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7 juillet 2010

Sur l´avenir du RDCongo après le 30 juin 2010

Commentaire sur Facebook sur l´invitation de Maurice Van der Maelen sur l´article : « l´Après 30 juin 2010 »

 

Le peuple congolais est souverain, s´il estime qu´il souffre trop, c´est à lui de se lever et décider de changer les choses…

 

Maurice, tu sais que j´ai beaucoup de sympathie pour toi...et cependant j´ai un principe: celui qui ne me donne pas sa preuve qu´il a compris le problème congolais dans son entité et ses détails, celui-là me laisse bien froid parce que dans ma famille nous avons laissé des vies et des biens...pour un idéal supérieur que personne ne voulais comprendre. Maintenant je me dis: ceux qui ne savaient hier pas écouter les vrais voix de la liberté et de l´indépendance ou ceux qui croient encore aujourd´hui qu´on peut changer l´avenir de ce pays avec l´ignorance, le dilettantisme et la médiocrité, que ceux-là aillent donc expliquer aux gens pourquoi ils manquent d´emploi et pourquoi ils sont pauvres. Nous, nous avons fait notre devoir et nous continuerons à dire ce que nous pensons, mais aller moutonner ou crier en public quand nous savons que les gens auxquels nous nous adressons s´en moquent éperdument...attendons lorsque le bas économique va blesser en Belgique...les gens écouteront mieux.

J´ai vu avec émoi les images de la fête de l´indépendance au Congo...surprenant comme on peut tromper les gens avec quelques uniformes, des chars de seconde main...surprenant aussi que le Roi des belges se soit prêté à cette grossière mise en scène qui montrait où allaient les deniers du peuple au lieu d´être investis dans son avenir ou défendre son bien-être ou son revenu immédiat; bien au contraire on faisait des achats tape à l´oeil de bibelots et vieux équipements militaires étrangers. Si ce n´était pas cocasse qu´on voie les gens applaudir et s´émerveiller devant ce spectacle bon marché ? Mais il n´ont pas encore vu un Léopard II allemand ou ils ne savent pas ce que c´est qu´une armée effectivement disciplinée et bien armée, il faut le comprendre...je me demande combien de temps il faudra encore à la nouvelle génération de congolais naïfs et incultes pour comprendre qu´on les menait en bateau avec une arrogance autant méchante que défiante de tout bon sens économique ? Un jour peut-être aurons-nous, si Dieu le veut, la chance de demander des comptes à tous ces illuminés qui ont saigné et amoindri les nôtres; pourvu que ce jour-là ils ne viennent pas avec des excuses dans le genre: "nous ne savions rien...".

Et malgré tout je me dis: si le peuple congolais aime qu´on le roule, qu´on le pille, qu´on l´appauvrisse et qu´on lui vole son avenir...il a bien choisi son sort, n´est-ce pas ? Nous continuerons à dire la vérité, à discuter, à critiquer; mais si le peuple se choisit ses propres fossoyeurs pour le gouverner, il doit en supporter les conséquences, sinon il ne mûrit pas. Ce n´est pas faire du bruit ou des défilés à l´étranger qui vont changer la situation pour autant. Quand la faim viendra et que les gens n´en pourront plus; peut-être seront-ils alors prêts á réfléchir et à chercher de meilleures solutions à leurs misères. Ce jour-là peut-être pourrons-nous les aider à retrouver les voies du travail bien fait et ceux du revenu mérité dont on est fier parce qu´on sait en élever ses enfants dignement et vivre décemment. D´ici-là c´est un problème de choix et de responsabilité politique que le peuple doit apprendre à assumer à chaque vote qu´il fait. L´indépendance, tout le monde le sait, comme la liberté; il faut les faire, les produire, se les offrir et pas mourir de faim, se tordre dans le manque pendant que d´autres s´enrichissaient en vous préjudiciant et en vous racontant de fausses histoires à dormir debout. Espérons que le peuple verra bientôt clair...après tout c´est lui qui vote et élit ses élus.

Musengeshi Katata

„Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu“

 

