurs économiques, techniques, scientifiques et sociales permettant un développement plus volontaire et harmonieux du pays, qui donc est le responsable de cette stagnation ou de ce débâcle sinon l´élite du pouvoir et ses conseillers intellectuels ? C´est le pouvoir qui décide des normes d´éducation, de formation professionnelles, de normes administratives…qui avec une politique fiscale appropriée, finance et dirige les investissements publics et privés les plus importants pour le meilleur développement de sa communauté ! Et c´est dans sa compétence, son haut niveau éthique et son sens de responsabilité que dépend l´avenir du travail, celui de la production et celui de la paix sociale...et bien sûr du niveau de bien-être de ses citoyens et de sa société.

Il ne faut pas faire comme tous les africains qui croient tous qu´ils sont des facteurs déterminants du développement africain tout en agissant chaotiquement de part et autre sans savoir où ils vont et quelles sont réellement les objectifs prioritaires et ceux qui ne le sont pas ! L´organisation et la gestion de société est un devoir ardu qu´on ne peut pas laisser dans n´importe quelles mains, sinon les conséquences immédiates et futures seront incroyablement douloureuses pour plusieurs générations innocentes, il faut bien le dire. Si aujourd´hui toutes les cultures verbales ne se sont pas aussi développées que les cultures de civilisation écrite, ce n´est pas du pur hasard...la connaissance, l´effort intellectuel et pratique et la discussion qu´elle implique émancipent l´intelligence sociale et individuelle. Il n´y a que ceux qui ont eu la chance de s´instruire qui peuvent mieux comprendre la complexité et l´urgence de certaines options et prérogatives. Ceci dit, quel est en fait l´obligation de l´intellectuel dans la société sinon veiller à ce que les choses marchent bien et mieux pour une meilleure réalisation de la société et des individus ? Parce qu´en fait sinon l´intellectuel lui-même ne sait pas se réaliser sans perfection et perfectionnement !

En Afrique on a la curieuse hérésie que les intellectuels se réalisent non en donnant l´emploi aux leurs, non en les instruisant aux professions utiles et nécessaires pour le bon développement de la société et de son avenir ou en finançant des projets fructueux et utiles ; non, ils se réalisent en ce qu´ils vendent les minerais, les droits de pêche, le déboisement sauvage de nos forêts aux étrangers. Et si ces revenus étaient au moins réinvestis dans l´avenir du peuple...non, non, ils servaient à enrichir des particuliers bureaucrates ou ces revenus repartaient vers l´occident en contrepartie de bibelots de consommation étrangère. En clair nous financions l´avenir de ceux qui, plus tard, venaient entretenir la rébellion chez nous ou détruire notre agriculture et nos élevages en nous envahissant encore plus avec leurs excédents industriels ! Ne me dites pas que le simple paysan congolais peut comprendre cette équation difficile, l´intellectuel cependant bien; le pouvoir encore mieux parce que c´est son devoir de veiller au bien-être des siens. Et si cela ne se fait pas, faut-il l´acclamer et le glorifier ? Dites donc, ce sont nos femmes et nos enfants qui désespèrent sans avenir et sans bien-être légitime ; somme-nous aussi aveugles ou irresponsables ? Le pouvoir, il a ses obligations et son contenu ; on n´y va pas pour des carottes ou simplement pour y vendre du vent frais !

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

 

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Les problème des intellectuels africains est que pour exister, ils sont contraints à user des instruments et de moyens étrangers...ou s´y laissent entraîner, or, on doit logiquement se demander: si les étrangers n´existaient pas, que serons-nous; quel serait notre sens du progrès et celui de la réalisation sensible ? Ce problème, comme tu l´as si bien vu ami Mouélé, est si évident qu´il permet de dire qu´en réalité l´intellectuel n´existait pas et qu´il n´y avait que des instruits épars et désaccordés du sens existentialiste véritable. Toutes les nations industrialisées ou même la Chine et l´Inde qui s´ouvrent le chemin de l´industrialisation aujourd´hui produisent leurs propres moyens et instruments de subsistance ! Les africains sont encore au stade où leurs esprits embués croient encore qu´on peut aller á la chasse avec le fusil du voisin...ce qui est d´une flagrante absurdité. Ce qui prouve, comme tu le disait, que le véritable intellectuel fait défaut ou réfléchit avec ses pieds plutôt qu´avec sa tête.<br /> <br /> En vérité, et à mon sens, et c´est même pour cela que j´avais parlé de castration au sens intellectuel et réaliste, le mal africain est tout simplement économique d´une part et de l´autre, il est du manque rationnel de véritable pensée dialectique d´organisation. L´un prend conscience des besoins et des nécessités de produire, l´autre parfait l´art logistique des aspirations, des besoins et nécessités individuelles et sociales dans leur aptitude à servir la nation et le bien-être de tout un chacun. <br /> <br /> Je viens d´une discussion intéressante sur Cuba dont l´économie et la société sont dans un état délabré et atrocement pauvre quand on pense à tout ce que le socialisme dans ce pays avait promis et chanté ! Or, j´ai fait remarqué à un confrère que ce n´est pas le communisme qui était fautif car la Chine se développait et avait un niveau de vie et de développement qui était appréciable malgré son communisme. Ce qui prouve, entre autre, que le développement n´a rien à voir avec la religion ou une quelconque idéologie politique. Le problème cubain, comme dans tout pays où les gens se cachent derrière des prétextes ou des paravents politiques, religieux en oubliant de mettre sur pied une idéologie sociale d´excellence, d´effort à mieux produire, mieux créer, mieux organiser l´existence afin de mieux en jouir, les gens se retrouvent toujours un jour pauvre et désabusés. <br /> <br /> Il est bien trop facile d´expliquer les choses avec le simple existentialisme de Sartre; à mon sens les choses, d´un pays à un autre, sont différents quoique, malgré tout, la finalité humaine soit la même: celle de vouloir être ou vivre heureux et accompli. Et là, il faut employer et fermenter l´intelligence la plus capable á réaliser cela; si on se contente, comme on le fait bêtement en Afrique, d´aimer l´ignorance et d´élire des idiots pour gérer l´avenir des états...il ne faut pas s´étonner si les décisions qu´ils prennent ou leur vision des choses soient plutôt désastreuse et de court éclat, que développant et épanouissant ! On est tout de même au 21ième siècle, pardieu ; et la pression économique et commerciale extérieure grandit de jour en jour. Quand les matières premières que nous vendons à l´emporte pièces seront terminées ; de quoi vivrons-nous et avec quelles matières premières nous développerons-nous donc ? Est-ce á ce moment là que nous allons commencer á vouloir nous doter de technologie ? Que nous avait donc appris la conférence sur l´écologie qui s´est tenue à Copenhague sinon qu´on nous assassinait discrètement et non moins sûrement dans l´avenir mais que les pays fautifs n´étaient pas du tout assez honnêtes pour réparer financièrement les préjudices qu´ils nous affligeaient. Allons-nous continuer á croire au père Noël, à consommer leurs produits nocifs tout en sachant qu´avec leurs profits leurs producteurs devenaient si puissants et influents qu´ils se refusaient à respecter nos droits au développement, notre intégrité économique et même notre droit à un sain environnement. <br /> <br /> A qui la faute si le pouvoir politique en Afrique pense mal et si nos instruits n´arrivent pas à se sortir du subconscient traditionaliste ou attardés du passé ? C´est à nous-mêmes qu´il faut faire des reproches car ces esprits ouverts et créatifs tant espérés que nous attendions d´eux, c´est nous qui devions les promouvoir et leur donner les moyens et les instruments avec lesquels ils devraient résoudre au mieux nos problèmes. Mais si nous ne leur donnons ni emploi, ni revenu et encore moins le contexte adéquat pour qu´ils produisent, améliorent et nous créent de meilleurs moyens et conditions de développement...oui, si en lieu de nous soucier de ceux qui doivent produire, nous abondions la société de parasites bureaucrates coûteux et ruineux á loisir. Ces intellectuels exaspérés et déçus vont à l´étranger et démontrent par-là que nous les avons sous estimé et injustement interdit à servir leurs. Parce qu´en important les produits étrangers, en ne soutenant pas avec une politique fiscale adéquate la petite et moyenne entreprise de spécialistes instruits et formés en Afrique, ou en permettant que les occidentaux et mêmes les chinois actuellement nous allègent de nos accumulations économiques plutôt que de les investir chez nous en créant l´emploi et la productivité...en fait nous nous assassinons nous-mêmes ! Et bien bêtement ! Et remplacer cette logique et ces efforts économiques individuels et émancipant par l´aide étrangère et la mendicité internationale n´aggrave que cruellement le problème parce qu´il déresponsalise et rend quasiment vagabond sur sa propre vie, son propre avenir. <br /> <br /> Le problème que nous débattons ici est bien complexe, certes, mais il est fondamental et caractéristique à la fierté, à la définition et à la valeur même de toute intelligentsia sociale. J´ai si souvent évoqué l´exemple d´Haïti que je me demande si le monde entier, à la fin, ne doit pas le connaître ! Mais sais-tu que des gens m´apostrophent encore pour me demander ce que cet exemple signifiait exactement...la grande maladie de la race noire: on ne lit pas, on ne se donne pas la peine de s´instruire plus profondément ou s´interroger sur certaines choses qui se sont passées hier ou qui se déroulent encore devant nos yeux. Souvent, quand on a compris le fonde des choses, certains phénomènes se répètent indéfiniment avec des formes différentes ou couvertes de miel ou de fausseté...mais ce sont immanquablement les mêmes maux qu´hier ! Celui qui s´est refusé à comprendre la vérité et le fond des choses hier a toujours difficile à briller et exceller demain. Pour nos intellectuels, c´est la même choses. On ne devient producteur qu´en produisant, pas en se gonflant dans l´emploi des produits importés ! rien á faire, les africains vivaient à la renverse tout simplement. Cela doit changer et vite, sinon nous allons tout simplement á des catastrophes sociales incroyables. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> FR
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