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Commentaires
S
J´ai lu le discours de l´Indépendance de Kabila...on peut dire ce qu´on veut, on se demande, même s´il faut réconcilier les forces nationales vives du Congo, si tout actuellement n´est pas dans un désordre effrayant parce que la gestion et la compréhension du pouvoir congolais est mal exercée ? Mon Dieu tous les chiffres sociaux sont au rouge...et on a l´impression qu´il s´agit seulement de fêter un évènement qui crie notre désarroi et notre détresse !<br /> <br /> Je me demande comment on peut parler, comment on peut crier et dans quelle langue pour que le pouvoir à Kinshasa sorte de son irréalisme ? Si cela s´appelle gérer un pays, mon Dieu nous allons tout droit à la catastrophe ! Pire encore quand on prétend que tout va bien et qu´il suffit seulement de réconcilier tout le monde ! Il faut plus que cela, hélas: il faut investir dans l´avenir...et bien sûr il faut savoir, avec nos maigres moyens, comment investir efficacement et ne pas jeter nos moyens par la fenêtre comme on le fait actuellement. Il doit tout de même y avoir de la bonne foi et du bon sens quelque part en politique au Congo...? De cette gestion irrationnelle et plutôt cannibale que responsable que nous subissons actuellement, nous commencons lentement à en avoir assez. Trop c´est trop ! Ce sont nos femmes et nos enfants qu´on condamne ainsi injustement à la pauvreté; c´est notre pays qu´on ruine insolemment en l´empêchant de développer ses capacités et ses chances...est-ce possible, tonnerre !<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance.
M
Lorsque les forces passives et conservatives ne génèrent pas le modernisme et les forces positives ouvrant sur l´avenir et un bien-être toujours plus satisfaisant, les structures cognitives et intellectuelles d´un pays doivent sortir de l´ombre et remettre le train déraillé sur les rails.<br /> <br /> La société est toujours un contexte de production, de réalisation et de rendement; si aujourd´hui nos jeunes populations ne sont pas mises au travail, instruites et bien qualifiées, comment diable nos sociétés résoudraient-elles leurs problèmes demain face à leurs vieux, leurs retraités et leurs malades ? Avec quels moyens financiers ou techniques si elles ne se donnent pas la peine aujourd´hui de rentabiliser et capitaliser leurs efforts et leurs rendements ? Comment expliquer que les intellectuels africains ne soient pas inquiets face à ce problème crucial fondamental, tonnerre ? Croit-ils que le progrès et l´accumulation dont on aura besoin dans l´avenir tomberont du ciel ? Ou que l´occident aujourd´hui afligée par la crise économique et par son vieillissement, que cet occident continuera à jeter ses moyens financiers par la fenêtre ?<br /> <br /> Que se passe-t-il dans la race noire, que diable ? On ne peut tout de même pas appauvrir ses propres enfants, leur priver de formation, d´emploi et de revenu; on ne peut pas vendre leurs richesses et leurs matières premières à l´emporte pièce sans leur donner des moyens et des instruments éprouvés pour se subvenir à eux-mêmes et s´en sortir dans l´avenir ! Cette escroquerie ne cache-t-elle pas une forme d´extermination existentielle ? Les intellectuels et les gouvernements africains qui participaient ouvertement à cela, n´assassinaient-ils pas par traîtrise et criminelle complicité les leurs...pendant qu´on leur polluait l´atmosphère et qu´on leur détruisait le climat de leur environnement naturel ? Comment expliquer logiquement aux nôtres que les étrangers peuvent se couvrir de leurs richesses, de leurs diamants, de leur or...consommer ou ou détruire à volonté ces valeurs précieuses pendant que leurs propriétaires légitimes crevaient de faim et se roulaient dans la boue de la pauvreté. Comment est-ce qu´on peut qualifier celui qui entretient ce genre de fausseté...un criminel notoire ou quelqu´un de hautement responsable et juste ?<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
S
Toute société humaine a le devoir d´accumuler pour se doter des moyens financiers garantissant la bonne gestion de son avenir. Actuellement en Afrique on se demande qui détruit l´accumulation des sociétés; est-ce une aristocratie abrutie et sans le moindre talent sociohistorique de ses obligations ou est-ce la rapacité étrangère rongeant et ruinant nos trésors pour nous empêcher de devenir indépendant ? Les deux à la fois dirai-je...d´un côté le phénomène de l´ignorance et celui de la mauvaise organisation sociale, de l´autre celui de la rapacité étrangère se refusant à investir sur les marchés qu´on délestait de ses moyens de subsistance. <br /> <br /> C´est à l´Etat de voir cela, d organiser la société afin qu´elle jouisse de ses efforts et veille à ne pas se ruiner dans des dépenses inutiles ou ruineuses. Après tout le développement des africains est aussi important pour l´économie mondiale ! Longtemps ce fait a été ignoré derrière un grand amas de mépris et de complexes...et pourtant, nous ne sommes pas seulement des livreurs de matières premières, d´esclaves ou de marchés de rebus industriels ! Nous avons aussi des femmes et des enfants dont les rêves doivent être pris en compte, respectés et financés ! Ce n´est pas parce qu´on nous hait, qu´on nous considère comme des animaux économiques par quelques étrangers arrogants et primitifs culturels, que pour cela les rêves et les attentes de nos enfants ne valent plus rien pour nous ! C´est donc à nous de remettre les montres à l´heure et de repousser tous ceux qui, dans leur arrogance ou leur racisme, croient encore que nous ne sommes pour eux que des objets de leur chosification. <br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
Peuple par-ci, élites par-là; l´indépendance, la liberté et le bien-être doivent tout de mêmes êtres produits, défendus, vécus effectivement. Si on continue à tergiverser comme dans le passé ou si on se prive des moyens et instruments permettant de soutenir ses propres ambitions...comment diable veut-on donc rendre justice à ses propres prétentions ? Je me le demande vraiment...en ce moment toute l´Afrique - et le RDCongo n´y est pas étranger - se complait à tenter de créer une grasse bourgeoisie qui vivait de l´importation et de valeurs étrangères plutôt que de développer les qualités et la qualification de fabriquant de chaussures, de meubles, les couturiers, les boulangers, les pâtissiers, les cuisiniers...etc. On se trouvait donc en société bloquée qui se privait des ressources réelles pour aller de l´avant. Et si comme on le sait nos sociétés ont des manquements à la capitalisation, il faut que l´Etat crée des fonds de financement et un système bancaire palliant à cela pour permettre aux meilleurs artisans et universitaires des emprunts préférentiels à condition qu´ils achètent leurs équippements dans la production locale et contribuent à engranger l´économie nationale. La petite et moyenne entreprise est le coeur de toute Nation moderne industrialisée; ce ne sont pas seulement les grands producteurs étrangers qui font le développement d´une société !<br /> <br /> En Afrique actuellemnt il y a des erreurs monstrueuses dues à l´ignorance économique et pratique des élites au pouvoir, or avec la crise économique actuelle la vocation au développement va devenir encore plus ardue à réaliser. Ceux qui croient que cela les importe peu que les leurs ne soient pas qualifiés ou n´aient pas d´emploi; ceux-là se trompent bien: sans le développement du volume économique, monétaireet productif national, parler de développement ou même d´indépendance économique est bien crédule. Au plus on aura des illétrés, des ignorants et des mal instruits dans une société et plus cette société éprouvera de sérieuses difficultés à se développer, cela va de soi car avoir du goût, savoir produire des objets de qualité ou résoudre des problémes complexes de la production ou de l´organisation sociale, cela s´apprend et cela prend du temps. Or le temps, face à la concurrence internationale d´aujourd´hui, c´est pratiquement ce qu´on n´a plus ou très peu. Si les occidentaux suent aujourd´hui sang et eau pour s´imposer face aux chinois malgré leurs qualités technologiques indéniables...pourquoi les africains l´auraient plus facile eux qui sont pratiquement en retard partout ?<br /> <br /> L´agriculture, l´élevage en Afrique (sauf, bien entendu en Afrique du Sud) sont encore dans un état d´incroyable délaissement. L´industrie du fer qui est une industrie fondamentale au développement d´un pays est pratiquement inexistante...ce ne sont pas des illéttrés ou des ignorants qui vont savoir ce qu´il faut produire et comment mieux organiser la production ou améliorer ses résultats ! La pauvreté et l´indigence africaine actuelle s´explique grandement: on dépense ses deniers en des défilés pompeux et futiles ou en des importations suicidaires et ruineuses de l´économie nationale...on ne doit donc pas s´étonner s´il manque les investissements d´avenir permettant d´aller de l´avant. Attendre que les étrangers daignent penser à nous, épargner pour nous, investir dans notre avenir...pendant que nous ne créerions nous-mêmes pas les moyens de soutenir notre propre avenir...hem, n´est-ce pas un peu trop de mépris de soi-même ? Je me demande encore aujourd´hui comment expliquer, devant la délinquance politique et économique des élites africaines actuelles face à la bonne gestion et à la bonne organisation des leurs, que ces élites se désintéressent de ceux qui sont l´espoir véritable de leurs pays ou Nations ? Priver les enfants de bien-être primaire, d´instruction valable ou de formation professionnelle digne de ce nom; à quoi diable cela menait-il sinon à la catastrophe de la médiocrité demain ! <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
S
Sans ses intellectuels, un peuple est à la dérive le long de son histoire. Je sais, je sais, les africains ont toujours eu difficile à estimer et suivre leurs intellectuels...parce que ceux-ci furent disqualifiés par l´avance scientifique et technique des occidentaux, par exemple...ou qu´ils furent, devant leurs peuples incultes ou aliénés, assassinés par les occidentaux lors de l´indépendance. Pas besoin de rappeler le sort de Patrice Lumumba, Ruben Um Niobé, Amilcar Cabral...etc et même Nelson Mandela ne fut pas libéré par les siens...mais par l´administration de l´Apartheid lorsqu´elle vit venir le temps de lui imposer un contrat social qui laisserait les boers riches, opulents et détenteurs de tous les moyens de production du pays ! Aujourd´hui on se demande si cette fameuse paix mandéla-ienne n´avait pas condamné les noirs à la pauvreté et à l´assujettissement de facto. Les Noirs avaient beau être au pouvoir et s´y complaire; ceux qui puisaient chaque jour les richesses Sud africaines et s´engraissait de plus belle étaient des blancs ! Les blancs d´abord, les noirs on verra...Quand ces cette dualité prendra-t-elle fin; combien de temps encore les noirs seraient-ils les esclaves économiques de leurs anciens bourreaux...au nom d´une douteuse démocratie qui mettait la majorité sous la dépendance d´une minorité au passé escroc et criminel ? je crois qu´il est grand temps que les intellectuels africains résolvent leurs contradictions et cessent de croire que tout ce que dit l´homme blanc est parole d´évangile...On sait qu´à propos d´évangile les blancs ne font, toute leur histoire durant que d´y pêcher à volonté. Surtout lorsqu´ils sont en face de noirs !<br /> <br /> Mais revenons en RDCongo. Je suis d´accord avec toi, Katata que le peuple doit apprendre à prendre ses responsabilités et à les exercer pleinement dans le sens de ses intérêts...mais voilà: nous venons d´une culture d´illettrés, d´aliénés et d´intellectuellement castré par la culture occidentale ou par notre sombre passé ...sortir de ce labyrinthe assombri et sans lucidité objective est un tour de force et n´a pas été facilité en rien par l´indépendance ou les nations colonisatrices elles-mêmes. Il est vrai que la liberté, il faut découvrir soi-même son discours et ses impératifs; on ne peut pas apprendre cela de celui qui vous a justement privé de liberté et de libre détermination sociohistorique à coup d´esclavage, de colonisation et de méprisable castration culturelle ! Tout était bien économique à l´époque, tout l´est resté aujourd´hui parce que c´est l´économie qui donne à la culture d´un pays ses moyens réels de réalisation. Et c´est sur ce point de vue que les soi disants intellectuels de l´indépendance (lorsqu´ils n´avaient pas été assassinés ou corrompus, ce qui avait prolongé la colonisation en fait) manquèrent à leurs devoirs ou ne furent pas à la hauteur de leurs tâches qui étaient de remoudre ou refondre leurs sociétés autours de valeurs culturelles, économiques, linguistiques et mêmes intellectuelles ayant pour but de réaliser effectivement leur indépendance et assurer leur liberté réelle...Au lieu de cela on se complut à chevaucher son propre avenir...assis entre les valeurs occidentales empruntées à la hâte sans les objectiver vers soi-même et les valeurs traditionnelles manquant cruellement de valeurs scientifiques, techniques qui leur valurent tous les déboires des envahissements étrangers. On a produit en Afrique des citoyens caméléons d´identité surfaite ou instable courant à la facilité et ne sachant pas parfaire, rassurer et réunir en eux et pour eux leurs valeurs et leurs capacités sociohistoriques pour s´identifier à eux-mêmes...afin de vivre un destin produit et conçu par eux-mêmes. La liberté pour quoi faire; qu´est-ce que c´était que cela quand la culture occidentale abondait le monde entier de ses tentations clé sur portes ? Voilà le mal dont nous connaissons aujourd´hui des douloureux syndromes de désorientation et de dépendance économique.<br /> <br /> Changer tout cela devient aujourd´hui un tour de force…si on ne se départit pas du défaut de croire que les ignorants et les illuminés de l´autre visage défaillant de nos cultures, que ceux-ci sont des gourous du progrès ! Ou encore si on continuait à croire qu´on pourrait, tout en important les produits étrangers sophistiqués, vendre ses matières premières à outrance pour vivre comme Crésus. Il faut bien élever ses capacités professionnelles et intellectuelles et produire par soi-même ! On me dira qu´il n´y a pas de vrais intellectuels en Afrique, ce qui est faux ; plus vrai est que le courant occidental dominant dans lequel nous vivons nous a attelé à sa charrue économique et culturelle. Cela nuit à notre avenir à court et à long terme, à notre identité culturelle, à notre réalisation sociohistorique. On ne peut tout de même pas aspirer à la liberté et à l´indépendance, les réclamer à corps et à cris, se battre pour eux et en souffrir et cependant jeter la hache avant la cognée ! Il est grand temps que l´intellectuel, le vrai intellectuel africain ou congolais, peu importe, se rende compte de cela. Si ce n´est pas le cas, eh bien il n´est tout simplement qu´un rebus de petite vertu incapable de remplir ses devoirs envers les siens. Est-ce réellement le cas ? Voyons voir…<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
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